J.
F A ITS DIVERS
BEAUTÉ
MA1S0N DE COMMERCE
Glioses d'Aliemagne
Savon au lait de lis
iÉtó'fulË DECORATIVE
Belle et grande
Qv-.- f
2
Paul Lacroix
P 01 SS ONl%'EHJE
O
'U.
rue Longue du Marais» rs" 20,
Y P R ES
Poissons fins et ordiaaires
lluïtres ire quaiité
Crevettes de Biankenberghe,
Vu l'affluenee considerable qu'il
y aura LUNDI 25 JUIN dans les
Grands Magasins du Bf>A
.A. frt OI: ï'JÊJ n rue Neuve a
BRUXELLES par suite de leur
GRANDE MISE EN VENTE
de Fin de Saison dont tous les
articles subiront 45 a 60 de
reduction nous recommandons
a notre clientèle de province de
bien vouloir adressen leurs de-
mandes avant le Dimanche 24
Juin pour qu'il nous soit possible
j d'expédier les marehandises le 25
Juin.
J. Flamiind
V-
Décofation- du derificr genre.
Légèpa et solidee h Fhuilo, k id col Ie.
h Presque pour touLQo hêchnsm
;K B01S i.e -OA; P- b ré.-,
tous stvios.
povsr Veranda,h, SftL« a a>aoger,
v-of aiPêg. etc
Lesteuiei -enlevés' ei a Oss ps Ik
ENTRE PRISE
do TiCus -ravaux oe oalnt-vre
O
F A La s
k louer ini ié iiatem ut
pouvant servir aussi de
MAISON DE RENTIER
*-3P
A -
curé,
sa
sans
Les Godinne n etaient pas riches ce-
pendant, et le mérite de i'acte posé en était
d'autant plus grand.
Le lendemain, notre brave et digne
mort hélas depuis bien longtemps,instruit de
eet acte de générosité aussi simple que
spontane', vint féliciter la paysanne et, la
quittant, il lui dit
Dieu vous le revaudra.
La fermièrc Godinne était restée veuve,
elle aussi, avec un fils unique, Jean Louis,
qui pouvait avoir alors douze ans environ, et
qui, vigoureux, sérieux, travailleur, jouait
déja au petit homme.
II accepta la resolution de
enthousiasme, mais aussi
tions.
II dit seulement plus tard, elle
aidera a traireles vaches.
La ferme reprit ses habitudes dès le len
demain Marthe Merlou fréquenta l'école,
et Jean Louis prit son role de petit père au
sérieux, grondant, corrigeant, surtout ché-
rissant le petit bijou que la bonté de coeur
de sa mere avait assis au foyer familial.
Marthe Merlou fit a l'école des progrès
stupéfiants, et bientót elle fut citée par tout
le village comme un modèle de vertu, tou-
jours aux petits soins avec sa mère adoptive,
l'aidant partout oil ses jeunes forces naissan-
tes pouvaient être de quelqu'utilité.
A quatorze ans, Marthe Merlou aurait
déja fait une fermière accomplie.
mere sans
récrémina-
vous
lever,u
état
se l'expliquer,
Douze ans s'étaient passés depuis que
Marthe Merlou avait accompagné sa mère
a sa dernière demeure. Elle était devenue
une belle et plantureuse fille, chantant du
matin au soir, tout en travaillant ferme.
Jean Louis au contraire était d
pensif, rêveur, presque taciturnè.
Un jour, sa mère inquiète de eet
dame quelle constata sans
lui dit
Jean Louis, nos affaires ne prospèrent pas,
il faudrait chercher a faire un bon mariage,
Jean Louis se contenta de secouer la tête.
Quelques jours plus tard, grave et résolu,
il appela sa mère a part. et d'une voix breve,
saccadée, impérieuse, que la bonne femme
ne lui connaissait pas, il dit
Mère, tu m'as conseillé un bon mariage,
écoute moi bien Marthe Merlou sera ma
femme, sinon je ne me marierai jamais
Miséricorde
La mère Godinne ne pouvait dire que ce
mot la, elle suffoquait.
La Godinne comme on l'appelait, avait
bon coeur elle ne bouda pas longtemps son
fils et ne bouda pas du tout Marthe Merlou
qui, visiblement ne savait, ne soup^onnait
rien.
