FA ITS Dl VEILS
La Belgique et
la prochaine guerre
France
Une étrange saisie
d'armes a Gand
Adjudication
Etats de L'Eglise
Nominations ecclésiastiques
Pour les MaJades
mgrr Hospices
La vte Une misère
Les pilules Pink. Un souiagement
-/-ie-.au
r tV-
- onr..ar devoir.
rfarlant
>dit du 28
7. du rapport
.i^de la police que les
ice dans la soiré du 28
v^V Pas de quantité négligeable. Cette armee est
i C prête a faire bravement son devoir elle
répond a ce que les puissances peuvent
réclamer de la Belgique pour 1 accomplis-
sement des obligations de la neutralite, que
ces mêmes puissances ont garantie.
Et sans parler de nos autres garants, en ce
qui regarde particulièrement 1 Allemagne,
puisque c'est elle qu on met ici en cause,
nous possédons des déclarations formelles,
récentes, qui définissent les rapports de eet
avec nous dans les termes les plus
Les Hospices civils sollicitent l'autorisa-
wion de vendre a Mme Thérèse Bartier
veuve Goemare, le terrain sur lequel se
trouve sa maison. Ce terrain, dune conte-
nance de 14 ares 32, est situé chaussée de
Zonnebeke. Le terrain avait été évalué a
2 fr. le mètre carré et est vendu fr. 5012.
L'argent placé en rentes beiges, rapporte
ra done le double d'intérêt qu auparavant,
puisque le loyer ne rapportait que 78 fr.
Le conseil émet un avis favorable.
Le Conseil autorise une enquête de com-
modo et de incommodo sur un projet
d'échange de terrain, rue du Canon, entte
la Ville et M. Laconte
M. Sobry deinande des reparations au
chemin de ronde extérieur du cóté du
Hoornwerk.
M. l'EchevinVanden Boogaerde s'en
occupera.
M. Bouquet demande que des instances
soient faites auprès de l'Etat beige pour
le pavage de la rue Capron. Le nécessaire
sera fait auprès de l autorité supérieure.
Le séance est levée a cinq beures et demi.
empire
bienveillants, et caractérisent ses engage
ments avec une loyauté qui nous donne une
confiance entière dans leuraccomplissement.»
Certains de nos journaux beiges, rêvant
de lancer notre pays dans le militarisme
a outrance, posent en fait que la guerre est
imminente entre la France et FAllemagne,
et que l'invasion de notre territoire par les
troupes allemandes constituera le premier
épisode de cette guerre.
Le Journal de Bruxelles reproche a bon
droit a ces journaux de se faire les complai-
sants échos de la presse parisienne.
v Celle-ci, depuis plusieurs mois déja,
écrit notre confrère, tend a représenter une
agression de l'Allemagne contre la France
Comme un événement auquel il faut s atten-
dre dans un avenir prochain. Elle semble
tenir pour certain que cette agression se
réalisera sous la forme d'une brusque
invasion de l'armée allemande,dès le moment
de la rupture, non seulement sur le territoire
de la République, mais aussi sur le territoire
de la Belgique neutre.
Si ces suppositions rencontrent créance
chez nos voisins du sud, cela provient
évidemment de la manière dont ils envisagent
le conflit marocain. A eet égard,ils se placent
a un point de vue qui leur est propre et
que nous n'avons pas a discuter ici.
Mais ce que nous comprenons moins,
c'est que de semblables hypothèses soient
aussi facilement acceptées en Belgique, avec
lés consequences qu'elles comportent pour
notre pays.
Sous l'empire de la manie de dénigrement
qui sévit chez nous, et d'idées préconcues
oü souvent la passion politique tient une
grande place, or. critique tout ce que fait le
gouvernement en matière militaire, comme
dans tout le reste. On représente notre armée
comme ayant été mise dans une situation qui
la rendrait incapable de remplir sa mission
en temps de guerre. On assure que les
belligérants agiront comme si cette armée
n'existait pas, et entreront sans coup férir en
Belgique dès le jour de la rupture, sans
se soucier davantage de leurs engagements
solennels pris envers nous.
Nous ne saurions assez réagir contre ces
appréciations; le patriotisme n'y trouve guère
son compte et elles ne répondent pas a la
réalité.
Si jamais une guerre éclatait, nous met-
trions en ligne une armée bien organisée,
bien commandée.
