2 nï. -•■rVR c'- ssl' Une visite a Ypres A i'Etranger r ranee IlistoTe d'un nez Mh 'y, A Algesiras Lïi A ulriche lléfus de marcher Mérétique Une Parole de Louis Veuillot Èn Chine ut e,A> #'k a' y v Aq At''-'/Ortent Sans chercher plus loin, il y a la large" viTd, .!^gjp»lent de quoi condamner votrc doctrine. Le Pape ne peut pas "accepter. II doit vous déclarer he're'tique. et c'est même surtout pour faire de ces déclaration-la qu'il est a la place qu'il occupe. Si le Pape ne condamnait pas votre libéralisme, il serait lui-même un héréti- que. Alers... e .iian- 'naperon aussi des iifV" ^.jiifie, pour ancienne quelle Tae même date que le coffre 1 \"0*fre Probable. est une va'eur indéniable et Jjg' Fat d'être conserve a vee le plus grand ^tn et le plus grand respect. II se trouve, en temps ordinaires, remisé a l'entrée de la sacristie, sous un dais de procession. Cet em placement singulier offre du moins 1 avan- tage de le préserver des détériorations. Annuellement cependant, le coffre quitte, pour un certain temps, sa place. On le trans porte au milieu de l'église, a 1 entree du chceur, pour l'utiliser comme tronc de carême On lui souhaiterait vraiment une utilisa tion mieux en rapport avec sa désignation et, surtout, avec le souci de conservation dont ce meuble intéressant mérite d'être entouré. Espérons, pour finir, que d'autres, mieux placés que nous a la source de semblables études, pourront nous dire pourquoi tant de coffres anciens portent une ornementa- tion similaire a celui que nous avons pré senté aujourd'hui a nos lecteurs. J.-B. D. Les derniers numérosdu Catholic Fireside de Londres nous apportent, sous la signa ture de la Comtesse de Courson, le récit détaillé dune excursion a travers les Flandres. Ypres y occupe une large place. Madame de Courson donne une description trés com pléte des Halles et de la cathédrale Saint Martin, et eile consacre toute une notice a l'Hótel- Musée Merghelynck. L'article est maiheureusement trop long pour que nous puissions songer a le repro- duire dans nos colonnes. Nous tenons cependant a le signaler pour apporter a nos lecteurs une preuve nouvelle de linteiêt grandissant que notre ville et ses richesses artistiques suscitent a letranger. 11 n'est plus rare aujourd'hui de rencon- trer des étrangers qui connaissent Ypres et qui en ont emporté un souvenir enthousiaste. L'imposante silhouette de nos Halles devient aussi familière que celle des constructions gothiques les plus vantées. De même le Muséo Merghelynck voit de jour en jour étendre sa reputation comme reconstitution unique et fidele d'uu riche hotel particulier dans le style Francais de la fin de lauden régime. Lorsqu'il nous vient des hommages de letranger nous sommes heureux de pouvoir les enregistrer non pas tant en vue d'en tirer vanité, que pour les faire servir de stimulant a l'activité de pouvoirs publics auxquels incombe la lourde tache de la restauration de nos monuments, etd'eucou ragement pour les particuliere qui out entrepris de couserver, voire même d'en- richir, le patrimoine artistique de notre 1 ville. La cérémonie de la consecration par Pie X des 14 nouveaux évêques a St Pierre de Rome, a été un spectacle sans précédent et tout a fait e'motionnant. Le soir, au séminaire francais, Mgr Tou- chet a prononcé en leur présence, une importante allocution. Plus nombreuse que jamais arrivent les lettres signalant, avec les tentatives d'inven- taires avortées et les effractions légales qui les suivant, un mouvement de résistance aussi remarquable par sa géne'ralité que par son énergie. La publication de quelques- uns des articles du réglement appliquant Ia nouvelle lot accentue l'émotion publique. Ces articles contiennent de réelles aggrava tions de la loi. On signale la tentative faite par M. Rou- vier, ministre des affaires étrangères, pour obtenir de ses collègues du ministère, 1 au- torisation d'engager avec le St Siège des négociations officieuses. 11 est facile de deviner a quelle inspiration patriotique M. Rouvier a obéi en faisant cette démarche. Ministre des affaires étran gères, M. Rouvier a do se représenter que ce n'est pas au moment oü l'affaire marocaine tient l'Europe la suspens qu'une nation, consciente des nécessités de sa propre dé fense, peut de gaité de coeur dtkhainer dans son sein la plus inexplicable des guerres civiles la guerre des consciences religieuses. II est établi que le projet de loi sur les retraites ouvrières en France entrainera une dépense annuelle de a5o millions. Personne ne sait par quelle magie budgétaire le gou vernement francais re'ussira a se procurer cette somme; de sorte que l'avenir de cette réforme sociale dont nous jouissons en Bel- gique, est fort compromis en France, pays que le citoyen Vandervelde place au-dessus sions faire les cloches. Faisons faire les cloches, ils exigiront qu'on abatte le clo- cherils nous ordonneront de raser l'église. L église rasée, s'il