J.FIERS-LOUWYCR 0 SAVON Sans Rival I Dès ce jour et jusqu'au 8 février prochain Sousoription a l'emprunt Ville de Bruxel- JUSQU'AU 15 FÉVRIER Verification des lirages. P'. QMtiOëlQUE ÏPMQ/SS Conversion de l'emprunt Ville de Bruxelles Pour Ie Pape Bibliographie Au Davidsfonds Appel aux catholiques ilort de 5. L. Ie Cardinal Goossens les 1905, 1886. le tout, SA AS FRA/S, chez DFCHIÈVRE, Banquier 15 rue de Menin, Ypres. Le bureau est ouvert de 9 h. a midi. V OlikS (J iM A E Éi E YPRES Poissons fins et ordinaires lluitres lretjualilé Cri vettes de Biankenberghe. PAREIN D'ANVERSp^ur'r. !N DKU.AlNpE louer cam pagne ou jardin I oisé, k proxiroité de la ville. Adresser ffres au bureau du J «urnal. r^deux ÉAfenible, i 'larmes, t:d'un mil, r Jé a leur i'aim, un de l'autre s'imposa ie ét ait üxé. le sort du f*- y udemain, Louis Brelle poussa devant brouette a bras, sur laquelle sou vL'e était affalé, les lèvres bleues, le regard s rmort, a peu prés corume silavait cesséde vivre. 11 grelottait de froid le pauvre vieux, sous sa biouse de toile usée. Le fils au contraire, rualgré le froid vil et le vent par trop coupant, suait a grosses gouttes, quoique le fardeau qu il chariait si péniblement ne fut pas bieu lourd. Le fils conduisait sou père a 1 hospice du village. Louis Brelle était arrivé au Malpont hameau situé a mi chemin entre sa modeste chaumière et 1 hospice. 11 était extonué et tremblait, tel un homme qui se figure com mettre une mauvaise action. Louis, murmure le vieux dune voix mourante. arrête et repose un instant. Quand j ai, voici trente cinq ans, conduit mon père a l'hospice je me suis arrêté ici. Louis s arrêta, s'assit sur un brancard de sa brouette, laissa tornber sa tête endolorie dans sa large main de travailleur et pleura silencieusement. Le vieux murmura encore, allons mon fieu, il f'aut allerjusqu'au bout Louis itrelle se leva, comine mu par un ressort, retourna sa brouette et s en lut chez lui. Dussé-je mourir a la peine, avait-il dit, mon père n'ira pas a l'hospice. C'était le bon mouvement. Le père Brelle est mort depuis des années, entouré des soins attentifs de son fils et de sabru, sentant ruisseler sur son oreillerde coutil grossier, les larmes chaudes de ses douze petits-enfauts. En mourant il murmura d'une voix dont le rale voilait déja la netteté Mon fieu valait mieux que moi 1 Louis Brelle, depuis le jour du bon mou vement, avait retrouvé l'ouvrage qui lui faisait défaut la veille, avait gagné de quoi nourrir sa nombreuse nichée, et de quoi adoucir la vieillesse du vieux. Le bonheur était rentré dans ce foyer, un instant si malheureux. De simple tisserand, a force d energie et de courage, Louis Brelle devint petit lubri cant. II est mort maintenant, laissant a ses douze enfants l'exemple d'une fiere vertu et c est avec une grande conviction qu'ii me disait lorsque j'allai ie voir pour la dernière fois Vois-tu, mon cher Paul, tout cela, c'est le fruit d'un bon mouvemeut. PAtrn Laceoix. rscSS^a^ Hanovre et ministre, puis député de Meppen au landdag de Prusse et au Reichstag Alle- mand. VVindthorst nous apparait comme un autre David frappant au front le nouveau Goliath Bismarck, lame damnée du Kul- turkampf de triste mais glorieuse mémoire, l'auteur des iniques lois de mai. Devant le chancellier de fer tout plie, Windthorst résiste et combat jusqu'au moment oü il voit le tyran force d'aller a Ganossa. Windthorst, c'est le grand leader qui, avec Malinckrodt, Reichensperger et tant d autres, rassembla les forces catholiques en une armée compacte, unie,forte et vaillante le Centre allemand. C est lui qui fonda tant de Vereins célèbres et puissants, qui convoqua les premiers fameux congres catholiques. Lui, qui par sa parole douce et persuasive, forte et vibrante, sut inspirer a ses troupes eet amour de la justice, cette ardeur pour la lutte dont son ame ge'néreuse débordait... A son appel les catholiques dont les cceurs battaient a l'unisson du sien, entrèrent en lice, engagèrent le combat avec foi et per- se'vérance, jusqu'a ce que la plus belle des victoires couronnat leurs efforts et re'com- pensèt leur vaillance. Après avoir vu les revers et les progrès de la petite Excellence ses douleurs et ses joies, ses insuccès et ses triomphes, le confé rencier nous mena au chevet d un mourant qui, entouré de l'affection de ses amis, du respect de ses ennemis et de 1 admiration du monde catholique, s'éteignit doucement, en chrétien humble et fervent, dans la paix du Seigneur. Inutile d'ajouter que l'orateur pendant et après sa conférence magistrale fut vivement applaudi et félicité. Nous lui présentons, ici encore, nos sincères féiicitations et nous