Un an après l'aveu de Jean Louis, le
mariage eut lieu, mais la prospérité ne
rentra point dans la ferme.
Quelques bëtes perdues coup sur coup,
une moisson hüchée par la grêle, mirent le
jeune ménage Godinne a deux doigts de la
misère noire. II aurait fallu un miracle pour
le sauver de la débacle prochaine inévitabie.
Les Godinne étaient déjè en retard de deux
années de bail.
Ni la mère Godinne, ni les jeunes époux
ne songèrent a proférer un murmure contre
la Providence. lis se contentèrent de gémir
en silence et de prier avec ferveur.
Un matin, ils recurent une lettre du
notaire de leur proprie'taire leur annoncant la
mort de celle-ci, et les priant en termes secs
et précis de passer par son étude dans le plus
bref délai.
Ce sera le coup de grace, avait pensé
Marthe Merlou, et intérieurement elle se
reprocha d'avoir accepté ce mariage qui
1 avait rendue heureuse, mais qui, en somme
n'avait pas enrichi sa mère adoptive.
Je n'irai point, fit la mère Godinne
abattue.
Ni moi, ajouta Jean Louis, farouche.
Eh bien, j'irai moi, dit Marthe, se
dressant fiére et résolue, et nous verrons
bien I
Marthe, dit-il, plus ému qu'il ne voulait
le paraïtre, il vous arrivera de meilleurs
jours que ceux vécus jusqu'ici. Voici quittance
de vos deux années de bail arrièré....
Marthe allait tomber agenoux....
Minute, dit 1e notaire, d'une voix qu'il
s'eftorcait en vain de rendre rude Voici
1 acte par lequel votre défunte propriétaire
vous fait don, a vous et a votre mari de la
ferme que vous occupez et des terres qui en
dépendent.
Elle m'a dit, en me dictantcet acte
Une bonne action ne peut jamais rester
sans récompense. Et maintenant se'chez vos
larmes et venez déjeüner avec moi, car
autrement vous n'auriez pas la force de
porter la bonne nouvelle a vos chers aimés.
Depuis ce jour, un service anniversaire
pour le repos de 1 ame de la généreuse
bienfaitrice, est célébré chaque année, dans
la modeste église romane de mon village.
Les époux Godinne-Merlou, dans tout
l'épanouissement de lage mür, leur dix
enfants dans tout l'éelat de leur vigoureuse
jeunesse, et la mère Godinne plie'e sans
la couronne de ses cheveux bluncs y assistent,
recueillis et reconnaissants
Oh non aucune bonne action ne reste
sans récompense
Elle était bien tremblante, bien confuse,
Pauvre Marthe, quand elle fut introduite
dans le cabinet luxue.yj'T.lu notaire.
Que celui ci, frappé" autant de sa beauté
rustique de son trouble poignant,l'invita avec
bienveillance a s asseoir.
Monsieur le notaire, de
avons eu tant de malheurs....
Le notaire, ému de tant de douloureux
désespoir, ne se contint pas plus longtemps.
grace, nous
II y a trois mois se fondait un Centre
Alsacien-Lorrain comprenant les cinq asso
ciations de Strasbourg, Mulhouse, Colmar,
Metz et Thionvilie. Depuis lors, le nouvel
organisme n'a cessé de travailler énergique-
ment a implanter dans le Reicbsland le grand
parti des catholiques allemands. Ces jours
derniers, un manifeste, répandu par ses soins
dans toule l'Alsace-Lorraine, conviait les
e'lecteurs a se ranger tous sous le drapeau
politique du Centre.
L heure semble proche, oü les partisans de
la fusion verront le couronnement d'efforts
poursuivis depuis une douzaine d'années.
Enormes étaient les difficulte's a vaincre. Le
parti.pris a l'aveuglement allaient si ioin,
parfois, qu'un journal catholique pouvait
reproeher aux protagonistes du Centre de
vouloir introduire dans le Reischsland la
politique de Bismarck.
Aujourd'hui, maints préjugés se sont
évanouis. Le Volksverein, dont les progrès
out été trés rapides en ces derniers temps, a
préparé les voies au Centre. Successivement,
toutes les organisations sociales ont passé le
Rhin. Enfin, pour la première fois, le Cou-
grès annuel des catholiques allemands s'est
tenu dans le Reischsland, a Strasbourg.
