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F A ITS DIVERS
111
crise écartée
{.es elections Anglaises
La conférence d'Algt siras
ITALIË
Uur Enfea ts, (onva I esce n ts^Vieilfards
Vwëstavec auxiétó qu'oa attendait
i seance de la chambre de mercredi.
Disous tout de suite que Ie gouverne
ment l'a ecnporté de l opposition in-
transigeante d'un groupe toujours
plusréduit de la Droite.
La jéunion de la Droite, le matin,
avail laissc la situation indécise elle
s etail terminée sur les graves paroles
de M. Scholluert demandant a chacun
de peser en conscience la responsabi-
li té de sou vote.
En séance, un dernier assaut fut
livréau gouvernement par MM. Beer-
Suivaut une tactique qui lui est
l'amiliöre, Ie représentant de Maeseyck
sortit comme manoeuvre de dernière
h»ure, un projot d'ameudement a
1'article 5, qu'il demandait au gou ver-
Clémentine, dit la femme éplorée, je ne nenaent d'accepter en guise de conci
liation, plutót de capitulation.
L'impression fut défavorable a la
Droite, car le groupe des opposauts
u'avait rieu dit de ses intentions a ia
reunion du matiu.
Le gouvernement ne pouvait évi-
demrxient se rallier a cette proposition
sans renoncer a toute diguité.
Une declaration trés ferme et trés
digue de M. de Smet de Naeyer c'ötu-
ra le débat. Le chef du cabinet rappels
les grands intéréts nationaux et pa-
triotiques liés au projet de loi la
prospérité du grand port d'Anvers
assuréeen lui donnant les extensions
imlispensables, la sürefé nationale a
garant ir en mettant la place d' Vu vers,
pivot, de notre sysfème de defense,a la
hauteur des nécessiiés modernes.
Pleinemeut eouscient de ses
responsibilités, le gouvernement, dit
en terminant M. de Smet de Naeyer,
fait appel au patriotisme de toute la
Chambre. II ue s'agit pas d'un projet
d'iutérêt local ou politique,mais d'une
grande oeuvre nationale et patrioti-
que.
Cet appel fut entendu. Au vote sur
l'amendement Degroote, auquel le
gouvernement avait declare se rallier,
il y eut 80 oui, 77 non et 7 absten-
lions. Le gouvernement et le parti
catholique l'eHaportaient. Plusieurs des
membres de la Droite, qui vendredi
avaient vote conlre 1'amendomeat
Rczettc, ont donné cette fois leur voix
au gouvernement et déterminé le
revirement favorable qui écarté déG-
nitiveraent l'évenlualité d'une crise
miuistéi ielle, si grosse de perils a la
veille d'une éleetion.
Sont restés irré iuctiblement hosti-
les et out persislé a voter avec les
libéraux et les socialisles: MM. Beer-
uaert, Gartuyvels, Colfs, de Lantshee-
re, Helleputte, Mabilie, Maenhaut,
Mélol et Thieupont.
Tout le pays catholique se félicitera
d'écbapper eulin au cauchemar que
faisait peser sur uous cette opposition
d'un groupe miuime de la Droite,
préteudant dicter la loi au gouverne
ment, et a la majorité eu cscomptant
i'appui de uos adversaires.
Espérons que la Chambre ne rever-
ra plus ce spectacle deslructif de la
discipline et de l'uuiou.
Et maiuteuant, lachons d'oublier
ces graves dissentimenfs, et tournous
uous vers la tache urgeute Ia prepa
ration des prcchaines elections. Préci-
sément paree que uous avons été plus
divisés, uous avons besoin de uous
retrouver plus unis et de faire bloc
conirc le bloc de uos adversaires.
Impressions d'un diplomate
Visite de condoléances
Les aveucc de Vanarchiste
YPRES
PAREIN DAN VERS pS-We
I
"^ait donnée
je l'avais vu
mportance, celle
pou r com-
alant écho a cette lamentation
Ct?'répéta
'>M'ort Ie cher homme qui l'eüt penséj
ti homme comme un chêne.
