Ill
Nos Missions
Deux tirs au hoi
Tombola de I'Exposition
de i.iège
Acles officiels
CONSHL COMMUNaL
Les concours
et la foire aux chevaux
I )k
-
A rmée- Promotion
VILLE D'YPRES
T
ns un
fëüiller un
ae mon coeur,
'flflaissant dans mes
le, une amertume.
cependant je m'accorde
f- J '-5? ilement, plus aisément devant ce comman-
*ment sévère, auiant oue juste et sublime
SSk'i; iJ
v 'Aime Dieu par dessus tout et ton prochain
omme toi mêrne.
Est ce pour cela que je ne sais pas voir
trembler une larme, une vraie larme
s'entend, la paupière d'un être bumain
qui souffre, sans avoir envie de la boire pour
lui enlever son amertume et ne lui laisser
que le baume de consolation que Dieu y a
mis 1
Peut-être....
Paul Lacroix
neures
plante
*'':e e'occupations pour aller respirer
'S-ty'.Knnon pays n oü plus un seul être
n ne m'attire, oü j'ai soufïert mes
premières douleurs, oü Ton a enterré coup
sur coup voila quarante cinq ans, mon père
et ma mère, oü je suis resté seul a quinze
ans, sans appui et sans familie devant ce
spectre affreux et redoutable que Ion appelle
la lutte pour la vie, et que l'on pourrait
appeler plus justement et pour infiniment de
raisons, la lutte pour la conservation de
l'honneur individuel et de la dignité per-
sonnelle.
Et au de'but cette lutte fut êpre et difficile.
Mes compatriotes me suspectaient d'etre un
allié du, ou un vendu au diable, paree que
je me livrais quelquefois a de petites expé-
riences physiquesqui paraitraient aujourd'hui
bien vieille sauce mais qui cependant ne
trouvaient point parterre alors, dans le cadre
de leur vision intellectuelle.
Je ne leur en veux pas et je ne leur en ai
jamais voulu, bien au contraire, car si j'étais
resté cloué au sol natal, comme ma nature
m'y poussait autant que mes sentiments
atavistes, je serais resté par la force des
choses.écangueur comme mon père, a trente-
cinq sous par jour, ou tisserand comme ma
mère a six francs par semaine.
Voila pourquoi j'ai dit. ii Bien au con
traire.
La Providence qui, quoiqu'en disent les
sceptiques, veille a tout, en avait décidé
autrement.
J'abandonnai mon village, oui, mais j'y
retournai, et j'y retourne chaque année,
quoique personne ou presque personne ne
m'y connait plus.
Et pourquoi done
Ah e'est que j'aime bien revoir ce vieux
toit de chaume qui a abrité mes premières
années,souslequel j'ai balbutiémes premières
paroles, pleuré mes premières larmes, for
mulé mes premiers rêves de jeunesse, essuyé
mes premières déceptions de la vie, que
Dieu, dans ses décrets aussi inflexibles
qu'insondables m'avait faite trés dure, et
heureuse cependant,paree que je n'ai jamais
connu ni la haine, ni la jalousie, ni l'envie.
C'est que j'aime bien revoir cette chaumière
dont le parvis est toujours en terre battue,
que j'aime bien revoir la vieille armoire de
bois blanc dont le tiroir inférieur m'a servi
de berceau c'est que j aime bien de me
ressouvenir de ce temps, sur lequel un grand
demi siècle a passé, oü j'écrivais mon pre
mier article, non pas de fond,... mais au
fond de ma première culotte neuve.
C'est que j'aime bien revoir et me sentir
protégé par son ombre, le vieux noyer que
mon père a planté le jour de mon baptême,
qui est devenu un arbre grand et vigoureux,
lui, tandis que je décline, et dans la couronne
duquel un gai pinson batit son nid chaque
année, entre les branches duquel le vent
chante, pleure et gémit tour a tour.
C'est que j'aime bien revoir le petit
cimetière oü reposent mes chers morts
jamais oubliés, sans monument et sans
épithaphe et que pourtant je retrouve avec
précision, comme si leur fosse était fermée
de hier seulement.
C'est que j'aime bien me retrouver dans
la coquette petite église romane, aujourd'hui
restaurée, oü j'ai dit mes premières prières,
oü j'ai fait ma première communion, oü
j'ai chanté mes premiers cantiques, oü j'ai
senti l'affreux isolement de l'orphelin.
