m? Ia leeimgsc lioii" TELEPHONE 52 °xi jj iiiisi" t* A*rT\Tfi Mere red i 9 Mai 1906 10 centimes le N° %mE if 5 Dimanche 13 Mai a 0 A I? h i i Conférence par professenr a l'Université de DIM A N C H E i Discours de M. Colaert PHI a-gve;j v"V5«jus*k& I *Arv-; Un s'abonne rue au Beurre, 38, a Ypres, 61 a tous ies bureaux de poste du royaume. G3ANDE i/2 h. T% W* I p llsxri a i fi Louva io Becelaere a 3 h. Gheluvelt a 5 b. Kruiseecke k 7 h. Knnmel a 3 h. Wylschctele a 5 h. Camines a 3 h. Yp?'es a 6 1/2h. dans Ia séance du 2 Mai a la Chainbre des Iteprésentaids <r<*> 'ï-fr-Svcr, e&.*i WW*» Le J C7R.NAL, T)'Y. RSS paraif le Mercredi e? le Samedi. l,o prix .-In l'abonnement, payable, par anticipation, est da 5 fr. 50 c. pap an pour tout le pays pour l'ótranger le port eu sus. I.es abonnement» sont d'un an et se régularisent tin Déeembre. Les articles et communications doivous. ctre adra- .-cs franco fie or-' a I'mlresse ci-dessus. Les annonces coütent. IS centimes la ligre. 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De- groote a déuoncé les tendances de ce pamphlet et il a «u raison, car ïl n'y a absolument rieii de vi a', ricn de fondé dans eet ècril évidemment tonen et distribué dans ua esprit de propagai.de social iste. .le regrette, messieurs, que l'honorable M. M. Torwague ï.'ait ras pris, après son discours de 1903, les renseiguements nécessaires pour pou- voir parlerde l'hygiène dans la Flandre Occiden tale, en connaissar-ce de cause, et qu'il n'ait pas cru devoir l'aire une étude plus approfondie de cette importante question, avant de se risquer a en pariet' une seconde fois,dans cette discussion. Messieurs, je vais examiner avec vous les allegations de ce pamphlet. Parlant de la raor- taiité dans l'arrondissement d'Ypres, il debute par une erreur grossière en disant que dans la ville de Poperinghe la mortalité est de 30 pour 1,000 habitants. J'ai vériflé les chiffres'et j'ai constaté que M. Terwagne a confondu la morta lité avec la natalité. Hires d droite.) Ge n'est pas tout a fait la mêrne chose. En rèalité, la mortalité, en 190.3, fut a Poperinghe do 23 pour 1,000 et non de 30 pour 1,000 comma l'a prétendu l'honorable membra. Le pamphlet en question insiste longuement sur certains laiis. 11 prétend qu'a Ypres la mor talité est de 26 p. c.or, c'est la une erreur absolue. M. Braun. Ce n'est pas 23 p. c., mais 26 pour 1,000. M. Colaert. II est évident que c'est 26 pour i,öou et tout le moDde l'acompris ainsi. Le pamphlet prétend done que, dans la villo d'Ypres, la mortalité est de 26 pour 4,000. Or, messieurs, il résulte d'un examen approfondi que j'ai lait que la mortalité baisse d'une facon constante. En 1903, eile n'a été, en réaliié, a pres, que de 22.6 pour 1,000. Encore est il que dans co chiffre est comprise la population do fait, c'ost-a-dire les étiangers qui se trouvent a Y pres, et il n'y en a pas mal. En 1905, la population de droit était de 17,350, la population de fait montaita 18,5u0 et au dela. Cela provieut de ce que nous avons a Yprei plusieurs ócoles et établis=ements spéeiaux ócoles militaires et de bienfalsance. deux éta- blissements d'aliénés, un pour hommes qui existe depuis de tongues années et un pour femmés créé döj nis cmq ou six ans. Naturelle- ment, la mortalité est plus grande, rnais voici d.es chiffres qui prouveront que l'état sanitaire de la ville d'Ypres est excel'ent. M. Braun ne va pas me contredire... M. Braun. Je ne vous contredis nullement j'ai rectiflè tantöt une simple erreur. M. Colaert. Vous m'ócoutez et je vous en r merci c mme je vous vois senl sur les bancs de la gau'-he, j'en appelle a voire témoignsge. En 19 3 messieurs, le taux de la mortalité était legér ment supérieur a ia moyenne des villes de menie importance mais, comme je viens de doe, cela s'explique par le grand nombre d'étrangers qui se trouvent chez nous, comme par legrand nombre de vieillards hospitalisés dans les établissements de bienfaisance. Eu general, dans les villes de 15,00ü a 2%0 0 habitants, le nombre moyen des personnes qui nieurent agées de 6') a 80 ans, est de 69 4 par in,He, landis qu'a Ypres, et j'insiste la-dessus, ce nombre est de 12 pour les personnes