gp^ÉNAKTIQUE
IPfe-
r
En France
Un nouvelle oeuvre d'art
a Ypres
La première communion
maconnique
Leur fanatisme
Tout le monde propriétaire
Une croisade utile
"Hlalboliqu e
Anticlérical'isme et ouvriers
immunités écclésiastiques
On ne compte pas trop en France sur le
vote de la loi des retraites ouvrière-i.L'incré-
dulité qui accueille a ce sujet les promesses
du gouvernement et les déclarations de la
majorité se manifeste encore aujourd'hui
daas ces lignes que nous extrayons du
Temps
if èles et
r-iL*ir
.fA..-
,v"
'tours
Michel.
de l'harmonie et la
'Adoration du saint Sacrement;
tympan brillera un ostensoir entouré
pye s musicians, chanteurs et adorateurs.
X es quatre vitraux déja places ont littéra-
i>ient transfiguré la chapelle; par l'heureuse
flrmonie des teintes leur vue d'ensemble est
vraiment imposante. Lorsque le grand vi-
trail du fond aura complété l'oeuvre, l'effet
sera saisissant.
Déjé, le 25 janvier 1902, la Charnbrea
voté, sur la proposition de M. Bourrat
une
Nous voulons parler des vitraux places
dans la chapelle du St Sacrement, en l'Eglise f
St Martin Ces vitraux sortent des ateliers jj resolution invitant le gouvernement a procé
dé Monsieur Joseph Casier, de Gand, conti- der au rachat de LOuest et du midi. Des
nuateur de la maison si justement renommee s
de M.Verhaeghen et de M. le baron Be'thune. ij
La destination de la chapelle imposait a
l'artiste le choix d'un thême en rapport avec
la Sainte Eucharistie. Voici comment ce
thême a été développé
Chaque vitrail comporte une scène princi
pale au centre, une scène secondaire au bas.
Les quatre scènes principales sont
1. Le miracle des noces de Cana.
2. Le miracle de la multiplication des
pains.
3. L'institution du Sacrement de l'autel
(dernière Cène).
4. La pêche miraculeuse rapportée au
chapitre XXI de l'évangile de Saint Jean.
Les quatre scènes secondaires sont tirées 1
de l'Ancien Testament d'après la doctrine
des Saints Pères, elles sont figuratives de 1
l'Eucharistie ce sont
1Le sacrifice d'Isaac sur le mont Moriab.
2. La manne dans le de'sert.
3. Le repas de l'Agneau pascal par les
Israelites.
4. L'offrande du pain et du vin par Melchi-
sédech en presence d'Abraham.
Les quatre tympans sont consacrés a
1La creation de 1 homme et de la femme,
leur chute, (cause de l'incarnation) et la loi
ancienne donnée a Mo'ise.
2. La vie cacbe'e de J.-C. son incarnation
au moment de FAnnonciation,sa naissance et
sa vie familiale a Nazareth.
3. La vie souffrante de J.-C. son agonie,
sa mort et sa deposition sur les genoux de sa
Mère.
4. La vie glorieusede J.-C. sa résurrec-
tion, le miracle d'Emmaüs et son ascension.
Les parties principales de chaque vitrail
sont encadrées de sveltes architectures sous
lesquelles lartiste a placé des figures d'Apo-
rapports ont été présentés, des calculs ont
eu lieu. Ce qui en résulte do plus clair, c'e«t
1 adoption de la resolution suivante,acceptée
par la Chambre le 12 décembre 19U5 La
Chambre décide de surseoir au vote sur le
rachat des compagnies de cliemins de fer
jusqu'au vote définitif de la loi sur les
retraites ouvrières.
Cette sorte de renvoi aux calendes grec-
ques est d'une ironie trop hautaine pour
qu'on s'y tienne le vote définitif de la loi
sur les retraites ouvrières n'apparalt encore
que dans des brouillards assez lointains.
M. Sarrien lui-même, le président du
j] conseil, semble bien ne pas penser aux
1 retraites autrement que pour leur consacrer
de ci de la quelque phrase prometteuse.