Deux mains, Ia douleur et la pitié, s értei-
^'Fitre nous lisons dans le COUR-
.j j^pE BRUXELLES
gnirent, j'entendis un double sanglot étouffé, naert et Helleputte.
et, pour la première fois de ma vie je sentis
mon cceur se serrer comme s il eut eu trop
peu de place pour être a 1 aise dans ma poi-
trine d'enfant.
L'explication suivit, courte, breve, sacca-
dée
veuxpasque mon pauvr» cher homme soit
enterré entre les planches de la bientaisance
publique prêtezmoi huit francs je ne
pourrai peut-être jamais les rendre, mais ce
sera une dette sacrée que je lèguerai a mes
enfants j'en ai dix, et bien sür, il y en aura
toujours un qui fera honneur a la mémoire
de son père.
Et simplement, sans un mot de plus, ma
mère ouvrit le tiroir, alligna huit francs que
la pauvresse porta chez le charpentier du
hameau.
Le paLvre cher homme fut enterré dans ses
planches a lui
Ce que ce fait, si banal peut-être aux yeux
des scepiiques, a fait nattre de reflexions
dans mon jeune cerveau, je ne saurais le
dire, mais la conclusion de ces reflexions
était celle-ci quelle noble fierté I
Le temps avait fait du chemin. Je demeu-
rais depuis longtemps déja a plus de six
lieues de mon clocher natal, lorsque certain
dimanche, en reyenant de la grand'messe,
je trouvai installée dans mon bureau une
inconnue, misérablement vêtue, crottée de
boue jusqu'a mi jambe. EUe se leva plutot
péniblement, me fixa un instant de ses yeux
éteints, et me dit d'une voix de clochette
fêlée
Non Paul.... pardon, Monsieur Paul, je
ne t'aurais plus reconnu...
Et lentement, méthodiquement, elle dé-
roula devant moi un morceau de papier
contenant huit francs en gros sous francais,
me disant d'une voix brisée, mais non sacs
fierté Le prix du cercueil de mon père
J'ai dü peiner dur pour réunir cette somme,
et il y a longtemps qu'il est mort le cher hom
me que ma mère a suiri si vite.... trente cinq
ans..,. mais la dette était sacrée... je suis
venue... pour la payer.
Je me sentis trés ému, et je n'osai pas
froisser la délicatesse de cette ame si simple
et si fiére a la fois, en refusant sa restitution.
J'eus de Ia peine a la faire assoir a ma
table, entre mes enfants.... elle s'y sentit
mal a l'aise et ne mangea que du bout des
dents.
En mequittant, sans lever les yeux, toute
rouge, elle me dit Merci Paul.... pardon
Monsieur Paul, maintenant le cher homme repo
sera en paix, et si un jour vous repassez par
votre village natal et si vous n'êtes pas trop
fier, venez nous voir. Mon mari est un brave
homme et nous avons douze enfants.
Un mois plus tard je pris ma revanche.
Un service funèbre pour le CHER HOMME
et sa femme avait été annoncé duhautdela
chaire, par le digne cure', mon ami. qui veil-
lait alors sur le troupeau de fidèles, que
complait alors mon village natal,et qui avait
eu le bon esprit de rester discret.
J'y astistai, et le midi je me mis a la table
de l'honnête et fiére ménagère, entre ses
enfants pieds nus... et ma foi, je n'ai jamais
diné de meilleur appétit.
Paul Lacroix.
Londres, 19 janvier. Le total des ejec
tions connues a 3 heures est de 420, dont 222
libéraux, 94 unionistes, 69 nationalistes, et
35 membres du parti du travail. Les libé
raux gagnent 146 sièges, les unionistes 3, les
nationalestes 1,
Algésiras, 19 janvier. Le délégué d'une
grande puissance disait a un correspondant
<1 Les questions marocaines pour lesquelles
nous sommes réunis, restent au second plan
de nos pre'ocupations. 11 faut songer avant
tout a éieindre les difficulte's qui nous ont
amenés ici. Si nous ne faisions pas aboutir
la conférence, la situation demeurerait in-
certaine.
