r I '4 fW I If IN III r*. i:* %3 Les députés d'Ypres A propos de fiches I 1 I ail 1 IHHL 1 I - ei 'VJn M. tNoif UM. Colaert et Van Ferris Électeurs, Us catholiques de l'Ar rondissement d' Ypres out le n° 2 Autre chose I pp it ft |i J gjWWC JST: ;.3f ynces et des travaux publics. De f mobile électorale. V V' rar 'ut mte de Smet de Na over, ministre XlilULLIJ lilil-'l' r,.!. 'r J *9p£ De Ridder. Depuis s'est pas occcupé de viJ-^'ljji^orale et o'ndissement ime valeur au us qu'aux crédits 'j.-.-/pas dépensés. Smet de Naeyer,ministre iJf^es travaux publics.Comme ^tora!0, le petit speech que vient -:f ALfoncer M. Delannoy est assez réussi (rires) et je le félicite du zèle qu'il déploie en faveur de ses amis. M. Delannoy. On fait ce qu'on peut. [Nouveaux rires.) M. le comte de Smet de Naeyer,ministre des finances et des travaux publics. Si M. Oolaert avait voulu faire, de concert avec moi, une parade électorale, il aurait com mence par faire un exposé détaillé de la question, afin d'en montrer l'importance. J'aurais écoutétrèsattentivementce discours et j'y aurais répondu par d'autres considé- rations tres développées or, ce nest pas cela du tout qui s'est passé. Vous venez faire état d'une affiche électorale cela n'est pas sérieux, et je ne voudrais pas m'y arrêter plus longtemps. J'aurais beau faire si de mon cöté je me mettais a répondre a tout ce qu'on m'impute sur des affiches. Ou ne peut exécuter tous les travaux a la fois II faut d'abord achever les plus urgents. Or, le service de lacöte est surchargé depuis plusieurs années. Ai-je besoin de rappeler les travaux considérables exécutés a Zee- brugge et h Ostende, oü nous avons dépensé plus de 60 millions On travaille a Blan- kenberghe, on va travailler a Nieuport, etc. Tout le littoral a été transformé. Il y a .trois ou quatre ans j'ai exposé cela la Chambre et j'ai dit que le tour du canal de la Lys a l'Yperlée viendrait a sou heure. Eh bien, cette heure est venue et les travaux seront prochainement entamés. Dans l'amendement proposé par M Colaert et accepté par moi, portaut a 400,000 francs le crédit de 250,000 francs primitivement demandó, il n y a done rien qui ressemble a une parade électorale. Mon département est en possession d'un projet qui, j'espère, donnera les meilleurs résultats et que nous réaliserons d'abord sur une section du canal, afin de nous prémunir contre tout nouveau mécompte. M. J. Vandenpeereboom. En signalant que la question a surgi tout d'un coup, M. Delannoy perd de vue que, depuis de nombreuses années, les députés et sénateurs «T ittendait des années, on ce travail, qui a la veiile de l'élection, on trouve une solution. M. J, Vandenpeereboom. Demandez- vousle rejet du crédit? (On rit a droite). M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. Ce discours repose sur des données absolument fausses il aurait uue apparence de vrai- semblance si le gouvernement ne s'était pas préoccupé du canal et si, brusquement, a la demande de M. Colaert, il avait déposé un amendement de 400,000 francs or, il n'en est rien le gouvernement avait pris 1'initiative de proposer un crédit de 250,000 francs et quaud M. Colaert a demaudé d'augmenter ce crédit jusqu'a concurrence de 400,000 francs, le ministre y a souscrit, Voila la vérité. Quant a l'exécution de', travaux, agir autrement que je viens de l'indiquer serait risquer de retomber dans les erreurs d il y a quaraute ans ce serait de l'imprudence et du gaspillage. M. J. Vandenpeereboom. Trés bien Approbation générale sur tous les bancs Hilarité M. Delannoy. Votre discours est la condamnation de l'affiche électorale de M. Colaert. II résulte de votre réponse que rien encore n'est faite'est ce que je voulais démontrer. M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. Tout est déciclé et tout sera exécuté. L'article est adopté. L'échange de vues entre M. le ministre des travaux publics et M. Vandenpeereboom ancien ministre des chemins de fer, sénateur provincial pour Ypres, d'une part, M. Delannoy, sénateur de Bruxelles et M. De Ridder, sénateur de Courtrai-Ypres d'autre part, est suggestif et appelle quel- ques observations de notre part. II y a plus que des promesses de la part du ministre les travaux seront prochaine- ment exécutés Vannée prochaine, nous demanderons un second crédittout sera décidé et tout sera exécuté. Le ministre serait houni, bafoué, sifflé par ses propres amis s'il ne tenait pas sa promesse et nous avons la conviction que nos députés et sóuateurs catholiquesseraient les premiers a lui reprocher son manque de parole. Voila qui est évident et entendu. Notre sénateur libéral, M. De Ridder a de l'arrondissement n'ont cessé, par leurs dü entendre de M. Vandenpeereboom deux discours parlementaires et leurs démarches personneiles, de pousser a la solution de la question. M. Delannoy. Il y a quarante ans que