OiLINJEllE F A ITS DIVEHS M TAILLIS. SAP1NS ET LARIX ET t CANADA jiilll iiCIEEt ill Ik i im istilles de mi\m -M Le procés des antimilitaristes a Paris Joseph Haul les eoetirs La princesse Elisabeth FV.STILIISDE KEATING JASTILLES DE KEATING I ASIILLES BE KEATING as op voor Verkoudheid au bureau du^Journal FABRIQU E DE 8EGISTRES Le Samedi 6 Janvier 1906, 229 PL ACO AS, 2tiO G R 0 s Kf *'-4 TOUSStZ PLUS-EMPIQHZ „TÖÜSSEZ PLDS-EMPLOIEZ TOUSSEZ PlUI - EMPIOTEZ ETOÜSSEZ PLUS - EMHOÏEZ .-Q. I"? I> O ïioix O De Beul.LangfNieuwstr 57,Antwerpen et du Capp- leriebosch W Y T e H\E T E, Vevtc publiqw par le ministère du ^otai e THE- ËI.1N, k vlessines, de 2 Ju ctares 82 ares 72 centiares Dl VISES EM MARCHÉ5 AU GKÉ ÜES AMATEURS. jPourEsFants, p,J jnvaiesosnts^V eilFardsj _e compte 1904. budget 1906. us: compte 1904. budget 1906. ,Hnétés communales vente de Le verdict. Vifs incidents. Samedi soir a dix heures moins vingt, le jury a rendu le verdict affirmatif sur toutes les questions, sauf en ce qui concerne Mlle Numyeska et Amilcare Cipriani. L'accusé Perceau bénéficie seul des circon- stances atténuantes. En entendant la lecture du verdict, MUe Teutscher se léve et s'écrie Je proteste contre le verdict stupide et imbécile du jury. Des applaudissements, aussitot reprimes, éclatent dans la salie. A son tour, Amilcare Cipriani se leve Je proteste, moi aussi contre votre verdict. Je ne sais pas ce qui m'a valu cette injure de votre part. L'accusé est trés agité. Ses compagnons et les avocats ont grand peine a le calmer. j Le président, prenant acte de la declara tion du jury, ordonne de mettre ïmmediate- ment en liberté les deux acquittés. Les accusés ont alors la parole. Hervé, se levant a son banc, fait, dune voix chargée de haine, une déclaration violente a Je remercie les jurés, déclare-t il,d avoir illustre d'une facon si remarquable la these que j'ai soutenue ici. Le jury avait jure de nous juger sans haine. II nous a jugés avec sahainedeclasse.il a ainsi creusé le losse dans lequel nous le jetterons un jour. Les autres accusés font des déclarations analogues, ajoutant qu'ils se félicitent de leur condamnation, qui ne saurait les empe- cherde recommencer. A dix heures, la cour se retire pour délibérer. A 10 heures 45,1a cour rentre en audience, Ie président donne lecture de larrêt aux ter- mes duquel sont condamnés Gustave Hervé a quatre ans de prison et 100 fr. d'amende. Sadrin et Yvelot a trois ans de prison et 100 fr. d'amende. Grandidier a deux ans de prison et 108 tr. d'amende. Bousquet, Garnery, Coulais a quinze mois de prison et 100 francs d'amende. Urbain Gohier, Desplanques, Almereyda, Camus, Leguerry, Laporte, Baudin,Lataud, Bosche, Bontempi. Nicollet, Le Blavec, Gastagne.Debiros, Merle,Mouton, Frontier, Chauvin, a un an de prison et 100 frs., n'amende. Perceau a six mois de prison. La lecture decet arrêtest accueillie par des manifestations violentes. Les accusés protestent avec véhémence Vive la Commune s'écrient-ils, en mon- trant le poing aux jurés. Nous nous retrouverons, s exclament-Us, ce jour la, nous réglerons nos comptes Puis, en choeur, ils entonnent l Interna tionale, pendant que les gardes municipaux font péniblement évacuer la salie. Les deux représentations supplémentaires du célèbre mélodrame de Méhul sont fixees aux Dimanches .4 et 28 janvier ellescom menceront a 3 heures de relevée et seront terminées avant 7 heures, de facon que les personnes étrangères a la ville auront toute facilité de