W t Catholiques de France Pensees divers es Nominations Juciciaires os finances publiques i!i comme Le n un brin. Q^tit égaux devant la lst yéaxitoyen, le prêtre a done ^^éster scs preferences pol 1 ti- sur l'opinion pour les faire S'il se désintéressait des affaires de on pays, il ferait acte de mauvais citoyen. G est juste mais a ses supérieurs ecclé- Qiastiques de juger ce que lui permettent, dans telle ou telle circonstance. sa dignité ipersonnelle et le caractère sacré dont il est revêtu. D'accord sur toute la ligneVous f convenez en tout cas qu il n appartient pas 1 a l'Etat de restreindre son indépendance en j cette matière, sous peine de le mettre hors I la loide le re'duire au role d'ilote ou de paria, dans un pays ou 1 e'galité devant la i loi est 1'une des maximes fondamentales du droit public et l'une des bases du droit social- Permettez Les ministres du culte sont j des fonctionnaires de l'Etat. Done l Etat i peut restreindre. Vieille rengalne Entre nous, je soup- \jr ia défense nationale, nos 'ard Infient que de haine antireli- L1t lej.y mot d'ordre de M.Laurent: „"V^ieest la guerre a l'Eghse ou V5'L1» Leur unique ambition est .Derté des catholiques,d'expulser i' et relig'euxde fermer les écoles e -Zy" nes. d'écarter des fonctions pobli- ie 'i r .'Aout ce qui ne porte pas l'estampille ff f.ty oérale, de forger des chaines a l'Eglise et de b -4a^ruiner toutes ses oeuvres. a le Oui, e'est bien la ce que rêvent nos libe'raux Combistes et perse'cuteurs. Leurs ournaux et le langage des chefs qui le dirigent en font foi. Eh bien, eh bien, conclueq En face de a lutte qui se prépare, en face des elections oü les socialistes et leurs piteux allies, les libéraux, non moins rageurs qu'eux, tendent a l'extermination de l'idée chrétienne, le devoir du clergé est évident. Je commence a comprendre Tenez en raison rtième de son sacer- doce, le prêtre est tenu en conscience, dans la mesure oü il peut, déclairer les fidèles sur les périls qu'une politique sectaire fait courir a leurs Smes, de leur enseigner leurs obliga tions et de les presser de les remplir. De faitII ne faut pas que les bergers burlent avec les loups D autre part, remarquez qu 'aux prêtres incombe fobligation de protéger les droits de l'Eglise. Or, il saute aux yeux que le libéralisme ne rêve que de recommencer ses attentats contre les libértés de l'Eglise,contre son droit d'enseigner,son droit d association; son droit de posse'der, son droit d'exercer librement son culte etc... Par suite nécessité iconne que vous lisez parfois le Progrès pour le prêtre de faire aux fidèles un cas de ■il vient d'entrer dans sa 66* année. Vires deperdit eundo il vivote, ses abonnés I'abandonnent, il n'y voit plus clair, il se fourre ie droit dans 1 oeil. Voyez, il écrit Le clergé et les élections et a la même bage il annonce qu'un salarié, un fonction- aaire de l'Etat, (i) un fonctionnaire libe'ral ■ïendra le dimanche i8 P evrier a 20 hs (2) W'user aux aigles du Cercle detudes et ,tti quanti les principes du protestantisme béral. Est-il hermétiquement bouché notre rogrès Mais je reviens a votre obser- :ation. Vous disiez Les ministres du culte (ónt des fonctionnaires puisqu'ils sont pay és \ur l'Etat et a votre avis il serait lus correct qu ils s'abstinssent de faire de la •olitique. Mais, mon cher, il faut ignorer tyistoire, comme u Le Progrès pour igno- er que le traitement du clergé catholique st une 1NDEMNITÉ. La Révolution fran. 'ïaise La établi a ce litre et la constitution 'beige l a maintenu et consacré a nouveau au même point de vue. Quand la Révolution rancaise s'empara des biens ecclésiastiques 11e viola un droit naturel; elle sentit qu il allait une compensation, et cette compensa- ion ne peut en aucune manière être envisa ge comme un traitement ou un salaire. )onc... Vos observations me satisfontToute- óis je n'ai pas mes apaisements Le prêtre n tant que prêtre, dans l exercice de son ■ainistère ne devrait-il pas s'abstenir de nite intervention dans la politique, dans ;s élections 1 Cela dépend des cas! Supposons que la politique se borne d des questions d ordre nurement civil, étrangères a la foique les ois édictées n'intéressent ni la religion, ni les jrérogatives de l'Eglise, comme le pourraient jire certaines discussions budgétaires, des glements dechemins de fer etc... le prêtre rderait sans doute le droit de s'en occuper dehors de son ministère comme tousles "^rescitoyens; mais je ne fuis pas de diftieulte' ieconnaitre que, dans l'exercice de ses Motions, il fera bien de s'abstenir d'y .Jcher, ces matières étant profanes et sans pport avec la religion. ISans rapport avec la religion Je vous |ête. Voila justement ce qfaux yeux d'un ■qnd nombre sont les élections législatives 'la politique. j.Pardon