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-Jij
J
inguiier coup de feu
Libéralisme d outre-mer
Le socialisme malfaisant
Mutualité
t'Jt .filtrée
Sgj,
f/Jir'yrai-
bien
des
i;'t/U's 'e «eizième
*'fiT -BJope. Nous attirons
j '1 sur ce fait historiquo
1 radicale de J'athéisme
dans toute la société
-*>■. '"idéede neutralité ofHcielle, de
iV -V'VCetto neutralité prétend respecter
- Vcè's les convictions, bien plus toutes les
opinions religieuses et les organisations
cultuelles qu'elles engendrent et uécessitent
d'ailleurs. El'e ne va pas k confesse, mais
n'empêche personne d'y aller.Elle n'est pas
irréligieuse, au contraire, son respect pour
toutes les religions exclut toute impiété.
L'Etat est sans Dieu, il n'est pas centre
Dieu. Si l'Etat n'admet plus, k aucun titre,
la puissance religieuse a intervenir dans le
gouvernement, il la laisse libre, il la res-
pecte, il défend, au besoin, sa liberté. Voila
bien les préten tions et les déclamations de
la neutralité de l'Etat,
Sophisme et tromperie L'erreur a-t-elle
jamais voyage sans prendre pour compa
gnons pour le voyage et le sophisme et la
tromperie L'erreur s'est développée,l'Etat
sans Dieu est devenu 1 Etat contre Dieu, la
neutralité est devenue la guerre, le laïcisme
est devenu la contre-religion. En 1793 et
en 1871,1e massacre des prêtres et des
religieux l'a fait voir.
La neutralité n'existe plus, elle n'a jamais
existe' ni pu exister. L homme ne peut rester
indifférent longtemps en face de Dieu, il est
pour lui ou contre lui, il adore ou il bias
phème. II en est surtout aiusi de l'Etat qui,
jaloux de la religion, de l'empire qu'elle
exerce sur les hommes et lés families, sur la
morale efficace qu'elle enseigne en mon
trant 1 origine et la sanction éternelle gêne
1 Etat, l'Etat ne peut rester neutre.
L'école neutre, qui était un démenbrement
de l'Etat sans Dieu, oü se voit elle Oil est
le rnaitre decole neutre En 1848 et en
1906, en France, ils ont été et ils demeu-
rent des apótres, les apótres de l'athéisme
plus spécialement incarné dans le socialis
me.
Le quart, peut-être le tiers des institu-
teurs frangais, poussant la logique de l'idée
rnaconnique a outrance.sont des sans-patrie,
des manieurs de la bêche qui doit enfouir le
drapeau dans le fumier après la guerre a
Dieu, la guerre a Ia patrie.qui est une forme
de la société, oeuvre de Dieu.
Le dix neuvième siècle a vécu de l'illu-
sion de 1 Etat neutre, le vingtième veut que
l'Etat soit 1 Etat impie et persécuteur.
L'école, d'oü le Christ a éte expulsé
comme un malfaiteur, le Christ qui avait
demandé qu'ou laissat venir a Lui les petiis
enfants, cette école est un temple élevé a
l'athéisme.
Poar la majorité du Conseil communal de
Liége, le nom même de Dieu, inscrit dans
un livre scolaire. est une offense a l'idée
sociale moderne.
Voila la mutralité scolaire en action
La neutralité de l'Etat et de ses institu
tions est jugée la liberté qu'elle promettait
et qui avait servi a lui ouvrir les routes
dans lintelligence est disparue. Le laïcisme
qui ne voulait pas faire le signe de croix
s'est revêtu du tablier rnaconnique, il ne
veut pas porter un crucifix, mais il est cou
vert du triangle et de l'équerre. Ce laïcisme
est de lirréligion. Ainsi la neutralité est
devenue la guerre et le laïcisme les persécu-
teurs sortis des loges sont a leur fagon des
pontifes. La inagonnerie forme un corps
sacerdotal au service du diable. O. R.
'j- té et de fraternité, adopter les réformes
J J.'rpjmécessaires.
'er' La Belgique chrétienne mettant en prati
que les enseignements du Christ, offrirait un
spectacle unique au monde.
Jene m'illusionne pas. Vous savez le role
historique de 1 Eglise en matière sociale. Ce
n'est pas le moment de le rappeler en de'tail.