rentrer chez elles par les trams du soir. On pourra se procurer des cartes d entree (il y en auront aussi d un franc) a partir de Vendredi prochain chez MM. Siffer, rue de la Croix Ballion, place de la Calandre Rousseuw-Arys, rue Savaen Huyshauwer et Scheerder, rue Haut Port Uytteudaele rue d'Akkerghem, ainsi qu'au local St-Joseph (rue Wellinck) et au local de la Ligue Anti- socialiste (rue du Vieux Bourg). Les cartes d'entrée pour les représentations des 14 et 17 Décembre ne sont plus valables. Pour le numérotage des places (sans frais) on j pourra s'adresser au concierge du local I St-Joseph a partir du 6 Janvier. Les person- nes étrangères a la ville peuvent obtenir des cartes numérotées en les commandant par écrit a M. Lambrecht, local St-Joseph, rue Wellinck, 26, Gand. Communiqué S. A. R. la princesse Elisabeth se trouve dans un état intéressant. Cette nouvelle sera accueillie avec joie par le pays. Rappelons que le prince et la princesse Albert ont déja deux enfants le prince Leopold-Philippe-Charles, né a Bruxelles le 3 novembre 1901et le prince Charles-Theo- dore-Henri, né le iooctobre 1903. La Flandre Occidentale et la province de Namur sont les deux points du pays sur lesquels les anticléricaux ont jeté leur dévolu pour la lutte prochaine. Nous avons déja démontré qu'ils se bercent de singulieres illusions lorsqu ils comptent sur la conquete dun siège a Courtrai, et qua Ypres il peut facilement leur arriver une aventure bien plus désagréable la réélection du libéral sortant est en effet trés hypothétique dans cette circonscription. Continuons notre revue, et chiffres officiels en mains montrons quelles chimères poursuivent les anticléri caux. A Thielt-Roulers, en 1900 on comptait 7.861 voix anticatholiques contre 43.310 catholiques. En 1902, le bloc libéro-socia- liste marche uni a la bataille résultat 6.982 voix contre 45.542. L'alliance avait produit ses fruits 900 voix de moins pour le bloc, 3.200 voix de plus pour les catholiques Après cette victoire a la Pyrrhus, les alliés décidèrent prudemment l'abstention a lélec- tion sénatoriale de 1904 Ils viennent, parait-il, de sortir de leur sommeil léthargi- que lis sont a la recherche des 4.000 ou 5,ooo voix qui leur manquent Ils cherche- ront longtemps Bruges a échappé a la convoitise des grands avaleurs de sièges les libéraux avouent qu'ils n'ont rien a espérer dans ce bourg pourri t cependant ils ont été si longtemps les maftres. Ils sont modestes et pour cause. Les résultats des trois derniers scrutins nous enseignent que même en sup- posant un cartel ralliant toutes les voix de l'opposition, il faudrait y ajouter 3.000 voix prises aux catholiques pour déplacer un siège La situation est elle plus favorable aux anticléricaux dans la circonscription d'Osten- de-Furnes-Duxmude. On l'a cru un instant. Nos amis d'Ostende étaient malheureuse- ment divisés sur des questions de personnes ils ont perdu un temps précieux. Mais a présent on peut dire que le mauvais nuage a disparu e est la main dans la main que les catholiques du littoral et du Veurne-Am- bacht marchent a la prochaine bataille. Quelles sont sont leurs chances En 1900, ils avaient 30.790 ^suffrages contre 0.628; 1902, 32.358 contre 16.507 A l'élection séna toriale de mai 1904 ds obtenu 19»i35 voix contre 16.049 Le problème a résoudre se pose done comme suitdiminuer le chiffre electoral catholique de plus de 2,000 voix, et aug- menter le chiffre électoral anticlérical de I 4,ooo votes Si Buyl