SOIREE-TABMIE
Soiree pour Dan
Mercredi 3 Janvier 1906
10 centimes le N°
FANFARE ROYALE
A nos lecteurs
La Faixou fa Guerre
La proposition Woeste
France
Acies officiels
Adjudications
La stabilité des
emplois communaux
bureaux
poste du royaume.
s'abonne
Beurre,
undi 8 Janvier 1906
Séance de Cinén atographie i««p«s, pour ie Pius grand biCn de ia Beigi-
parle li. P. LE BAIL, S.J.
SAMEDI
13 JANVIER
Dimainche II Février 1936
k 7 1/2 h.
Le jour de 1' An k LElysée
Le JOURNAL D'ÏPRES parait le Mercredi et le Samedi.
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SALLE IWEINS
a 8 1/2 h. du soir
avec la volonté de faire tout son devoir, k la
grkce de Dieu 1 nous pouvons attendre le
choc de la coalition anticléricale.
t Puisse l'année 1906 voir le parti catholi-
que plus uni, plus fort et plus puissant que
0 1 que
pour MM .les Membres du Cercle Catholique
et leur familie.
-O-
a 8
1/2 h.
Le Journal d' Ypres souhaite a ses lecteurs
une année sainte et heureuse dans le Sei
gneur.
Ces souhaits nous les e'tendons a tout ce
qui touche leurs intéréts spirituals, temporels
et même politiques, car en Belgique le bien
de la religion est attaché au succès des
luttes que nous soutenons contre des adver-
saires qu'anime uniquement la haine de
l'Eglise et de la liberté religieuse.
Nous avons en 1905 célébré dans l'allé-
gresse les soixante-quinze années de paix
et de prospérité, que la Providence nous a
dispensées, et nous avons eu la fierté de nous
dire que vingt-et-un ans de gouvernement
catholique ininterrompu avaient largement
contribué a Lessor pacifique de notre patrie.
L'année 1906 sera une année d elections, j
Affichant une feinte assurance, nos adver-
saires essaient de nous troubler par des cris
de victoire anticipés. lis apprendront uue j
fois de plus a leurs dépens qu'il ne faut
pas vendre la peau de lours avant de Lavoir
mis par tcrre. Les calculs trés serrés de
M. Goblet nous ont montré que, même en
mettant les choses au pis, nous n'avons
pas a craindre de perdre la majorité en
Mai prochain.
Cependant, nous ne devons pas nous
endonnir dans la confiance. Aussi pénétrés
que nous puissions étre de la certitude du
succès, faisons tout notre devoir efforgons.
nous de transformer en un e'crasement la
défaite de nos adversaires.
C'est par une vigilance continue que
nous nous sommes mainfenus pendant vingt
et un ans, repoussant dix fois l'assaut des
libéraux et des socialistes, unis ou non c est
par le même moyen que nous continuerons
de remporter les mêmes victoires.
Pendant ces derniers mois, appliquons
nous a donner plus de cohésion a nos forces,
a rendre plus inlime l'union de tous les ca-
tholiques puis, chacun prenant son poste
La presse allemande continue a commen-
ter d une facon un peu aigre les appreciations
francaises sur les paroles de Guillaume, ce
qui amène un journal parisien a écrire les
lignes suivantes
A l'heure oü tous les espoirs se tournent
vers la paix et oü tous les regards se fixeDt
sur les souverains qui en sont les décenteurs,
il est profondément intéressant de connaftre
la pensée d'un des plus puissants monarques
du vieux monde du roi Edouard VII.
Cette pensée s'est révelée au cours d'un
récent entretien que le souverain a eu, au
palais de Buckingham, avec un de nos hom
mes d'Etat, de passage a Londres et elle est
des plus importantes a faire connaftre tant
au point de vue de la paix générale du mon
de que de 1 attitude particuliere du gouver
nement anglais.
