FA ITS Dl V EMS Cartes de Visite BEAU Ï1ILLI3, '229 PLA?icorns, 260 GROS SAPINS ET LARIX ET i CANADA GRAND CONCERT Le service général, et les curés sac au dos Un fou a la Chambre Actes offïciels uf hêms, örnralescentepeii !ard Uallewaert-De Meulenaere Uisloire (Tun jeune apprenti Le Saiuedi 6 Janvier i 906 Ouvriors de l'industrie et du commerce Décorations industrielles de ze classe Bonneel Edouard, cirier, Ypres Ghys Alphonse, chapelier, id. Trav&illeurs miilitaires SALLE dT~SPECTACLE Jeudi 21 Décembre 1905 J. JANSSENS JOS. VöNCK PAREIN D'ANVERS Stee POUR VOS 36, rue au Beurre, A YPRES el du Capprleriebosch A W Y T 8 C H A E T E, Vente publique par ie ministère du Notaire TIIE- ELIlV, 'ffssines, de 2 hectares 82 ar es 72 centiares D1VISÉ5 EN MARCHES Aü GIIÉ DES AMATEURS. des miliciens disponibles est ramené a 50,000 environ. En tenant deux classes seulement a la caserne, l'effectif en solde aerait de 100,000 hommes, plus du double de ce qu'il est actuellement. Du coup, le budget de la guerre serait plus que double et porté a 120,000,000 Et ce nest pas tout Les casernes devraient aussi être doublées, doublée aussi la dépense qui représente déja actuellement 55 millions doublée encore la dépense des armements qui représente actuellement 05 millions Que disons nous Ce ne serait pas assez, car il faudrait tenir compte de l'éveiitualitó de la mise de l'armée sur pied de guerre. Or, a supposer qu'on rappel at seulement dix classes de milice, ce serait un corps de 500,000 hommes a armer, loger et nourrir. Voila ce que serait en Belgique le service général. II est clair que l'effort dépasserait nos moyens. Nous serions écrasés sous de pareilles charges personnelles et financières. II ne faut pas avoir les yeux plus grands que le ventre Malgré la mise au point du Peuplela Chronique s'obstine a prétendre que dans son dernier discours programme la Cham- bre, M. Hymans a été «suffisamment clair». La feuille libérale écrit M. Hymans veut l'ég&lité absolue dans les charges militaires; plus de remplacement plus de mercenariatles service personnel. II faut imposer le temps de présence au corps nécessaire pour former un bon soldat. Quelle sera la durée de ce service C'est une question a examiner de sang froid et de bonne foi. M.Hymans s'est borné a lïndiquer car elle ne faisaitpas l'objet dn débat. Mais qui s'imaginera que les libéraux voudraient imposer aux miliciens un séjour inutile a la caserne lis demandent au pays les sacrifices né cessaires ils n'entendent pas lui réclamer des charges superflues. Tout cela est parfaitement clair franc et net. Le Peuple n'est pas le moins du monde de eet avis Au pays, dit-il, a l'opinion publique, au parti ouvrier, il ne suffira pas d avoir ap- porté un beau discours,il faut avoir,d'abord, une bonne solution, ainsi que le proclamait vendredi dernier, a la Cbambre, M. Paul Hymans lui même, par voie d'interruption, au débutde la longue declaration de M. de Smetde Naeyer. Nous appliquons au jeuue député libéral de Bruxelles son trés juste et trés opportun aphorisme. Et nous disons qu'il ne suffit pas d indi- quer des tendances, il faut déterminer leur application pratique, leur expression tan gible. Une question, par exemple, pour serrer davantage la réalité de prés. Oui ou non, M. Paul Hymans s'est il éventuelleraent rallié a la réduction (lu temps de service a un an Au cas ou nous n'obtiendrions aucune réponse a ce point d'interrogation précis que nous nous croyons en droit de poser, nous aurions le droit de dire, a propos du problèmemilitaire, queleloquence ne pent •ervir a rien si elle n'a d'autre but que de prolonger l'équivoque. Pourquoi lemoniteur