du Revanche macabre Actes ofïiciels Exposition de Milan Le congres des catholiques allemands Tombola Volk a Gand arlet marche, c'élait le seul moyen, "•.'J..is^bu lui, de le corriger. Charlet prit la chose gaimeut aces ou d'si', pour les si'' U?heillit quelques d<mt les signa- 1 jaqémie de médecine ou ':0"c .andes cliniques, figuvent .M^Vrent sur les feuilles d'érnar- 3',; ,'t; .Vadget- /e-jgre résultat sufflra cepeadaat pour i, vTS\iT - Go* fx m CfUanei pril ia cause gtuuiem V- r j-i v comme les autres conscrits il chauta vr- $i trois ans, ce nVst pas uoe éternité. "T;> la Etpuis.il coraptait sur la bourse - "n de maman qui s'ouvriraitdiscrèteinent et se promettait de faire la noce, co- pieusement. Malheur les choses toutefois ne se passèrent pas tout a fait comme Char let l'avail escompté. II passa plus de nuits a la salie de police que dans son lit. Après un an la vie de la caïerne lui était devenue odieuse,insupportable,et il promit solennelelmont a son père de s'amender. Mollement d'abord, de manière plus pressante ensuite il fit des démarches pour qu on lui paie un remplacant. Papa Maüngret tint bon... il résis ta avec entêleiuenl. Le brave curé du village fut mis a contribution pour contribuer a fló- chir 1'eniêl.é meunier. Malingret, d'une voix sèche et cou- pante, avait riposte Jamais Mr le Curé, quil achèoe san terme, et puis nous verrons. Taut l'ieu que mal, piiröt mal, Charlet aeheva sou terme. Après trois aus, il rentra au moulin paternel. meurtri et aigri. Il eut éié difficile de dire s'il s'éteit amende. Tout ce que Ton put consfater, c'est. que, s'il lumait encore rageusement sa boutfarde, il ne Iréquenta plus guère les cabarets. Ce fut pour la maman une consola tion Li' douce, et quand, deux aus après, i' le rendit sou atne a Dieu, eLe emportait eet espoir que son Charlet seraitenfiu le soutien vigpu ei x et fi- dliiettre l'hostiüté officielle de se mani fester. On supprime,la veille du départ,quelques trains de pélerinage,on annonce qu'on inter- dira les autres. C'est de l'arbitraire pur mais sans l'arbitraire, sur tout contre les elé- ricaux, oü serait le plaisir de gouverner 1 Et toujours l'opinioa demeure récalci- trante. Cette année même, il semble qu'un mou vement inaccoutumé se produise, ce ne sont plus des troupes de pèlerins, mais de vérita- bles foules qui se donnent rendez vous sur les bords du Gave. Pendant dix-buit ans Stéj hane Maüngret, le meunier du Trieu, avait été heureux, aussi heureux dn moins qu'un homaie peut le re ici-bas. A viugt cinq ans ii avait eu le rare bonheur de melts e la main sur une bonne petite pate de femme comme il s'en rencontre encore quelquefois, pas bavarde, trés travailleuse, aimant Ui; u et son intérieur et se souciant fort pen du reste. Et puis, il avait uu fils, Charlet, sou orgueuil, notre Charle', comme disait la bonne dame Maüngret, un amour de petit garcon, les boucles blondes follemenl ebondautes, frisées naturel- lemen!, la coqueluehe des mamans des environs qui u'avaiont que des reje- tons a clieveux roux et mal mouchés. Par exemple, sa maman étant trop bonne, Charlet était un peu gale. Quelle est done la maman qui ne gate pas un peu son fils unique A quinze aus, Charlet prit dé,a du ton, a dix-sept, il fumait comme uue cheminée de machine, a dix-buit il ren trait pochard trois fois parsemaine, a dix-neuf il avait iiitéralement le diable au corps. It n'avait pas encore été condamné a la prison, mais déjè bien souvent i! avait fro'é de si prés les ordonnances de police qu 'il y avait bien laissé quelque lambeau de son épiderme d'enfant ga'é. Pour de bon, le gros meunier se facha. Le bonheur qui avait été si long- temps l'hote liuèlc de ce