formons le voeu que le bureau du Davids- fonds procure souvent a ses membres la bonne occasion d'assister a des séances aussi agréables et utiles. Liste précédente 462.00 Onbekend 2.00 De Congregatie der jonge dochters, Elverdinghe 70.00 E. H. Vanneste, pastor Reninghelst 3o 00 E. H. George, pastor Boesinghe 26.00 De Congregatie der jonge dochters, Boesinghe 40.00 E. H. De Brouwer, pastor-deken, Yper 5o.oo Naamloos M. Eugeen Struye, Yper 10.00 100.00 Une séance intéressante a réuni, lundi soir, en la salie des fétes du collége, les membres du Davidsfonds. Au programme de la soiree. une partie musicale. Toutes nos féiicitations a M. Albert Van Egroo et a M. Louis Van Houtte leur éloge n'est pas plus a faire. Le clou de la petite fête était la confé rence du révérend abbé A. DOOM, vicaire a Bruges, orateur justement estimé. En sa causerie charmante et claire, instructive et littéraire, le conférencier a présenté a son auditoire la belle figure d'un des grands lutteurs pour la cause catholique en Alle- magne, du célèbre Windthorst. Un sujet toujours palpitant d'acrualité, quoiqu'une quinzaine d'années soient écou- lées depuis la mort du grand homme politique allemand(i89i).En effet.ne sommes nous pas témoins d'une nouvelle lutte en tout semblable a celle qui se livra en Alle- magne vers les années 70 et qui de nos jours se livre, audacieuse et acharnée, chez nos voisins du Sud, entre un gouvernement maconnique et l'Eglise du Christ? Chez nous, les ennemis du nom chrétien, espérant dans un avenir prochain, leur retour au pouvoir, ne rèvent ils pas de recommencer une même lutte pour écraser l'lnfame La vie de Windthorst est pleine de 'econs a suivre et d'exemples a imiter. L'orateur fit connaitre, dans une première partie, le caractère et la vie privée de la petite Excel lence L'enfant espiègle, le jeune homme ardent, l étudiant, l'avocat d'Ósnabrück, sa ville natale, le courtisan de Mademoiselle Engel qui devint la compagne de sa vie. L'époux, le père de familie, le chrétien fier et convaincu. Dans sa seconde partie le conférencier retra^a la carrière politique et sociale de l'homme, d'abord député du landdag de L'excellente Revue Bibliographique Beige publie dans son numéro qui vient de paraitre, l'article suivant HUYS (E. H. V.) Bakelandt of de roo- versbende van't Vrijbusch. West-vlaamsche legenden.Teekeningen van Mher Bon Gaston de Vinck en Jonkvrouw L. de Hem 5e uitgave. Yper, Callewaert De Meulenaere, (ipo5). 1 boekd. in-8° 155 X a3) van 724 bladz. Prijs 4 fr. Les terrifiantes légendes, auxquels les tristes exploits d'une tameuse bande de va- nu-pieds, sous les ordres du sinistre Bake landt, ont donné naissance dans la Flandre Occidentale, ces légendes ont e'té fixées par M. Pabbé Huys dans un énorme volume, arrivé a sa cmquième édition. Ces récits populaires, écrits avec le charme d'une plume bien taillée, continuent depuis bientot cin- quante ans Bakelandt, première édition, date de i860 a intésser le public flamand. Cette fois on a fait de i'ouvrage une véritable édition de luxe. M.le baron Gaston de Vinck et Mile Louise de Hem lont illustré d une série de dessins, scènes, paysages, portraits, etc., qui re'vèlent une main d'artiste. Certains types sont frappants. Plusieurs des paysages sont de'licieux la scène de 1'administration est parfaitcment dramatise'e. C. CAEYMAEX. l'enseignement officiel, impliquant necessai- rement l'hostilité aux croyances catholiques, contrairement aux voeux des communes et des pères de familie des avantages de tout genre, assurés a eet enseignement de maniere a lui créer une position privilégiée. Réformes militaires consistant dans le service général, 1 abolition du volonrariat et, par voie de consequence, soit un diminution du temps de service, de nature a compro- mettre lesort de 1 armée, soit une augmenta tion considérable du budget de 1 i guerre, et finale-ment la suppression de la remuneration des miliciens procurant chaque année aux families laborieuses 14 millions. Réformes électorales ayant pour but d in- staurer le suffrage universel pur et et simple a tous les degrés. de facon a susciter dans ie pays une agitation constitutionneÜe et a sacrifier dans beaucoup de re'gions et de communes certaines classes et certains intéréts, au lieu d'assurerde plus en plus le développement et le fonctionnemcnt harmo- nique de toutes les classes et de tous les intéréts de la nation. Réformes financières se résumant dans limpöt progressif sur le revenu, dans la majoration des droits de succession en vue dappauvrir les citoyens, de contrarier le développement de l'esprit d entreprise et lessor du Commerce et de l'industrie, et de donner a