FA ITS DIVE IIS
Davidsfonds
F ra nee
CONSEIL COMMUNAL
Wervicq
Mardi 28 novembre a 6 heures du soir
conférence au college, par le reverend abbé
Lescouwier, directeur du couvent de Moor
slede, qui racontera son récent voyage a
Jérusalem.
II y aura aussi une partie musicale.
La République assure la
liberté de conscience
L'article premier de la loi de séparation
adopté, mardi, par le Sénat débute ainsi
La République assure la liberté de
conscience.
Peu satisfait d'une déclaration auisi
générale si complètement en désaccord avec
le» actes journaliers du gouvernement de
la République, M. le comte de Goulaine
demandait par voie d'amendement que eet
article füt complété par cette formble
Ede garantit a chacun ia libre pratique
de sa religion et le libre exercice des cultes
aux fonctionnaires civils et aux militaires.
M. Bienvenu-Martin, ministre des cultes,
combattit l'amendement déclarant que la
République assurait, avec un soin jaloux, la
liberté de conscience de tous les fonction
naires.
11 en fallait un exemple M. le ministre
n'a pas tardé a le fournir au Sénat.
Voici comment le Journal officicl rap
porto le fait
«M. Le comte de Goulaine,Je demande
a répondre un mot, de ma place, monsieur
le piésident.
M. Le Président. Vous avez la parole.
M. Le comte de Goulaine, de sa place.
Je demande a monsieur le ministre de me
répondre aussi catégoriquemeni que je lui
pose la question Autoriserez-vous vos
petits fonctionnaires, cantonniers et autres,
a placer leurs enfants dans les écoles qui ne
sont pas les écoles du gouvernement 1
M. Le Ministre. C'est une autre ques
tion... (Exclamations a droite.)
M. Le comte de Goulaine. Eh bien alors
vous n'admettez pas la liberté de conscien
ce. (Trés bien trés bien et applaudisse-
ments a droite.)
Plusieurs sénateurs a droite.Cela suffit!
M. Le Ministre. M. de Goulaine parlait
tout a l'heure de la messe je lui ai répon-
du.
En refusaut de répondre a la question si
claire et si nette de M. le comte de Goulai
ne, M. Bienvenu Martin a fait clairement
entendre comment la République entendait
assurer la liberté de conscience .de ses
fonctionnaires.
C'est ce queM. de Lamarzelle n'a pas
manqué de souligner
M. De Lamarzelle. Je demande la pa
role.
M. Le Président. La parole est a M. de
Lamarzelle.
M. De Lamarzelle. Je tiens seulement
a prendre acte de la réponse qua faite M. le
ministre a la question posée par mon ami
M. de Goulaine.
M. le comte de Goulaine a demandé a
M. le ministre Laisserez vous vos fonc
tionnaires, cantonniers ou autres, confier
leurs enfants a des instituteurs autres que
ceux de l'Etat M. le ministre a répondu
Non, certes
Plusieurs sénateurs a gauche. II n'a
pas dit cela
M. De Lamarzelle. Je soutienset
personne ne pourra me contredire que
c'est la la violation la plus flagrante de la
liberté de conscience qui se puisse imaginer.
La liberté, pour un pere,d elever ses enfants
comme il 1 entend est la plus sacrée de tou-
tes, celle a laquelle vou# tous comme moi,
vous tenez le plus.
Que direz-vous d'un patron simple parti
culier qui, sous peine de priver son ouvrier
ou son employé de son pain et de celui de
sa familie, Ie contraindrait d'élever ses
enfants dans une foi autre que la foi pater-
nelie 1 Le qualiticatif que vous appliqueriez
a sa conduite est trop sévère pour que je
l'emploie au Parlement. Ce qualificatif,
vous venez de déclarer vous-même que vous
le méritez et quelle le mérite aussi cette
République qui, d'après votre loi assure la
liberté de conscience (Vive approbation
a droite).
M. Le Rapporteur. La Commission,
d'accord avec le Gouvernement, repousse
l'amendement.
M. Pichon. Vou» n'aviez pas besoin de
le dire.