la question est ouveite. M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. Il n'y en a que six que je suis aux travaux publics. M. J. Vandenpeereboom. Ce qui s'est passé le bi mai n'est que la confirmation de nos efforts joints a ceux du ministre. Je remercie done celui ci de ce qu il a fait. M. De Ridder.Je me iélicite d'appren- dre que sous peu le ministre fe a faire des travaux a l'essai. M.le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. Pardon Vous n'y êtes pas du tout. Je suis en possession d'un projet, que je considère comme définitif. Mais, en ministre prudent, j'entends le soumettre a l'épreuve de l'expé- rience. M. De Ridder. Sur une petite section le cbiffre seul du crédit indique qu'il en est ainsi. M. le comte de Smet de Naeyer, ministre des finances et des travaux publics. On ne demande jamais que le crédit correspon- dant a la dépense d une année. L'année prochaine, nous demanderons un second crédit. M. De Ridder. Enfin vous emayerez ivfJ. Vandenpeereboom. Ne mettez pas de batons dans les roues. Cela marche M. De Ridder. Sans doutemais autre chose est de mettre des bütons dans les roues de la voiture électorale du ministre. (Ah ah a droite nos députés mots cinglants Ne meltei pas de batons dans les roues Demande^-vous le rejet du crédit M. De Ridder a eu soin de ne pas répon dre 1 Avec M. Vandenpeereboom, nous remer- cions le ministre de ce qu'il a faitet nous adressons en même temps nos remerciements et nos félicitations a nos députés et sénateurs catholiques qui ont proposé et défendu le crédit de 400 000 francs. Avec M. de Smet de Naeyer nous disons que s'ii y a parade electorale, ce sont MM. I Delannoy et De Ridder qui l ont faite. Du reste M. Delannoy a répondu on fait ce qu'on peut I M. No,!'dira sans doute la même chose i on fait ce qu'on peut et le public répon- dra il ne peut rien j Rappel ons que no - députés et sénateurs i ont vainement demandé la reprise du canal sousle gouvernement libéral del878 a 1884, I et que c'est sous le gouvernement catholi- j que que la reprise a eu lieu les travaux d'achèvement du canal ont été mis en adjudication et exécutés sous ce même gouverm ment catho ique, j Si le canal n'est pas exploité aujourd'hui, j eest a cause de 1'effondrement du tunnel. Les études sont laites. Le ministre, con- 8tanimeut sol.icité par nos députés catholi ques, a examine la question par lui-même. Tout est étudié, tout sera décidétout sera exécuté. Bravo Bravovivent catholiques A tout seigneur tout honneur Les amis de M. Nolf viennent de compi ler laborieusement dans un manifeste les faits et gestes de leur représentant. L'imprimeur a oublié de mettre son nom au bas de ce factum. Soriirait il peut être des mêmes presses que certain journal per sonnel ou que certains pamphlets repudiés du bout des lèvres par l'organe official des libéraux, organedevenu soudain un journal illustré Pour remplir ces quatre pages insipides les auteurs ont dü remonter jusqu'en igoo N'avions-nous pas raison de dire que les questions posées sans rime ni raison par le depute'-questionnaire étaient destinées a remplir ses mainfestes électoraux la veiile des élections L'impression générale qui ressort de tou- tes ces citations est que M. Nolf, dès la première heure de son mandat, a eu le grand souci de préparer sa future reflection. 1'riste métier, quoiqu'il vaille.4.000 balles Les amis de M. Nolf lui auraient rendu un meilleur service en signalant par quelques lignes ce que M. Nolf a obtenu pour ses électeurs si toutefois il a obtenu quelque chose. Bien des députés de l'opposition tel M.Buyl se vantent auprès des électeurs des services qu'ils ontrendus. En ce faisant ils rendent, malgré eux, hommage a l'impartia- lite et au bon vouloir du gouvernement. Le manifeste des amis de M. Nolf nous dit que son oeuvre s'est réduite a des paroles, des paroles encore, des paroles toujours ce qu'il a obtenu pour l'arrondissement ou pour le pays se compte par ZÉRO. a Voyons au hasard quelques points. M. Nolf demande force augmentations de crédits. Cela est-il sérieux de la part d'un député qui croit le pays a deux doigts de la ruine II est vrai que pour tenir le budget en équilibre son parti préconise le service per sonnel universel, toute l'instruction a la charge des pouvoirs publics, des pensions annuelles de 36ofr.