"Rappelons seulement qu'un oigane de la
presse militaire fran$aise la jugeait ces jours
derniers plus favorablement que beaucoup de
nos compatriotes, et ne la traitait a coup suf
LES INVENTA1RES DANS LES ÉGL1SES.
A Saint Roch,une centaine de jeunes gens,
croyant que l'inventaire devait avoir lieu
laprès-midi, avaient, dès 1 heure, formé des
barricades de chaises derrière chaque porte.
Les portes étaient fermées. Le curé a son
arrivée, a protesté contre ce procédé et il a
fait enlever les barricades, puis sestretiré.
L'employé du fisc ne s est pas montré.
Dans la cathédrale de Toulouse, la foule
s'était barricadée. La place était noire de
monde. Le glas et le tocsin sonnaient. Des
bagarres se produisirent et une arrestation
fut opérée.
A Puy, une centaine de catholiques
s'étaient barricade's dans l'église. Le tocsin
sonnait. Deux tentatives furent faites pour
forcer la potte d'entrée, mais elles restèrent
i,nfructueuses. Deux nouvelles compagnies
d'infanterie lurent alors requises. Un
menuisier a ouvert la porte aide par un
chemineau. L'inventaire a été renvoyé au
lendemain.
A Montauban, des cordons de troupes
gardant la place de la Cathédrale ont
empêché le passage a l'évêque, qui arrivait
en voiture avec les vicaires généraux. L évê
que a pris la foule a témoin de eet acte. Une
bagarre s'est produite. Un timon de la
voiture ayant été brisé, l'évêque a dü rentrer
a pied. L'église était bondée de fidèles qui
chantaient des cantiques.
A Caen, un journaliste a été blessé légère-
ment au cours d'une bagarre qui s'est pro
duite devant l'église de la rue Saint-Jean.Les
manifestants ont été refoule's par les gendar
mes qui établirent des barrages. Aucun inci
dent ne s'est produit dans les autres églises.
Des incidents analogues se sont produits
dans diverses églises, mais il n'y a eu nulle
part de collision sérieuse.
Curé de St Anne, a Bruges, M. Iserbyt,
curé de l'hopital St-Jean, en la même ville.
Curé de St-Amand, a Roulers, M. Van
Quekelberghe, curé a Coolkerke.
Curé a Gulleghem, M. Lecoutre, curé a
Emelghem.
Curé a Emelghem, M. Devisschere, cure
de S. Pierre la Panne.
Curé de S. Pierre la Panne, M. de Quidt,
Directeur de l'Institut S. Léon, a Bruges
Curé a Coolkerke, M. Van den Weghe,
vicaire a Beernem.
Curé a 1 hópital St-Jean a Bruges, M. De-
bandt vicaire de St-Sauveur.
Vicaire de St-Sauveur, M. Loggen, licencié
en théologie.
Vicaire a Beernem, M. Lambrecht coad
jutor de feu M. Thomas cuie' de St Amand
Roulers.
YPRES.
Une femme nojrée. Lundi matin, vers
sept heures et demie, des passants retnar-
quèrent a fleur de l'eau, dans le bassin du
boulevard Malou, vers l'Etoile, une masse
qui flottait. S'étant approcbés, ils constatè-
rent que c'était le corps d'une femme quel-
ques mètres plus loin, ils virent un carreau
a dentellea. La femme fut retirée et recon-
nue c était la nommée Emma Leleu, veuve
Latour, agée de 53 ans. occupant une cham-
bre chez Verheye, 6, rue Longue du Marais.
La malheureuse ne donnait plus signe de
vie On suppose qu Emma Leleu sera tom-
bée dans l'eau, trompée par l'obscurité, en
se rendant chez sa fille, Hélène, qui habite
une maison du quartier de l'Etoile. L'acci-
dent a dü se produire problablement dans
la soiree de samedi, car, ce jour-la, Emma
Leleu avait quitté son appartement empor-
tant avec elle son carreau a dentelles.
Samedi il a été procédé a l'adjudication
des travaux de transformation, en empierre-
ment, de la route d'Ypres a Warneton et
amélioration du pavage dans les communes
traversées par cette route, ainsi que dans la
traverse de Comines, dépendant de la route
de Gheluwe a Warneton. Est. fr.
271.697.7$.