Permettez-moi seulement d'attirer voire
attention sur ceci e'est que legrand fait du
jour en matière sociale est toujours l'ency-
clique -Rerum novarum la charité ma-
gnifique des rapports entre le capital et le
travail.
Or, e'est l'immortel Le'on XIII qui a pro-
clame' ces principes, Le'on XIII, le chef de
l'Eglise.
Si cette encyclique n'est pas entree davan-
tage dans la pratique, a qui la faute Est-ce
a l'Eglise Non, e'videmment elle ne
demandait qua voir appliquer partout les
régies e'dicte'es par son chef.
A qui est-ce done
Pour une large part au socialisme lui-
même qui a jeté la division dans la classe
ouvriére, s'entendant a merveille a exploiter
ce qui est juste dans les revendications ou-
vrières, cherchant a faire tourner les réfor
mes que nous avons introduites, nous catho-
liques, a la guerre des classes,effrayant même
par leurs revendications outrancières bien
des catholiques et empêchant ainsi la reali
sation de re'formes démandées par les démo
crates.
N'est-ce pas le socialisme qui prone la
guerre des classes, la transformation de la
notion de propriété, qui veut le bouleverse-
ment de la familie, qui a déclaré une guerre
impitoyable a la religion
Dans ces conditions, il est tout naturel que
le socialisme inspire des craintes et qu on
nose pas introdcire les réformes justes pré-
conisées par l'encyclique et que l'Eglise ne
demande qua voir réaliser.
C est de même le socialisme qui est alle'
dans les cartels, remplir un vrai role de
Judas contre la classe ouvnère vendre pour
les trente deniers de l'anticle'ricalisme, les
ouvriers aux gros capitalistes francs-macons
et libres-penseurs de I école de Manchester
qui, eux, espèrent pourvoir leur rogner Ls
ongles, sen servir pour escalader le pouvoir
et écraser les catholiques et ensuite faire de
anticléricaJisme, en même temps que du
mancheste'rianisme.
Vous voyez combien Ie socialisme renferme
de dangers pour le bonhcur moral et le bon.
heur materiel du peuple.
Qu est-ce qui a fait le succes du socia
lisme
Est-ce la violence Non.
Est-ce l'utopie du socialisme? Non, le
Beige est un peuple de bon sens
Qu'est ce alors
C'est que dans l'utopie socialiste, il y avait
un fond de ve'rité. Les socialistes ont été les
premiers a signaler les abus tres réeis dont
étaient victimes les ouvriers. Rappelez vous
ce que 1 industrie avait fait de certaines
regions, 1 état d'abjection dans lequel était
tombée la classe ouvriére.
C est a cette circonstance que les socialistes
doivent leur succès. Mais ils n'ont rien fait
en vue du relèvement des ouvriers.
Et le relèvement obtenu, a qui est-il dü
Aux catholiques. C est depuis l'arrive'e des
catholiques au pouvoir en i88q,quest venue
1 enquête sur la condition des ouvriers décré
le'e parM. Beernaert, et les lois sociales qui
ont largement contribué au relèvement moral
et matériel de la classe ouvriére.
Est-ce a dire que tout soit fait Non, il
reste encore bien des re'formes a réaliser,
des abus a faire disparaïtre. Les formules
sont faciles a trouver quand on a du cceur et
du bon sens. A. VERHAEGEN
intéréts de ses propres nationaux.
C'est pour conjurer ce danger que les
Cbambrss fédérales, réunies a Washington,
ont résolu d'introduire dans la nouvelle
législation sur l immigration une c ause
portant qu'a l'avenir aucun individu Le
pouvant justitierde moyens d'existence suf-
fisants ne saurait être admis a débarquer
dans un port américain.
Pourtant, dans eet ostracisme qu'on jugo-
ra bien un peu rigoureux, mais qui n'eu - st
pas meina strictement imposé par les cir-
constances, la Chambre des représentant a
voulu faire une exception. Et elle a dec dé
que parmi ces immigrants indigents a qu
serait refuse désonnais l'accès du sol améri
cain, ne seraient pas compris ceux qui fun nt
contraints d'abandonner leur patrie pour
echapper a la persécution religieuse ou po
litique i).
Et comme, depuis l'ociroi de la liberté de
conscience a la Russie, ii ny a plus aujour-
d hui qu un seul pays au monde oü sévisse
la persécution religieuse,il n'est pas difficile
de découvrir ceux qu'en l'espèce a voulu
protéger le législateur américain.