agées de plus de 80 ans il est, en général, pour les villes de cette importance de 17.7, tandis qu'a Ypres il est de 35. M. van der Bruggen, ministre de l'agricuiture. Vous devieudrez centenaire, mon cüereollè- gue. (Sourirès.) M. Colaert. Je l'espère. M. L i Paige. C'est bon a savoir. (Sourires.) M. Colaert. Et vous conviendrez cue les Yproisqui se trouvent sur les bancs de la Cbam- bro ne se portent pas si mal. Souveaux rires Sij'examine la mème situation pour 1904 ct lo.iö, voici les résultats auxquels j'arrive: la p pulation de droit au 31 déeembre 1904 et je ne prends plus que la population de droit, Uien entendu, était de 17,075 habitants i! est survenu 366 décès, ce qui fait par 1,000 habitants 21.4. En ee qui concerne l'age de 60 a >-0 ans, le taux a été da 31.6 el. pour les personnes agées de plus de 80 ans, lt.2.Ceci est le chiffre par cent décès et il est supérieur de beaucoun a la moy enne des communes du pays. Pour l'anriée 19 5, la population augment? comme, du reste, elle auamente d'armóe en anrié'e. La population de droit est de 17,359 babi tants; le cüilïre des decès a atteint 3ö 1soit. 2 .2 par 1,000 habitants. Vous voyez done, messieurs, qu'il y a a eet égard une progression descen- dante constante, Le r.ombre de dócès parmi les personnes ègées de 63 k 80 ans, s'est óievé a 115, soit 32.7 par P O décès. Ge taux a été de 11.2 pour les personnes agées de plus de 8 ans, en 1904, et de 9.4 pour 1905, chiffres toujour» supérieurs a ceux des autres localitós. Le pamphlet en question je ne puis le dó signer autrement et je suis bien convaincu que móu honorable collègue, M. Nolf, ne l'approu- verait pias a relevó certains autres faits a charge de i'administratipn communale d'Ypres, ou plutöt a charge de cotro population. Je vai's eu reccontrer qcelques-uns. Ce pamphlet parlo de notre höpital qui, dit-1. est démoaó et condamné depuis longtemps par les médecins. Get höpital, messieurs, est sitné absolument dans les mêmes conditions que ceux de Bruxelles. II se trouve sans doute au centre de la ville, mais vous reconnaitrez que c'est également le cas des höpitaux de la ca pita le qui sont contigus a des rnaisons particuiières. Du reste, 1'böpital d'Ypres est desservi avec beau- coup de dévoueme.nt par des religieuses aux- quelles les médecins de toutes les opinions se plaisent toujours k rendre lemeilleur térnoigna- ge. 11 y fait trés propre les salles des malades sont grandes, élevées et bien aérées. Je ne vois juellement done pas ce qu'il peut y avoir de démodé et de cot.damnable dans notre höpital. Le pamphlet prétend aussi qu'il règne a Ypres des malades coritagieuses. Je róponds que l'état sanitaire de la ville d'Ypres peat être comparé a celui de n'importe quelle ville dü' pays. l)ans aucune de celles-ci, les maladies contagieuses ne se propagent si peu qu'a Ypres. Je ne serai contredit oar personne car diffé rents faits le prouveut a toute évidenc.o. Je ne pretends pas que nos prédécesseurs qui ótaient a la iêie de l'aaministration depuis Cin- qfrante ans et qui sont tombés en 891, n'aient rien faitje reconnais, au contraire trés loyale- ment. que l'hygiène flgurait en bonna place parmi les próoccupadons de mon#onorable pré- décessaur M. Van Heul*. Mais on ne peut pas méconnaïtre que l'état sanitaire est devenu meil- leur, grace aux mesures que nous avons prises et. notammeht a l'ótablissement d'un réseau d'égouts que nous avons fait construire dans toute ia ville et qui nous a coüté fortcher. L'Etat sanitaire de la ville d'Ypres est devenu ace point excellent que, depuis quinze ans, nous avons eu en tout deux maladies, le typhus et la variole. Le typhus a sévi d'une fagon bien bénigne en 1897 et a cette occasion, il y a eu de longues po- Jémiques. La commission d'hygiène est venue examiner la situation et voici ce qui a éié con staté Le bataillon était allé a Charleroi, i'occa- sion des grèves et il nous avait rapporté le typhus. Mais ia maladio s'est tenue sur un ter rain trés réduitolie n'a jamais sévi qu'a l'höpi- tal militaire et pas un seul cas n'a été constaté en dehors de eet ótablisse i ent. Or, on aattribué la cause do cette maladie a notre eau. Cepen- daot