Ont soumissionnéMM. H. Gheyle,
Heyst, 286.000 fr. P. Geleyn. Gand,
291,900 et 304,700 A. Angillis, Ypres
318.000 A. Claeyssoone et J. Demeire a
Rousbrugghe et Quaeghebeur a Westvlete
ren, 33o,3S7-i 1.
Guillaume II au Vatican.
De Rome a 1 'Eclair
L'empereur Guillaume viendra passer
quelques semaines en Sicile a Taormina.
Le général von Loè', venu a Rome en
mission extraordinaire, a présenté au Pape
une lettre autographe du Kaiser, dans
laquelle Guillaume II annonce sa prochaine
visite au Vatican.
On assure que le but de la mission mysté-
rieuse de l'envoyé de l'empereur allemand
aurait des rapports directs avec la question
du protectorat des catholiques en Orient.
(Sous réserve
Diocese de Bruges.Mgr l'évêque de
Bruges a nommé
Curé-doyen de Thourout, M. Mervillie,
curéde St-Anne, a Bruges, en remplacement
de M. le chanoine Stroom, qui prend sa
retraite.
La police de la 7e section a saisi dimanche
matin, dans une maison en construction, qui
dit-on, est un local socialiste, 210 fusils et
une forte quantité de cartouches. En outre,
dans la maison d un socialiste une grande
quantité de revolvers. Ces armes ont été ex-
pédiées de la Suisse. Elles ont été déposées
d'abord au bureau de la 6me succursale puis
transportées au Palais de justice.
On écrit a ce sujet de Gand a un journal
bruxellois
C'est dans un immeuble en construction
de la rue du Saumon, au quartier de l'Heir-
nisse, qua été découvert le dépot de plus de
deux cents fusils et de vingt mille cartouches.
On dit que ce bütiment est construit par
un syndicat d' ouvriers macons socialistes,
mais rien ne prouve q'un membrequelconque
de ce syndicat ait eu connaisance de ce depot.
Les adresses sur les colis renfermant les
armes étaient arrachées.
Les fusils sont des Mauser de 1904. Le
nombre des revolvers trouvés dans une mai
son située dans un quartier trés éloigné de la
rue de Saumon n'est pas encore connu, les
boites qui les contiennent n'ayant pas encore
été ouvertes.
C'est M. le juge d'instruction baron de
Pélichy, qui instruit cette mystérieuse
affaire.
On sait maintenant que les armes sont a
Gand non seulement depuis hier, mais déja
depuis plusièurs jours. Le batiment en con
struction était surveillé par la police. Des
agents en bourgeois, d'ordinaire de service
dans d'autres quartiers de la ville et incon-
nus rue du Saumon, avaient été chargés de
faire le guet a plusieurs reprises. On avait vu
introduire dans 1 immeuble des paquets sus
pects. Une voisine a donné i'éveil.
On se demande en vain a quelles fins les
armes saisies peuvent bien avoir été desti-
nées. S'agit-il seulement dun recel II fau-
drait presque s'arrêter a cette hypothèse.
LA LECTURE DE MAUVAIS ROMANS.
En Allemagne, devant la cour de Halle-
sur-Saale, un apprenti, du norti de Stock,agé
de 16 ans, vient d'etre condamné a 14 ans de
prison pour avoir assassiné 1 apprenti
dentiste Olbrecht, un enfant de 16 ans. La
victime avait volé 5oo mark a son père et
c'est pour s'approprier cette somme que
Stock résolut de tuer le petit Olbrecht.
II résulte des débats que le jeune assassin
a été poussé au crime par la lecture de
mauvais romans.
RlCHESSE ET GÉNÉROSITÉ. S'il reste
encore des illcttrés aux Etats-Unis et au
Canada, la faute n'en est vraiment pas
a M. Andrew Carnegie. L lllustre
milliardaire fait ce qu'il peut pour répandre
parmi ses compatriotes le goüt de la lecture.
Dans le courant de la seule année 1901, il a
consacré a 1 oeuvre des bibliothèques publi-
ques soixante douze millions de francs. Der-
nièrement encore, d un trait de plume, M.
Andrew Carnegie a créé quarante nouvelles
bibliothèques représentant plus de quatre
millions. Comme on lui demandait quelques
renseignements sur cette operation, il répon-
dit d un air bonasse C'est bien simple.
