FA ITS DIVEKS
Le congres des catholiques
du Nord et du Pas-de-Calais
Bibliographie
ce anglaise amende par les intrigues des
financiers juifs de Londres et de New-York.
Ce qui ddpasse, c'est de voir le nouveau
journal de Gorki le révolutionnaire dirigé
par le juif Minski, publier des articles oü
les Russes sont exhorte's a battre les juifs au
nom de Dieu et du czar et a tuer le compte
Witte qui est l'espoir du parti constitutionnel
et liberal.
Le Congrès des Catholiques du Nord et
du Pas-de-Calais s'est ouvert a Lille hier
lundi. Les adhésions sont arivées, cette
année, plus nombreuses que jamais.
La première journe'e comprenait trois
séances de travail et une grande cérémonie
religieuse.
La première séance, celle des CEuvres
de foi et de prière s'est ouverte a 9 heures du j
matin, sous la présidence de M. le vicaire
général Carlier, qui a rappelé en quelques
mots l'importance des Congrès annuels et
fait par ensuite d'une motion que Mle doyen
de Saint-Nicolas de Valenciennes, empêché
d'assister a cette séance, avait l'intention de
présenter ct qui tend a la glorification de
ceux que l'on appelle dans le Nord les
victimes de la Terreur.
Le Congrès adresse ses félicitations et ses
encouragements aux promoteurs de cette
oeuvre.
II entend ensuite avec intérèt l'exposé des
beaux résultats qu'ont produits les initiatives
inspirées par les vceux de l'année dernière.
M. Barrois-Lepens présente une motion
tendant a ce que en présence de 1 acharne-
ment des sectaires on combine l'année
prochaine toutes les bonnes volontés pour
faire un grand pélerinage national a Rome.
M-l'abbé Degrave, missionnaire apostoli-
que,donne lecture de son rapport sur l'« Evan
gelisation des jeunes gens et des hommes
II faut évangéliser les hommes paree qu tl
y va de leur salut éternel paree qu'tls sont
les chefs de la familie et que les exemples
qu'ils donnent sont d'une extreme importan
ce enfin, ils sont davantage mêlés a la vie
sociale et y exercent une action plus grande.
De plus l'homme doit connaitre sa reli
gion, aujourd'hui mieux qu'autrefois paree
qu'elle est attaque'e avec plus de violence
que jamais.
Les congressistes adoptentces conclusions:
Qu'a toutes les messes du dimanche on
fasse une prédication que Ion s applique
a faire prospérer les catéchismes de peisé-
vérance que l'on consacre un moment a
l'instruction religieuse dans les patronages
qu'une plus large place soit faite a lensei-
gnement du catéchisme dans toutes les mai-
sons d'éducation qu'un cercle d etudes re-
ligieuses soit établi au sein de toutes les
jeunesses catholiques, que l'on organise des
messes d hommes avec prédication spéciale,
certaines époques; des conférences populaires
en dehors des e'glises et que l'on prépare dans
les séminaires et l'Université catholique des
conférenciers.
A la séance des (Euvres charitables, M.
Duvelier, avocat a Lille, donne lecture de
son rapport sur les Secrétariats du Peuple,
oeuvre qui a pour but de venir en aide aux
ouvriers embarrasse's dans certaines affaires
judiciaires.
On a adopté une résolution priant les
membres de la commission des oeuvres
charitables de vouloir bien faire les démar
ches nécessaires pour cre'er une union des
secrétariats du peuple.
M. le commandant Pujo, du Comité des
ffiuvres de Mer, appelle l'attention des ca
tholiques sur la situation faite aux braves
gens du Nord que Ion connait partout sous
le nom d'Islandais
Le Congrès émet le voeu que les personnes
charitables s'intéresser.t a cette oeuve trés im
portante et qui nécessite de grandes dépen-
ses.
L'après-midi a été consacrée aux CEuvres
eucharistiques.
Cette séance eut lieu sous la présidence
de Mgr Heylen, êvêque de Namur, président
du Comité permanent des Congrès eucharis-
iques internationaux.
M. Carlier salue au nom de Mgr lArche-
vêque, Mgr Heylen et le remercie de vouloir
bien apporter au Congrès le concours de sa
parole éloquente, de sa compéteece et de sa
haute autorité.
