Vi r Distribution des prix Pour J'église gratuite Les deux morales •xi'tfr *^rf Les élèves '.jffi vee une 5& Vieren, de 'a «V. hes libertés ,5-*iorale, assure a C-Cnfait d'une liberté yy' 'p,T\ ,'bv.'®' e' que le peuple ainsi ■k-, x>~ai de se déclarer, en toute 2?\, "r V 't que je rapportais, au debut 7 '"'pï'■£■■-:-article, éclaire d'une lumière plus ..9'~£~'$£ '«ssante encore l'enseignement que com- porte ce spectacle, car il ne suffit pas d'une bonne loi pour garantir 1'intégrité des mceurs électorales eDcore faut-il que cette loi re^oive une fidéle interprétation. Et quoi de plus significatif, a eet égard, que l'initia- tive impunément prise par un commissaire d'arrondissement pour recommander privé- ment a tous ceux auprès desquels son avis fait autorité, la liste des adversaires du gouvernement qu'il représente au chef lieu J'ai bate de dire que M. Ferdinand Merghelynck est un parfait galant homme, également estimé de ses amis et de ses adversaires. J'ajoute que son tils, qui se conduisit en héros lors du siège des léga- tions ii Pékin, en a été récompensé par le gouvernement francais qui 1'a fait chevalier de notre Légion d'honneur. Je répète que ce fils.en dépit de la démarcheapparemmeet paradoxale de son père, vient d'être élevé a un poste supérieur dans la diplomatie beige, et jen conclus que les catholiques qui gouverneDt la Belgique out un sens merveilleusement délicat de la dignité du fonctionnaire. Trouvez maintenant, soit parmi les blo- cards francais, soit parmi les doctrinaires beiges, un gouvernement qui pousse la longauimité jusqu'a maintenir en fonctions, pendant vingt deux années consécutives, un fonctionnaire qui le combattrait dans toutes les élections Eu Belgique, les gouverneurs catholiques, commissaires d'arrondissement catholiques, furent brutalement destitués par les doctri naires en 1847 et 1878. Le gouverneur Ruzette, a qui ses adsversaires eux-mêmes reconnaissaient des donsd'impartiale servia- bi ité qui lui valurent une popularité universelle, fut brisé sans pitié par le mini stère Frère-Orban pour eet unique grief: Ruzette était catholique. En France c'est bien pis 1 Les hecatom bes de fonctionnaires ne se comptent plus,et la désinvolture avec laqueile M.Clemenceau sacritieM. (JolÜguon a Quimper et M. Tourel h Brest pour ensuite se moquer de M.Lutauda Bordeaux, nous prouve, une fois de plus.combien la République jacobine se plait a rabaisser ses propres instruments, a vilipender ses agents les plus dociles, a tout niveler sous le martean-pilon de son abrutissante tyrannie. Les catholiques beiges sont des naïfs, nous répondi out certainement les radicaux de chez nous. II n'en est rien ce sont, au contraire, gens des plus avisés. Leur politi que hautement impartiale et désintéressée leur assure un personnel de fonctionnaires de tous points admirables, qu'ou souhaite- rait aux peuples les plus fiers d'cux mêmes. C'est, qu en effet, sous un gouvernemeut catholique, le peuple beige a les réaiités de la liberté.En Prance, sous un gouvernement qui répète a tout instant ce mot, nous atten- dons toujours la chose. Jules Dansette, député du Nord. j Mercredi 8 AoÜt,le Journal ne paraltra pas I L_ I Jeudi a 9 1/2 h. a eu lieu au Collége St Vincent de Paul la distribution solennelle des prix. i M. le Chanoine Houtave vicaire ge'ne'rai j délégué de Mgr. i'Evêque présidait la 1 cérémonie. Un auditoire nombreux, distingué et 1 sympatbique est venu apporter aux maitres de'voués et a leurs disciples le témoignage de sa bienveillance et de précieux encourage ments. La cérémonie s'ouvrit par un joli Cbceur de Schumann De Gypten execute