Le Pape a purlé Acte» officiels POURQUOI Wervicq Chasse. Ouverture et fermeture en 1906-1907 BvC In vie ordinaire cos Vprois ft repris son cours norma', mesera-t-il permis de dire deux uiotsdu numéro princi pal d(s feslivilcs qui figuraient au programme de1 fêtes crunmuuales. C'est dolaprocessioa de Nobe Dame de Thuynequ3 je désire par Ier, de ceite religieuse solennilé dont les Yprois disenl avec conviction s'ii n'y a pas procession do Thuyne, il n'y a pas de Thuyadag. Tont le monde a pu voir cette pro cession se déployer majesiueu.ie a tra vers les nes superbement décordes de la vil'e. Tout le monde a pu remar- quer ce'le foule compacte et respeclu- eusemeul recuei'iie m issée sur sou im mense parcours. Tont le monde a pu remarquer combicn ces nombreux Yprois qui sont allé chercher loin de leur cloclier une position ou du tra vail et qui retournent, toujours heu- reux de revoir leur traditiounelle pro cession et dont beaucoup se souvien- nent avec aiteudrissement du róle j qu'ils y remplissaient ja lis. Tuut le moadea pu admirer l'admirable frai- j cheurdes différentsgroupesqui escor- taien! le Saint Sacreaaenf, (outes ban- nières déployees, leurs plis soyeux fiottant gaiment au vent. Pourquoi ces élaus d'cnthousiasme si vrais, out-ils did coupés de temps a autre par un miirmure de deception lime parait oppirtunde le dire. Ces murm-ures de ddception dtaieut occasionuds par 1'absence dans le cor tege, du groupe le plus riche et le plus imposantles magistrals d'Ypres, tel s'aperQoivent qu'ils sont ridicules ils pré- j qu'ij avait fig.irdèBruges lorsdes féles ferent de beaucoup etre odieux. Mais d au- 0 orgirusees on l honneur du Bieuheu- iY'iix Idesbald, Et la question s'est posée p ('^sante, répétée de groupe en groupe de specta- teurs pourquoi Je ne sais pas pourquoi, mais ce que je sais, c'est que ce groupe est habi- tuelfement compose detudiauts du Collége Sl Vincent et que cette aunée les dits étudiants étaieut déja eu va- cinces lors de la procession. Ëst-ce une raison Je ne lept use pas. Quelques étu diants que j'ai interrogés a ce sujet, m'out declare spontanément qu'ils auraieut été heureux de sc dévouer, malgré les charmes des premiers jours de vacauces. Et j'espère pour les Yprois, qui ai- ment si manifoslementleur procession, qu'il aara sufll de dunner corps a ces murmur s de deception pour que les aimées suivautes ils n'aient plus a se produire. Uu peu de bonne volon'é eu haut lieu, et tout le monde sera content. Paul Lacroix. Mainteiisnt que les festivilés de la Tbiiyndag sont terminées mainte- nant que los dernièrs échos des fan fares et des harmonies ont agoolsé mainienant que leTobogan-labyrinthe vomi sur le pavé de la grand'place, travers son boy .u sinueux d'osier, maiutenant que le theatre des rnarionnettes a remise défiaitivement ses fantoches pour aisse.r la place libre aux nombreux poiichineiies en chair et en os qui peu- leat encore le tnoride maiutenaut que les chevaux de bois ont cessé de onrbillonner et de tourner la (é!e aux mioches grands et pelils maiute nant que lrs timides romans d'avenir, ébauchés derrière la toile discrete du velodrome, se sout évanouis comme un simple tableau fondant de ciuémo I7 - T I Un arreté royal du 28 Juillet 1006 a sont repus de fótes et reposes, et que r9-r/ - "•'3 V J J&\ iispq-V >*Satholiques ont eu, avant la decision t. '""siècle - S «"V - 1 -i n r nous en et circenses notre époque notre catholique administration pu t¥- ~u""oal"-c uc lllc yuan pas bomer a procurer au pauvre le pfl- du Chef de l'Eglise, des manières ]p01r différentes. c L f Yous unis dans l'obéissance, ils n'auront i? V f> j, r aaintenant qu'un coeur et qa'une ame pour accomplir sous la direction des évêques avec vaillance et gènérosité, leur devoir certain. VUnivers exprime par la plume de Pierre Veuillot avec combi m de courage et de confianee les cathoüquos francais regardent l'avenir. ,Js -:S'"'A> dans une jOMrap -- e - '"-nfaisance ne me parait -v \r i'pain du corps. Sans sortir pour cela de la neutralité et du respect de toutes les convictions, les administrations charitables me paraissent devoir faciliter au pauvre l'accès de cette église oh il doit trouver a satisfaire une faim autrement impe'rieuse que celle du ventre. On exige du contribuable catholique de quoi subsidier je ne sais quels spectacles chorégraphiques ou autres oü l'éducation artistique et morale du peuple, qui leur sert de prétexte,constitue une piperie de mots des plus réussies. Nous payons certes a contre coeur tous ces cabotins et toutes ces ballerines qui perver tisssent le bon goüt national, mais nous payons