La République assure la liberté de
conscience dit la loi d'asservissement des
catholique8.
C'est un mensonge est venu déclarer
publiquement le ministre de cette Républi
que.
II était bon que l'aveu füt fait et enrégi-
stré.
La representation proportionnelle
La Chambre a decide, mardi, de discuter
toutes les propositions de réforme electorale,
y compris la représentation proportionnelle,
les vendredis, la suite des interpellations
inscrites et d'une foule d'autres questions.
C'est au moins un vote de principe tres
important.
Le Temps dit a ce sujet
La manifestation de la Chambre, illusoire
quant aux résultats immédiats, n'est pas du
tout négligeable. Elle prouve que l'idée de
la représentation proportionnelle gagne du
terrain c'est une étape vers le succes.
Si l'on tient compte de la répugnance
naturelle d'une assemblee a sacrifier le mode
electoral auquel elle doit la vie pour en
adopter un autre dont elle ne sait pas ce
qu'il lui réserverait, on se convaincra du prix
qu'il convient d'attacher au vote d'hier. Les
partisans de la représentation proportionnelle
ont lieu de se sentir encouragés a redoubler
d'efforts, et leur persévérance sera certaine-
ment récompensée. La raison finit toujours
par avoir raison.
Le Journal des Débats dit de son cóté
u Si la Chambre veut véritablement abou-
tir, jf £audra qu'elle fasse au débat sur la
loi électoraie une place un peu plus large.
Mais, alors même quelle ne voudrait ou ne
pourrait pas s'y résoudre, aiots même que le
voie 4'hier resterait sans effet législatif irsm<(-
diat, cetig .manifestation conserverait son
importance.
Pendant longtemps, ol k qqe époque
encore assez récente, la representation
proportionnelle a été considérée comme une
conception .chimérique, chère a quelques
a idéologues comme eüt dit Napoléon,
mais rejetée avec dédain par les politiciens
de profession. Elle a cessé d'avoir ce ca r ag -
tère.
Acceptée en principe par plus de la
moitiéde la Chambre, elle a été reconnue,
proclamée comme une réforme pratique,
possible realisable et, qu'elle soit ou non
organise'e d.ès i'a.nnée prochaine, l'avenir lu(
appartient.
Quels résultats aurait don-nés fa réfqrrne,
appliquée aux dernières élections de *.902
Quelque imparfaitsquesoient les éléments
du calcul, il n'en est pas moins intéressant
de connaïtre que, dans l'ensemble, les
députés de la métropolc auraient été 240
radicaux et radicaux-socialistes, 52 sociaits-
tes, 283 libéraux, modérés^ nationahstes.
II est 20 départements seulement dont lq
représentation a'eut sans doute pas été
modifiée.
VILLE D'YPRES
Compte-rendu de la Séance
du
du samedi, 18 Novembre 1905
La séance s'ouvre a cinq heures. Présents:
MM. Colaert, bourgmestre Struye, Van-
denboogaerde, échevins Fraeijs, Fier.s,
Vanderghote,D'Huvetter,Vandenpeereboom,
Bouquet, Sobry, conseillers Gorrissen,
secrétaire communal.
M. Begerem, indispose, s'est fait excuser.
Absents MM. Vandevoorde, Iweins
d'Eeckhoutte et Lemahieu.
Le bourgmestre annonce la mort du comte
de Flandre, fait l'éloge du détunt et propose
d'envoyer une lettre de condoléance au roi et
a la comtesse de Flandre. Ses paroles sont
écoutées debout par les conseillers et le
public.
M. le président annonce que la place qui
se trouve en avant de la station sera nommée
place de la Gare.
Une vente d'arbres qui a produit 7.247 fr.
35 est approuvée.
Communication est donnée d'une lettre de
l'Etat qui refuse de reprendre la chaussée de
Comines paree que la route par Warneton
donnera une communication assez facile avec
le Nord de la France.
M. Sobry propose a l'attention du (Conseil
un plan dressé par lui et préconisan t Un
aménagement de la place de la Gare, et de
l'Esplanade avec prolongement de la ru c de
la Pompe. Le College échevinal examiiiera
la question.
