Un devoir urgent
La ioi sur le repos dominical
Que coüterait la guerre
Examens
A propos de la foudre
WW
1 lions au lr juülot 1 iH.lt» pour
f&hS* *~iC. fiambre, lu Sena; ot la Province, il
ir i u n lot 1906
ia
au de domicile, [iour
i com
4,1
Jt 1'^,r 9 limine 3 ros.
i, La propriété d'uQ immeuble ayant
un revenu cadaslrai de 48 franc- don-
ue droit a un vote supplementaire
a tous les degrés pour la commune
seulement, la propriëté doune droit a
deux votes supplémeutaires si le reve
nu cadastral est de 150 fr.
Les intéressés d >ivent faire valoir
leurs droit- et produire leurs litres,
contre rëeépissé, au secretariat com
munal pendant les heures de bureau.
Que U03 amis s'assureat done qu'ils
possèdent le nombre de voix auquei
ils out droit. Qu'iis ail lent verifier la
liste et constater les modifications
qu'elle iodique.
Au jour des scrutiny bien des é'ec-
teurs se plaignent de n'avpir pas le
uouibrede voix qui leur reviertt léga-
lement.
A qui la faute
A eux seuls i's n'ont pas pris la
peine de s'assurer, en ce qui les con-
cerne, des modifications de ia liste
electorale.
Cette verification doit êire faile
iians les délais fixes par !h loiPassés
ces délais, ii est Irop tard de se plain-
dre et de protester. Ge soul paroles
values et inuides.
Ce qu'il faut, e'est agir en temps
opportuü. Le mornets-f est verin.
Il est procédé du 2 juillet au 31
aoüt 1906 a la revision des listes élec-
torales pour les Chambres legislatives,
le Conseil provincial et le Conseil com
munal.
Nous croyons utile d'attirer l'atlen-
tiorr de nos amis sur l'importance que
préseute cette revision.
Les elections comirtunales de 1907
se feronl avec les listes actuellement
soumises a revision. En contró'ant les
énonciations de ces 1 isles on preparers
les élections corcmunales et,par suite,
les élections legislatives de 1908.
II y a des élrcteurs dont il faut
modifier les conditions électorales
11 en est qui, de par leur age (30
ansau ir mai 1907 et leur residence
dans la commune, 3 ans au lr juillet
1906) doivenl être iascrits a la com
mune.
Les électeurs mariés ayant 35 ans
au lr mai 1907, et payant 5 frans au
moins de contribution personnels out
droit a un second vote pour la Chani-
bre, le Sériat et la Commune. (Toulc-
fois cette contribution doit être de 10
francs si la commune a de 2 a 10.000
habitants, de 15 francs si el le en a plus
de 15.000).
Des élécfeurs possèdent au dehors,
des propriélés, soit de leur chef, soit
du chef de leur manage, ou sonf
porfeurs d'une diplome
Ces condilious
pouvoir electoral.
Les conditions dage doivent exister
au lr mai 1907 tou'es les autres
Sa nécessité
Listes civiies
j»h
.1 occu-
^#fv,
Fy -c5#r dont )e
.unt son pere et sa
i
wBÊS&^rs*x l(t -.-V /ïoeurs qu'il tardait a
WG&Pi -\ A' M
"y encore en la personne
f-r St son confident intime. Les
j) :i'p e H'... aient possédés d'une égale pas-
'"•de. Pendant les années de leur
^/^"^'^-i 'tion, 5'avait été entre eux un échange
,^;°iiiterrompu de correspondances dont les
discussions sur la litle'rature, le droit natu
rel, la iogique, les sciences txactes formaient
le fond, alternant avec odes et sonnets.
Jean-Baptiste se sentait attiré vers l'état
ecclésiastique.
Comme le college philosophique de
Louvain était seul ouvert aux jeunes clercs,
plutot que de s'y rendre, il était resté dans sa
ville natale, se livrant en privé a 1 étude des
sciences sacrées et profanes. Jules se promet-
tait de s'associer aux travaux de son ainé, de
pai ticiper a sa vie studieuse, dans la paix de
la vie de familie. Dans ces dispositions, il
quitta Fribourg. Au moment oü il franchis-
sait la frontière de son pays, au mois d'aoftt
i83o,celui-ci était au matin dela Révolution.