si l'eau avait été mauvaise, le typhus se s.erait propagé en ville, mais il n'en a 'rien été. Ainsi, a l'ócole d'équitation, i! n'y a pas eu un seul i as de typhus et il en a été de mème pour los soldats de l'école régimentaire qui étaient cepéndant dans ia mème caserne que ceux du balaiüoa. M. Braun Avez vous une distribution d'eau a Ypres M. Colaert. Parfaitement, et je vous engage a venir la voir. Cette distribution a été établie par l'admi- nistration qui nous a précédés, mais nous l'avons améliorée en conssruisant des bassins de déean- tation t un chateau d'eau. Ai -si l'eau est disinbuée gratuiiement et en abondance a tous les habitants. A droite Gratuitement M. Colaert. Ja dis que la distribution d'eau se fait gratuitement et en abondance, a tel point qu'en temps normal nous pouvons donr,er 109 litres par jour et par tète d'habitant. Et c'est aiorsquece pamphlet vient prétendreque l'eau de la ville est mauvaise et qu'elle n'est assez atondante. Je crois avoir ótabli que l'épidémie de typhus n'est pas due a la mauvaise qualité de l'eau. D'aillours. on ne peut qualifier d'épidémie les qu^lques cas de typhus qui ont été constatés en 1897. la maladie s'étant confinée absolument dans lHópital nnlilaire. La maladie doit, avoir été imnortée, car les spécialistes prétendent que la cause ordinaire du typhus est la mauvaise qua- li:é de l'eau, et chez nous le typhus ne règne jamais. Voici maintenant, pour ce qui concerne ies cas de vsriole. Un ótranger est venu a l'böpita) et y a importé ia maladie. Le ras était d'aliord fnrt douteux. mais on a bien dü reeonnaitre quo e'était la va'iole, puisque plusieurs personnes habitant l'hópital et une religieusa qui soignait les malades out été atteinies de 'la maladie. Cependant, il n'y a eu que deux décès l'ótran ger lui-mémequi avait importé la maladie et un seul Yprois y ont succomöó. Dans les environs de l'hópital il y a eu deux ou trois cas bénins, mais aucun décès. Et voila a quoi se ré luisent les maladies con tagieuses constatées Ypres depuis quinze ans 11 n'y a pas eu autre chose c'est done a tort qu'on vient. prótendre que l'état sanitaire n'y est pas satisfaisant. Ce que je dis pour Ypres peut s'appliquer a un grand nombre de nos communes. L'hygiène fait partout d'incootestables progrès, grace aux efforts publics encourages et soutonus par le gouvernement. J'ai rarlé tantöt de la distribution d'eau et j'ai 1'pporduamon ertimó collègue, M. Braun, que nous avons une distribution établie dans les ineiil. tires conditions. M. Braun. 1 'eau est elle analysé? de temps en temps? M .Colaert. Certuinement. L'eau ostdevenue meilleure et elle s'améliorera encore. Je serais trés heureux de pouvoir, la cas échéant, faire appel a voire experience ot vous demander conseil. Nous nous devons cela entre bourge- mestres. M Braun. Je compte précisémeni parier tantót des distributions d'eau dansles Elandres. M. Colaert. Ypres possède une excellente distribution d'eau qui a été établie du temps de M.le bourgmestre Van Ileule, améiiorée sensi- blernen't sous l'adminiaration de mon honorable pi édecesseur. M.le baron Surmont de Volberghe, I et que nous tachons d'améiiorer encore. j Je passe a un autre point soulevé dans ie pamphlet. II y est prétendu que nous avons, autour de la villa, d'anciens fossés qui répandent en été des odeurs pestilentielles. Or, messieurs, il n'en est absolument rien. L'eau de ces fossés se reuouvelle, grace a la réserve de l'étang de Zillebeke, que nous tenons constammesit a son étiage le plus ólevé possible. La vase ne peut répandre aucune émanation, attendu qu'elle est toujours couverte d'une épaisse couche d'eau. Je regrette que l'honorable M. Nolf ne soit pas a son banc je suis certain qu'il neme contre- djrait pas, quand j'afllrme que pas un seui Yprois ne prétendra que l'eau des fossés soit cootaminée et porte prójudicu a l'hygiène. On a prétendu aussi qu'un grand nombre d# rnaisons ouvrières de notre ville sont mal condi- tionnóes et qu'una population relativement nombreusa habite dans des caves. Or, voici la vérité toutes les mesures d'hygiè ne sont, prescrites et observées en ce qui con- e rne les onclos, Mais la il y a