quand mêmes paree que la trompeuse étiquette d art est habilement exploitée, si elle est mal respectée.et aussi paree que nous convenons que ces spectacles sont voulus par une grande partie de la population et qu'il faut être accommodant. Et pourtant ces spectacles la ne sont pas même mis la portée du pauvre ni du peuple en général. Mais qui done conlestera que nos églises sont des foyers d'un ide'al moralisateur et bienfaisant au piemier chef, souvent aussi de riches musées et de vrais conservatoires d'art Les administrations charitables dont nous admettons les quêteurs dans nos églises devraient faciliter l'accès de celles ci a leurs clients, tout en leur laissant pleine liberté, bien entendu; le subside qu'elles donneraient eet effet aux fabriques d'église se justifie- rait pleinement et ne saurait être critiqué sérieusement par les mécréants dont nous subsidions les temples païens. Quant a la suppression des chaisiers, ou plutot a la réduction de leur intervention au minimum indispensable un autre idéal a réaliser on y arriverait, grace a l'accroisse- ment constant du nombre des prie-dieu parti- culiers et des places réservées.par la substitu tion graduelle aux chaises de rebut de bancs assez décoratifs et assez nombreux pourqu'ils n'aient pas l'air d'etre mis la a l'usage exclu- sif des amis de St Benoit Joseph. Bien entendu,les chaisiers ne seraient plus alors que de simples salariés, équitablement rétribués, et non plus les boufte galette d'un service dont le benefice intégral revient aux fabriques d'église, conformément a Tinten tion des fidèles. V. Rax. lis avaient affecté d'ignorer le Pape, en légiférant sur l'Eglise. Ils avaient dénoncé le Concordat, sans même en daigner préve- nir le Vatican. Ils ont tant dit qu'ils étaient les maitres, en tout et sur tous, et que la France leur appartenait, qu'ils avaient flui par le croire. lis ont done fait leur loi, entre eux. Eh bien I cette loi nesera pas exécutée, voila tout. Elle ne le sera point. Ils s'en rendent d'ail- leurs compte dója. Elle s'est écroulée c'est un monceau de débris.L'enfant de M.Briand n'est plus qu'un cadavre. II va falloir qu'ils la refassent aggravée ou adoucie, ce sera toujours une autre loi. Celle d'hier n'ayant pas obtenu la sanction de Rome, le paraphe de feu M. Loubet ne l'empêche point d'être caduque. II n'y aura pas dissociations cultuelles le Pape a ditNon. Il n'y aura pas d'autres associations, por- tant un nom différent, mais que le ministère et les Chambre8 pourraient considérer com- me des associations cultuelles, et accepter en disant Sommes-nous généreux I... Le Pape a dit Non. Les associations cultuelles, c'était la base même de leur échafaudage. Tout s'écroule done. Le Bloc avait travaillé six mois Pierre prononce quelques mots le travail du Bloc est reduit a néaut, et les persécu- teurs, devant leur oeuvre en poussière, agents ci.après designé des chemins de f( ▼icinaux. En qualité d'inspecteurJ ft Paternoster, chef de service Ypres. En qualité de garde-voyer, P. Hubert, contro leur k VVarneton, A. Sinave, chef de train a Ypres, J. Wydouw, id. a Ypres, C. Devos chef poseur a Ypres, A. Deroo, chef de train a Furnes, L. Noorcnberghe, percepteur a Furnes. Unarrêté royal du 3o Juillet 1906 allouc aux communes dont les noms suivent des subsides pour l'exécution de travaux d'amé- lioration de chemins vicinaux d'intéiét agricole, savoir Vlamertinghe 5yt l>. Crombeke 1751 fr. Passchendaele 369 fr. Pararrêté ministériel du 3 Aoüt 1906, lc chiffre de la population que l'asile d aliéne's des hospices civils a Ypres est autorisé a recevoir est fixé a 3oo malades, savoir 375 indigents et 25 pensionnaires. Le commandant du génie k Ypres, procédera le 21 Aoüt 1906 a 10 hs. du matin en son bureau Marché-au Bétail N. 16 a i adjudication publique des travaux d'appro priation du gymnase du l'école d'équitation a üpres 2069 fr. 37. Cautionnement 210 fr L'encyclique impatiemment adendue vient de paraïtre. Le Souverain Pontife déclare prendre sa decision en toute matnrité, après avoir recueilli tous les conseils, en vertu de sa charge de Yicaire de Jésus-Christ. Il repousse toute organisation d'associa tions cu'tuelles. Le Pape laisse la porte ouverte pour le jour oü la loi respecterait los droits de la hiéarchie et du Saint-Siège. Si d autres législations séparatistes furent tolérées.ce fut paree qu'elles étaient de vraie3 séparations et non l'oppression comme en France. Le Pape affirme qu'iln'est animé d'aucune hostilité enveis la République, mais qu'il accomplit un devoir inéluctable. La volocté formelle du Souverain Pontife est que, a la