Parti de Bruxelles, le mouvement insur
rectional avait gagné rapidement toutes les
villes du pays. Partout s'organisaient des
gardes bourgeoises pour le maintien de
l'ordre et la defense des liberies, A Ypres,
Jean Baptiste Malouassura.commelieutenant
le service de la garnison.
Le gouvernement provisoire ayant décrété
la réunion d'un Congres national,M. Malou-
Vandenpeereboorn fut élu parmi les sup-
pléants de cette assemblée.
L'émancipation de la Belgique ne fut pas
l'oeuvre exclusive d'un parti, catholiques et
libéraux, oublieux de leurs dissentiments,
s'unirent contre l'oppresseur commun
l'union qui dota la Belgique d'une Constitu
tion, d'une monarchie, d'une orgination
nouvelle des pouvoirs, demeura respectée
comme un palladium jusqu'au jour oü se
dissipèrent les dernières menaces de danger
U l U
exterieur.
w (Suite.)
Qui done cbnteste encore qu'enlever a
l'ouvrier le repos hebdomadaite e'est lui
enlever la santé ei la vie? Quelle notion
voulez vousqu'ii conserve de la vertu, de ia
dignité bumaine, dela loi morale celui qui
a constamment le front cour-bé sous lejong
du travail Personne aujourd'hui ne veut se
A suivre). contenter de «remplir le monde de machines
qui ont presque des ames et d ames qui sont
presque de3 machines Ce repos sour
baité de tous ne pouvait s'obteuir sans une
loi la loi était nécessaire.
Ce repos ne pouvait être vraiment efflcace
s uis être tixé au dimanche; il fallait le
repos du dimanche.
Tous ceux qui dans ces dernières années
se sont occupés de la propagande en faveur
flu repos dominical savent qu'il est trës-
difficile d'obtenir quelque chose par les
efforts individuels.
II sufflt d'un patron ctpre -au gain pour
tenir en échec la b.onne volonté et les désirs
ardents de toute une ville. Au congres de
Bruxelles, en 1897 M. Verhaegen disait
Force est de reconnaitre qu'eu general les
tentatives de 1 "initiative privée out échouë
en Belgique
Au même congres, le secrétaire d'une
société anglaise pour le repos du dimanche
disaitLes récentes enquêtes du gouver
nement beige démontrent que le plus grand
obstacle au repos du dimanche est le désir
des uus de s'assurer de plus grands bene
fices et le désir des autres de se procurer
leurs plaisirs personnels au prix du sacrifi
ce du repos domiuical du prochain.
Fixer le repos a un jour autre que le
dimanche serait un demi remède.La France
sectaire vient de l'admettre h tel enseigne
que la loi votéo au sénat porte Le repos
hebdomadaire doit être donné le dimanche.»
Que devient, hélas la familie qui ne
connait pas le dimanche, oü presque jamais
les membres dispersés l'école, a l'usine ou
au sommeil ne se retrouvent pour constituer
autour du (oyer une ame commune Ce fut
de la part de nos siècles modernes une
I veritable baibarie de détruire la vie de
familie et jamais l'on n'exagérera le carae-
tére funeste des conséquences. de cette
erreur pour toute la société. Autour du
augmenlenl lour dimanc e 'econquis la familie refleurira et
Ion remontera peu a peu de l'abime dans
lequel ou e»t descendu si bas.
pouvoir accomplir le dimanche leurs devoirs
religieux peuveut ils être négligés par ceux
qui ont un souci loyal de la liberté
Ayant perdu l'habitude d'accomplir leurs
devoirs religieux alors que réellement ils ne
pouvaient le faire, les ouvriers les néglige-
ront alors' même que les circoustances,ét uit
ctiangées, ilsjiese beurteut plus k ia nième
diffieiilté: Br e'est aiusi quo beaueoup de
families se sont paganisées pour leur ma;-
beur et pour celui de la société. Bien des
geus ne considèrent que la lutte conimer-
ciale a soutenir, la travail a développur, Ij
profit a accuinuler. Mais ils détruisiront
l'esprit de familie nécessiiiè a lordre
public, ils sapèrent 1'esprit religieux et par
suite la conscience, basede toute moralité,
ils excitèrent de légitimes mécontentemeuts.
