SOIREE- GRANDE SOIREE" CONCERT-PROMENADE Samedi °0 Janvier 1906 10 centimes ie A SALLE WE INS SALLE I WE I NS Oimanche 11 Février Mademoiselle De Holle Mr A nton Stinger M. Albert Van HARMONIE COMMUNALE Davidsfonds Four le I ape Encore les finances communales Un témoignage du «Temps® i/Eteignoir Noble fierté bureaux Beurre, s abonne rovaume. Lundi 29 Janvier 1906 a 7 1/21. du soir de Musique de Chambre tgrooj aux Halles, £alh; Pauwels a 5 1/2 h. du soir 4- 5. :L\ :v F J Le JC ÖHNAL CYPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de 1'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 c. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnement» sont d'un an et se régularisent fin Déeembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco da port a 1'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligre Les réclames dans le corps du journa eoutent30 centimes k ligne. Les motions judiciaires, 1 franc 'a ligne. Les numéros supplémentaires coütent 10 franss les cent exemplaires. Pour les annonces de France de Belgiqoe (exeepté les deux Flandres) s'adresser a VApencp. Havas Bruxelles. rue d'Argent, n° 34 et a Paris,8, Place de la Bourse. o AUJOURHUI MM. EDM. BOUCHOUT, Baryton, EMILE PONCHEAUX et Francois Detiège, saxophones et M. PlLATE, chanteur de genre, prêtent leur concours a cette fête. I. Quintette pour piano et cordes op. 44 R. Schumann. exe'cuté par le quintette brugeois. II. A. Trois jours de Vendange Reynaldo Hahn. B. La Loreley Fr. LlSZT. C. i° Le Message 2° La Sérénade Inutile BRAHMS. Melodies chantées par Madame MYRIEL STEVENS DE TROTSENBURG, can- tatrice, premier prix du Conservatoire Royal de Bruxelles, accompagne'e par Monsieur STEVENS DE TROTSEN BURG, professeur de piano au Conser vatoire de Bruxelles. III. Quintette pour piano et cordes, op. 8 A. Dvorak. par le quintette brugeois. Piano a queue Pleyel Toilette de ville. de la Maison L. de Smet. A7-i/2dusoir GRAND CONCERT a la Salle Iweinsavec le bienveillant concours DE cantatrice du theatre Royal de la Monnaie, Bass-Baryton -des Concerts Wagner de Vienne, de Berlin, d'Amsterdam et de Franckfort, et Violoniste. Dimanche, 21 Janvier 1906 Programme Allegro militaire Ouverture de Freyschütz [Robin des bois) Werther, fantaisie de Massenet, transcrite par Marche Tzigane Fatinitza, fantaisie de Suppé, arr. par W1TTEBROODT 6. La Mattchiche BOREL (Entree par le Nieuwerk) WEBER Maeck Reyer Fête musicale et littéraire au college épiscopal d'Ypres lundi 22 janvier igoö*a' 6 heures du soir une conférence du j révérend abbc' Doom de Bruges y charmera I l'auditoire. Eiste précédente 253.5o De Congregatie der leerlingen bij de Rousbrugge Damen Wij bieden U nog eens, O Vader teerbemind, Ons jaarlijksch kiein geschenk, gulhartig, bl„gezind. Wij smeeken vurig uwen besten zegen af, Om God en Kerk getrouw te blyven tot aan 't graf. 5o.5o Jufvrouw Muylle, Yper 100.00 Eerw. Heeren Onderpastors van Yper 45.00 Theodoor Benoist en Zusters, Dranoutre S.00 Le Progrès continue a ergoter autour de nos finances communales. II reconnait le moyen de le nier que le budget cloture avec un excédent de 9,185 fr. 61, et que pourtant le conseil a voté pour 77,534 fr. 24 de travaux extraor- dinaires. Ces travaux seront executes grace aux recettes ordinaires et avec les 17,000 fr. de recettes extraordinaires. Le Progrès doit encore l'avouer. Dès lors,confrère, tout est dit, n'est-ce pas Avant de continuer a re'pondre au Progrès qui demande que les 17,000 francs a pro- venir de la vente d'arbres et de terrains soient capitalisés,nous lui poserons queiques questions 1Le Progrès peut-il affirmer et prouver que l'admimstration libérale a jamais capi talise ces revenus extraordinaires. Non, n'est-ce pas Elle contrevenait done, elle aussi, a la loiElle dilapidait I'avoir de la ville 2. Peut-il nier que e'est l'ordinaire qui a permis d'exécuter les immenses travaux projetés et exécutés en 1902 et igo3 3. La ville a-t-elle aliéné sous l'admini- stration de M. Colaert des immeubles quel- conques productifs de revenus? 4. N est il pas vrai qu'en l'année 1901- 1902, M. Colaert a augmenté les recettes ordinaires de la ville de plus de 10,000 fr. 5. Le Progrèspeut il indiquer d'autres dépenses soi-disant ordinaires, portées au budget extraordinaire, que le crédit pour les fêtes communales Le confrère a déja reconnu que cette dépense a été portee au budget extraordinaire sous l'administration de M. le baron Sur- mont de Volsberghe, dont le Progrès fait aujourd'hui l'éloge comme administrateur. Réponse, s. v. p. Le Temps qu'on ne suspectera pas de clériealisme publie un long article sur les parfis politiques beiges et les élections de 1S06 n. II estime, d'abord, qu'en vue de cette échéance, les libéraux dirigent l'offensive Les doctrinaires de jadis ont hardiment terminé leur mouvement a gauche ils ont Coupé sans regrets, nous affirmait l'un d'euxtous les ponts en arrière; et d'accord avec les progressisten, ils donnent ouvertement la main aux socialistes, qui ne les elï'rayent plus,- ils ont compris, en efl'et, que dams un pays de petite propriété comme la Belgique, la force sucialiste reste limitée même son existence parlementaire ieur parait un bien car, tl est nécessaire, disent-ils, que toute nation trouve un exutoire constitutional pour ses éléments avancés; d'ailleurs, ils ne tiennent pas rancune