C'est que j'aime bien revoir cette petite
éeole primaire, batie sous le régime de 1842,
oü un maitre aimé et respecté, m'a enseigné
le peu de savoir que je possède.
Oui, c'est pour tout cela.
Et, je l'avoue sans peine, quand je retourne
de.ee pieux pèlerinage, dépouillé de toute
pensée mélancolique, je me sens meilleur.
Un sang nouveau, plus généreux bruisse
dans mes veines. Une musique plus suave
tinte mon oreille et je m'incline plus
Le médecin adjoint de ie classe J.Bossaert
de l'hopital d'Ypres, détaché au 3{ de ligne
est nommé médecin de bataillon de 2e classe.
Le capitaine en second du 3e de ligne
Constant, adjoint d'état major est nommé
capitaine commandant.
Lc lieutenant Ruth, du 3e de ligne,détaché
provisoirement a l'institut cartographique,
est nommé capitaine en second.
Le lieutenant Vanvreckom du 3e de ligne,
détaché au ministère de la guerre,est nommé
capitaine en second.
Le sous-lieutenant J. Debbaut du 3e de
ligne, est nommé lieutenant.
L'adjudant sous-officier O. Lagneaux du
3' de ligne est nommé sous-lieutenant.
Le sous-lieutenant Goffaux, du corps de
la gendarmerie, commandant la lieutenance
d'Ypres est nommé lieutenant.
Douze moines,pères et novices,de l'aboaye
bénédictine de St André-lez-Bruges s'embar
quent le 29 courant a bord de 1' Aix-la-
Chapelle au port d'Anvers, pour Rio de
Janeiro,Brésil,oü ils vont travailler a 1 oeuvre
de restauration chrétienne entrepris dans ce
pays par les bénédictins beiges sous la
direction du Rme Père Abbé-Evêque dom
Gerard Van Caloen. Parmi les douze par-
tant se trouve le frère Donatien, novice, dans
le monde Mr Louis Verbeke, natif d'Ypres.
Mr Louis Verbeke, quitta fort jeune sa ville
pour la France oü il fit partie de l'enseigne-
ment libre et enseigna la philosophic a
Caen, Rouen et Paris.
Par suite des tracasseries que lui suscita le
gouvernement francais a cause de sa double
qualité de Beige et de professeur dans Pen
seignement libre, il revint en Belgiquc,
rentra un certain temps dans sa ville natale et
entra fin 1904 comme novice a l'abbaye béné
dictine de St André-lez-Bruges.
Souhaitons bonne santé et bon travail
apostolique au nouveau missionnaire. Que
Dieu bénisse ses efforts.
Dimanche dernier a trois heures comrnen-
gaient a la Société St-Sébastien <1 d'Ypre»-
Ploekje les tirs au Roi, a la grande et a la
petite perche. Jamais l'on a vu tant d'en-
train et d'acharnement parmi les sociétaires
qui se disputaient l'unique petit oiseau
Roi i). Le vent soufflait trés fort, il fallait
être adroit et bon tireur pour réussir et
malgré toutés les fantaisies et soubresauts
de ce maudit vent et qui malgré tout voulait
être de la partie, plusieurs tireurs ont fait
des prodiges de justesse. Entr'autres,
l'ancien Roi Arthur Bouckenooghe voyait
fendre sa fléche sur une longueur de 20 cm
par le bec de l'oiseau. Achille Baelen, tireur
émérite, l'a touché trois fois en suivant,
ainsi que les frères Dumortier et A. Salomè
ont donné de beaux coups de flêches.
M. Gustave Corteel était un candidat sérieux
de mêrne que C. Vanlede. L'oiseau Roi,
perché du haut de son trüne, dardait les plus
fins tireurs et malgré les nombreux assauts
Les lots non réclamés seront vendus
publiquement au Palais des Beaux-Arts a
Liège, le Mardi 26 Juin 1906 et les jours
suivants, chaque fois al h. de relevée. Les
prix de vente, non compris les frais.resteront
pendant trois mois encore a la disposition
des porteurs des billets gagnants.
Passé ce nouveau délai, les porteurs
seront déchus de leurs droits et les prix de la
vente écherront a la Société de I'Exposition.
qu'il subit avec entêtement, ne lachait pas,
c'était un vrai récalcitrant. Les tireurs
redoublaient de courage et s auimaient mu-
tuellement, quant cinq heures moins
quelques minutes, il fut abattu d'un vigou-
j reux et superbe coup de flèche par M. G.
i Corteel de Watou, un tireur de grand
mérite.