A la Chambre,dans la séance d avaut hier,
il a déclaré que le premier devoir des
ministres et des députés est établir lequi-
übre budgétaire. Or, eet équilibre est plus
que compromis. Avec cette téche done,
saupoudrée d'autarit d'anticléricalisme,qu'on
I en pourra trouver et des inevitables discus-
sions proioquéespar de non moins inévita-
i bles désordres, faits de grève et violences, la
Chambre en a plus qu'assez pour décbirer
i tout doucement le temps de sa législature.
I Quant aux vieux ouvriers, ils ont le loisir
I d'attendre, n'est-il pas vrai Ils ont déja le
bonheur de vivre dans une république qui
I n'aiine pas les curés Qu'ils s'en conten-
teaton ne peut tout avoir.
Quand on agite la question du service
personnel ou general certains tres
férus d une fausse égaliié se montrent dis
posés a prendre pour argent comptant la
promesse des chefs libéraux actuels de
respecter les immunités écclésiastiques.
ww „.„„1... a yiew-c ucs ugures a /\po- 1 regaraent done ce qui se passeen
tres, de Saints ou d'Anges en rapport avec 1 trance, répond le Courrier de Bruxelles.
le Saint-Sacrement de l'Autel. 5 TTnn nnómiino f.,+ j. 1
Au 1" Vitrail, les quatre évangélistes
qui sont les témoins autorisés de la Vie et
des Miracles de J.-C.
Au 2' Vitrailsaint Thomas d'Aquin et
sainte Claire, qui se sont distingués par leur
dévotion envers la Sainte Eucharistie le
premier a compose' les plus belles hymnes de
la liturgie catholique la seconde mit en
uite a la vue de l'Ostensoir, les Sarrasin
prêts a saccager le monastère des filles de
St- Francois Assise. Sous ces deux figures
des Anges portent des cartels avec des
hymnes eucharistiques.
Au 3' vitrail, St-Bernard, St-Henri, St-
Alphonse de Liguori et St- Francois de Sales -----
méritent une place de choix parmi les fervents ''S11868 et ae Etat obstacle a ce que les
flisnnsi firma <-i 11 rl novo t- rïn TO 1 i aao
Une première loi futfaite au cri de ies
curés sac au dos mais elle permettait
encore certains adoucissements par le moyen
'i d'eugagements volontaires a court terme
I accordés aux étudiants des facultés, univer-
sités ou écoles spéciales. Les séminaristes
jj n'en étaient pas exclus. Se prévalaut de la
I séparation de l'Eglise et de l'Etat votée par
iles Chambres, le ministre de la guerre vient
de serrer la vis d'un cran, en refusant aux
élèves des séminaires le bénéfïce de ces
engagements.
1 J'ai lhonneur, écrit-il, 'de vous faire
I; connaltre que suivant un avis du Conseil
I dEtat en date du 3Ü mai dernier, la loi du
1 9 décembre 1905 sur la séparation des
adorateurs du Sacrement de l'autel ils sont
de plus les patrons des quatre derniers
doyens de l'église Saint-Martin.
Au 4e vitrail, la disposition est analogue
i celle du second. Saint Charles Borromée,
cardinal archevêque de Milan, porte dans
ses mains le ciboire et la sainte Hostie en
souvenir du dévouement avec lequel il porta
les derniers sacrements aux mourants durant
la peste de 1S76 Sainte Julienne de Cornil-
lon, l'initiatrice de la Fête-Dieu, avait sa
place marquée dans une chapelle du Saint-
Sacrement. De même qu'au seeond vitrail,
des Anges portent les hymnes liturgiques.
Le grand vitrail de l'Ouest en cours
d'exécution sera consacre' a la glorification du
Trés Saint Sacrement de
scenes rappelleront 1 ordination du prêtre
saint Sacrifice de la Messe, la communion
dispositions du décret de 13 avril 1906 soient
invoquées par les étudiants écclésiastiques.
11 ny a plus actuellement de culte reconnu
par l'Etat, et, par conséquent, la condition
a laquelle étaient subordonnés les engage
ments de l'espèce (loi du 11 juillet 1892), ne
peut plus être remplie.