ménage heu reux, se sauva oar le premier carreau cassé dans la fenêtre de ce p'ac.de in térieur pour n'y plus renlrer de si tót. En ce moment, si le père et la mère s'étaieut entendus, le mal aurait pu se réparer encore, mais maman était tout pardon lè ou papa voulait être jusficier sévère. Bientót il ne restait au malheureux meuuier qu'une settle ressource, celle de souhaiterun mauvais numéro a son Charlet, au prochain tirage au sort. La maman se lamentait devant celle douleureuse et effrayaute perspective. Pensez done, son Char let soldat 1 Ce fut le meunier cependant qui cut son sou bait Charlet amena un mauvais numéro. De rempla§anl, papa Maling-et ne voulut entendre parler. II fallait que dèle de son ère. Cependant Charlet s'obstinait a ne pas vouioir se marier malgré les pres sanies soüicitations dont i! était l'objet un pen de partout. L°s meilleurs amis du vieux meuuier pensaient qu'un mariage un peu convenable aurait guéri Charlet d'une faijon compléte. Ce fut peine perdue, Charlet resta obstinément garcon, se contentant de vaquer comme un automate ai x tra- vauxdu mruün, ne remplissmt ses devoirs reügieux qu'avec une extréme molesse. Le vi. ux Maüngret quelquefois, sans vouioir l'avouer, se reprocha sa trop grande du re té d'autrefois. Sa santé s'en ressentit. Charletétaitreutré de service depuis dix ans, jour pour jour,quand le meu nier se concha pou.'ne plus se relever. Huit jours après, il était mort. Charlet le fit enterrer avec un ser vice de lre classe, comme sa défunte mère, et toujours taciturne, dans le couran! du même mois il se présenta a la cure pour payer. Après quelques paroles de chrétien- ue condole mee et d'encouragexnent, le cure demanda distraitement Vous ne songez pas, Charlet, a quelques messes pour le reposde lame de vot^e père défunt Et Charlet, d'une voix sèche et froide, riposta Je crois bien que c'est inutile, Mr le curé Ou-bien mon père est en Paradis et alors il u'a pas besoin de messes ou- bien il est en enfer et alors toutes les messes du monde n'y peuvenl rien ou-bien encore il est en purgatoire et alors qu'il fasse comme il me l'a impo se d moi mêmequ'il achèoe sou terme C'est mon dernier mot. Cette histoire.vraie hélas renferme une morale. Car, s'il est vrai que Dieu a dit vous serez mesuré h l'aune que vous aurez employée pour mesurer les autres,ii est vrai aussi qu'il s'est réser vé de faire ce mesurage sévère a Lui seul, et c'est pour cela sans doute qu'il a eu soin de dire a un autre en- droit de l Evangile Ne jugez pas les autres, si vous ne voulez pas être ju- ges. II me parait utile de nous en sou venir quelquefois, car il n'y a déja que trop de Charlet de par le monde. Paul Lacroix. Un arrêté royal du 10 Aoüt 1906 recon- nait la sociétó mutualiste De Vereenigde Werklieden van Passchendaele, établie a Passchendaele. Recettes des lignes de chemins de fer vicinaux durant les mois de Juin 1905 et 1906 et le premier semestre des années 1905 et 1906. Furnes-Ypres 15284 fr. 90 18118 fr. 42 82761 fr. 16 93544 fr. 25 Ypres Neuve- Eglise-Wameton 7715 fr. 71 9515 fr. 06 39687 fr.1944234 fr.01 Poperinghe Rous- brugge et Furnes La Panne 3427 fr. 78 9296 fr. 03 12084 fr. 42-37015 fr. 87 Ypres- Gheluwe Juin 1906, 2984,58, depuis le commencement do l'exploitation 31764 f.18. Un arrêté royal du 14 Aoüt 1906 approuve une délibération de la députation perma nente du conseil provincial de la Flandre Occidentale, autorisant les sieurs E. De Sender et C. De Volder A exploiter, pendant dix ans, un service public et régulier de transport en commun par terre entre West- Roosebeke et Ypres. Par arrêté royal du 14 Aoüt 1906 la médaille civique de lere classe est accordée a