Mgr Heylen prie M. Carlier d'offrir a
Mgr Sonnois, que son état de santé éloigne
du Congrès,ses remerciements et ses respects.
II se déclare heureux de pouvoir assister a
une réunion aussi belle et surtout si prati
que il apporte aux congressistes le salut du
Comité permanent des Congrès eucharisti
ques internationaux.
Comme évêque de Namur et comme Beige
il tient aussi a apporter le salut de la Belgique
qui aime la France et qui prie pour elle.
Puis, Monseigneur de Namur, comme il
le fait a diverses reprises au cours de cette
importante réunion, insiste sur l'importance
de la question a l'ordre du jour l'« Associa-
tion a la messe et donne de biens intéres
sants détails sur ce qui se fait dans son j
diocèse.
M. l'abbé Bénistant, rapporteur-général, 1
s'élève contre la première de nos plaies
sociales, la profanation du dimanche, et
donne des détails trés pratiques sur l'orga-
nisation des messes d'hommes sur différents
points du diocèse de Cambrai.
11 conclut i° Que les prêtres s'efforcent
dans les paroisses oü la chose est possible
d'établir des messes spéciales pour les hom
mes et pour les enfants 20 que les associés
des oeuvres eucharistiques adhèrent aux
Associations pour le repos et la sanctification
du Dimanche et se fassent les apötres de la
messe du Dimanche.
M. l'abbé Bouquerel, directeur de la Ligue
de la Sainte Messe et secrétaire du Comité
permanent des Congrès eucharistiques inter
nationaux,donne ensuite lecture d'un rapport
sur le Saint Sacrifice au point de vue social.
Le soir, a huit heures, un salut d'ouver-
ture a été chanté en l'église Ste-Catherine,
en présence d'une assistance fort nombreuse.
Mgr Heylen, évêque de Namur, a pronon-
cée une éloquente et persuasive allocution
sur la Sainte-Eucharistie, et a rappelé la
grandiose cérémonie oü le Souverain Pon
tile a solennellement proclamé Jésus.Christ
Roi tout-puissant. Mgr Heylen s'est attaché
a marquer les points de comparaison entre la
vie sur terre de Jésus-Christ et sa vie
eucharistique et a en déduire les résolutions
a prendre par ses fidèles adorateurs.
Prions et travaillons pour étendre le règne
de Jésus Eucharistie dans le monde, telle a
été la conclusion qu a tirée l'éminent prédi-
cateur.
YPRES ACCIDENT
Vendredi après-midi, Charles Claeys,
demeurant rue des Plats, a été victime
d'un accident dans l'usine de nickelage de
M. J. Didier Meurin. Une pierre voia en
éclats et atteignit Charles Claeys en plein
visage. II a eu une large plaie au front et est
grièvement blessé a l ceil.Ledocteur Lagrange
lui a donné des soins.
DRAME DE BRACONNAGE. La
paisible commune de Lophem, prcsqu'aux
portes de Bruges, était sens dessus dessous ce
matin a la première heure a la nouvelle d'un
crime abominable qui l'avait éclabonssée de
sang et qui plongeait dans le deuil une des
families les plus honorables du village.
Voici les faits tels qu'ils résultent de nos
premières informations.
II était 3 h. 1/2 ce matin, lorsque le garde-
chasse Plaisir, commis a la surveillance des
proprietés de Mmela baronne van Caloen de
Gourcy, a Lophem, fut réveillé en sursaut
par les aboïements furieux de son chien. Au
moment oü le garde se levait pour s'enquérir
de la cause du vacarme, un coup de feu
retentit dans la nuit et l'homme entendit
distinctement le fidele animal, qui était a la
chaine, s'affaisser dans un rale La charge
l'avait touché. Le garde savait désormais a
qui il avait a faire. N'écoutant que son cou
rage, il bondit sur son fusil et selanca vers
l'une des portes de sa demeure. Mais, 1 huis
était solidement barricadé de l'extérieur.
Plaisir avait compris c'était a lui qu on en
voulait. Cependant, conscient de son devoir,
il marcha bravement vers la porte opposée.