avec grace et aplomb par les élèves sous l'habile direction de M. Alb. Van Eegroo. des Humanités ont interprété aisance ei un talent de diction Tt'ti' »'*£marquables cette dchcieuse comédie de jT.' nr'&' Labiche La La chasse aux Corbeaux, oü les ripostes piquantes,les saillies, les bons mots, les traits d esprit éclatent comme un feu roulant. AprèsjHa [lecture^ dui.palmarès'et., la distri bution des4prix, le délégué de sa Grandeur a communiqué, aux applaudissements de l'auditoire, les brillants succès obtenus par les élèves de Sixième et de Rhétorique du Collége St Vincent au concours entre les Colléges du diocèse. Pareils résultats font honneur aux élèves de notre Collége si prospère et k ses maitres distingués dont ie talent et le dévouement méritent a juste litre la confiance des parents dans cette oeuvre capitale de l'lnstruction et de i'éducation chrétiennes. I Les prix d'excellence dans les classes des humanités sont remportés par j Humanités modernes. Classe de 5e i 1. Robert Faes, d'Ypres 2. Jerome Backe- j landt, dYpres. Humanités anciennes, Classe de 6«1. ex-cequo, Arthur Brulez, Namur, et Albert Pil, de Zonnebeke 2. Oscar Dujardin, Comines-ten-Briele 3. Charles Derycke, de Vlamertinghe. Classe de 5e: ex-oequo, Joseph Maeght, Wynghene, et Léon Morel, Houthem. Ciasse ue 4= 1. Georges Vandendnessche, d'Ypres- 2. Arthur Spotbeen, d'Ypres. Classe de 3« Maurice Dejaeghere, d'Ypres. ciasse de seconde .- 1, Valére Coucke, de Poperinghe; 2. Adile Uebeuckelaere, d Handzaeme. Classe de rhétorique ex-oequo, Henri Bour geois, de Comines, et Georges Werbrouck, d'Ypres. Le prix spécial accordé par le Comité central du Davidsfonds a i éiève de rhétori que qui a remporté ie prix de langue fla- mande a été décerné a M. Georges Wer brouck, d'Ypres. La médaille d'honneur accorde'e au lauréat de rhétorique a été obtenue cette année par MM. Henri Bourgeois, de Comines, et Georges Werbrouck. Lecture est donne'e des résultats obtenus par les anciens éléves du Collége aux exa mens devant les jurys des différentes uni- versités beiges durant l'année académique écoulée.Ces résultats sont une nouvelle preu- ve du bon renom et de la solidité de l in* sti uction du Collége. Cette lecture faite, le chanoine Houtave monte sur l'estrade pour donner lecture des distinctions qu'il qualifie de veritable succès, remportées par les élèves du Collége aux concours organise's cette année entre les élèves de sixième et de rhétorique des différents colléges épiscopaux. II declare étre autorisé par le jury puur dire que ces différentes compositions présentent non une valeur relative mais une valeur absolue, vu le nombre fort restreint de dis tinctions accordées, une sur dix des partici pants. Classe de sixième. Composition en thème latin (221 concurrents): ge accessit (io« place) Charles Derycke, Vlamertinghe 17* acc. (18e place), Albert Pil, de Zonnebeke; i9« acc. (20 place), Oscar Dujardin, Comines- ten-Brielen 22e acc. (z3e place), Arthur Brulez, de Namur. Classe de rhétorique. Discours latin (no concurrents); prix (ire place), Henri Bourgeois, de Comines 7e acc. (8« place), Ueorges Werbrouck, d'Ypres. Discours francais (110 concurrents)3e acc. (4e place) Henri Bourgeois 7» acc. (8" place), Honoré Vanderghote, de Bruges. Discours flamand (109 concurrents)4e acc. (5« place), Georges Werbrouck. Cette proclamation est soulignée par les les vigoureux applaudissements du vaste auditoire. Au banquet qui suivit la cérémonie, soixante dix invités se trouvèrent réunis autour du délégué episcopal. A l'heure des toasts M. le Prin cipal dans un excellent langage, porta la santé de Mgr I'Evêque