Done l'Etat ne connait plus de prêtres
done les élèves éccléciastiques n'ont plus de
droit a aucune dispense, a titre de futurs
ministres du culte. Nos libéraux agiraient
absolument de même. Ce serait done une
lourde iaute de notre part de leur faciliter
la besogne en nous chargeant d'établir nous-
mêmes le régime qui leur permettrait par
g.w.iutauuii uu simple circulaire ministérielle de supprimer
l'Autel. Quatre I ^es ^r0^s auxquels ils n'oseraient peut être
ion du prêtre, le f Pas t°uchei' s il leur fallait s'y attaq
ouvertement.
A propos de eet anticléricalisme francais,
disons que, sectaires et autres, les partisans
de la séparation sont aujourd'hui trés en"
nuyés du silence du Souverain-Pontife.
Leurs journaux le montrent quotidienne-
ment, et comme chacun le fait avec le
tempérament ou les habitudes qui lui sont
propres, la lecture est variée et parfois
amusante. Les uns se lachent et menacent,
les autres gourmandent, d'autres encore
conseillent dogmatiquement. Tous s'inquiè-
tent.
II est inutile d'ajouter que tout ce mou
vement se dépense en pure perte et qu'a
s'évertuer de la sorte ils ne hateront pas
d'un jour la solution.
Le Pape pariera a son heure, et pariera
bien.
Comme les années préc édentes.l'annonce-
réclame portalt cette indication
Le Comité rappeliè que lesenfanls doivent
être agés de 11 ans au moins et
fait ou ne pas devoir faire
communion
Et les fraucs-magons diront qu'ils sont
tolérants
n'avoir pas
de première
tuer
On lit dans le Philanthrope
Chronique de 1 Etranger
LE MUSÉE BRUNEELA PARIS
Les Beiges apprendront avec une vive
satisfaction d'amour propre, que c'est un de
leurs compatriotes a qui la France doit
l'avantage de la création d'un Musée de la
Charité
Ce musée communément appelé Musée
Bruneel du nom de son fondateur réunit
tous les documents, (graphiques, plans
maquettes, comptes-rendus, annuaires, etc.,
etc.), concernant les ceuvres de Ia Charité
privée a Paris.
Ce musée est organise dans les Galeries de
la Charité, monument dü a la générosité de
la comtesse de Castellane qui l'a mis gracieu-
sement a la disposition du comte Bruneel-de-
Clermont Tonnerre.
C'est ainsi qu'après la terrible catastrophe
qui, il y a bientót dix ans, plongea la France
dans le plus douloureux des deuils, notre
compatriote fixé a Paris par son mariage eut
la généreuse pensee de faire renaitre la de ses
cendres, la belle et touchante oeuvre du
Baqar de la Charité.
On sait que cette oeuvre a pour but d'ap-
porter aux socie'tés de Bienfaisance les plus
importantes ressources par l'organisation de
ventes et de fêtes de charité.
Depuis la fondation, le comte Bruneel a
déja pu faire obtenir QUATRE MILLIONS
par les différentes oeuvres qui ont fait appcl
a sa protection et a son denouement.
On se souvient que l'année dernière,
anne'e jubilaire du 75™ anniversaire de
l'indépendance de la Belgique, il a tenu a
honneur d'organiser une fête en faveur des
trois associations de Bienfaisance Beiges qui
fonctionnent a Paris, en faveur de nos
nombreux compatriotes qui y sont souvent
tombés dans la plus noire détresse.
Depuis un an, le comte Bruneel a organisé
dans les galeries du ier étage le musée dont
nous vous parlous et qui apporte aux oeuvres
la plus utile des propagandes.
Les plus belles oeuvres de France y ont
adbéré, et avec une louable largesse de vues,
notre compatriote a tenu a écarter une fois de
plus de sa nouvelle oeuvre, toute arrière
pensée politique, estimant que sur le terrain
sublime de ia Charité,tous,nous devons nous
tendre la main.
Les sociétés Beiges fonctionnant a Paris,
ont au Musée Bruneel une place l'honneur
et un panneau special leur est affecté, pavoisé
aux écussons et aux drapeaux Beiges.
Le comte Bruneel depuis plus d'un quart
de siecle, a d ailleurs toujours prouvé son
plus entier dévouement aux ceuvres de son
pays et a toujours développé parmi les Beiges
de la classe ouvrière fixée a Paris, en traver
sant la France au moment des moissons,
l'attachement a leur Souverain ei a la Familie
Royale, ainsi quel'amour de la patrie.