Ce que faisant la Chambre des représen-
tauts a fait oeuvre utile, non seulement au
point de vue des iutérêts de ceux qu'elle
entendait défendre, mais encore a un point
de vue pbilosopbique élevé, en rappelant au
monde que la liberté n'est pas un vain mot,
que la République n'est pas forcément un
mensonge et que la véritable démocratie est
quelque chose de plus large que l'exploita-
tion éhontée des dioits sacrés de la souve-
raineté par une classe de politiciens. j
Je doute qu'en agissant ainsi les éius du
peuple américain obtiennent facilement l'ap-
probation de nos pontifes du Bloc, mais ils
auiont celie de tous les vrais républicains.
M. C.
Si le socialisme avait compris que sa doc
trine est une utopie absurde, que la lutte
contre Dieu est une folie, que la guerre des
classes est un crime s'il s'était borné a re- i
chercher une amélioration a la situation ma-
térielle et morale des travailleurs, a quel
spectacle nous aurions assiste'
Nous verrions aujourd'hui toute la classe
ouvriére unie pour relever son sort par des j
réformes justes et e'quitables nous verrions
les patrons, ceux du moins reste's fidèles aux
grandes idéés chrétiennes de justice, de cha- I
La discussion qui s'est engagée a la Cham
bre c!es représentants de Washington au
sujet de la revision des lois surl'immigration
vient de fournir une nouvelle preuve de
ce libéralisme éclairé dont la grande répu
blique améncaine a si souvent donné l'exem-
ple.
On salt avtc quel soin jaloux les Etats-
Unis se sont protégés depuis quelques
anuées contre l envahissemeut des étrangers
de toute nationality, séduits par 1'appat
d une fortune facile, et dont 1'afflux, tout a
tait hors deproporlion avec les ressources,
mème si considérables, que possède 1 Union,
constituait un péril grandissant pour les
L'on se rappelle encore, je présume, la
risite a Cronstadt, de Monsieur le Président
de la republique Frangaise.
L'escadre qui devait l'escorter dans cette
équipée qui fut une marche triomphale
d un bout a l'autre, et qui aboutit a ua
emprunt sur le dos des francais, était arri-
vée a Dunkerque, avec un deploiement
extaordiuaire de faste militaire.
Les têtes s'étaient échauff'ées, l'enthcusi-
asme était dans tous les coeurs, et certaines
cervelles hantées du délire de la gloire
Lattaient la campagne.
Cet engouement factice, qui n'a pas duió
longtemps, avait gagné la campagne, oü
cependant les têtes sont plus reposées, Ja
pensée plus pondérée, la vis plus austère et
plus raisonnée, les usages et les moeurs plus
mesurés, que dans la ville.
Pendant les quelques jours que la flotte
restait devant Dunkerque, et tandis que
quantité de curieux y allaient voir, jusque
dans les plus petits villages des environs,les
cafés ne désemplissaient plus, on y bmait
a la république, ou y buvait a l'alliance, on
s embrassaic sans savoir exactement pour-
quoi, on aurait bien tenté d'embrasser la
lune, faute de Louver a embrasser mieux.
Le délire chauvin en était arrivé a ce j
point que quelques jeunes gens en avaient
la cervelle töute tournee.
C'est ainsi que Jacques Flaria, un jeune j
ffls de termier, de bonne éducation autant j
que de bonne familie, voulait a toute foice j
et saus autre torme de procés, rejoindre la j
flotte et se donner tout entier a la France j
bon père avait eu beau le morigéner, sa
mère avait eu beau pleurer et supplier, un
beau matin le bouillant jeune liomme avait
disparu, n'emportant qu'une petite valise et 1
quelques louis. f
II était arrivé a Dunkerque en pleine fête, l
s était enquis de l'endroit oü se trouvait lè I
vaisseau amiral, oü, disait il, il fa)lait
absolument qu'il se rende sans retard,tel un
homme qui aurait été préposé, par la
possession dun secret terrible, au salut de
son pays en danger.