Après avoir indiqué que les apparences
de langage et d'attitude étaient souvent
fallacieuses, le roi Edouard a déclaré a son
interlocuteur
a J'ai des raisons de croire que, quelles
qu'aient pu être les impressions sur le
continant, aucune nation n'a réellement
songée a troubler la paix de l'Europe, et je
suis certain qu aucune ne songe a la rom-
pre a cette heure.
Parlant du nouveau cabinet liberal qui
vient d'arriver au pouvoir, le roi a dit
Le ministère et son chef, sir Henry
Campbell Bannerman, sont animés des
intentions les-plus sincèrement pacifiques.
En ce qui concerne les relations de la
France et de l'Angleterre, rien ne saurait
être changé taus les membres du gouver-
9 nemeut sont des amis résolus, de la France,
ij et le secrétaire d'Etat aux affaires étrangè-
res, sir Edward Grey est tout particulière-
ment un partisan loyal et convaincu de
i) Lentente cordiale.
Enfin, faisant allusion aux rapports de
l'Angleterre avec une grande puissance
oriëntale, la Russierapports dont tout le
monde a pu constater depuis un certain
temps la sensible amélioration le roi
ajouta
Déja, sous le précédent cabinet, l'Angle-
j n terre a cherché a se rapprocker de l'empire
russe l'intention du cabinet aciuel est de
continuer et d'accroftre autant que possi-
ble ce rapprochement, de manièrc a dissi-
per complement toute cause de malen.
)i tendu et tout conflit d'intérêt entre les deux
i pays.
Tels sont les sentiments, telles sont les
intentions du roi Edouard VII et de son
ministère.
La Métropole defend en ces termes,contre
les attaques de la presse libérale, la propo
sition de loi déposée par M. Woeste pour
étendre aux conseils communaux la défense
faite aux bureaux de bienfaisance de subor-
donner leurs secours a la fréquentation d'une
école determinée
C'est tout simplement un rappel a la
liberté de conscience et d'enseignement, qui
sera approuvé par tous les hommes droits,
a Anvers notamment, oü dans toutes les
opinions, on a blamé l'ostracisme dont la
majorité communale frappe les pauvres
enfants des e'coles paroissiales libres.
Cela n'empêche que les politiciens libéraux
s'apprêtent a faire un grand boucan a cette
occasion.
Ils s'écrient déja que l'on veut empêcher
les communes d'accorder des secours recon-
nus utiles ou nécessaires aux écoliers
indigents.
Notez qu'il n'en est rien, on ne veut
nullement de'courager les conseils commu
naux dans cette voie, mais simplement
empêcher qu'ils donnent tout aux un» et rien
sux autres en un mot.de créer des privilèges
pour ceux qui suivent leurs idéés, privilèges
d'autant plus revoltants qu'ils s'exercent sur
le dos des pauvres.
En réalité, nous sommes encore toujours
dans la lutte scolaire. Le parti liberal, nous
nous ne disons pas tous les libéraux, ne
peut pas se défaire de l'idée césariste en
matière d'enseignement.
Pour lui, l'école publique doit être son
école, c'est-a-dire faite a son image et les
deniers de tous les contribuables ne doivent
servir qu'a cela. Quant a la prétendue
neutralité, on sait ce qu'elle est devenue
on n'a qua suivre les congrès des institu-
teurs soi-disant neutres et leurs revues, sans
compter qu'un grand nombre passent au
socialisme, a Anvers comme ailleurs.
Au contraire, tout l'esprit de notre pacte
contitutionnel parle de la liberté d'enseigne
ment et de l'obligation de tenir la balance
égale entre l'école libre et l'école officielle
celle-ci ne devant que suppléer a celle-la.
Tandis que dans tous les pays du monde,
on en revient a l'école confessionnelle,
comme étant la seule solide, ici nos libéraux
en sont encore a l'idéal francais de la guerrc
aux croyances religieüses par l'éducation.