Voila ce qu'elles devraient re. Malheureusemenl tout cela est de la forie en Belgique. Reléguant a l'arrière. n ce qui fait la paix a l'intérieur, l'union j citoyens, le développement du commerce conscience de la lutte contre les libéraux et les socialistes, ennemis publics de l'Eglise nécessité de leur prêcher de travailler les élections, la seule arme qui puisse conserver au parti du bien la victoire. Vous avez raison J'ysuis en s'occu- pont de la politique, telle quelle est en Belgique, les prêtres travaillent pour la paix du pays, pour la liberté de la foi, pour le salut de nos ames. C'est clairlis ne veulent pas que l'Eglise et la Société soient livrées a leurs pires ennemis. Ah Le Progrès alors que les elec tions ont pour enjeu les causes les plus sacre'es dont le clergé a la garde,viendrait lui dire de rester absolument neutre, detre le spectateur immobile et muet de cette lutte oil il y va de tous les intéréts auxquels il est voue'.Mais ce serait ériger pour lui en devoir profesionnel l'imbécilité ou la lacheté, le role de dupe ou le role de déserteur Allons, l'ami vous m'avez donné une pinte de bon sang calotin. Touchez la. La main dans la main nous travaillerons les élections ensemble avec nos prétres. Vive la Calotte Que le gouvernement calolin doit jquer au dire du Progrès, 28 Janvier sqail s'occupe de politique. 1) Mr James Hocart.., - Gare la tuile Mr J. Hocart - Que Mr le pasteur Hocard viendra. Nous avouons franchement, écrit La Patrie ne pas attacher beaucoup d impor tance aux manifestations provoque'es en France par l'inventaire des biens des églises, manifestations que nous avons régulière- ment signale'es. Nos coreligionnaires d'Outre-Quiévrain n'ont pas fait moins de bruit l'occasion de la récente expulsion des moines et des religieuses et leur vaste mouvement de protestation s'est terminé en eau de boudin. Nos amis de France crient toujours tres fort quand on les bat, mais a peine la sensa tion douloureuse a-t elle disparu, que tout est oublié, et les voila bientot divisés et les mains dans les poches, Gros Jean comme devant Que la France soit dotée d'un parti catho lique fort et uni, acceptant d'emblée les insti tutions du pays, et nous verrions bien si la Loge continuerait a exercer en paix son souverain empire sur la Republique Mais que peut on attendre de catholiques quitirent a hue et a dia de catholiques qui ne s'attèlent pas tous ensemble au même char, d'un parti qui. 'faute de consistance et de cooperation, s'effrite de jour en jouir davantage C'est l'impuissance fatale au bout Tout ce qui leur reste de force,ils en usent pour pousser de temps en temps de violentes clameurs de protestation, comme c'est encore le cas aujourd'hui, mais du moment qu'ils sont fatigues de crier, ils redeviennent indifférents, tête en l'air et paralysés comme devant. C'est triste pour la France Mais que le malheur de notre voisine nous serve de legon. Sans doute il est des questions sur lesquel- les nous différons d avis mais la défense de la Foi, c'est notre patrimoine commun auquel, en toute circonstance, nous devons être unanimes a faire un rempart de notre corps. Nos adversaires libéraux et socialistes ne demandent pas mieux que d'instaurer chez nous le régime francais mais nous atten- drons le mois de mai pour leur faire voir que dans nos veines circule un sang plus riche que celui de nos voisins et que la Loge n'exercera pas aussi facilement sa domina tion en Belgique quelle le fait en France. Sans aucun doute, chers Fils, si vous aimeq votre patrie, si vous avet[ d ccvur la gloire et les intéréts de vos concitoyens,vous conserveren avec soin la foi catholique, et sous aucun prétexte et pour aucun motif vous n'omettreq ce que cette foi prescrit de croire et de pratiquer. La foi est la racine de toute justice elle est I'aliment de la charité mutuelle sans elle aucune société humaine ne saurait vivre, aucun étatfleurir et prospérer. S. S. LÉON XIII. (Allocution aux Pélcrins beiges,mai 1900.) Que les libéraux prêtrophobes ne nous disent pas qu'ils savant distinguer le prêtre de la religion car ce n'est la qu'un sophisme la religion ne va pas plus sans le prêtre que la médecine sans le médecin et la justice sans le magistrat. Baron DE GERLACHE. Essai sur le mouvement des partis.) Elle a la vie dure la vieille légende de la «partialité cléricale»! Nous publious ci-dessous quelques ta bleaux qui permettront de gouter toute la saveur des paroles du Progrès lorsqu'il écrit Nous affirmons, preuves a l'appui, que jamais»-aucun ministre. n'a éga en partialité M. Van den Heuvel Les 2 premiers tableaux ne sont pas pris dans un arrondisrement éioigué ils se rap- portent au ressort de notre cour d'appel. Cela dispensera le Progrès de nous servir en guise de réponse les injures qu il lance a la Patrie lorsque ce journal parle des nomina tions faites dans Farrondissement d'Anvers. 