Questionné sur son impression de début,
le même diplomate répondit II faut avoir
confiance mais non sans réserve, car 1 on
doit se demander si, malgré toutes les bonnes
volontés et malgré le renvoi de toute discus
sion se référant a la question d'application
des réfonnes, il ne surgira pas un gros point
noir.
j Algésiras, 19 janvier. M. Revoil,
j ministre ple'nipotentiaire de France, a rendu
une visite de condoléances a M de Radowitz,
délégué de l'Allemagne, a loccasion de la
mort du baron Richtofen, ministre des
affaires étrangères a Berlin.
Le Journal de Naplespublie une
lettre de la femme du chovaüer Angelelli,
directeur de la prison de Bergame, dans
laquelleil est dit que l'anarchiste Acciarito
qui se trouvait auparavant au pénitencier
de Saint-Etienae, avait avoué a plusieurs
personnes qu'un comp'ot avait été tenu a
Patterson, aux Etats Unis, pour assassincr
le roi Humbert, l'empereur d'Alleniagne,
l.éon XIII et plusieurs membres de la famil
ie impériale d'Autriche.
(Jette lettre dit que le chevalier avait
prévenu les autorités supérieures 87 jours
avant 1 attentat de Monza contre le roi
Humbert, et les autorités n'avaient rien fait
pour prévenir ce malheur.
On dit propos de cette affaire que M.
Fortis, président du conscil, aurait l'inten-
tion d'ouvrir une eqquète sar ces révéla-
tions en nommantune commission composée
d'un sénatenr, d'un magistrat et dun
conseiller d'Etat.
SOCIÉTÉ D HORT1CULTUR E DE L'ARRON-
DISSEMT D'YPRES. Dimanche 21 janvier,
a 3 heures précises, au siège de la sociéte'
Lions Apprivoisés rue du Verger, cours
de culture maratchère, par M. N. Vanwin-
sen. Après la conférence, réunion générale.
Ordre du jour: 1Lecture des procés verbaux;
2. Communications 3. Rapports mensuels;
4. Scrutin de ballotage pour la réélection
d un membre du bureau 5. Tombola.
Le public a libie accès a la conférence.
L.a constipation, les douleurs de reins et
les inflammations sont causées par lesglaires.
C'est pourquoi elles sont toujours guéries
par la Pilule antiglaireuse du Dr Walthéry.
LA MUTUALITÉ. Déja dans le courant
de l'année 1897, fut question de fonder
une federation des sociétés de secours mu-
tuels contre la maladie. Des réunions prépa-
ratoires furent tenues, mais par suite de
circonstances diverses, la realisation de ce
projet fut empêchée. L idéé de cette creation
vient d'être reprise par MM. G. Werbrouck
et C.-L. Hallaert, respectivement président
et secrétaire de la federation des sociétés de
retraites de l'arrondissement d'Ypres. lis ont
invité toutes les sociétés de secours mutuels
tant reconnues que non reconnues, a une
assemblée générale, qui se tiendra a Ypres,
salie Iweins, Ie dimanche 25 mars prochain,
a 3 heures après midi. Espérons que toutes
les sociétés répondront a cet appel et que la
federation, qui est appelée a rendre des
I services importants a la classe ouvrière,
pourra se réaliser.
Si vous tousseisi vous êtes oppressé, is
vous crachez difficilement, si vous passez de
mauvaises nuits, prenez la Pastille pectorale
Walthéry et vous serez de suite guéri. 1 franc
laboïte,
Exposition internationale d'Économie domestlque,
a Anvers. Haut Protecteur S. A. R. Mgr. le
Prince Albert de Belgique.