Aussi tout 1 effort des catboliques beiges
tend-il a revenir a la règle de l'égalité de
traitement par les pouvoirs publics vis a-vis
de toutes les écoles.
Et la nouvelle mesure proposée pour
interdire aux conseils communaux d'abuser
de la gestion financière qui leur est confiée,
pour favoriser une seule categorie d écoles
et d'écoliers n'est qu'une application de ce
principe qui est un principe de liberté
liberté qui doit être assure'e plus précieuse-
ment encore aux faibles et aux pauvres.
années, ne donne aucun droit au faisant
fonctions de bénéficier de l'application de la
loi sur la stabilité des emplois communaux
et les conseils communaux peuvent, sans
enfreindre les dispositions de la dite loi,
nommer un autre titulaire.
La loi sur la stabilité des emplois com
munaux ne s'applique qu'aux employés
communaux et il a été établi a suffisance par
les discussions parlementaires que la pre
mière condition pour avoir qualité d'employé
communal, c'est d'avoir une nomination en
règle émanant de l'autorité communale
compétente.
Une nomination faite par une autorité
incompétente, sans qualité, est radicalement
inexistante. A fortiori, la personne qui n'a
recu aucune nomination ne peut-elle invo-
quer les droits acquis, alors même qu'elle
aurait exercé en fait les fonctions pendant
de longues années.
Paris2 janvier.
Les réceptions du jour de l'An ont eu lieu
a LElysée avec Ie cérémonial habituel. Les
représentants des cultes ne s'y sont pas pré-
sentés. D'autre part, l'archevêque de Paris,
qui félicitait M. Loubet chaque année, le 3l
décembre, s'est abstenu de toute visite.
La matinee a été consacrée a la réception
des ministres et des bureaux du parlement.
Après le déjeuner, a LElysée, M. Loubet
a recu le corps diplomatique, qui lui a été
présenté par M. le comte Tornielli, doyen.
Par arrêté royal du 18 décembre, la
decoration civique est décernée, savoir La
croix de irt classe a MM. L. De Berdt,
bourgmestre de Dranoutre, H.VanThour-
nout, commandant le corps des pompiers de
Thourout Ia médaille de ire classe MM.
J. Geloen et G. Lynde, échevins de Dra
noutre, E. Bekaert, Lieutenant au corps de
pompiers de Thourout G. Lefebvre, com-
mis de 2e classe au gouvernement provincial
de la Flandre Occidentale.
Par arrêtés royaux des 14 et i5 décem
bre, les pensiont suivantes sont accordées k
M. S. Carette,desservant a Ooteghem,9o3 fr.
a M. E. Lagrange, médecin de la prison
d'Ypres, 347 fr. a M. L. Calmeyn, com-
missionnaire, barbier a la même prison,
5ig fr.
M. le ministre de l'intérieur et de l'in-
struction publique vient de faire connaftre,
par une récente circulaire, la jurisprudence
i de son département au sujet des emplois
communaux occupés provisoirement sans
nomination définitive.
Le fait d'avoir exercé des fonctions dans
t ces conditions, même pendant plusieurs
II a été procédé, au ministère de la justice,
k Bruxelles, aux adjudications suivantes
i* De la construction d'un batiment pour
jeunes recluses a la maison de refuge pour
femmes, a Saint André lez Bruges. Esti
mation 61.000 fr.
Ont soumissionné MM. Declercq Deleu,
Roulers, 42,760 fr. A. Angillis, Ypres,
49,750 E. Dublie, Bruxelles, 52,000
A. Claeys et fils, Oostbamp, 53,410 M. De
Busscher Vandenborre, Roulers, 54,563.87
C. Verbeure, St-André, 55,786 ou 58,390
T. Raison, Bruges, et E. Devriese, Ostende,
61,139.40 C. Goegebeur, Bruges, 61,948
ou 68,094 ou 72,233 E. Debourg, id.,
62,215 Vve T. Roose et fils, Ypres,63,800.