quelque chose k faire, et nous étudions la question. Mais je dois faire remarquer que, dans toutes les sections extérieures do la ville. l'on construit des rnaisons ouvrières oü le règlement sur les batis- ses est strictement observe, au point de vue du cubage d'air nécessaire. Nos ouvriers «emblent vouloir faire des economies pour derenir pro- priétaires de leurs rnaisons et habiter des rnaisons bien aérées. Nous constatons mème qua l'on batit actuellement a Ypres beaucoup plus que daus n'importe quelle commune de l'impor- tance de notre ville. Quant aux caves, ïl y a 16 caves babitées elles se. trouvent toutes ou a peu prés dans le centra de la ville. notamment a la Grand' Place. Quant a leur origine, ce sont, parait-il, les anciens tez- de-chaussée de rnaisons existant il y a deux ou trois siècles.Quoi qu'il en soit, messieurs,lorsque chaque année nous prenons les mesures néces saires au point de vue de l'hygiène de la ville, nous apportons une attention particulière a l'examen de l'état de ces caves et nous veillons a ce qu'elles se trouvent dans les meilleures conditions de salubnté possibles. Depuis trente ans que j'habite la ville d'Ypres, je n'ai jamais constaté que des maladies infectieuses aient sévi davaniage dans ces habitations que dans les autres, et les habitants des caves ne se portent pas mok s bien que ceux des autres rnaisons. Sous ce rapport la situation est bien meilleure que celle que l'honorable M. Denis nous a fait connaitre récemment pour -a ville de Bruxelles. On a aussi parlé des dentellières, et on a prétendu que la fabrication des dentelles a la main est contraire a l'nygiène. Cette question a été souvent débattue et je dois dire que sops i'admioistration de M. Van Heule, on a fait de trcs louables efforts pour faise disparaitre certaines petites écoles dentellières privées II n'en existe plus actuellement que dans une écola communale et dans une école libra.Toutes les régies de l'hygiène y sont obser vées. II est établi aujourd'tiui que la fabrication de la dentelle, lorsqu'elle se pratique avec des intervalles de repos et de mouvement, ne peut nroduire ies mauvais effets que leur attribue l'auteurdu pamphlet. Je n'insiste pas davantage sur ce point. II n'es personne ici qui voudrait voir disparaitre l'industrie denteilière qui a eu des époques de gloire et que Topinion publique, aussi bien que ies pouvoirs publics, cherche a encouragor et a développer. On ne dira pas noil plus que le travail dela dentelle est plus nuisible k la santé de la femme que celui qui est exercé dans cer taines usines. Voila la situation hygiénique de la bonne ville d'Ypres. Je le répète, il n'y a pas actuellement une ville plus saine et oü l'on vit plus long- temps. Ce qui est malheureusement vrai, c'est que la mortalité infantile est un peu plus ólevée que dans certaines autres villes. Cette mortalité n« va cepsndant guère au dela de Ja moyenne. La mortalité infantile est un problem? qui me préoccupe beaucoup. Nous che'dions 4 la dimi- nuer amant que possible. Y arriverons-nous J'ignore quelies sont exactemect les causes de la mortalité. II en est une cependant que je pourrais citer en générai, nos ouvriers se marie-,t trés jeunes, un certain nombre beaucoup tro jeunes. 11 ya peut-otro un second facteur, mais ja ne veux pas en parier, parce que je ne possède pas d'indicesqui semblent donnerraison a rnes sou: cons. Quoi qu'il eu soit, nous avons fait tout ce qui est possible pour améliorer l'hygiène. Nous a vols entre autres établi une distribution d'eau. Nous avons également construit des kilomètres d'égouts dans les meilleures conditions possi bles, travaux qui ont été largemeift subsidiés par M. le ministre de l'agricuiture, ce dontje le rernercie encore. Nous avons déerétéun règlement obligeantles habitants de roller leur maïson a i'égout de la rue. M. van der Bruggen, ministre de l'agricuiture. Le tout a I'égout. M. Colaert. Pes tout a fait. Nous avons appliqué ce tèglement dans toute sa rigueur, au risque de compromettre notre popularito. Mais, je dois l'avouer, nous n'avons pas rencontré trop d'oppositiondeux ou trois

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 1