DE L'ARRONDISSEMENT^ i Kamerkiezing van 27 mei ik H Nol re der nier enseignement LVnjeu de la lutte ponrc^,m y- Nos liberlés L'agricuUure Travaux publics TÉLÊPHOKE 52 Samedi 26 Mai [906 5 centimes Ie IV i Nolf imi TOUT AUTRE MODE DE VOTATION EST NUL. aux Elecleurs de l'arrondissement d'Ypres Messieurs, Le droit de licence Les Pensions ouvrières Les accidents du travail Le service militaire ÉLECTEURS Les meetings dans l'arrondissement d'Ypres Un siège, s'il vous plait, un seul Vv.-. n s'abonne rue au Beurre, 36, Vpres, et tous les bureaux de poste du royaume. I Vandenbulcke Titeca PLAATSVERVANGERS Victoor -i Iweins Masschelein 1 Colaert |j Vaa M ér ris Thevelin PLAATSVERVANGER 1 Thevelin On ne peut voter valablement que d'une des manières suivantes 1° En tête de la 11ste, sous le n°2. 2° A cöté du nom d'un eandidat effeetif. 3° A cöté du nom d'un eandidat suppléant. 4° A cöté du nom d'un eandidat effeetif et d'un eandidat suppléant de la liste numéro 2 U iill Ol IvF huis jeudi soir. M. VanUen Bulcke joué JOURNAL dKM Le JOURNAL D'YPRES parait le Mercredi et le Samedi. Le prix de I'abonnement, payable par anticipation, est de 5 fr. 50 e.jjpar an pour tout le pays pour l'ótranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent tin Décembre. Les articles et communications doivent étre adressés franco de -orta l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligre Les réclames dans lo corps du journal content30 centimes la ligne. Les insertions judiciaires, 1 franc 'a ligne. Les numéros supplémentaires content 10 franss les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptó les deux Flandres) s'adresser k VApence Havas Bruxelles. rue d'Argent, n°34 et a Paris,8. Place de la Bourse. B B m 'i H 1 - pg-naTOEWl Les destinées du payssont entre vos mains. Vous savez que, partout, les libéraux et les radicaux ont fait alliance avec les socialis- tes, qui sont des re'publicains révolution- naires. Nos adversaires ne cachent plus leur adhésion a la politique francaise: le Progrès organe de M. Nolf, demande, dans son numéro du i3 Mai, si les Beiges seront moins intelligents que les Francaisqui ont voté aux élections législatives, pour le libé ralisme démocratique et progressistec'est a-dire pour les Combistes qui sont au pouvoir. Nous vous avons dépeint cette politique nétaste. Si vous en voulez, votez pour les libéraux. liberté d enseignement, liberté d'association, liberté individuelle. La liberté comme en Belgique, disent les vrais libéraux francais. Nous ne voulons pas de l'obligation scolaire, qui amènerait l'enseignement sans Dieu et la suppression des écoles libres. Du reste, M. Colaert a établi a la Cbam- bre, chiffres a l'appui, qu'il n'y a pas, en Be gique, trois pour cent d'enfants de 6 a 12 ans qui ne fréquentent pas l'école. Plus de lutte scolaire comme en 1879! Droit pour le père de familie de retirer son enfant de l'école k 12 ans, pour le faire travailler avec lui. Pas d'amende, pas d'emprisonnement pour celui qui use de sa liberté. T.'enieu de la lutte est tout d'abord le ru)s 11 nances L'enjeu de la lutte est tout d'abord le maintien de la Poyauté et de notre Indépen- dance nationale1, menacées par les républi- cains et les sans-patrie. II y a ensuite le maintien de nos libertés Liberté des cultes, liberté de conscience, Nos finances sont les plus prospères du monde entier. Notre dette est moins élevée qu'ailleurs. L'impot est plus bas que dans tous les autres pays. En France, les capitaux émigrent et vien- nent en Belgique; l'Industrie et le Commerce quittent Paris et les autres villes frangaises, et viennent s'installer chez nous. Nos Députés catholiques ont voté des droits sur le bétail et l'avoine venant de l'étranger. Ces droits d'entrée doivent être maintenus. Ils ont supprimé l'odieux impot sur le tabac, établi par les libéraux. Ils ont obtenu des millions pour l'agricul- ture. II s'agit de ne pas les perdre sous un gouvernement radical socialiste. La loi sur la chasse, introduite par le le gouvernement libéral, doit êtrechangée dans le sens des propositions que M.Colaert a faites a la Chambre. Les libéraux vous trompent quand ils disent que nos Députés ont voté des droits sur les perches a houblon. Ils vous trompent quand ils prétendent que les libéraux sont favorables a l'agricul- ture. Nos Députés sont d'accord pour voter l'abolition du droit de licence, ou sa modifi cation. Nos Députés catholiques ont voté ces pensions et vous savcz que-, pour les pensions devieillesse seules,l'arrondissement