Toytes ces causes réunies ont ameué cette
vaste demoralisation des esprits qui est pour
la paix sociale un peril mortel.
Souhaitons que le dimanche rendu ravive
1 esprit de familie et la fidélité religieuse,
bases fondamentales de l'ordre social
menacé, tout eu constituant un jour
d'honnête délassement, et de repos néces
saire.
Ce serait vraiment formidable. Qu'on on
juge On a calculé que la guerre franco-
allemande a coüté a la France, par homme
et par jour, 11 francs. Cette guerre dura a
peine buit mois 245 jours exactement.
Or, la France mobiliserait maintenant, en
cas de conflit, 2,800,000 hommes dès les
premiers mois de la guerre. En comptant
par homme 11 francs par jour, comme en
1870, ce serait une dépense quotidienne de
31 millions 460,000 francs. Avec la mobili
sation complete,la France appellerait encore
six cent mille hommes sous les armes,ce qui
porterait la dépense quotidienne a 38 mil
lions, chiffres ronds I
A supposer done que la guerre dure 245
jours comme ce.lle de 1870, se serait uue
dépense totale pour la France de 9 milliards
310 millions 1
L'Allemagne pouvant mobiliser 5 millions
400,000 hommes, 1'Autricbe-Hongrie 2 mil
lions d'houimes tt l'ltalie 3,300,00(1 hommes,
soit 10,700,000 homme?, ce serait uue dé
pense minima de 100 millions par jour a
ajouter a celle de la France.Et nous laissons
de cóté l'Angleterre
L'Europe, si riche soit-elle, pourrait-elle
supporter cette charge
Du Figaro
11 y a des rois qui ne sont guère mieux
partagés que le présidèrit de la Répubiique
Iran^aise sous le rapport de leur liste civile.
Le roi de Roumanie, par exemple, ne recoit
que i,25o,ooo irancs par an et le roi de Grèce
a peine plus que le chef de l'Etat en France
1,331,ooo francs, au lieu de 1,200,000
francs.
Par contre, il en est qui touchent la forte
somme.
beaucoup plus sujet a être frappé par la
foudre. L'isolement des arbres, leur éléva-
tiou au-dessu3 du sol, entrent ügalement
enjeu, et dans un groupe d'arbres plantés
au milieu d une plaine la foudre frappe de
preference les plus élevés.
Ap. ès, Jes arbres, ce sont les meules quj
soiit ie plus souvent atteintes par la foudre
puis les cbevaux et harnais en fer, les objets
métaiiiques, comme les fourcbes et les ing.
truments de culture.
Les travailieurs des champs ignorent
trop souvent aussi le danger auquei ils
s exposent un portant, sous un ciel orageux,
leuroutilde travail la pointe enl'air. Cha-
que année, lus mêmes accidents se repro-
duisent, en des circonstances identiques.
Le fluids, sollicité par la pointe mótalique
qui agil a la mauière d'un petit paraton-
nerre, s élauce des nuées sur ce centre
d'attraction et s'écoule dans le sol par l'in-
termédiaire du corps de l'homme.
Les cas des persoimes foudroyées sous
des arbres ou derrière des meules sont
connus. Leur abri est souvent fatal aux
personnes qui s'y réfugientils n'off'rent
pas, en efFet, a la foudre un écoulement
assez prompt dans le sol, et ils sont plus
mauvais conducteurs que l'homme et les
animaux C est pourquoi une personne
appuyée contre un arbre re^oit toute la
décharge.