Le Comité de cette Exposition, qui s'ou-
vrira en avril prochain, dans les locaux d'été
de la Société royale d'Harmonie, organise a
cette occasion plusieurs concours spéciaux,
notamment des concours de boulangerie, de
brasserie et de laiterie et une exposition
spéciale de tabac.
Étant donné qu'Anvers est le marché du
tabac le plus important de la Belgique, cette
exposition est appelée a un grand succès.
I Les demandes d'admission sont recues a
l'administration, boulevard Léopold, 104, a
1 Anvers.
i
I
ACCIDENT A MOUSCRON. De
1 notre correspondant, le 15 .- Ce matin, a
9 b. 10, le garde excentrique P. Delattre,
agé ue 65 ans et comptant 42 ans de service
a été tamponné par un train de marchan-
dises entrant en gare. II a le bras droit
facturé et a eu la figure labourée par les
cendres. II a recu les soins du Dr Dussolier
puis il a été transporté a 1 höpital.
DÉCOUVERTE D'UNE BOMBE
Hier midi, une dame Desy, habitant rue
Caisse, a Mont sur-Marchieune, a découvert
prés de la porte de son jardin une bombe
de forme cylindrique, composée d'un tube
de la grandeur d'un poids d'borloge.
Cette bombe dont on ignore encore le
contenu, était fermée a sa base par une
épaisse couche de résine et elle portait au*
sommet une mècbe d'environ quinze centb
mètres qui avait été allumée, mais n'avait
pas brülé.
S'il s'agit d'un attentat, on est en droit de
dire que Ton se trouve en presence d'une
vengeance de grévistes le fils Desy est
occupéaux Aciéries de Jeumont (France) en
qualité de chef pointeur. Or, les ouvriers de
cet établissement, dont plusieurs habitent
Mont-sur-Marchienne, se sont mis en grève,
réclamant, outre une augmentation des
salaires, le renvoi de leur chef...
Le Parquet de Charleroi a été prévenu et
il va faire procéder a l'expertise de l'engin.
Ne toussez plus. Je garantis la guérison
du rhume et de la toux Ia plus opinatre en
deux jours au moyen du Sirop Depratere au
gourdon décoloré et au baume de Tolu. C'est
le pectoral le plus prompt, le plus sur et le
plus agréable qui existe. C'est un remède
incomparable, mais faites bien attention,
demandez et exigez toujours le véritable
Sirop Depratere.
Prix2 fr. la bouteille. Le traitement
revient a 0.10 centimes par jour. En veute
a Ypres, pharmacie Socquet, Libdtte, Donck,
et Aertssens; Poperinghe, pharm.Monteyne,
Comines, Van Windekens; Menin, Sioen et
Rotiers; Warneton, Vander Marlière; Cour-
trai Hulpiau et De Boey Roulers, Veys;
Dixmude, Ghyssaert; Isegkem (Grand'Piace).
Rodenbach.
CRAVE ACCIDENT DE CHEMIN DE
FER A RHISNES. Un accident a eu
lieu dimanche vers minuit et demi,a environ
mille mètres de la gare de Rhisnes. Le train
de voyageurs 1213, venant de Bruxelles-
Nord.s'est jeté sur un éboulement de rochers
qui était tombé sur la voie.
La locomotive pivota pour ainsi dire sur
elle-même et se renversa le fourgon dérailla
ensuite. Les voitures a voyageurs restèrent
sur le rails.
On ne signale pas de voyageurs blesses
mais les agents du train ne s'en sont pas
tirés indemnes. Le mécanicien, Léopold De-
pas, de Jemelle, est blessé aux reins. Un des
chauffeurs, Paul Adelin, est atteint de brü-
lures légères mais son collègue, Victor Le
dent, a des brülures graves a la figure, a la
poitrine et aux mains. Les chauffeurs habi
tent aussi Jemelle. Le chef-train Cyriaque
Duculot, du dépot de Charleroi, est blessé a
la main droite.
A cause de la grosseur des bloes tombés
sur les voies, le service des voies et travaux
est obligé de les réduire a coup de mines.
af» ISSféS 'r'~