Nous recommandons a tous les Beiges
allant a Paris, de faire une visite au Musée
Bruneel, et nous espérons qu'ils s'associeront
a ces beaux et nobles exemples philanthropi-
ques.
Un Bienfaiteur
On sait que les fraucs-magons ne veulent
Pas entendre parler de première communion
pour ies enfants qui tombeat sous leur
griffe. Ils l'ont remplacó par une fête dite de
l'adolescence.
Pour la dixième fois, dit la Franc-
Maconnerie démasquée, ils out organisé ce
genre de solennité, le 13 mai dernier rue
Cadet.
Un élève d une école communale de
Poitiers avait placé par mégarde dans son
bureau, eu j e vena ut du catéchisme de
première communion, son livre de cantiques
et son catéchisme. Surl'ordre du directeur
do l'ócole les deux livres out été brftlés.
Si la place des deux livres d'enseigne-
ment chrétieu, on eüt trouvé une Histoire
de France, antip.atriotique, comme celle
d'Hervé, l'eüt on brhlée 4
Mais que vont dire les anticléricaux qui
dounent toujours en exemple de fanatisme
les livres brülés jadis en place deGrète
comme entachés d'hérésie 1
Gageons qu'ils vout trouver 1'acte du
directeur de Poitiers tout naturel Brüler
le catéchisme est d'ailleurs l'opération la
plus naturelle pour ceux qui veulent
déchristianiser la France 1
Quand de grandes propriétés sont a
vendre, trop souvent, nos cultivateurs le
savent, elles passent des mains d'un gros
propriétaire dans celles d'un autre.
Que faiie?
Voici uu exemple.
Dans le village Limbourgeois de Genck,
une propriété de 56 hectares était a vendre.
Voici ce qui Jit le curé de village. II se
mit en rapport avec le vendeur et bientot,
obtint une promesse de veute avec preferen
ce a un prix fixe au préalable et de commun
accord.
Le zélé curé convoqua alors ses parois-
siens. Les 56 hectares furent divisés en
90 lots ;e dis nonante lots. La division fut
taite selon les indications des cultivateurB.
Les 90 Jots furent mis aux rnchères. Il fut
convenu que si le total des dernières
enchères n'atteignait pas la somme stipulée,
le prix de chaque lot serait majoré du pour
cent nécessaire.
Si, au contraire, le total des différentes
enchères dépassait le prix démandé par le
vendeur, le prix de chaque lot serait dimi-
nué d'autant.
Dés la première adjudication le total
dépassa de beaucoup le prix demandé.
A cette occasion, le mouvement de fonds
de la Gaisse rurale du village fut de 30.000
frs. Les acheteurs qui y avaient fait des dé
pots retirèrent leurs fonds d'autres, outre
le retrait de leurs dépots, durent faire des
emprunts.
Du coup, voilé 90 petits propriétaires
constitués ou 1 enforcés.
Voila du boa socialisme, voila uu bon
partage.Contre un tel partage, riena redire.
Le i3 Juin 1906
Dire quelles sont les conséquences de
1 alcooiisme sur 1 individu et sur ia société
nous paraitrait aujourd'hui une chose banale
et il n'est persorine mainlenant qui en cons
cience puisse défendre ce fléau. D'ailleurs le
mal est si évident que dans tous les pays et
dans tous les milieux, on essaie de faire dis-
paraitre l'alcoolisme. Ce sont les quelques
mesures prises ces derniers temps que nous
signalerons id.
En Suisse ce sont les ligues anti-alcooli-
ques qui organisent des petitions et dans le
seul canton de Vaux, 80,000 signatures de
gens de tous les partis et de toutes les reli
gions ont été recueillies. Au Congrès Fédé-
ral, une pétition fut lancée pour que dans la
Constitution fédérale on ajoutat un article
prohibant la vente et l'importation de l'ab-
sinthe en Suisse. Les cantons de Vaux et de
Genève vont bientot la voter. Signalons éga-
lement un faitpeu commun les aubergistes
se mettent de la partie et a Lausanne, ils ont
élevé le prix de la ration d'absinthe le chif-
fre de la consommation a immédiatement
baissé.
En Belgi que le Sénat vient de voter la pro
hibition de l'absinthe (5o voix contre 21).
Tout laisse a supposer que malgré le léger