M. D Huvetter signale l'état défectueux de
la route pour piétons aux abords de la gare
de Zillebeke.
M. le bourgmestre communique un rap
port du docteur Van Robaeys sur quatre cas
de diphtérie qui se sont produits en ville.
Toutes les precautions sont prises pour
enrayer les progrès de la maladie. Les
médecins sont obligés de faire connaïtre les
cas suspects.
Le budget 1906 de la bibliothèque, se
montant a i.5oo francs, est approuvé «prés
que MSobry eüt fait remarquer qu'il vou
drait que le traitement du bibliothécaire,
soit inscritau budget, que le classement des
livres soit fait, ainsi que leur nettoyage et
qu'on refasse les fiches qui sont trop grandes.
Le bourgmestre répond qu'il est difficile
d'inscrire le traitement du bibliothécaire au
budget,paree que cela incombe uniquement
a, l'administration communale.
Les autres points soulevés par M. Sobry
sont plutót delacompétencedela commission
administrative de la Bibliothèque.
Budget 1906, Ecole Industrielle, se
montant a 10.690 francs, est approuvé. Le
budget est en augmentation de 690 fr. a
cause d'une distribution de prix. Adopté.
M. Sobry demande que le collége fasse des
instances auprgs d un professeur, qui reste
en fonctions, quoique gyant quitté Iq ville,
pour qu'il démissionne.
M. le Président, Ce Monsieur dpnne
régulièrement son cours nous ne pouvons
done pas le forcer a de'missionner. Nous le
ljtxi avous d'ailleurs déja demandé.
Le budget pour l'église Saint Pierre est
adopté ainsi que le compte 1904 et le budget
1906 de l'école ménagère Sainte Marie.
Une demande d'achat de terrain entre les
rue.j, CarfQP et Chateau-d'eau est faite a
raison de 5 fr. 5o m. C. Ce prix ne parait pas
suffisant, ce terrain sera mis en vente au prix
de 7 francs le m. c.
Conseil arrête la liste des ayanls droit
a {'instruction grajpite. Cette liste atteint le
chiffre de 498 garcons et 171 fillettes. La
part ^'intervention du bureau de bienfaisance
est fixée I 8 francs par tete.
M. l'échevin Vandenboogaerde signale la
mauvaise foi de certains individus qui abi-
ment et déténorent nos promenades et
chemins publics. II propose d'accorder une
prime de 25 francs a toute personne qui
dénopcer* de pareils fails,
M- le bourgmestre signaie .tout ce que
1'Administration a déja fait pour l'agrément
et la sauvegarde de nos promenades publi-
ques, Je meilleur moyen de preservation est
encore la persuasion et l'éducation tant
dans les écoles que dans les familiesil
youdrap ggalement que le public y apporte
du sien et pruijse les promenades sous sa
sauvegarde. 11 ne serait pe.ut-etre pas bon de
géne'raliser une prime de a5 francs, mais
mieux d'accorder une eertaine recompense
dans des cas spéciauX.
Après une suspension de séance, le public
est réadmis et le budget de l'école de musique
pst vote.
La séance est levge a 6 heures 5o.
En Comité secret, le Conseil nomme
membre du Conseil du Bureau de Bien
faisance, a la place de M. Rabau de Roriff,
démissionnaire, M. Henri Delva, proprié-
taire.
BURGERS'!» VANYPER
Verkl.van den 17 nov. tot den 24 nov. 1905.
Geboorten
Stampez Ganiiel, Tegelstraat.
Rubbregt Joanna, Vischmarkt.
Depuydt Maria, Pennestraat.
Blootacker Gerard, Poperingbe steenweg.
Goesaert Maria, Meen< n steenweg.
Blomme Ivorcna, Alfons Vandenpeereboomp!,.
Gequtere Gamiel, Kanonstraat.
Deieroix Gaston, Zonnebake steenweg,
Litiere Jules, Meenen steenweg.
Verslyp Albert, Recollettenpoort.
Everaert Michael. Hallestraat.
Moncarey Andre, Groote Markt.