Une circonstance a haté surtout levolution
de l'Alsace Lorraine le triomphe electoral
du combisme francais.II détache les derniers
réfractaires de leur ancienne patrie,définitive-
ment livrée a lanticléricalisme le plus
hideux. L'année dernière déja, le Correspon-
dant,&ans un article sur le Congrès de Stras
bourg, rapportait cette parole d un Alsacien
francais Nous qui avons opté pour la
France, nous voila réduits a envier le sort de
nos frères d Alsace et de Lorraine que la
nécessité a enchainés au sol natal. Mainte
nant, on le concoit, ces frères doivent, avec
bien plus de raisons encore, se féliciter de
n'être plus Francais.
D'autre part, les catholiques d'Alsace-
Lorraine voient chez eux libe'raux et radi-
caux s'efforcer de copier le bloc combiste.
Dernièrement, le journal du député Blu-
menthal écrivait Si on nous demande ce
que nous voulons exactement, inutile de
nous perdre dans les concepts abstraits de
démocratie, de libéralisme et de socialisme,
nous n'avons qu'a indiquer énergiquement
du doigt la France, oil Marianne vient de
mettre a la porte I'ambitieux cléricalisme et
dire Voilé ce que nous voulons. Les
catholiques du Reichsland comprennent qu'a
ce bloc antireligieux, il convient d'opposer
la politique chrétienne, en se ralliant enfin
au Centre.
A la veille des dernières élections pour le
Reichstag, ils avaient créé, il est vrai, un
Landespartei catholique, auquel adhérèrent
6 des i5 députés du Reichsland. Mais eet
organisme n'a pas donné les résultats atten-
dus. L'ardeur, 1 enthousiasme n'y est pas.
Visiblement cette politique isolée n'a ni rai-
son d'être, ni action sur les foules.
Le ralliement au Centre gagne actuelle-
ment les petites villes et les campagnes. A
Schlettstadt, l'assemblée des délégués du
Landesparteia laquelle assistait le dép
de l'arrondissement, Vonderscheer, preLid.
même du groupe alsac-ien-lorrain, vient
décider sa transformation en Centrumverein
La même évolution s'opère partiellement
dans le district de Strasbourg Campagne, et
dans celui de Thann ou prédomina si long
temps 1 influence du cnanoine Winterer, si
hostile a l'adhésiou au Centre.
En Lorraine, le ralliement se heurte a
certaines difficultés spéciales. Les 4 députés
au Reichstag, trés gouvernementaux, se
déclarent amis de la religion, quoique leur
parti reuferme maint élément antichrétien,
mais ils ne veulent entendre parler ni du
Volksverein ni encore moins du Centre.
Les catholiques intelligents apprécient a sa
valeur ce conservatisme a la francaise, et le
combattent vigoureusement.
Mais ils ont affaire a forte partie. Et tel
journal catholique, le Lorrain, dont le
directeur est un abbé, tout en reconnaissant
que l'adhésion au Centre s'imposera quelque
jour, n'ose, par égard pour les députés
lorrains et pour éviter, prétend-il, une
poussée d'anticléricalisme, préconiser la
fusion immédiate.
Cette politique equivoque et timide sur-
vivra-telle aux prochaines élections pour le
Reichstag, celles de 1908? En tous cas, d'ici
la le Centre aura probablement étendu son
organisation a toute l'Alsace-Lorraine, et
sera de taille a engager la lutte partout.
-""•<*» "fre*
Les boutons de la face, les dartres, les rou
geurs et les démangeaisons proviennent d'un
sang vicié par les glaires, c'est pourquoi la
Pilule antiglaireuse du Dr Walthéry qui est
le seul dépuratif agissant sur les biles et les
glaires, fait disparaitre si rapidement toutes
ces éruptionset toute trace de mauvais sang.
i ,oo fr. Ia bofte.
Paur guérir la TOÜX, le SI HOP PECTORAL
DEPKATERE est sans rival. Lui seul guérit
sans danger, tandis que d'autres remèdes
inconnus nuisent au coeur ou a l'estomac,
constipent ou brulent les êxtrémités capil-
laires des broncbes, le Sirop Depratere ne
renferme aucun narcotique et peut être pris,
même par les enfa.nts dont il guérit même la
coqueluche en 8 jours.