é tous les ouvriers.On voit que les libéraux restent toujours forts en fait de finances publiques M. Nolf signe le projet de loi imposant la constitution d une pension de 36o frs pour les ouvriers agés. Pourquoi le manifeste libéral ne repro- duit-il pas les détails du projet de loi. Cela fournirait aux électeurs l'occasion de voir a quels versements M. Nolf voudrait contrain- dre, bon gré, mal gré, ouvriers et patrons. Laisser crotre que ces 36o frs. seraient obtenus par les seuls titres qu il faut aujour- d hui pour obtenir 65 frs, sent un peu la fourberie. M. Nolf veut le service personnel. Probablement il entend de cette fagon respecter la liberté de ceux qui peuvent et désirent se faire remplacer en même temps quil entend de cette facon favoriser les intéréts de ceux, a qui le remplacement rapporte de beaux bénéfices. Si nous voulions payer les électeurs d enfantillages nous pourrions remplir plus de quatre pages avec les discours de nos représentants catholiques. Ils n'y auraient rien gagné. Dieu sait si le Progrès, a court de polémiques, n'oserait pas en conclure qu'ils sont quelque peu bavards. Nous préférons mettre dans la balance les résultats obtenus par MM. Colaert et Van Merris. Nous ne remonterons pas bien haut nous ne serons pas long nous relevons unique- ment La reprise des chemins de fer de la Flan- dre. Les travaux au canal dYpres. La reprise des chemins de fer de la Flandre est un titre de gloire pour nos représentants catholiques de la Flandre. M. Nolf ne nous contredira pas si nous iattribuons aux efforts concertés et persévé- rants de nos représentants catholiques M. Nolf et les siens n'y sont pour rien. Le Progrès doute que cette reprise soit un bien pour la ville d'Ypres. Et la cause du doute Pour qu'un joUr notre ville puisse sérieusement profiter de la reprise des lignes de la Flandre, il faudrait un autre gouvernement Ne vous en déplaise, confrère illustré, eet autre gouvernement a eu son heure. Alors la reprise neut pas été aussi onéreuse qu aujourd bui, mais eet autre gouverne ment i) e'tait plus préoccupé du péril d'un gouvernement clérical avec toutes ses hor reurs et ses injustices 11 Si la reprise avait eu lieu après les discours tie M. Nolf du 21 juillet 1901 et du 9 mars 1904 gageons que notre illustré confrère aurait donné un numéro illustré spécial en l'honneur de M Nolf. Le Progrès doute... laissons le douter et constutons l'enthousiasme dans toute la Fiandre notammenta Courtrai et a Roulers. Connaissant l'excellente administration des lignes de 1 Etat, la reprise nous donne la certitude de correspondances meilleures, d'un service plus acce'léré et plus confortable, de gares de marchandises plus spacieuses, de j tarifs plus bas et plus uniformes etc. etc. Tout autant d'avantages dont nous serons redevables et reconnaissants au gouverne ment et a nos mandataires catholiques. Au sujet des travaux du canal, le Progrès a une autre chanson. Le docte confrère sait trop bien que la population Yproise tient trop a son canal pour oser mettre des doutes sur l'utilité du travail; M. Nolf lui-même a trop parlé du canal pour permettre au Progrès de douter encore. Seulement puisque MM. Colaert et Van Merris ont obtenu un résultat que M. Nolf n'a pas atteint, le Progrès se devait a lui- même de dénigrer ce résultat II ne trouve cependant pas autre chose que quelques exclamations pour prouver que le crédit de 400,000 ne sera pas employé. Laissons a un avenir prochain de détruire les illusions du Progrès et défions-le de reproduire son dernier article a la veille des élections de 1910. Serait-ce par hasard un motif pour M.Nolf de ne pas même appuyer le vote du crédit Si tout ce que le gouvernement décide en faveur du canal est de la comédie, a quoi bon les questions de M. Nolf M. Nolf a parlé avouons même qu'il a crié, qu'il s'est demene', mais il n'a rien obtenu et, au moment d'agir, il n'y était pas. Pour une fin de session, a la veille d'une élection, c est plutot triste. Nous comprenons dés lors la nécessité pour les amis de M. Nolf de faire connattre les discours et les gestes de leur mandataire. Grand bien lui fasse 1 Quand on est en veine d'esprit,on trouve des mots de la fin. Le Progrès toujours respectueux de la religion lance l'outrage h la mémoire du vénéré cardinal Goossens qu'il accuse d'avoir organisé la mouchar- dise. L'esprit distingué du Progrès peut savourer son mot de la fin il n'aura pas le dernier mot sur la question des fiches archiépiscopales. Ce dernier mot appartien- dra a la justice, paree que les héritiers du vénéré défunt estimant sa mémoire et leur nom calomniés par Lindigne campagne socialiste et libérale en ont appelé a la justice. Nous parions cent contre un que les lapins du Progrès n'attendront pas de changer de ton que les intéressés daignent les citer en justice. II leur suffira de savoir qu'en Belgique il y a des juges. Le Progrès ignore si les Vadécards maconniques ont jamais existé dans notre pays La cause en est peut être que la presse libérale toute entière s'est bien gardée de reproduire les fiches bien authentique8 et bien caractérisées celles-la. produites au Sénat par M. Van den Heuvel. S'il daigne nous lire, le Progrès saura que,dans notre pays,il y a eu des Vadécards magonniques. Nous extrayons du compte rendu de la Séance du 10 mai dernier

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2