Crepeele Alberic, Paddepoelstraat.
Huwelijken
Duthoo Henri, beenhouwer en Parret Maria,
z. b. beiden te Yper.
Overlijdens:
Pollefoort Elodie, 39 j. dienstmeid, ongehuwd,
B ellingstraat.
Louez Maria, 1 j Nazarethstraat.
Deryckere Simonua, 8 maaudou. Kalfvaart.
Maekelberg Maria, 25 j. z. b. onge.,uwd, Pope,
riughe .-teenweg.
Butaye Antoia 4 1/2 j,, G. de Stuersst' aat.
Noppe Anna, 68 j. z. b. ongehuwd, Poperingij
steenweg.
Vermeersch Bertha, 3j. Meenen steenweg.
Pyck Garooi, 68 j. landbouwer, echtg. Matiiej
Euduxie, Kortrykstraat.
Decoek Germain, 10 maandeD, Beluikstraat.
Spruytte Judith, 70 j. z. b. echtgenoote, Beek
Theophil, Veurue steenweg.
Syx Fidelia, 86 j. z. b. ongehuwd, Hondstraal,
Kerriuckx Maurits, 8 maanden, Zaaluof.
Desaver Henri, 68j- z. b echtgenoot Doucy
J una. Cartonstraat.
Brutin Sidoni, 64 j. z. b. echtgenoote Boyaetl
IsnioiTempelsuaat.
I Les pilules Pink sont les médicaineuts en
I faV' ur u arts 'outes les classes. Elles guéris-
sent aussi bien les rich *s que les pauvres. j
lis souffrent des rnêmes maladies Riches
et pauvres ont le sang pauvro cause l'ané-
mie, la chlorose, les pales couleurs, la
faiblesse générale, le mauvais estomac. Le
sang pauvre, par les maladies qu'tl cause,
empêche le riche de prendre plaisir k la
vie, etnpèchq le pqqvre fle travailler et de
gagner suffisamment pour prendre plaisir
a la vie.
Les pilules Pink donnent du sang avec
chaque dqse, toniflent les nerfs, donnent
des forces, de l'appótit.de bonnes couleurs,
de bonnes digestions. Elles guérissent et
sont par conséquent peu cotlleuses
Mme Emet, aerneurant a Bruxelles, 115,
rue de Flandre, écrit
Les pilules Pink m'ont énormément
fortifies. Di-puis un an et dcmi environ,
j'étais att'-inte d'une faiblesse générale trés
grande, je ne mangea s' plus, j'étais essout-
flée pour nu rien, j'< tais, en uu uiot, com
plètement anémique. J'ai retrouvé la santé
grSce aux excellentes pilules Piuk.
Les pilules Pink sont en vente dans tou
tes les pharmacies et au dépot ph rmaeie
Derneville, 66, boulevard de Waterloo,
Bruxelles. Trpis francs cinquante la boite,
etdix-sept francs cinquante les six boites
franco.
Dépot a Ypres, pharmacie G. LfBOTTE,
Poperingbe, pharmacie Monteyne,
A l'occasion de la Ste Cécile, la musiqut
communale donnera une matinpe rpusicale
lundi 27 Nov., a 10.i5, dans la grande sail
du Chapitre et exécutera sous la direction d
son chef M. Adolphe Gabelles, les morceau
ci dessous.
1. Entr'acte et marche nuptiale
de Lohengrin WAGNEI
2. Ouverture de Ruy Bias 1"
audition MENDELSSOHiN
3. Les Gnomes, morceau caracté-
ristique, EILENBERC3
4. Faust, grande silection solistes
Mrs Vervacke et Dumon GOUNOE
5. Marsilia, polka pour dix
clarinettes KAKOSK.
La constipation, les douleurs de reins e.'
les inflammations sont causées par les glaire s
C'est pourquoi elles sont toujours guéric
par la Pilule antiglaireuse du D1' Walthér^
Ménagères n'achetez que le sucres e
paquets de la Raffinerie Tirlemontoise.
PAREIN DANVERSpetR-BeeZuS
«rtitiswn»..—
iXMCtfr -ÜrwWV.-