de Bruges et de son délégué M.la Chanoine Houtave. Longue salve d'applaudissements). M. le Grand-Vicaire dit qu'il avait trois paroles a prononcer D'abord une parole de Solicitations. Ces j félicitations il les adressait a Messieurs les j Professeurs et Élèves du collége St-Vincent de Paul, pour les brillants succès obtenus. II les adressait également a l'honorable assistan ce, qui manifestait ses bienveiilantes sym pathies a la jeunesse studieuse ils les adressait aux protecteurs de eet enseignement catholique et nomme'ment a MM. Meersse- man et Eugène Struye. Applaudissements Ensuite une parole de remerciement spé- cialement adressée ac'MM.les Principal et Professeurs qui s acquittent avec un si noble et intelligent dévouvement de leur devoir d'éducateurs de la brillante jeunesse confiée a leurs soins. Enfin il devait oucore a ces derniet's une parole d'encouragement a contiuuer dap- préoier le bienfait et l'excellence des études vrainient humanitaires. Sachons bien que ia vraie et solide formation des intelligences, que lelóvation des sentiments et des coeurs seront favorisóes par l'étude approi'ondie, intelligente et chrétieniiemont laite des chefs d'oeuvre grecs et latins des anciens. Suivons en ceia la puissante impulsion de sa grandeur Mgr I'Evêque, notre guide dans l'enseignement comme dans tout ce qui touche les intéréts, et le bonheur de ses diocésains. Eu suivant ainsi fidèlement notre premier Pasteur, en uous formant pour ainsi dire a son image dout il laise immédiatemeut Je sceau^etj'empreinte dans toutes les teuvres qu'ils entreprend, nous marcherons dans une voie süre, nous nous préparerons de nouveauxsuccès etiriomphes. 11 boil done a la prospérité du cher collége d'Ypres. Ce discours plein de rigueur et de verve est accueiili par de longs et vifs applandisseinents Mais si tel est le bienfait de Un jour, il y a quelques années de cela, j'entrais a Notre Dame de Paris, a une hetire oü l'église était a pen piés déserle. A 1'entree, une seu.e femme eu prière et, a un pas d'elie, une pauvresse qui s'était endorrnie eu priant. Au bout de quelques minutes, un bruit de pas se fait entendre au foud de ia sombrecathédraleet bieulót ai ptraitlasilhouette du suisse passant 1 inspection de l'église, sans doute en quête d'uu chiern a expulser. Arri vé prés de nous ii aper§oit la femme en- dormie et, sans plus de famous, il ia réveille et lui moutrela porte,la priant d'aller dormir ailleurs. A cette vue, la seconde femme, iudignée, apostrophe le suisse en ces termes: «Monsieur, c'est trés mal ce que vous avez fait la. Comment Le chieu peut dormir aux piedsde sou rnaitre et cette malheu- reuse la ne pourrait pas dormir aux pieds de sou Dieu Cette éloquente protestation dite avec cette aisauce et cette pureté d'ac- cent toutes parisienues résonuera toujours a mon oreille et me revieat fréquemment en mémoire a l'église, de même que ce lex te de nos livres saints inscrit en mosaïque tout lelótg du dal lage d'entrée d'une autre égiise francaise Le passereau a trouvé un doux nid tes saints autels, mon Dieu 1 Oui, 1 égiise est le refuge de ce pas sereau sans abri qu'est Je chrétien exilé loin de sa célestepatrie; c'est lafrsiche oasis offerte au voyageur qui traverse 1 aride désert d'ici bas. C'est ia que l'on trouve un soulagement a tcules les nauséesque provoque le monde la seulement que l'on trouve un air 1 égiise pour toute ame chretienue, n'est-il pas évident qu'elle doit-êlre un refu&e sacré ouvert eu permanence avatq tout au déshérité de la vie et a celui qui peine en générai Je comprends tous les décourage- menls, to ites les révoltes même chez