FA ITS DIVERS Jul. Liebaert. Rapprochement Un ennenii des soeurs Unification des abonnements au Chemin de Fer A Thielt Ecoie de Bienfaisance a Ypres Necrologie Adjudication dn 18 Novembre Schollaert, presidents des deux Chambres le comte de Smet de Naeyer, chef du cabinet; Vandenheuvel, Francotte, le baron de Fare- reau, le baron Vander Bruggen, Liebaert, le general Cousebant d'Alkemade et de Trooz, ministres a portefeuille le comte John d'Oultremont, grand mare'chal de la Cour; MM. Giron, président de la Cour de Cassation Janssens, procureur général De Mot, bourgmestre de Bruxelles le général Bricoux, le général VerstraeteMM. les docteurs Rommelaere et Mélis Vergote, gouverneur du Brabant Sauvcur, secrétaire général du ministère de l'Intérieurde Rode, secrétaire général du ministère de la Justice, ainsi que les dignitaires des maisons royale et princières, MM. les barons Constant et Auguste Goffinet, les généraux Burnell, du Roy de Blicquy, d'Oultremont, Jungbluth E. Carton de Wiart, secrétaire du Roi le colonel Terlinden, le baron de Moor et M. Bosmans. Nous avons donné déja le résultat des élections qui viennent d'avoir lieu en Suisse pour le Conseil federal.On trouvera plus loin des renseignements complémentaires sur la signilication du scrutin. Ce qui caractérise surtout cette manifesta tion électorale, c'est la défaite générale du socialisme helvétique, réduit, dans foute la force du terme,a sa plus simple expression, même dans les centres industriels, oü, comme a Zurich, son influence paraissait le plus solidement assise. Les causes de eet échec sont première- ment, ladéfection du parti radical, fatigue de servir de comparse aux socialistes et de ne retirer qu'un mince profit de ce role humiliant et subordonné secondement, la répulsion, de plus en plus marquée,produite sur l'ensemble de la nation par les violences antipatriotiques et antisociales de la propa- gande collectiviste. La Suisse est comme la Belgique un pays de tampéramentpacifique, plein de bon sens et, par la même, réfrac- taire aux extravagances démagogiques. Nos journaux socialistes gardent le silence sur le désastre que leurs frères et amis viennent de subir, même a Genève, oü, contrairement a ce qui s'est passé ailleurs, les radicaux avaient tenu bon et continué a suivre le drapeau rouge. Quant a la presse libérale, les lignes suivantes, empruntées a la Chroniquenors semblent résumer exactement son impres sion Pour quelles raisons cette reculade Pour les mêmes raisons qui pourraient bien produire le même effet partout. Les socialistes veulent courir, alors qu'en politique il est prudent de marcher, mais d'un pas égal et ferme. Les sauts violents en avant ont pour conséquence de désastreu- ses retraites. En Suisse, c'est le róle intransigeant des syndicats et les opinions sur la propriété privée qui ont décidé les électeurs a voter contre les socialistes. C'est une lecon on ferait peut-être bien de la méditer ailleurs... Nous sommes tout a fait de l'avis de la Chronique; la leqon qui nous vient de Suisse est a méditer ailleurs, notamment en Beh gique, oü le socialisme multiplie et accentue plus que jamais ses attaques contre nos institutions nationales et contre les bases traditionneiles de la société. Seulement, nous 11e serions plus d'accord avec la Chronique si elle concevait l'espoir que le socialisme, comprenant les enseigne- ments de la défaite, puisse songer a se modérer, a s'assagir,a dissimuler les articles trop répulsifs de son programme révolution- naire. C'est une pure illusion que de s'attendre a une pareille conversion. Si le socialisme désavouait l'intransigeance des syndicats, s'il renongait a proner le collectivisme et a battre en brêche le droit de propriété,il abdiquerait, il s'annihilerait, il