Cela se trouvait être mon jour de bibliothèques.
J en ai accordé une quarantaine mais je ne
me rappclle aucun détail.» Admirons comme
il convient l'ingénuité de cette réponse et
goütons l'ordre qui preside aux largesses de
l'illustre milliardaire il a un jour pour les
bibliothèques comme pour l'enfance aban-
donnée et les femmes déchues.
Un oncle d'Amérique. Un étranger se
disant matelot au service de la Red Star
Line se présenta, hier, chez M. Peeters,
conseiller communal a Turnhout, oü il
raconta l'histoire suivante
«Je reviens d'un voyage en Amérique.
A Chicago, un vieillard bien habillé, vint
me trouver et me dit qu'il se nommait Pee
ters, et qu'il avait de la familie a Turnhout,
localité qu'il avait quittée, il y a bien long-
temps. Ce personnage expédia ensuite, par
le bateau de la Red Star Line un coffre,
en fer, dont on ignore le contenu. Ce coffre,
envoyé a l'adresse de M. Peeters, se trouve
maintenant a Anvers a bord du bateau.
L'étranger demanda ensuite quelque ar
gent afin de pouvoir expédier le fameux coffre
a Turnhout.
Le même étranger s'est présenté a deux
autres habitants de la ville, et chez M. W...
a Oosthoven.
Partout il raconte la même histoire et....
demande aussi quelque argent.
Le plus étrange, dans cette affaire, c'est
que les personnes, a qui l'étranger s'est
adressé, ont des connaissances ou des parents
en Amérique.
Sije n'avais pas pris les pilules Pink je ne
sais ce qu'il serait advenu de moi éeiit Mme
Leonie Tondeur qui demeure a St-Josse-Ten-
Noode, 4, Rua Beriot! Cette dame se porte trés
bien actuellement. Lizez la lettre que nous
publions ci-dessous, elle en vaut la peine. Cela
rend toujours service de connaitre un bon
remède un remède qui guérit.
La vie pour moi, écrit Mme Leonie Ton
deur était une vrai misère. Je souffrais beau
coup. Ma maiadie avait débuté il y a assex long-
temps par un simple état de f'aiblesse générale
auquel malbeureusemeut je n'ai pas attacbó
assez d'imporiance. Je m'en suis repentie par la
suite. A cette f'aiblesse générale qui était telle
que le moindre travail me faiiguait vinrent
s'ajouter des douleurs dans le dos et les reins,
douleurs permanentes mais que le moindre
mouvement rendait plus pembles. J'étais trés
oppressóe, j'avais des tiraillements d'estomac
et enfin assez souffrant la migraine. De plus je
dormais trés mal. Ma maladie avait resisté a
différents traitements et je ne savais plus que
faire lorsque la lecture des journaux m'a invité
a prendre les pilules Pink. Elles m'ont fait du
bien tout de suite en ce sens que tout de suite
je me suis sentie plus forte et que mes malaises
ont été moins fréquents, moins forts aussi. J'ai
naturellement continué ce bienfaisant traitement
et j'ai maintenant le plaisir de vous informer
qne je me porte trés bien.
Aux personnes affaiblies, k celles dont les for
ces sont tombées k rien, a celles dontle système
nerveux a été surmené nous dirons faites un
essai «les pilulesPiuk. Nous ne pouvonspas vous
dire qu'après l'usage d'une botte vous serez
forts comme un lutteur, non, mais vous serez
soulagés, vous vous sentirez plus a votre aise.
Cette amélioration, ce souiagement vous le res-
sentirez, sans pouvoir ie décrire, et vous
demanderez vous même a poursuivre le trait
ment. Les pilules Pink donnent du sang, des
forces, elles développent l'appétit, favorisent
les digestions Elles stimulent le fonctionement
de tous les organes. Elles fout uue granae repa
ration a tout 1 organisme, remettaut tout ce qui
est déragé en ordre. paree qu'elles enricüis-
sent en puriüeut le sang. Elles sont en vente
dans toutes les pharmacies et au dépótPIP*
Derneville, 66, r oulevard de Waterloo. Bruxel
les. 3.5o la boite, 17.5u les 6 boites franco
Dépót k fpres, pharrnaoie C. LIBOTTE, Pope.
riDgke, pharmacie Monteyne.