aux socialistes de leur agitation révolutionuaire en 19(J2, cette laute u'oü partit Lessor de ieur propre influence. Done un commun besoin assure Funion des gaucbes, car si, du cóté socialiste, on ne voit dans un programme libéral qu'un minimum de reveudications, ou admet cependant qu il faut commencer par réaliser ce minimum. Puis, les socialistes ont foi dans l'avenir; en salliant, ils gardent la conviction secrete qu'ils domineront bientót. Le Tamps passé aux catboliques il esquisse aiors ce qu'il appelle les dis sensions catboliques en ce qui concerne les lortitications d Anvers. Toutel'ois... (i Maigré ces causes d'affaiblissement, maigié la vigueur de la gauche nouvelle, le parti eatholique garde en soi de quoi faire incliner le sort et le revers de ia médaille ne peut laisser oubiier le modèie vraiment puissant de la face. Depuis plus de vingt ans, ce parti n'a cessé de fortifier sa personnalité en aug- mentant ses moyens d action les succes ne 1 ont jamais endormi, et pour se faire p.us süre, sa pénétration apris des formes mul tiples ligues agricoles et syudicats proies- sionuels qui, les unes comme les autres amveut iiisensiblemenc par quelque clause des statuts, a se londre dans des associations politiques et conlessionneiles ou bien en refièteut les idéés cercies catboliques d'üuvriers opposés aux fédératious socia listes groupement des éiecteurs eu des réseaux a mailles si étroites que dans cei tames provinces, le nombre des agents électoraux catboliques atteint le dixième des citoyeus votants, tout converge vers ce butia prépondérance. ïviaitres des campagnes tlamandes déja par ia foi, les catboliques se sont effurcés de doubler leur ïuiiuence par uno legislation soucieuse de tous les intéréts des culfiva- teurs et sacbant aiterner avec opportunité lep principes de la protection et ceux du i s0/,Venirs des vertus, du parti, alors que les libéraux et les socia listes, en dépit de la representation propor- tionnelle, gardent sur leur geographie élec- torale des vides nombreux encore. II faut ajouter que jusqu'ici les catboli ques malgré les divergences d'opioions, se sont toujours railiés au mot d'ordre quand l'intérèt supérieur du groupe rendait cette abnégation nécessaire; et cela constitue une atténuation de ce que nous avons ex posé précédemment, en même temps qu'un pronostic favorable pour l'avenir. (i Pronostic favorable même pour les élections de mai piochain. Le Temps termine en effet son enquête par ces lignes Les chefs du parti libéral sont obligés de conclure que l'effoit de 1 opposition, en 1900, ne sera que la preparation d'un scru- tiu décisif en 1908. Dans tous les cas, même si la majorité se déplacait en 1906, ce serait si faiblement que de l'avis des plus entreprenantrqles libé raux auraient grande difficulté a gouverner; car l'unité prime l'union. en dépit de la de vise et tandis que dans l'opposition, sub sistent au moins deux partis trés distincts, aujourd'hui comme bier, les catboliques prétendent rester un seul parti. Le Moniteur publie,la liste des lauréats du concours de igo5.,. institué par le gouver nement pour la collation de bourses de voyage. Vingt et un concurrents ont su.bi 1 épreuve avec succès et sont classes. De ce nombre, dix sont des docteurs de 1 Université de Louvain, huit de l'Université de Liège, un de l'Université de Gand et deux de l'Université de Bruxelles. Comme on le voit,c'est encore 1 Université eatholique qui tient brillamment la tête. Cela prouve une fois de plus que les journaux gueux ont raison quand ils écri- vent que l'enseignement clerical ne forme que des ignorants et des imbéciles. Je n'ai qu'un vaguc souvenir de ma mère, car elle est morte beaucoup trop jeune et alors que je n'étais moi-même qu'un insou ciant petit bambin. Fit pourtant il m'est resté dans la mémoire certains faits saiilants de sa vie, dont le sou venir m'est doux, paree que ces petits événe- ments m'ont permis de développer mon esprit d'observation et de fixer dans mes linre.écnange Les F landres rurales et ur barnes restent lear iiet ïucontesté eest ia qu'ils t ouvent u ïnimuabies réserves d éiec teurs, taudis que i action booialiste, malgré des concessions èxiraordinaires, u'y obtient que peu de pnse. En pays wadon, oit l'esprit des popula tion aide bien moins i énergie catuolique, celle-ci n'abdique, nulle part, même uaus les grands centres ouvrierselle ïépond aux organisations hostiies par d'autres orga nisations souples et vigoureuses a la fois, deux caractéristiques que nous avons pu noter cbez les représentants catboliques de ces régions si bien qu'il n est aucune circonscription qui ne pocède des députés qui semblent rnortes aujourd'hui, mais qui, j'en suis certain, vivent encore intenses dans queiques coeurs préviiégiés, mais que l'apreté de la lutte pour la vie ne nous laisse plus le temps de décou- vrir. C'est ainsi que ce jour s'est placé devant mes yeux un événement qui pourrait paraitre d'une banalité a faire bailler.et qui cependant a laissé dans mon cceur une ineffacable impression. Je ne l'oublierai jamais, c'étaiï un mercre di matin,je connaissais déja la nomen clature des jours de la semaine, quoique j'eusse a cette époque beaucoup de peine a boucler mes bottines, qu'une voisine entra dans le modeste petit magasin oü ma mère

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 1