reste uu prêtre et un autel, ils se plaindront encore. Puisque done il est impossible d obtenir d'eux-mêmes une honteuse et dangereuse paix en gardant le silence, prenons le parti de leur répondre. (Jest ce que les chréticus et l'Eglise ont toujours fait dans lous les temps et partout. Louis VEU1LL0 i'. Les in ven tui? es Le refus d'enfoncer des portes d égln-e, oppose par des officiers a la requisition chile, a Paramé et a Saint-Servan,cause une grosse emotion en France. La presse républicaine modérée, non catholique, tout en regrettant cette atteinte a la légalité et cet «exemple public d'indiscipline déplore que le Gou vernement ait chargé l'armée ó'une besogne aussi répugnante que celle du cambriolage j désiraient. officiel des églises. Les honnêtes gens,aquel- que opinion qu'ils appartiennent.ne peuvent, en effet, s'empêcher de reconnaitre qu'il y a quelque chose d odieux.une ve'ritable oppres sion des consciences mille fois pire que la tyrannie matérielle a exploiter la fide'lité due au serment militaire pour contraindre des hommes d'honneur a concourir a une besogne outrageante pour leur foi et qu ils ne pouvaient prévoir d'être jamais amenés a accomplir le jour oü ils ont juré fidélité au drapeau. De pareils exemples ébranlent les fondements même de la société, disent les légistes. Les catholiques sont en droit de repondre A qui la première faute La première condition des lois est de respecter de bonne foi et dans leur sens naturel les contrats qui lient les citoyens a l'Etat. Quand ce principe est violé, l'état de guerre civile ne tarde pas a se déclarer. tionnaires sont intéressés a les répandre paree que vraisemblablement la mort de Tsou-Hi serait le signal d'un ébranlement politique général en Chine. La France en a appele' de l'intransigeance allemande a la réunion plénière de la Conference. Mais, d après une dépêche officieuse francaise, les délégués sont trés ennuyés a la perspective d'avoir k se pro- noncer ouvertement entre les deux puissances en conflit et la majorité pre'fèrerait, l'échec e'tant tout de même certain, un ajournement indéfini de la Conférence, qui leur épargne- rait l'embarras de prendre parti. Au surplus, maintenant que le principe de la porte ouverte au Maroc a été proclamé, la plupart des délégués se désintéressent du conffit particulier de la France et de 1'Allemagne, de la question de la Bar,que comme de celle de ia police Ils ont obtenu eux, tout ce qu'ils Le gouvernement a déposé au Reichsrath le projet de loi établissant le suffrage uni- versel. On estime que la nouvelle chambre comptera une quarantaine de socialistes. Le parti catholique, y compris le groupe de Lueger, Bourgmestre catholique de Vienne, disposera de 90 voix environ. Pendant bien du temps, le mot Gaudissart j a fourni texte a des articles de journaux, voire même de revues se disant trés sérieuses. j On a parlé, on a écrit, sur tous les tons que comporte la gamme de la malignité humaine, du Gaudissart, autrement dit du s Commis voyageur. On a vanté sa faconde,on f a blague'sa suffisance, on est allé même Allemagne jus<lu,ale qualifier ironiquement de grand et Oil /Tl o r% o J 1 o 1 m - «4.* J 1— "11 I Dimanche ont eu lieu, a Berlin, les pre- de la Belgique pour bonheur de l'ouvrier. mières fêtes officielies données a l'occasion des noces d argent des souverains. L'empereur et l'impératrice, assistés de la familie impériale, ont recu, après l'office, les personnages officiels dont plusieurs ont remis des cadeaux. Les cardinaux Kopp et j Vischer sont allé présenter leurs hommages. Aux félicitations de l'armée et de la marine l'empereur a répondu ces mots Ma première et ma dernière pensees I sont mes forces combatives sur terre et sur suffisant diplomate de la vieille Europe. Et de fait, tl n'y a que lui pour prédire une guerre qui n'est pas a l'horizon, et pour j déclarer urbi et orbi la modification de frontières qu'elle amênera. i Cela établi, je déclare humblement que j en suis de cette familie de Gaudissarts, et que même je roule ma bosse et ma mar- motte a travers le pays depuis trente cinq ans environ. Et j ajoute que cette longue période exercice professionnel m'a permis de ce qui concerne On écrit de Rennes a la Libre Parole, et nous reproduisons sous réserve Le commandant Dublaix, du 47® d'infan- terie, en garnison a Saint-Maio, a refusé de donner l'ordre aux soldats qu'il commandait d'enfoncer la porte de l église de Paramé. Après avoir lu aux troupes le Code qui dit que tout militaire qui refuse d'obtempérer a une requisition de l'autorité civile est passible d'un emprisonnement de un a trois mois. II a mis le Code dans sa poche et tres calme a d'.tJe.refuse II n'a voulu desig ner aucun officier pour le remplacer. Comme le sous-préfet insistait.le comman s cr constater que si, blanc bonnet et bonnet t mer, et 1 imperatrice de son cote s efforce de 1 j j. 1 1 blanc sont la meme c'hose, il en est diminuer