se suiciderait. On ne transige pas sur des points aussi essentiels. C'est comme si Ton demandait a des catholiques de renoncer a affirmer et a défendre leur foi au moment même- oü elle est le plus attaquée. La conclusion probable que les socialistes tireront de leur défaite en Suisse, c est que, lachés par des allies de circonstance et d'une fidélité peu süre, ils feront bien désormais de ne compter que sur leur propagande et de redoubler d'efforts. Nous en sommes bien fachés pour les proneurs de la concentration auticléricale, mais cette attitude nous parait tout a la fois plus logique et plus digne qu'un acte de contrition,récité sans repentir, et une conversion feinte et intéressée qui, au lond, ne tromperait personne. 11 nous semble, au surplus, que cene sont pas seulement les socialistes a qui les élections suisses doivent donner a réfléchir. Nos radicaux et nos francs magons, férus de l'alliance libéro-socialiste,peuvent s'instrui- re a la même école. Pendant qu'ils s'éver- tuont a ranimer parmi nous les discordes religieuses, il est peut-être utile de leur montrer qu'aux yeux des patriotes et des citoyens suisses,dévoués a la cause del'ordre et de la liberté, le péril révolutionnaire est bien autrement a craindre que le péril clerical et que le temps est venu de sauve- garder, par une concentration énergique de toutes los forces conservatrices, les intéréts supérieurs d'une nation amie du travail, de la justice et de la paix. Ce nest pas en s'alliant avec le socialisme, c'est en lui tenant tête et en s'alliant contre lui qu'on peut servir efficacement la cause du bien public. On finira peut-être par le compren- dre aussi généralement en Belgique qu'on le comprend actuellement en Suisse.Le jour oü ce souhaitabie revirement viendrait a s'accomplir, la concentration anticléricale serait envoyée sans doute a tous les diables; mais l'uuion nationale serait resserrée, la stabilité sociale se trouverait heureusement raffermie. Telle est la vraie legon que nous appor- tentles élections de Suisse. Puisse t elle rencontrer beaucoup d'esprits assez ouverts et assez affranchis de préjugés pour la com- prendre et pour Ja mettre a profit 1 M. Charruyer, député radical de la Charente-Inférieure et grand ennemi du catholicisme, a vote' toutes les lois sectaires de Waldeck et de Combes. Mais dernièrement eet honorable est tombé malade. Son état nécessitait une operation assez grave et des soins qui ne pouvaient être donnés que dans une maison de santé. Laquelle pensez-vous que eet expulseur des Congrégations ait choisie La maison de la rue Blomet, a Vaugirard, tenue par des sceurs Un journal du matin n'en croyent pas la rumeur publique, a -voulu s'assurer du fait. Nous lui empruntons le récit suivant Nous nous sommes rendus rue Blomet, pour avoir confirmation de la nouvelle la supérieure a bien voulu nous recevoir. Le malade dont vous me parlez, nous dit-elle, est bien soigné ici. L'opération grave qu'il a subie a admirablement réussi. M. Charruyer sera sur pied d'ici une quinzaine de jourspour l'instant, il repose, trés fatigue'. Mais, ma sceur, savez-vous que votre malade a fait, de concert avec ses amis politiques, une guerre acharne'e a tous les ordres religieux Monsieur, nous re'poad alors la chari table femme, ici nous ne connaissons que les gens qui souffrent et qui ont besoin de soins nous les leur prodiguons afin d'adoucir leurs souffrances le reste ne nous regarde pas.» Gageons que dès que M. Charruyer sera guéri, il demandera l'expulsion imme'diate des soeurs de la rue Blomet. Monsieur le Représentant Colaert a regu la lettre suivante du Ministre des chemins de Fer Mon cher Collègue, Comme suite a ma lettre du 28 octobre écoulé, relative a 1'unification des abonne ments de 5 et de 15 jours, j'ai le plaisir de vous faire savoir que la mesure pourra être mise a exécution dès le ler décembre prochain. Agréez, mon cher Collègue, l'expression de mes sentiments dévoués. Bruxelles, le i3 novembre igo5. A Monsieur Colaert, Représentant, a Ypres. Le libéral Thieltsche Werkman joue de malheur. 