Faire glisser les verrous, ouvrir la porte
d'un coup sec, fut l'affaire d'une seconde
le garde allait ouvrir la bouche pour inter
peller ses adversaires, lorsqu'un éclair
brilla dans les ténèbres, un second coup de
feu ameuta les échos d'alentour et le pauvre
garde s'affaissa sur le seuil.sans un mot, sans
un cri. La charge avait fait balie l'homme
était mort.
Cependant, le bruit de la fusillade avait
'j réveillé en sursaut le fils Plaisir, qui, effaié,
I ouvrit une fenêtre pour se rendre compte de
j ce qui se passait. Au même instant un
nouveau coup de fusil déchira lair et quelques
plombs sifflant aux oreilles du jeune
homme, allèrent se loger dans le chassis en
bois de la fenêtre.
Après ce troisième attentat, tout retomba
dans le calme. Mais tenu en éveil par de
sinistres appréhensions, le fils du garde ne
tarda pas a se lever et, muni, cette fois, de
lumière, procéda aux premières investiga
tions. Ce fut lui qui trouva sur le pas de la
porte le cadavre encore chaud de son père.
Aux cris du jeune homme, frappé d'horreur
devant cette lugubre découverte, le voisinage
accourut.
Plaisir et son chien avaient été lachement
tués par une main inconnue tout secours
fut inutile. De grand matiu, la gendarmerie
d'Oostcamp s'est rendue sur les lieux du
crime et a procédé a une minutieuse
enquête.
Les traces de pas autour de la demeure du
malheureux garde ont été soigneusément
relevées.Le parquet est attendu a la premiere
heure.
Tout indique que ce terrible drame a pour
origine üne vengeance de braconniers.
Plaisir était un garde modèle et hautement
estimé tant de ses maitres que de ses conci-
toyens.
L'e'motion a Lophem est indicible.
Ne toussez plus. Je garantis la guérison
du rhume et de la loux la plus opinatre en
deux jours au moyen du Sirop Depratere au
gourdon décoloré etau baume de Tolu. C'est
le pectoral le plus prompt, le plus sur et^ le
plus agréable qui existe. C'est un remède
incomparable, mais faites bien attention,
demandez et exigez toujours le véritable
Sirop Depratere.
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revientao.io centimes par jour. En vente
a Ypres, pharmacie Socquet, Libotte, Donck,
et Aertssens; Poperinghe, pharm.Monteyne,
Comines, Van Windekens; Menin, Sioen et
Rotiers; Warneton, Vander Marlière; Cour-
trai Hulpiau et De Boey Roulers, Veys;
Dixmude, Ghyssaert; Iseghem (Grand'Piace).
Rodenbach.
Dans l'après-midi de samedi, a proximité
du pont, boulevard de l'Est, a Courtrai, on
a retiré de la rivière le corps d une femme,
qui ne porte aucune trace de violence et pa-
rait avoir séjourné une dizaine de jours dans
l'eau.
Cette femme est inconnue. Elle semble
agée de 35 ans, est de taille moyenne, porte
des boucles d'oreilles en or, des souliers
molière en cuir noir a lacets, une chemise en
toile, un corsage rouge, jupon et bas noirs.
Dans ses poches se trouvaient un mouchoir
en toile blanche et deux pièces de dix centi
mes en billon.
P. S. Le corps a été reconnu hier, c'est
celui de Marie Desmet,épouse d'Auguste Six,
née a Bovekerke en 1868 et demeurant a
Halluin.
Le mari a déclaré que sa femme avait
quitté le domicile a Halluin, le 22 octobre
dernier, a 8 h. du soir, disant a son béau-
père qu'elle allait rejoindre son époux qui
s'e'tait rendu pour affaires dans l'après-midi a
Menin oü habite sa soeur. Aucune inimitié
n'a jamais existé dans le ménage et Six croit
que sa femme a dü être jetée dans la Lys a
Menin, Le'fait ne présente rien d'invraisem
blable si l'on songe que depuis le 22 octobre,
le cadavre a pu être entrainé dans le courant
jusqu a Courtrai. D'autre part, un accident
peut aussi s'être produit.
Dimanche soir le train express 2828 partant
de Mouscron a 6 h. 42 pour Bruxelles Nord,
arrivait en gare de Courtrai sans chauffeur.