MM. Jean-Baptiste Bavay et Victor Laurent instituteurs communaux a Warne- ton. La décoration spéciale de mutualité de 2' classe est accordée a Henri Bardyn a Passchendaele, Fidéle Cornette a Wervicq, Hippolyte Esquenet a Wervicq, Ernest- Désiré Liefooghe a Passchendaele,Hippolyte Vanden «veghe a Zillebeke. Permis de pêche. D'après un nouveau règlement sur la pêche fluviale, le prix des permis est fixé comme suit 1° A 10 francs, pour la pêche a tous les engins autorisés 2° A 8 francs, pour la pêche aux lignes. baguettes, fagots d'épines, balances écrevisses, verveux et nasses, avec ou sans ailes, boites a anguilles ou pêcheries 3° A 2 francs, pour la pêche au p0er ou a la ligne a main 4° A 1 franc, pour la pêche a la ligue a main, les dimanches et jours de fête léealp seulemant 5» A 2 francs, pour la pêche a deux lignes a main ce permis n'est valable que les dimanches et jours de fête légale seulement dans les cours d'eau et canaux navigables ou fiottables appartenant ou non a l'Etat 6° A 4 francs, pour la pêche a deux lignes a main dans les eaux visées au 5° ci-dessus Ce permis est valable les dimanches et jours de fête légale, ainsi que les jours ouvrables en temps non-interdit. Toutefois, dans les cours d'eau navigables ou fiottables, oü le droit de pêche appartient a l'Etat ou a ses ayants-cause, le pêcheur la ligne i main ne pourra se servir d'une embarcation qui est muni du permis de IQ francs. Le même permis sera exigé de ceux qui pêchent le saumon en semaine, a la ligne, durant les périodes de frai. Au lendemain de l'incendie qui a detruit le pavilion des arts décoratifs, les exage'ra- tjons des journaux avaient pu faire croire a I ctranger qu une grande partie de la World's Fair milanaise avait été la proie des Hammes II ne s'agissait en réalite' que de la destruction de la 20e partie de la superficie de Imposi tion. Le comité en ayant décidé la rrconstruc- tion immédiate, et la plupart des xposants ayant adhéré au projet, les travaux furent 1 poussés avec une telle activité que Jans une semaine le nouveau pavilion sera entière- ment terminé. La dernière journée a été tres remplie. A 8 heures, l'assemblée générale fut ou- verte par le baron von Twinckel, vice prési dent. II s'agissait d'examiner encore une série de propositions et resolutions importantes, dont une fut développée a la tribune fait nouveau dans l'histoire de -ces congres par une dame, Mile Barbara Gracht, secré taire du bureau central du Volksverein a Gladbach. La proposition qui avait été in- PRIX NUMÉRO PRIX NUMÉRO PRIX NUMÉRO 1 359920 37 511340 73 502742 2 412772 38 383586 74 471751 3 352042 39 86246 75 354511 4 379269 40 116245 76 518943 5 201787 41 281019 77 182383 6 537493 42 253174 78 366569 7 358824 43 360155 79 449272 8 546392 44 151332 80 150560 9 445815 45 258582 81 407571 10 528911 46 330916 8-2 516001 11 29470 47 213553 83 163035 12 330273 48 190130 84 538250 13 466493 49 490357 85 501253 14 218724 50 93058 86 168317 15 64713 51 306285 87 83848 16 331127 52 419800 88 118670 17 415075 53 454355 89 229246 18 82065 54 20092 90 353883 19 103840 55 168949 91 70314 20 114458 56 215799 92 431111 21 504103 57 230410 93 485955 22 505552 58 533706 94 516364 23 199245 59 183073 95 420449 24 469013 60 229226 96 329623 25 41020 61 142508 97 322049 26 270857 62 371818 98 367693 27 30005 63 549944 99 73323 28 78009 64 412144 100 333687 29 59886 65 422482 101 134621 30 524603 66 214350 102 510276 31 6031 67 202441 103 309330 32 58701 68 261823 104 373991 33 230974 69 475800 105 244783 34 407156 70 135107 106 219938 35 511263 71 303164 107 421709 36 375903 72 544599 108 396419 X - v %■*-

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2