parvient a solutionner cètte équation, nous décernerons un brevet a l'ex-maitre d école ixellois qui s est imposé aux suffrages des libéraux d Ostende. Les élections de Namur et de Dinant- philippeville ont été en 1902 une agreable surprise pour le parti catholique. Nos adversaires ont fait le bloc dans les deux arrondissements, et ils excomptent le succes de cette manoeuvre. A les entendre, ce mariage de^ la carpe et du lapin leur vaudra les deux sièges de dé- putés aue faute d'une cinquantaine de voix ils ont perdus il y quatre ans. Apprenez leur a déchanter et a décompter. En .900 a Namur, les catholiques obtin- rent 31.571 voix, les libéraux 1354 et es socialistes 25.272 en 1902. es resu furent 36.636 voix catholiques, i3 5o6^ o libérales, i4-374 voix socialistes; eest-a dire un gain de 5.000 voix pour les catholi ques. une perte de 5oo voix pour les anticle ricaux. La marche en avant du paiti catholique s est encore affirmée a 1 election sénatoriale de .904: l'ecart entre la Uste ce nos amis et celle du bloc était de ,.900 voix a peine Est il téméraire de predire qu ui 1906 l'accroissement normal et contmuel de nos troupes d'une part, et daulie pait défection des libéraux écoeurés de la prostitu tion de leur parti amèneront aux catholiques le supplément de 5oo voix nécessaire pour maintenir leur situation A Dinant-Philippe ville, les catholiques qui, en 1900, étaient en minorité de 3oo voix sur les partis d'opposition réunis, ont transformé cette minorité en majonte de y200 voix en 1902, et de 95oo voix en 1904. Et c'est contre ces vaillants, dont chaque rencontre avec l'ennemi est marquée par une nouvelle victoire que les pygmées du cartel sen vont en guerre. Mais ils en sortent du cartel Ils Font fait aux élections sénatoria- les de 1904; cette manoeuvre les a fait reculer de 15oo voix, du bloc mal cimenté, de nou- veaux éléments se détacheront en mai 1906 Cette aventure est inevitable pour peu qu on y réfléchisse.Dans l'ordre naturel, 1 egoïsme l'intérêt et la' haine créent des unions mal assorties etstériles dans l'ordre politique, ies mêmes causes produisent les meines effets. Les libéraux et les socialistes luttant chacun séparément pour leur idéal, représen- taient, en 1900, 5o °/o du corps électoral de Dinant Philippeville deux ans plus tare l'attaque vigoureuse des catholiques les ie duisait a 45 °/o le cartel sénatorial de 1904 a abaissé leur contingent a 41 °/o- En sens contraire les catholiques montaient de 5o 5o o;0. En mai prochain, ils dépasseront facilement le quorum de 60 °/0 et renverront triomphaiement leurs trois députés a la Chambre des Représentants. II n'v a absotumsnl tnseiun remide aait sant autn «rosis- tement et aussi comstUttvsenl. Une seule pastille danst du soulagementelles psutent Ure prises par lts personntt lts plus délicate». St la toux vous tmpieht de dormir, une seule pastille Keating vous remettra. Tout médecin vous dira qu'elles sont absolument uniques. Le public eit nrié de faire attention aux mot» Keating's Cough Lozenges, imprimé» p»r le gouvernement britannique sur le cachet rouge et sans lesquels aucune botte n'est véritable. Le propriétaireT/ioma* Iie&ting, chimiite i Londres. Vendues partout en boïtes en ter blanc a fr. 1.40 et Ir. 3.50 dan» toute» tes bonnes pharmacies. roorwryr^1 ""■-■-"i n h iirwrwmn DE Duizenden on duizenden zijn de s'achtoffers van eene ver-,1 w a a r 1 0 0 s de verkoudheid geworden. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2