9 Nominations t Promotiont fait,es par 1/ Rara du 19 Juin 1878 au 10 Juin 1884 Libéraux Catholiques Cour d'appel de Gand i8 Tribunal de Gand Tribunal de Termonde Tribunal d Audenarde Tribunal de Bruges Tribunal de Courtrai Tribunal de Fumes Tribunal d'Ypres 15 12 12 0 0 0 0 0 0 1 douteux 0 Nominations et Promotions Iaitcs par Van den Heuvel du 5 aoht 1899 au 1 mai 1904 Entrées dans Ia magistrature, Catholiques Tribunal de Gand Tribunal de Termonde Tribunal d'Audenarrle Tribunal de Brugt-s Tribunal de Courtrai Tribunal de Furnes Tribunal d Ypres Promotions Cath. Cour d'appel de Gaud 4 Tribunal de Gand ,8 n Termonde 4 Audenarde 0 Bruges 5 Courtrai 4 Furnes 0 Ypres 1 1 3 4 4 3 1 Libér. 9 2 0 0 2 4 0 0 Libéraux 1 1 1 1 1 2 0 Douteux 2 M. Van den Heuvel a nommé ou promu 41 catholiques, 23 libéraux, 2 douteux. M. Bara a nommé ou promu 83 libéraux, 1 douteux 0 catho'ique. Puisqu'il entre dans les procédés de polé- miques du Progrès de parier, avant le moindre examen, que les affirmations d» ses adversaires sont d absolues contre-verites, nous lui servirons une statistique prise chez un de ses amis. En 1903 M. Raoul Warocqué a publié une brochure sur la cléricalisatiou de la magistrature. il établit comme suit les entrées dans la magistrature de tin 1899 a 1903. Catholiques 108 Libéraux 34 Douteux 5 Aprés bientot 20 années de miuistère catholique, la Belgique possédait, toujours selou M. Warocqué 515 magistrats catholiques 232 libéraux 37 douteux Nous devons a la vérité de dire que M. Vandeu Heuvel a contesté les chiffres de M. Warocqué comme accusant une proportion inexacte exagérée en faveur des catholiques. Le Progrès oserait il prétendre que la proportion accordée aux libéraux, selon M. Warocqué, n'est pas trés supérieure a 1 importance de l'opinion libérale parmi les gens du Palais Lejeuue barreau, surtout dans le ressort de notre cour d'appel, est eu grande masse catholique. Du moment que l'opinion libérale est miDorité infime au barreau,il serait plaisant quelle prétende être majorité dans la magistrature. Nous voyons bien une dou- zaine de doctrinaires a la Chambre affineer son intention d'accaparer tous les porte feuilles ministériels mais nul ue prend au sérieux cette fanfaronade. Flu tout cas s'il y a relativement peu davocats libéraux, 011 comprendra que le ministère 11e trouve pas parmi eux une flotte de candidats acceptables pour la magistra ture. Nous concluons M. Van den Heuvel s'est montré bon prince a l'égard d'un parti dont il a connu de prés l incurable intolé- rance. La suite a une prochaine occasion. Manque de place nous oblige a remettre plusieurs articles au prochain numéro. üne bonue politique ne suffit sans doute pas a elle seule a rendre prospère la situation économique d'un pays. 11 serait néanmoins téméraire de lui dénier son importance comme facteur de la prospérité publique, et injuste de ne pas faire remon- ter pour une bonne part aux gouvernauts le mérite de eet heureux état de choses. C est ainsi que la situation fiuancière d'un pays et la prospérité des diverses branches de sou activité économique conetitue l'uu des critères les plus sürs de la sagesse de la politique qui préside a ses destiuées. D autre part, la débacle financière est l'aboutissement certain d'une politique imprudente qui méconnait les besoin» et lesintéiêts vitaux de la nation. N est-ce pas paree qu ils ont aper<;,u cette connexité étroite que nos adversaires ont accueilli avec une gêne a peine dissimulée, parfois même arec dépit, les nombreux tributs d éloges décernés a notre patrie par les voix les plus autorisées de letranger, a l'occasion du jubüé de notre indépen dance Les libéraux clament chaque aunée que le gouvernement catholique est acculé au déficit et que le pays court a sa ruine. Ont- ils done perdu le souvenir de la gestion financière du dernier gouvernement libéral La période 1878 1884 n'enregistra que des déficits et leur importance se.eva jusque 18 millions de fr. 1 Vainement depuis vingt-et-un ans le budget annuel apporte-t-il aux libéraux un éclatant démenti.Vainement chaque exercice se clóture-t il par des excédents supérieurs aux previsions budgétaires. Les libéraux u'eu renouveilent pas moins périodiquement contre le ministère leurs accusations de nudes de tuut fondement. Aussi est-ce beaucoup plus pour Tédifi. catiou de nos lecteurs.que pour l'instructioa de ces sourds et aveugles volontaires que nous relevons ci-après queiques dounées em- piuntée8 au budget des voies et inoyeus. D'après les previsions pour 1906 le» recettes selèvent a 558,863,927.90 fr. soit;

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2