11 n'est pas né d'un an que déja il tröne sur la sellette et vaut a ses patrons une petite lecon dont ils se souviendront long- temps. Inaugurant sa carrière par une série d'ineptes attaques et de basses personalités a l'adresse des notabilités catholiques de Thielt et de la région, le journal gueux s'en prit d'abord aux hospices civils de Thielt. Mal lui en prit. Le président des hospices, M. Fritz Bsone, fils de l'hotiorable bourg mestre de Thielt, donna tant de fil a retordre au Thieltsche Werkman que celui ci jugea utile de couper court a la polémique, paree que l'honorable president des hospices n avail que trop longtemps usé de 1 hospitalité force'e de la feuille libérale pour faire de la propagande catholique au détriment de celle de nos adversaires. Lasse a ce jeu, l'organe anticle'rical dirigea alors ses inqualifiables attaques contre M. le Dr De Brabandere, conseiller communal ct médecin des hospices. Le Werkman tombait de Cbarybde en Scylla. Après avoir expéri- menté a ses dépens que sa première victime avait bee et ongles pour se défendre, la feuille libérale se vjt trainée sur la sellette a Cour- trai oü le tribunal, sur plaidoirie de Me Van- devyvere, avocat a la la cour d'appel de Gand, condamna le Thieltsche Werkman a iooo fr. de dommages intéréts envers M. le Dr De Brabandere et a 4 insertions a 5oo fr. C'est raide. Et la feuille gueuse se tire fort mal de ses premières passes... d'armes. Tant pis pour le Werkman. Fallait pas qu'il y aille. Et voila nos amis bien vengés. PS. On peut se demander, après cette sévère mais juste condamnation, qui peut bien se cacher derrière les iniriales H. D. V. qui constituaient la signature de 1 article condamnédu Thieltsche Werkman. Et aussi quelles raisons de haute délicatesse ont amené le signataire de ce factum a laisser condam- ner en son lieu et place l'éditeur rollarien du journal thieltois Le dévouement de l'impri- meur libéral serait-il spontané ou la vaillance de l'auteur aurait-elle trouvé des arguments péremptoires pour amener l'éditeur a se sa- crifier pour ceux q.ui se dérobent C'est ce qu'il serait intéressant de savoir. 1. Légumes Lucie Malengier, Ypres, 136o fr. 2. Paille et avoine Latour, Ypres, 2820,01; Vanneste, Ypres, 2720; Pillart, Warnêton, 2930 fr. 3. Salaisons.Foulon, Ath, 2228,70 Jans, Neeroeteren z3g2 fr. 4. Viande Giller, 8400 Debevere, 8400 Caenen, 8820 Vermeulen 8800 fr. 5. Levure Carbonez, Teurnai, 3oo Matthys, Lede, 320,25 Declercq, Ypres, 327,5o Debroux, Noirhat, 375 fr. 6. LaitCharles Verhoeye, io65 Henri Castel, 1080 Louis Kindt, 1440 fr. 7. Denrées coloniales Huyghe Pauline, 2720,94; Poot-Casier, 2726,40; Louis Kindt, 2742,20 et deux soumissions incomplètes. 8 Huiles Aymard, Liège 519 Mole- maeckers, Anvers, 544,50Buggenhout, Lede, 614; Bernaert-Vandaele, 702,75; Louis Kindt, 736,25 fr. 9. Acier Baus Charles, 2670 fr. Paul Simon, 2696,75 fr. 10. ClouterieDe Chaffroy, Turnhout, 2i3,49 Rosseaux, Gand 235,56 fr. 11Mercerie Ommeslag, 450,92, Tho- net-Bohne, Reckheim, 452,10 fr. 12. Divers Jules Debrouwer, Anvers, fr. 270,50 13. Jules Debrouwer, Anvers, 88,25 fr. 14. Jules Debrouwer, Anvers, 563,28 fr. 15. Rosseaux, Gand, fr. 599,30. 