Celui ci était tombé a bas de sa machine prés
de la gare de formation. Le personnel de la
gare fut aussitót envoyé a la recherche de la
victime qui fut bientot découverte. Heureu-
sement a eet endroit se aessine une courbe
assez prononcée qui nécessite un ralentisse-
ment notable des trains. C'est en se penchant
au dehors de la machine que le chauffeur
était tombé dans le vide, mais il ne s'etait
fait qu une blessure sans gravité a la tempe
droite. Un autre chauffeur a pris sa place et
le train express a pu continuer sa route vers
Bruxelles-Nord.
Le blessé, après avoir recu des soins au
dispensaire de la gare, a regagné par un train
suivant le dépot de Bruxelles-Nord auquel
il appartient.
Voulez-vous des sucres de tout première
qualité? Prenez les paquets de la Eaffinerie
Tirelmontoise.
Deux enfants dévoréspar des rats. On
écrit d'Arlon Samedi matin, un drame sans
précédent a jeté l'émoi dans le hameau de
Norimont. Mme Dumontel, femme d'un
notable cultivateur, avait dü s'absenter pen
dant deux heures pour faire quelques com
missions. Lorsque, rentrée au logis, elle jeta
les yeux sur le berceau oü reposaient ses
deux petits garcons, agés de quelques mois,
elle recula épouvantée, tandis que deux rats
énormes s'enfuyaient.
L'un des enfants, le petit Alfred, qui ne
donnait plus signe de vie, avait le visage
affreusement ensanglanté. Le nez avait
complètement disparu, les oreilles n'étaient
plus que des lambeaux de chair informes et
les deux yeux avaient été crevés par les coups
de griffes des rongeurs.
L'autre enfant, Alexandre, avait au cou
une profonde morsure d'oü le sang s'échap-
pait en abondance, mais il respirait encore.
La pauvre mère appela des voisins. Un mé-
decin prodigua ses soins au petit Alexandre
qui reprit enfin connaissance. Le médecin
espère le sauver, malgré la gravité de sa
blessure. Quant a Mme Dumontel, qui est
folie de douleur, elle a dü s'aliter, prise de
fièvre, et son état est des plus alarment.
APOPLEXIE. Les personnes qui sont
sujettes aux vertiges, aux lourdeurs de tête,
aux éblouissements, doivent se tenir le corps
libre avec la Pilule antiglaireuse Walthéry si
elles veulent éviter les coups de sang et les
paralysies.
A JETTE SAINT-PIERRE. Une émeute
d la gare. Une véritable émeute a éclaté
lundi a 5 heures a la gare de Jette-Saint-
Pierre. Elle a eu pour cause un ordre de
service pris par 1 administration des chemins
de fer au sujet des trains ouvriers passant en
gare de Jette a 16 h. 45, 17 h. 14 et 17 h. 27
et se dirigeantrespectivement vers Termonde,
Courtrai et Gand.
Au départ de Bruxelles, ces trains sont
régulièrement bondés de voyageurs, munis
de billets réguliers, de sorte qu'il n'y reste
qu un nombre de places trés restreint pour
les voyageurs aux stations intermédiaires.
Pour obvier a eet inconvénient, l'administra-
tion a décidé que les trains susdits ne
seraient remplacés par des trains spéciaux
partant un quart d'heure plus tard.
La mesure était mise en vigueur aujour
d'hui et quand les ouvriers,arrivant en foule,
-— on en compte 800 pour chaque train
voulurent se rendre sur le quai l'embarque-
ment, le personnel de la station les en
empêcha. Ce fut le signal d'une véritable
émeute les ouvriers voulant de force pénétrer
dans la gare, on dut requérir la police et la
gendarmerie.
Cette mesure, loin de les calmer, mit le
comble a leur exaspération et bientot des
pierres tombèrent dru sur les représentants
de l'autorité qui durent faire usage de leurs
armes pour faire reculer les assaillants. Une
douzaine de forcenés s'étaient emparés du
commissaire de police et allaient lui faire un
mauvais parti quand intervention des agents
et des gendarmes permit de le retirer de leurs
mains.
Les agents Degreef, Vandenbranden et le
garde champêtre Vermeire ont été blessés.
Le vitres de la gare et de l'auvent du quai
d'embarquement sont complètement brisées.
Procés-verbal a été dressé a charge de
plusieurs des agresseurs et 1 un d'eux a été
maintenu en état d'arrestation.
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