Ce füt aux acclamations frénétiques que
le nouveau Roi était porté triomphakment
sous la tente. Le temps de bisser le dra peau
tricolore sur la perche, deux minutes après
le Carillon entonnait une vigoureuse Bra-
bangonne et pendant une demie heure les
plas joyeux airs aimongaient aux Yprois
l'lieureux événement de la société Saint
Sébastien Ypres Hoekje Entre temps se
passait a l'Hoekje la cérémonie babituelle
due a l'honneur du nouveau Roi. La com
mission, drapeau eu tête se portait vers
l'heureux tireur qui réjouissait de bonheur.
Oefütpai'un discours vibrant que le i'resi
dent Valère Bouckenooghe félicitant le
nouveau Roi, fut l'interprête de tous les
sociétaires en disant- qu'il était enthousiasmé
et heureux de voir échoir l'honneur a M. G.
Corteel, un membre si dévoué a Dotre chère
Société et qui par son passé n'a cessé de
montrer pour Ypres Hoekje une veritable
affection. Le Président se flattait encore de
pouvoir confier le drapeau a un homme de
cseur possédant de beaux talents et ce fut
avec le plus grand bonheur qu'il lui offrit
un superbe bouquet.
M. Gustave Corteel, le nouveau Roi, a
répoudu par quelques paroles aimables et
émues qui ont été applaudies avec délire, ce
qui a montré a M. G. Corteel qu'il est le Roi
chéri de l'Hoekje.
Le petit Roi fut le petit Burgho Vrai-
ment les Burgho, graud'père, fils et petits
fils continuent fièrement leur renommée
comme forts tireurs, et en cette occasion le
Président, en quelques mots bien places,
savait encourager la jeunesse a persévérer
dans les tirs et espérait sous peu voir
Ypres-Hoekje reprendre comme dans le
passé sa place d'honneur parmi les grandes
sociétés d'archers du Pays.
Les Rois proclamés et reconnus, l'on se
dirigea vers le local oü le vin d honneur
füt servi et lè. encore plusieurs toasts ont été
pronöncés cn Ihonneur des nouveaux Kois,
a la prospérité d'Ypres Hoekje elc.
etc.... La fête se termina dans la plus
cordiale intimité, les nouveaux Rois frater-
nisantavee les anciens Rois. Brei', Ypres-
Hoekje a fêté son nouveau Roi digoement
et dans une confraternité touchante, pen
dant que le carillon, gracieusement mis a
la disposition de ia société par l'admmistra-
tion communale, célébrait par ses accents
joyeux le triomphe royal.
Tous les sociétaires garderont un souve
nir durable de cette grandiose et imposante
fête et tous se feront un devoir d'etre pré
sent a l'entrée triompbale du nouveau Roi
Dimanche prochain a 11 h. a la gare.
Rendez vous au Casino chez notre membre
Jules Gouwy a 10 1/2 li.
A l'occasion de la Thuindag, la société
Ypres-Hoekje sous la présidence d'hon
neur M. Armand Dechièvre, organise avec
le bienveillaut concours de l'administration
communale un grand tir avec 600 fr. de prix
le Dimanche 5 Aoüt.
Médaille commémorative du règne de
S. M. Leopold II. MM. E. Froidure inge
nieur principal a Ypres, V. Feneau, conduc
teur principal a Ypres, A. Deboutte, can-
tonnier a Boesinghe, ADeweirdt, canton-
nier a Comines, Van Isacker cantonnier a
Dickebusch, A. Verhaeghe, cantonnier a
Voormezeele, Ceriez,cantonnier a Dranouter,
C. Braem, cantonnier a Reninghelst,
A. Van Isacker, cantonnier a Elverdinghe,
A. Delannoo, cantonnier a Wytschaete,
F. Deboutte, cantonnier a Comines, F.
Delporte, cantonnier a Poperinghe, A.
Breyne, cantonnier a Ypres.
Mr C. Van Praet, premier président
honoraire de la cour d'appel de Gand a
Ypres.
Par arrêté royal du 26 Juin sont nommés
chevaliers de l'ordre de Leopold. A. De Bel
capitaine commandant au 3e de ligne, E.