suite de sa décision, personne ne parle de vainqueurs r.i de vaincus, mais que tous unis songent a agir avec énergie et surtout avec persévérance. Le voeu du Pape sera réalisé. Déjal'Observatore Romano a publié bier au soir la magnifique déclaration lue a lassemblée des évêques par le cardinal Lecot, en réponse k l'Encyclique du 11 février 1906 condamnant la loidoséparation. Au Dom de tout l'épiscopat et du peuple catholique, le vénéré cardinal assurait le Pape que ses decisions, quelles qu'elles soient, seront ödèlement obéies. j leurs, l'un n'empêche pas l'autre. Ah ils ignorent le Pape. Le Pape ne les ignore pas, lui Patient, ferme et souve rain, ii les condamne et les oblige a recom- mencer tout ce qu'ils avaient fait. Quel parti vont ils prendre f II n'y pas en a trois. C'est l'entente ou c'est la persé- cution. Pour l'entente, il faut remettre la loi sur chantier, la rendre conforme aux principes de la théologie catholique,oui, messieurs! atin qu'elle assure la liberté de l'Eglise et !e respect de sa hiërarchie sacrée. Mais se résoudront-i!s a cette attitude conformed la justice, a la s&gessepolitique, al'intérêt évident du pays M. Ranc ne le vent pas, et ii n'y a que M. Ranc. Les jaco. bins entralceront-ils avec eux cette masse qui les suit paree que, prise entre deux peurs, elle a plus peur encore des sectaires qu'elle n'a peur de commettre l'iniquité Alors ce serait la persecution. Eb bien, qu'elle vienne L'église a tout fait pour l'éviter mais elle ne la redoute pas. Dix- neuf siècles lui ont appris que les durs sen tiers de la persécution la mènent toujours h la victoire, au renouveau. Par arrêtés royaux du 6 Aoüt 1906 sont nommés Conseiller k la cour d'appel de Gand M Van Zuylea van Nyevelt (baron R.) substitut du procureur général prés cette cour, en remplacement de M. Waelbroeck, décédé. Substitut du procureur général prés la cour d appel de Gand M. Thienpont (A.J.M.) procureur du roi pres le tribunal de i» in stance d'Ypres. Procureur du roi prés le tribunal de jre instance d'Ypres.M. Schramme(V.Ch.A.M substitut du procureur du roi prés le tribunal de 1" instance de Bruges. Substituts du procureur du roi prés Es tribunaux de I» instance: De Bruges, M. Soenens (L.M.J.J.) substi tut du procureur du roi pres le tribunal de 1" instance d'Audenaerde. D Audenaerde M. de Cocquéau Mottes (N.L.J.M.G.) avocat k Gand. des tographe maiutenant tpie les esprits charge- deXercer les fonctions de j La médaille civique de 2e classe est décernée a M. D. E. Leroy, garde forestier a Zillebeke. JStaessen, garde-excentrique pensionné au chemin de fer de la Flandre Occidentale. Celle de 3°" classe a M. E. Vanthomme, ouvrier, P. Huys, garde barrières et Me Epouse Vanthomme, garde barrières au chemin de fer de la Flandre Occidentale. La médaille commémorative du Règne de S. M. Léopld II est décernée au Rev. Mon sieur F. Ryckeboer, aümonier militaire,curé de St Nicolas Ypres. Un arrêté royal autorise la commune de Comines a percevoir une taxe sur les trottoirs. A l'occasion de la kermesse, la musique communale exécutera les morceaux dont le programme ci depour. Dimanche ig Aoüt de midi a une heure. 1Le Bourgmestremarche par Gabellis 2. Ouverture de la muette de Portici Auber 3. Les amourettes^ valse GUUGL 4. Fête aux flambeaux Wettge 5. La belle Meunière, polka PARÈS Dimanche 19 aoüt a 5 1/2 heures, concert donné par la société Chorale la Renaissan ce avecle bienveillant concouts de l'union musicale de Comines. Mardi, 21 aoüt a cinq heures du soir. JLe Bourgmestremarche GABELLES 2. Ouverture de la muelte de Portici AUBER 3. Ouverture de Ruy Bias Mendelsohun Deuxième Partie 4. Fête aux flambeaux WETTGE 5. Les amourettes, valse GUUGL 6. Ouverture de Ranhauser Wagner police déterminé paria loi du 25 Juillet 1891, les L'ouverture de la chasse est fixée, en 1906, aux époques ci aprè3 indiquées, savoir Au 25 aoüt, dans les provinces d'Anvers, de Brabant, de la Flandere occidentale, da la Flandre oriëntale, de Limbourg, dans les parties des provinces de Hainaut, de Lióge et de Namur situées sur la rive gauche de la Sambre et de laMeuse, y compris tout le territoire des villos de Charleroy, de Liége, de Huy et de Namur et dans les parties de la province de Liége sis«3 entre la live droit de la Vesdre et de la Meuse, y compris tout le territoire de la ville de Ver- viers Au lr septembre, dans les autres parties du pays. Toutefois la chasse a l'aide du chieu courant ou de lévrier n'est permise qu a partir du 15 Septembre, celle au grosgibier (cerfs, daims, chavreuils), partir du 22 et

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2