les miseres et les maladies. Dieu j veuille qu'un cas de guerre ne se présente I pas Mais, si jamais pareil fait devait se présenter, je suis convaincu que l'armée j ferait ses preuves comme il y 35 ans. Du Journal de Bruxelles La Chronique ne comprend pas que le Pape ait pu taxer d'hérésie le libéralisme tel qu'elle l'entend. «Le libéralisme, dit elle, ne serait pas ne'eessairement en opposition avec la foi catholique si l'Eglise romaine ne lui avait pas déclaré la guerre et lancé les foudres pontificales contre ses doctrines poli- tiques. La religion romaine proclame quele libéralisme est une hérésie elle le con- damne elle le met hors du culte et la presse catholique nous reproche d'être antireligieux 1 Pauvre Chronique qui vous estimez persécutée injustement par l'intransigeance papale, tachez de comprendre ceci Votre libéralisme soutient couramment que Jésus-Christ n'est pas Dieu. II attaque sans cesse l'autorité du Pape. II nie tous es dogmes les uns après les autres. j Mardi a eu lieu, avec toute le pompe j traditionnelle, l'entrée solennelle de la i duchesse Charlotte d'Olden Bourg, fiancee du prince Eitel-Frederic. Leur mariage a été i célébré mercredi. J j Entre les cours de Berlin et de Londres I les relations étaient trés froides par suite de i certaines intrigues de cour. j Dans ces derniers temps des rumeurs d'un caractère fort sérieux ont signalé un heureux dant Dublaix a dit Si on m'en donnait j rapprochement. Les envoyés spéciaux, l'ordre, je refuserais d'enfoncer la porte de j chargés de présenter a la familie impériale mon père, a pius forte raison la porte de allemande, les félicitations et les cadeaux de la maison de mon Dieu. Je suis venu ici la cour de Londres ont été recus par le roi avec l'intention de faire ce que m'était d'Angleterre avant leur départcelui-ci avait ordonné, mais le coeur me manque, je ne 1 concu l'idée d'une rencontre avec l'empereur I puis pas. i) 11 a fallu que ce soit le général comman dant la brigade qui donne l'ordre aux artil- leurs d'exécuter la réquisition du sous- préfet. 1 S j C'est le moment de rappeler ces paroles i prophétiques de Louis Veuillot, qui étaient j aussi un appel a Faction Ce n'est pas a la médaille, ni aux crucifix, ni aux chapelets qu'ils en veulent, c'est au catholicisme, et ils s'en vantent. Faisons le catholicisme aussi timide, aussi silencieux, aussi caché que nous le voudrons et qu'ils le demandent tant qu'il vivra nous n'obtiendrons pas qu'ils le tolèrent. Four les contenter, supprimons les processions ils demanderont que nous fas- d'Allemagne. i L'empereur Guillaume a répondu par un télégramme très-cordial invitant le roi Edouard a se rencontrer avec lui, a l'occasion de sa prochaine croisière dans la Méditer- ranée. Une dépêche de Hong-Kong annonce que l'impératrice douairière de Chine, Tsou-Hi, serait morte. Cette nouvelle cependant ne ^tre acceptée que sous réserve de i confirmation Hong-Kong d'abord est trop eloigné de Péking pour qu'il soit naturel d'apprendre précisément de la pareille nouvelle ensuite, cette ville est le foyer de 1 agitation antidynastique permanente qui j couve dans le sud de la Chine. Ce n'est pas t Première fois que de pareilles rumeurs sélèvent du sud de la Chine les révolu- marmotte. tout 1 autrement de Goudissart a Goudissart. j Je ferai peut être dire un jour par un ami j de la branche, une histoire qui caractérise le j Gaudissart discrêt, circonspect, je n'ose pas dire j en suis et je m'occuperai j seulement aujourd hui de l'autre espèce, certainement la plus nombreuse. Or done, il m est arrivé, un jour que les besoins de ma profession m'avaient appelé dans le Luxembourg, que, ma besogne terminée, j étais allé rejoindre le chemin de fer a Sivret. Justement, dans cette commune, on venait de terminer une mission, et a l'entrée de la salie d'attente je me trouvai nez a nez avec un rédemptoriste que je supposai être le prédicateur de la mission. Je ne me trompais pas. Quand je dis nez a nez, je dis la vérité, mais grand Dieu, quelle difference de nez I Ce n'est pas que le mien soit beau a croquer, loin de la, je crois même qu'il est trop gros et fort laid. Mais celui du piédica- teur... oh tenez, une petite citrouille, trem- pe'e dans une coupe de Bourgogne 1 Si ce nez n avait pas eu sa racine entre deux yeux pétillants, lancant de temps en temps une flamme vraiment troublante, des yeux de velours avec doublure de vrilles, j'aurais ri du nez. Je n'en fis rien. Soufflant péniblement, comme une qui a de'pensé trop de ses forces, le entra en gare et stoppa. J'ouvris uue portière et m'effl^ai laisser entrer d abord le prédicateur. Je le suivis. Le rédemptoriste, exte'nué probablement par une semaine de rudes prédications, sabima dans un coin, et se mit a re'citer copieusement son bréviaire, sans remarquer deux de mes collègues en chevalerie de la béte train pour

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2