Claeys capitaine commandant, adjudant
major de régiment au 3e de ligne, adjoint
d'état-major.
Recettes effectuées pendant les mois d'Avril
1905 et 1906 et les totaux depuis le 1 Janvier
1905 et 1906 par les lignes de chemins
de fer vicinaux suivantes Furnes-Ypres
14483,13 - 14868,04 53446.48-60346,85
Courtr ai- Wervicq-Menin 8529,04-10116,62
31823,09-34986,76 Ypres Neuve-Eglise-War-
neton 7127,326792,06 25572,03-28476,33
P operinghe Rousbruggeet Furnes-La Panne
2207,36-5868,55 6720,87-21865,53 Ypres.
Gheluwe 2867,13 26137,26.
Par arrêté royal du 4 Juin 1906 sont
auiorisés a accepter les legs qui leur sont
faits par feu le notaire Berten ancien bourg-
mestre de Poperinghe et ancien membre de
la Chambre des représentant».
i° La ville de Poperinghe un terrain sis a
Poperinghe d'une superficie de 3o a. 72 c.
estimd 1175 frs. et une dette de i65oofrs
plus les intéréts que la ville lui devait.
20 Les Hospices civils de Poperinghe
a) tous les autres immeubles du défunt sis a
Poperinghe d'une supsrficie globale de 256
hectares 20 ares et 48 centiares, eslimés a
1075000 fr. b) une somme de 97900 fr. fonds
du Crédit communal, c) 196000 fr. Emprunt
beige 3 °/o d) la nue-propriété de 85ooo fr.
Emprunt beige 3 °/0.
3° Le Bureau de Bienfaisance de Westou-
ter 20 hectares, 85 ares 42 centiares d'im-
meubles sis a Westouter estimés 147378 frs.
40 Les Hospices civils de Reninghelst 17
hectares so ares 20 centiares d'immeubles sis
a Reninghelst estimés 86518 fr. 58.
Les hospices de Poperinghe ont l'obliga-
tion d'érigerdeux hospices pour incurables
un pour hommes et un pour femmes, et de
payer pendant 3o ans a) 27 frs k la fabrique
d'église de S. Jean pour la célébration d'un
service funèbre de ire classe b) 440 frs au
bureau de bienfaisance pour une distribu
tion de pain.
Le bureau de bienfaisance de Westouter et
les hospices civils de Reninghelst doivent
construire chacun un hospice pour les veil-
lards indigents de leurs communes respec-
tives et payeront chacun pendant 10 ans une
somme du 26 fr. 35 pour célébration d'un
service funèbre.
M. Léopold Merghelynck, secrétaire de
légation de ir« classe, est nommé secrétaire
de la légation de Belgique a Paris.
Séance publique du
du Samedi 3o Juin 1906, a 5 h. de relevée.
Ordre du jour
1. Distribution d'eau procés-verbal d'ad-
judication, fourniture de charbons.
2. Hospices civils procès-verbaux de
locations de biens.
3. Hospices civils délivrance en nature
d'un arbre.
4. Fête communale.
L'adage populaire, qui veut qu'il y ait de
l'orage le jour de la Saint Jean a cette année
encore regu sa consécration. Ceci ne pouvait
que contrarier la foire aux chevaux et les
concours, qui avaient lieu a cetto occasion.
Néanmoins l'orage, le tonnerre et la pluie,
qui alternaient sans discontinue!- dès cinq
heures du matin jusque vers midi n'ont pu
arrêter l'ardeur de multiples vendeurs et
exposants qui bravement viennent prendre
poste a l'Esplanade. C'est dire done que la
foire et les concours tout en n'ayant pas
obtenu un complet succes sont en progrès
constant sur les années précédentes. Les
concours surlout out bien réussi 125 150
chevaux y ont pris part, et la tache du jury
a certainemeut été fort difficile car tous
étaient des chevaux de toute première caté-
gorie. A ce propos exposons Tidée, qui nous
a été suggérée par plusieurs conDaisseurs et
amateurs qui l'ètayent d'exemples. II serait
pratique d allouer quelques primes de 5 fr.
a tirer au sort parmi tous les chevaux
exposés en vente qui ne prennent pas part
aux concours. Ceci aménerait bon nombre
de chevaux de seconde catégorie, ce qui ne
peut être qu' avantageux pour la foire.