d'Ypreg a déja recu plus de 2 millions 600.000 francs. Voulez-vous maintenir ces pensions Oui, n'est-ce pas j La loi sera améliorée par le Gouverne- i ment catholique, a la demande de nos Députés. Nous voulons arriver a une armée de volontaires, t maintenir les rénumérations aux soldats et la diminution du temps de service. Achèvementdu Canal de la Lys a l'Yper- lée, décidé a la demande de MM. Colaert et Van Merris, en l'absence de M. Nolf. Premier crédit, pour l'année courante 400.000 francs Amélioration du chemin de halage le long de la Lys, depuis Pont-Rouge jusqu'a Menin. Les travaux sont commencés a Comines. Passerelle a Wervicq décidée. Amélioration de la Route royale depuis Menin jusqu'a Ostende. Nos candidats ont fait leur devoir. Ils ont fait connaitre leur programme et celui de nos adversaires. Vous avez a choisir entre les deux La liberté ou l'oppression, La paix ou la guerre scolaire, L'ordre ou 1 anarchie, La Royauté ou la République, Bonnesou mauvaises finances, La Patrie ou 1 internationalisme, La Religion ou l'athéisme. Nous attendons votre verdict avec une entière confiance. Vous voterez tous en dessous du numéro 2 Pour l'association catholique et conservatrice Le Secrétaire, Le Président, STRUYE. Ern. FRAEIIS. Yprts, le 25 Mai 1906. Décidement nous aurons le record, en fait de meetings. Nos candidats ont parcouru toutes les communes de l'arrondissement, et plusieurs sections de communes, depuis trois mois. En outre, Dimanche dernier, il y a eu exactement 56 nouvelles réunions électorales, toutes suivies par une foule enthousiaste d'électeurs. Nos candidats ont été aidés, dans leur besogne, par des orateurs de la ville, de l'ar rondissement, de la province et de tout de le pays. Merci a tous Tremblez, Ernest, vos jours parlementai- res sont comptés Trutten Ypres se devait a elie-même de clótursr dignernent et de courouner la merveilleuse série do meetings organisés par nos amis. Dimanche dernier dans chaque commune et dans chaque hatneau de 1 arrondissement plusieurs ceutaines d'auditeurs sont venus écouter et applaudir nos meetinguistes. Le succes remporté par cette campagne sans précédent constitue une preuve certaine de l'existence de ce courant, qui nous mènera le 27 Mai au triomphe complet de la liste catholique. La réunion qui a eu lieu au Volkshuis le jour de l'Asceusion est l'une des plus belle a laquelle nous ayons assisté Limpression en demeurera longtemps gravée dans la mémoire du millier d'auditeurs qui remplis- sait la salie. M. Struye, le véteran de nos luttes, celui- la même dont l'élection réalisa en 1876 l'homogénité de la députation catholique d'Ypres, présidait la séance. Chacun put constater avec plaisir que ni 1 age, ni les travaux, n'ont diminué son énergie nl affaibli la puissance de sa voix. Successivement les trois candidats nos députés de demainet M.Seys, prirent la parole peur tralter des intéréts de l'agri- culture, de ceux des ouvrlers et des intéréts spéciaux de notre Arrondissement. Chacun fut chaudement applaudi. L'honneur de la journée revint a M. De Munnynck, rédacteur en chef du Volk qui avec une maëstria remarquable tit ressortir 1 inanité des griefs articles par le cartel contre le gouvernement catholique révéla les dessous du programme carteliiste et montra quels dangers un ministère radi- cal-socialiste ferait courir a nos libertés. L éloquence du tribun gantois conquit tout l'auditoire, par intervallen la salie résonnait de tonnerres d'applaudissements, et c'est par d'interminables hourrahs que fut saluée la péroraison dans laquelle M.De Munnynck faisait un vibrant appel aux sentiments de foi de la vieille et impérissable race fla- mande. En 1900 et 1902, nos radicaux ne pré- sentaient qu'un eandidat qu'ils faisaient appuyer paries socialistes. Ils se réclamaient de la R. P., qui devait donner un siège au radicalisme, et ce siège leur suffisait Aujourd'hui ils demandent trois sieges. Ls ne veulent done plus le controle seule- ment, mais la direction des affaires 1 Mais, sentant qu'ils sont menaces de n'avoir aucun siège, il font entendre dans leur dernier mot aux électeurs qu'ils se contenteraient de conserver ce qu'ils ont Un siège, s'il vous plait, un siège Les raisins sont trop verts 1! Les radicaux avaient d'abord désigné un eandidat effeetif et un eandidat suppléant, celui ci eu la personne de M. Vanden Buicke. Espérant racoler ci et la un vote de plus, ils ont présenté une liste compléte.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 1