Je ve détaillerai pas jiar le menu les
déboires qu'il allait rencontrer. Explieatious
aux postes.arrêts devant les sentinelles,tout
y passa et Jacques Flaria entrevoyait le
moment oü il aurait a rentrer piieusement
chez lui, quand un journaliste parisien,
soupgonnant derrière le front osseux du
jeune homme une toile d'araignée encore
mal détinie.et espérant trouver une occasion
de donner libre carrière a la gauloiserie
frangaise, le prit sous sa protection et
l'admit dans sa barque.
Le journaliste avait libre accès partout et
se trouvait justement être un vieil ami de
l'a mi ral.
Après avoir entendu les confidences du
1 jeune homm il le conduisit au vaisseau
amiral, et le prósenta au commandant
général de la flotte.
Bravement Jacques Flaria exposa qu'il
voulait se faire soldat marin, défendre la
patrie, et au besoin mourir pour elle.
L'amirJ eut un sourire énigmatiquo.
Savez vous bien, mon ami, dit il, que
pour re marin, il faut beaucoup d'endu-
lance, beaucoup de calme, beaucoup de
sang froid
Amiral, dit résolument Jacques Flaria,
mettez-moi a l'épreuve
Alors, se placant a dix pas du jeune
homme, un énorme révolver d'ordonnance
dans la main, l'amiral dit, d'une voix
tonnante
Jacques Flaria, ne bougez plus. Je vais
loger une balie dans le grand mét qui est
derrière vous. Elle traversera votre paletot,
cótó gaucbe.
Le coup partit. Jacques Flaria n'avaitpas
sourcillé.
Maintenant, tónna l'amiral,cöté droit,
Le coup partit encore.
Flaria n'avait pas sourcillé davantage.
L'amiral surpris malgré lui de tant de
sangfroid, s'était retourné vers Je journa
liste qui commemjait a regretter d'être
ntervenu.
i Beaucoup de sangfroid, grommela t-il,
Puis, se tournaut vers Fiaria
Et maintenant, rugit-il, une balie a
travers votre chapeau
i La troisième balie sifïla dans l'air et alla
se loger dans le grand mét comme les deux
autres.
j lJaria n'avait pas bougé, mais pendant la
duré d'un éclair il avait fermé les yeux.
Or, Fiaria avait la peau un peu trop
courte; chaque fois qu'il fermait les yeux,il
établissait malgré lui uncourant d'air.
L'amiral réellement surpris de tant de
calme et de sangfroid, ne put s'empêcher
de murmurer entre les dents dommage que
des gaillards pareils, on ne peut pas les
enróler sans fagon, puis a haute voix
j Flaria, dit-il, je crois vraiment que je
i vais consentir a vous enroler.Allez chercher
i vos papiers a la mairie de votre commune,
et puis revenez.
Lenez-ajouta-t-il, bonhomme, voila deux
louis pour vous dédommager des trous que
j ai iaits dans votre paietot et dans votre
I chapeau.
i Prenant les deux pièces jaunes, timide-
ment Jacques souffla
Et mon pantalon, amiral
Morbleu 1 fut la tonnante riposte, je
n'ai pas, que je sache, tiré dans vos culottes!
Flaria, de plus en plus timide, mumura
Moi bien, amiral.
Parbleu La peau trop courte
Jacques Flaria est retourné a la ferme de
ses parents. 11 avait compns, un peu tard
peut-être, que le vieux proverbe a cbacun
son métier et les vaches seront bien gar-
dées reste toujours vrai.
Heureusement, un peu de savon noir et
une euveiie d eau avaient suffi pour etlacer
a jamais les truces de ce singulier coup de
ieu.
Paul Lacroix.
Les dulégués des mutualités de maladie
j de I-arrondissement d'ïpres se sont re'unis
j pour la troisième fois en assemblee générale,
a la salIe lweins a Ypres, le samedi 21 c'.
Les statuts de la federation en formation
i qui avaient été longuement discutés dans les
deux assemblees générales préce'dentes, ont
été adoptés définitivement en seconde lectu
re, avec quelques légères modifications de
texte.
Immédiatement après l'adoption des
statuts, 1 assemblee générale a procédé, au
svrutin secret, a 1 élection de son conseil
d'administration.
Ont été élus
M.M. J. Bayait, de la mutualité Troost
in nood a Becelaere.
Th. Benoist, de la mutualité «5? Jan
Baptiste a Dranoutre.
Em. Huys, de Ia mutualité Gheluwsche
gQY)iCen^ucimheid'd Gheluwe.
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