l'Etat des ressources assez ahondan- tes pour faire peser sa dominication sans partage sur les populations. Les réformes qui précédent ne constituent qu'un commencement. Les sociulistes les acceptent comme une réalisation partielle de leur programme. Mais ils n'entendent pas renoncer au surplus, et, en prêtant les mains leurs desseins, ie parti libéral abdique en leur faveur la direction de la coalition, et leur inspire confiance dans un avenir destiné a y achever la réalisation de leur plan anti social. On l'a prédit du reste aux libéraux ils suivront le drapeau rouge oü ils ne seront rien. Or,le drapeau rouge conduit a Impro priation collective et de la terre et des instruments de production comme l'a rappelé M. Bertrand dans une biochure d'iner, e'est a dire a la confiscation dc toutes les propriétés au profit de l'Etat. Nous faisons done appel a tout le pays pour rendre la victoire des gauches coalisées impossible. Des dissentiments se sont pro- duits dans les derniers temps au sein du parti catholique, sur des questions étrangères a son essence. Tout permet d'espérer que des concessions réciproques,loyalementstipulées, y mettront fin. Mais quoi qu'il en soit a cet égard, au dessus de ces questions plane la cause catholique insépaiable des intéréts vitaux de la nation. Nous demandons a tous nos amis de se réunir pour la défense de cette cause et de ces intéréts, les yeux fixés sur Ie fanion que tant de victoires ont déja illustré. Nous leur demandons d'oublier ce qui a pu acciden- tellement les diviser pour nc se souvenir que de ce qui les rapproche d'une manière permanente, et d'organiser la campagne sur tous les points du territoire au cri de Pour Dieu et la Patrie. Au moment ou souvre l'année 1906, la Fédération des Associations Catholiques et Constitutionnelles se fait un devoir d'appeler l'attention de tous les bons citoyens, dévoués au pays et a ses institutions sur Pimportauce des intéréts engagés dans la prochaine lutte électorale. De grands efforts sont déploye's pour coaliser les trois gauches dans une action commune. Les catholiques n'ont rien a redouter de cette coalition et le pays en discerne le véri table caractère. II est manifeste, en effet, que les libéraux pour se ménager l'appui des radicaux et des socialistes, sont prêts a toutes les compro- missions, et déja par des déclarations significatives, ils leur ont donné des gages éclatants. Les concessions faites aux radicaux et aux socialistes portent sur quatre points. Réfor mes d'enseignement ayant pour objet la guerre implacable aux établissements scolai- res fibres a tous les degrés le retrait des subsides modiques qui leur sont accordés et des adoptions d'écoles la neutralisation de [TT^d^nTTCRWoeste,ministre d'Etat Les Vice-Présidents Th. Léger, sénateur; A. Ryckmans, président de 1'Association Conservatrice d Anvers. Les secrétaires L. Coosemans L. Joly Les secrétaires de la section des Associa. tions ouvrières Arth.Legrand H. Lahaye. Le trésorier Baron de Bethune, represen tant. Les membres L. De Bruyn, ancien mi nistre; Simonis, 1* vice président du Senat; Comte de Grünne, sénateur; De Jaer, représentant Fraeijs, président du Cercle Catholique d'Ypres Pirmez representant Dohtt, représentantOrban de Xivry, séna teur - Harmignie, vice président de la Chambre Baron Descamps, sénateur Duquesnc représentant Baron Ruzette, représentant Raemdonck, représentant Frappier, président de 1 Association catho lique de'Namur; E. Drion du Chapois, bourgmestre de Gosselies De Malander, ancien représentant Frederic Belpairre, président du Cercle catholique d Anvers Emile Hennin, J. Rollier, conseiller pro vincial J. Schoonheydt. S. E. le Cardinal Goossens a succombé dans la nuit de Mercredi a la suite Tune hémorragie interne, au mal qui le minait depuis quelque temps. Encoreque I on süt Son Eminence un peu souffraut, rien ne faisait prévoir un aussi prompt dénouement. La verte vieillesse du Cardinal semMait dótier puur longtemps encore les atteiutes de la rnaladie. Le diocèse de Malines ressentira proion. dement la parte de sou premier pasteur, et sou deuit sera partagé par la Belgiqua entière, car faction du vénerable l'rimat avait son prolongement dans tout le pays, Les fuuérailles seront célébrées mardi prochain a lo heures en l'égiise métropoli- taiue de Saint Rombaut. iuy Longueou Marais, u° 20, A NOS LEGTEURS.Si vous n'avez pas faim, si la nourriture vous dégoüte, si vous ne dige'rez pas bien, c'est que votre estomac est chargé de glaires dans ce cas, prenez la Pilule antiglaireuse Walthe'ry et vous serez de suite mieux. 1 fr. 25. SUNLIGHT

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2