socialiste s'en éton nerait-il Les libéraux ont-ils jamais vécu d'autre chose que d equivoque Et même la nouvelle équivoque signalée par le Peuple nos adversaires historiques ne demandent qu a l'entretenir. Ainsi le Journal de Monstout eu se féli- citant de l'entente possible du Bloc sur la question militaire prise daus son ensemble, écrit qu' «il est évident que cette question ne saurait être résolue qu'après les élections.» Cependant il y a quelque chose a retenir du discours de M. Hymans c'est que les libéraux veulent l'encasernement général. Ecoutez plutot XIndépendance M. Paul Hymans, et avec lui la grande majorité du parti libéral, veut le service gé néral. Le service général est la seule cbose hon- nête, juste et digne dans un pays comme celui ei, qui est tenu de défendre sa neutra- lité et qui aime l'égalité. Sans doute, le ser vice général fera, crier les cléricanx -- et ils sont déja partis eu guerre contre lui avant qu'on eüt même songé a le proposer —paree qu'il EN TRAINER A AUX CASERNES CEUX QUI SE DESTINENT A LA PRÊ- TRISE, mais cela n'empêche qu'une heure viendra oü l'on se rendra compte que la véritable solution est la, que ce n'est que par le service général que l'on assurera efficacement la défense du pays. Avec les libéraux, le pays va a l'encaser nement général a un budget de la guerre doublé ou triplé Voila leur programme 1 Belle perspective pour MM. les électeurs! Vendrecii après-midi, 5 3 heures et demie environ, pendant que M.Van Brussel pionon- cait un discours tlamand sur la question d'Anvers, un homme se leva dans les tribunes publiques et se mit k prononcer un discours franpais La tene» s'écria-t-il, «ne tourne pas autour du soleilLes socialistes déshonoreut le pays... Mouvement de stupeur. M. Van Brussel s'arrête un instant... Les tiuissiers et les cara- biniers de la tribune publique empoignent l'interrupteur et l'expulsent il crie Inutile de me toucher, je sortirai bien tout seul On rit et la séance conti ïue... Le fou est conduit dans ie bureau du commandant mili taire c'est le sordide veillard, bien connu dans les rédactions bruxelloises sous le nom de Mi-Ré-Ut: II inonde lesjcurnaux d'ariicies abracanbaments écrits 5 la machine a. écrire, en lettres capitales... Comme ses article's ne passent jamais, il l'a voulu prononcer un discours, mais il l'a écrit k l'avance en dactylographie... Dans 1c bureau du commandant, il crie Lüchez-moi, je vaux plus qu'un député je suis un prophéte, né le même jour que l'An- techrist... Le commandant De Broux l'interroge il déclare se nommer Louis Havaux, et demeurer k l'avenue de Terveuren... Les papiers saisis sur lui portaient les deux phrases cilées plus haut, plus quêlques autres... Si onl'avait laissé parler deux secon des de plus, il eüt ené (3° phrase)A bas le président de la République beige, Hector De- nis et sa vieille buse s'il n'a pas dit ses inco herences en séance publique, il les a déc! uoét s d'une voix tonitruante a M. Catteau, directeur de la questure. en attendant la police...- Cependant, M. le président Scholiaert, averti de la personnalité du malheureux, Ie fit niettre en liberté entre deux haies d'huissiers qui Ie dévisagèrent soigneusement pour ne plus lui permettre dorénavant l'entrée des tribunes, il quitta le Palais eu criant Vive la Belgique et ses défenseurs Tout )e monde a ri de ['incident, qui n'a pas ému le moins du monde M. Van Brussel. La Belgique ne s'ennuie plus... Sinaeve Edouard, fondeur, id. I Monteyne Ferdinand, ouvrier en tabacs Poperinghe. Decorations industrielles de 2™- classe Dekeyser Frédéric,premier ouvrier tailleur au 3me de ligne Ypres. j Décorations industrielles de 2me