16. Jules Pessais, Ciney fr. 782,85 Perin St Gilles, 869,64 Bonameaux, Liège, 899,68 Callewaert, 919,60 Siffer, Gand] io55,25 fr. 17. Nestor Petit, Bruxelles, i2oi,o5 fr. 18. Nestor Petit, 1507,3o Louis Perin, St Gilles, 1572,18 fr. 19. Perin, St Gilles, 85,96; Pessais, Ciney, 97,25 Callewaert, 97,88 fr. 20. Bernaert, Ypres, 421,30; Aymard, Liège, 477,60 Buggenhout, Bruxelles,496 Vansteenkiste, Bruges, 619,90; Bernart, Anvers, 590,10 fr. 21. Molemaeckers, Anvers, 595,06 Aymard, Liège, 621,75 Buggenhout frères, Bruxelles, 720,41 Bernaert-Vandaele, 712,50 Vandewalle. Anvers, 832,49 Van steenkiste, Bruges, io3o,20 fr. 22. Bernaert-Vandaele, Ypres, 1227 Aymard, Liège, 1286,80; Molemaeckers, Anvers, (3o6,65 Buggenhout frères, 13ga Vandewalle.Anvers, 1472,10; Vansteenkiste, Bruges, 1726,50 fr. 23. Huysman, Moll, fr. 438; Thonet- Bohne, Reckheim, 5n fr. 24 Ommeslag, Ypres, fr. 756,64 Ros seaux, Gand, 8oi,i5fr. 25 Huysman, Moll, fr. 1202,5o David- Demuylder, Gand, i364 Bouquet Soeur, Ypres, 1.365 fr. 26. Brunfaut, Ypres. fr. 715 Feneau, Ypres, 722 Philips, Maeseyck, 728 V« Mabieu-Ley, 731 Pol Knipping, Laeken, 741 Beaudoux Vandamme, Roulers, 761 David Demuylder, Gand, 783 Huysman, Moll, 860 fr. 27. Thonet-Bohne, Reckheim, 674 ft. 28. Pas de soumission. M. Vandelanote,directeur de l'abattoir de Bruges est décédé cette nuit. Un pénible événement qui a doulou- reusement ému jeudi soir les spectateurs accourus a la représenlation du cirque Wulff a Bruxelles plonge dans le deuil plusieurs families appartenant a la noblesse Westfla- mande. M. Eugène Piers de Raveschoot, ancien conseiller provincial pour le canton de Thourout, qui assistait au spectacle, s'est affaissé soudain et, au bout de deux minutes, malgré les soins les plus empressés, succom- bait a une affection cardiaque. M. Eugène - Alphonse - Joseph - Ghislain Piers de Raveschoot était né a Gand le i5 juin x85 5II habïtait le chateau de Coucelae- re,oü il s'était rapidement acquis l'estime de toute la région. Le corps de M. Piers a'été transporté rue Montoyer chez le baron de Crombrugghe de Looringhe en attendant le transfert a Gand pour les funérailles. YPRES La Poste. Enfin, les planches qui don- naient a l'intérieur de notre hötel des Postes l'aspect d'une barraque ont disparu. Le nouvel ameublement est en place. R est solide, simple et d'un réel bon goüt. Cinq guichets accessibles au public. Arrestation. Un certain Henri Bouten, de Gheluvelt, condamné jeudi matin parle tribunal de lre Instance, a une peine de sept mois de prison, avec arrestation immédiate, mais faisant défaut, a été trouvé jeudi soir en état d'ivresse par la police et arrêté immédiatement. Ménagères n'achetez que le sucres en paquets de la Raffinerie Tirlemontoise. HOOGHLEDE. Tentative de vol avec effraction dans un convent. Mort du voleur dans la prison Depuis quelques jours, il y a kermesse auhameau De Geite a Hooghlede. Dans la nuit de mercredi a jeudi, les religieuses d'un petit couvent situésur la chaussée du hameau De Geite a Hooghlede-Com- mune, se réveillèrent par le bruit que faisait un voleur en circuiant dans leur couvent. Aussitöt les Soeurs donnèrent l'alarme en sounantla cloche de leglise. Au même moment, un groupe de jeunes gens qui revenaient de la kermesse, passaient devant le couvent. Ils s'arrêtèrent pour voir ce qui allait se passer. Bientót un individu sortit par la fenêtre du rez-de-chaussée. Les jeu nes gens le cernèrent et ils virent bientót qu'ils avaient a faire a un voleur. Ils le rouèrent de coups et le jetèrent sur une charrette pour le transporter a Tamigo. La police interrogea alors lemalfaiteur et par- viut a apprendre qu'il se nomme Philigon- Gustave Samacy, né le ler janvier 18(33, habitant Thourout. On lui promit de le relaoher s'il voulait dénoncer les autres voleurs et il nomina Jean Drietens et Gh. Reynaert, de Thourout. Deux jeunes gens enfourchèrent alors leur vélo et se rendirent a Thourout pour avertir les gendarmes

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2