le p.uvre a qui i'ou a arraché la foi et, dés lors, lui rendre i'accès dé leglisu diiBeiie ou péuible me parait presqueanssi criminel,aussi antisocial Et que l'on 11e me reproehe pas d'enloLcer une porte ouverte et de m'esciimer contredes moulins a vent suus prétex'e (jue les chaisiers sout tenus de dispenser !e pauvre de la taxe, et qu'il y a, d'ailleurs, pour ces Jerniers des bancs gratuits. Le désintéressement et le tact des chaisiers fussent ils parfaits, que le systéme n'en est pas moins mauvais a tous égards, car aucuu ctassement nest possible ni toiérablca l'église. Je me rappelle de discussions iutermina- blt-s et sans solution souteou s, il y a prés d'un quart ue siècle, dans une conférence de S. Vincent de Paul, a la recherche d'un systéme satisfaisant d'exoriération de la taxe C l W uèc pour le pauvre. Ma conviction c'est que, en dehors de la liberté,le systéme restera introuvable,d'autant plus que, a mon sens, il n'y a pas lieu de res- treindreau pauvre l'exemption de la taxe. Toute.a difficulté de la réforme pro- vieuton 1 aavouéde la méliance de messieurs les iabriciens a l'endroit de la générosité des fidèlesriches.Comme si ceux-ci appartenaient au parti des «tous pingres»! Comme s'ils n'avaient pas fait assez brillamment leurs preu- ves dans les oeavres de toute nature pour qu'il n'y ait pas a redouter qu'ils fassent exception pour 1'cBuvre des chaises alimentée parleplateau facul- tatif ou d'autre fa^on I Au lieu de voir messieurs les fabri- ciens transporter dans les conseils cultuels leurs inspirations de gens d'affaires, j'aimerais mieux les voir se souvenir dn vantage qu'ilsadministrent la maison de 1 Ami des pauvres, une maison d'oü l'on enseigne au monde que i'hospitalilé est une oeuvre coi- porelle de miséricorde.Pourquoi done faut-il qu iis donnent cette impression que le Père céleste est moins accueil- lant dans sa maison terrestre que ne l'esf, par exemple, ie digne Père de la cité yproise, lequel se plait a multi plier les bancs sur nos promenades publiques et les met la disposition de tous ses enfanls indistinctement, qu'ils soient contribuables ou non V. Rax. Le dernier congrès de libre-pensée de Bruxelles nous en rappelle bien d'autres. Comme les congrès de Rome et de Paris en 1904 et igo5, le congrès de Bruxelles a r W1J61W uc oruxenes a pur et vivinant a respirer a la place j constitue'un fiévreux effort pour construir» de cette atmosphère déiétère qui nous i non seulement une science affranchie du anémie et nous tue. Sous les voütes dogme mais surtout une morale sans Dieu. hardies denos égiises, au chant du 1 Aussi bien cela nous engage a comparer Credo, du Pateren du Sursum Cm da 1 vd ,"1°1ment no.tre .rnoral<! la morale nou- l'ame éionrdie nn ra„ le; la m0rale chrétienne a la libre pensee êtourdie ou meurtne par le en action, monde se retrouve et se sent vivre de 1 sa vraie vie, elle entend avec joie ré- A travers toute l'bistoire, chez tous les sonnet' de seul écho qui répon ie a gran^s peoples la religion apparait comme ses aspirations infinies et, s'élevant 1 premièrePuissance^socialeles peuples les aisémeut aiors au dessus dé toutes les divimrTf 1" °nt ,mis les devoirs envers ,a (ristesSM, de t„„,eS fa„ge,de >7^ toutes les veulenes de cette ferre, elle J Renan et Jules Simon nous disent que laisse echapper ce cri du psalmiste depuis lors,la nécessité de la foi en un juge Oh I que la terre me parait vile supre^e na Pas ccss<^- Aux yeux de Renan, quand jecontemple le Ciel Ce qU l1 7 a de bon moralement dans la societé actuelle provient de ce qu'il appellc

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2