Eu temps d'orage, toute personne ayant
tant soit peu 1 instinct de sa conservation,
les cultivateurs en particulier qui chaque
année, paient le plus grand tribut a la
foudre, devraient se laisser mouiller sur la
route plutöt que de chercher un abri sous
un arbre, le long d'une meule, etc. Que de
catastrophes pourraient être évitées, chaque
année, dans nos campagnes, si l'on ne
commettait pas les imprudences dont nous
venons de signaler les principals.
subis par les anciens e'lèves du Collége
St Vincent
M. Arthur Hollevoet de Becelaere a subi
avec succès l'examen de candidat en sciences
naturelles (ie épreuve).
M. René Colpaert de Beveren lez Roulers
a subi avec succès l'examen de candidat en
sciences naturelles (i« e'preuve).
M. Oscar Adriaen de Dickebusch a sub
avec succès l'examen de candidat en mede
cine.
M Edmond Siziez de Zantvoorde lez
Ypres a passe' avec distinction 1 examen de
candidat en sciences naturelles (i« e'preuve).
M. Isidore Notteau de Dranoutre a passé
avec distinction l'examen de candidat en
médecine.
M. Jerome Dejonckheere d'Ypres a passé
avec distinction l'examen de candidat en
sciences naturelles (ie épreuve).
M. Robert Barbry d'Ypres a passé avec la
plus grande distinction le dernier examen de
docteur en médecine.
Et les désirs du grand nomLre de ceux
qui.enchainés par le travail,regrettentde ne
Lorsqu'un éclair jaillit eutre uu uuage
orageux et la surface du sol, on dit, suivont
une ancienne expression, que la foudre
tombe.
Les points les plus particulièrement expo
sés aux atteintes de la foudre, sont les ob
jets élevés, surtoutceux qui se terminent en
pointe, et les objets métaiiiques. Le monde
végétal est particulièrement visité par la
foudre. C est sur les arbres que son action
est le plus fréquemmeiit constatée, mais on
remapque a eet égard des differences cu-
rieuses. Une scatistique trés soigneusomont
établie a montro que l'arbre qui est foudroyé
le plus souvent est le cbêne viennent en-
suite, par ordre de fréquences le peupiier,
1 ortne, le noyer, puis le sapin, malgró'ce
qu'affirment certaiues personnes,qui préten
dent que la foudre no tombe jamais sur des
arbres résineux et enfin tout en queue de
la liste, sont l'aune et l'acacia.
Ces differences peuveDt s'expliquer par
la nature du bois, l'humidité du terrain et
aussi par la dimension des racines et la pro-
fondeur a laquelle elles pénètrent dans le
sol. Ainsi, par exemple, parmi les arbres
de la même familie, le poirier, qui a des
racines plus profondes que le pommier, est
BURGERSTAND VAN YPER
van den 13 Juli tot den 20 Juli 1908.
Geboorten
Verhaeghe, Henri, Kemmelsteenweg.
Catteeuw, Firmin, St Jacobstraat.
Joyo, I.ucien, De Haernestraat,
Clarisse, Alois, Patteelslraat.
Gouwy, Achiel, Oude Houtmarkt.
Segers, Aguès, Doorgangstraat.
Vanbleu, Jeróme, Boomgaardstraat.
Samper, Irena, St Jacobskerkhof.
Mahieu, Robert, Veurnesteenweg.
Huwelijk
Angillis, Eugène, bankbediende en Bouquet,
Helena, zonder beroep, beiden gehuisvest te
Yper.".'
Overlijdens
Gorsip, Amslie, 75 j., z. b.. ongehuwd, Pope-
ringhesteenweg.
Plaetevoet, GAjt iel, 26jz. b., ongehuwd Lange
Thouroutstraat.
Vandekynderen, Auguste, 20 j., soldaat bij het
3» linie regiment, ongehuwd, Statiestraat.')
Goffyn, Blanche, 12 dagen, Aardestraat.
Azaert, Rosalie, 82 j., z. b., weduwe Fallein,
Joseph, en De Schoolmeester, Petrus, Poperin-
ghesteenweg
Carton, .Joseph, 1 maand, Tegolstraat.
Dekeyser, Leonie, 71 j.,z. b., weduwe Vande-
vyver, Jiilien, G. de Stuerstraat.