Prix2 fr. la grande bouteille. Chez
l'inventeur Od. Depratere. pharmacien
Ostende, qui envoit en province contre bon
poste de 2.5o fr. (o.5o en plus pour 6 post) et
a Ypres, pharmacie Socquet, Libotte, Donck,
et Aertssens; Poperinghe, pharm. Monteyne
Comines, Van Windekens; Menin, Sioen ct
Rotiers; Warneton, Vander Marlière; Cour-
trai Hulpiau et Dc öoey Roulers, Veys;
Dixmude, Ghyssaert; Iseghe.m (Grand'Place.)
Rodenbach.
et disparition compléte de toutes les affections
de la peau lelies que points-noirs, rougeurs,
dartres, taches derousseur etc., ne peuventêtre
obtenus quo par i'emploi quotidion du renonamó
Marque de fabrique DADA» de 3ERG-
MANN Cie, Raaebeut-Dresde 0.75 la
pièce cbez
Coiffeur-Parfumeur,
Rue ciu Temple, l
qu i
avait inêmU
qui Ie consid^
revint a la santé iftigv
rison a ajouter a l'actm^Si
liistoirea de revenant son, -
i feit
les a eontróler cel le ci
trés facile de se renseigner k ce s:
de sa guéi'ison M. Lemaire a adres» 4
la lettre suivanto
Emile Lemaire
(Phot. Baert. Tourcoing
Je vous adresse tous mes remerciements je
vous envoie ma photographis et je vousautorise
a publier'dans les journaux que les pilules Pink
m'ont bien guóri. Depuis un an et demi je souf-
frais bc-aucoup d'attaques d'astlime. Je ne pou-
vais plus travailler. Je toussais beaucoup, je
craehais unesortede bile jaunatre et desg.aires.
J'avais de terribles maux de tête,des points dou
loureux dans le dos et dans les cötés. Je n'avais
plus la force de marcher, t au bout de trois mi
nutes d'efforts pour me mouvoir, je n'avais plus
dc respiration. A peine pouvais-je rester couché,
il fallait en tout cas laisser toujours les fenêtres
gra desouvertes, car sans cela j'étouffais. Plu-
sieurs fois la nuit, les miens ont cru que j'allais
mourir et a deux reprises, paraït-il, le bruit de
ma mort s'est répandu dans le quartier. J'ai pris
plusieurs médicaments qui me furent ordonnés
tant en France qu'en Belgique, ils m'ont un peu
soulagé pendant que je les ai pris. Dès que je
cessais da les prendre, je souffrais autaut. Ma fa-
nii'le était au désespoir On m'a enfin conseillé
de prendre los pilules Pink. J'on ai ris 6 boites
et elles m'ont complètemenl retabli.Je ne souffre
plus du tout, toutes mes forces sont revenues et
j'ai repris mon travail.
Les pilules Pink ontguéri des gens considérés
comme incurables et abandonnés de tou-. En
voiei encore une preuve.
On concoit aisément que si elles peuvent gué
rir des gens aussi gravement atteints elles gué-
riront a vec une facilité extréme, les cas ordinai-
res. Elles sont soureraines contre l'anémie, la
chlorose, ia faiblesse générale, les maux d'esto-
mac, nóvralg es, rhumatismus.
Les pilules Pink sont en vente dans toutes les
pharmacies, cd au dépót pharmacie Derneville,
66, Boulevard cie Waterloo, Bruxelles, 3.50 la
boite, 17.50 les 6 boites franco.
Attention'" Seules fes véritables pilules
Pink peuvent donner des résultats comme ceux
dont nous venons de parler. Les imitations n'ont
jamais guéri personne. Exigez les véritables
pilules Pink,celles qui portent sur les boites ces
cinq mots caractéristiquo Pilules Pink pour
parsonnes pales.
Dépót a Ypres, pharmacie G. LIBOTTE, Pope-
riughe, pharmacie MON PEYNE.
DEMANDE un domestique ayant
servi et connaissant les chevaux.
S'adresser au bureau du Journal.
i 5 i i - 5 v/
I ïr*.*. t t I N#I
Ex-élèva ia l'Aoadèmw Royala de Braxellea
ik': - - Cl' t f S;
iiéfi.i ■- OU CODCtï r.'ftfMtfl
ayant »ervi de fabrique et magasin de vélos
rue Carton3i, YPRES
Pour les conditions, s'adresser mórne rue, il
a Mon' Chaumont, Directeur Van Gend, Alost