classe Bertier Charles, tonnelier Ypres Coffyn Charles, charpentier id. Cornand Jules Félix, chaufournier War- neton. Dethoor Victor, chef gazier, Ypres Gillebert Louis, magasinier, id. Indevuyst Jules, id, id. Landerwijn Julien,blanchisseurde toiles id. Malésis Le'onard, malteur, Comines Mallet, Jean Louis, garcon basseur, Ypres Reynaert Frederic, brasseur, Becelaere Teckel Alois, portier, Poperinghe. Tegethoff Auguste, contre-maitre charpen tier Ypres. Wenes Hector, magasinier, Ypres i Un arrêté royal du 3o novembre accorde a la ville d'Ypres des subsides pour i'exécu- tion de travaux d'hygiène publique. VILLE D'YPRES a 8 heures organisé par le CERCLE SYMPH0NIQUE sous la Direction de MALB. VAN ËGROO avec le concours de Melle COLLI NI, jer prixdu Conservatoire royal de Bruxelles et de Mr RAOUL Delaye, Baryton. Prix des places Réservées (places numérotées) fr. 2.5o. Premières 2.00 Secondes 1.00 Cartes de families (en réservées) 10.00 Le plan de la salie est déposé chez MM. LÉON NUYTTEN imprimeur, rue au beurre 45 JACQUES JANSSENS, rue au beurre 011 l'on peut se procurer des cartes. Klim 1»A ©ÖMMïSSïOM L3Ï SÉCEETAIRE LE PRESIDENT Ne toussez plus. Je garantis la guérison du rhume et de la toux la plus opinatre en deux jours au moyen du Sirop Depratere au gourdon décoloré et au baume de Tolu. C'est le pectoral le plus prompt, le plus sur et le plus agréable qui existe. C'est un remède incomparable, mais faites bien attention, demandez et exigez toujours le véritable Sirop Depratere. Prix2 fr. la bouteille. Le traitement revient a 0.10 centimes par jour. 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Overlijdens: Duflou Jacob, 67 j. wever, echtg. Bartier Phi- Tomena, Hoornwerk. Cornu Victoria, 55 j. Wwe Delhaye IIippolyt, PoperingheSteenvveg. Ooghe Amelia, 75 jz. b. Wwe L un Carool, Frezenbergstraat. Decroix EmieJ, 56 j. landwerker, ongehusvd, Lange Thouroutslraat. Vanlanduyt Hector, 32 j. landwerker ongeil. Degrijse Helena, 14 j. z. b. Zonnebeke st. Weeksteen Maria, 50 j. winkelierster, ongeh. Hallo traat. Vcrsavel Arthur,3 maanden, Blindeliedenstr. Vanlede Melania, 71 j. z. b. ongehuwd, Ilij- selslraal. BERICHT. Het bureel van den Burgerlijken Stand zal open zijn de zondagen 24 en 31 December van 11 lot 12 ure, de dinsdagen 26 December en 2 Januari van 9 tot li ure. ADRESSEZ-VOUS Jk. a J IM i' 14.1 M J-G \4IlG INSTITUTION ROYALE DE MESS1NES. (FÊTE DES ROIS). A 1 HEURE PRECISE, DANS LES B01S iaisant partiedu Starbosch DE Pour plus de détails voir les affiches. Reunion k l heure, au cabaret de Strooien liaan Wyt- schaete. CRÉDIT MOYENNANT CAUTION. I.e jeune Alexandre Plisnier est un petit ap prenti dans un al.tolier de la Louvière il habite dans cette localiló avec s«s parents, rue de Boury, 161. II était plein de bonne volonté, il voulait bien travailler, donner satisfaction ge3 patrons, mais malheureusement pour lui sa santé u'était pas a la hauteur de sa bonne volon té. Etant l'aine d'uno nombreuse familie, il avait été mis au travail trop tót it ne put pas continuer, les forces lui manquèrent.Le petit apprenti na mangeait plus, il palis- sait, il.maigris- sait, il était toujours fati- gué, plus fati- guó le matin en se levant r <Iue la soir au Le jeune apprenti Alexandre Plisnier moment de se u apres un photo coucher. Sur l'avis du médecin, les parents durent le retenir de l'atelier et le laisser se reposer. On lui fit alors prendre les pilules Pink pour rétablir sa santé. Les pilules Pink lui firent beaucoup de- bien, elles lui donnèrent do belles couleurs, de l'appétit, de bonnes digestions et des forces. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1905 | | pagina 2