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H a. Conférencier.
Exposition d'llorticuliure
Tu es fou L
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Pierre l'Ermite.
Actes officiels
Un choix malheureux
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,undi
17 Septembre i 906
ET
li y avail, voici quelque treute ans,
frólant de son pignoa blanc le long
ruban de gravier poudreux qui mène
de Sti amchamps a Martelauge, une
vieille et modeste au berge, oinbragée
par les arbres sécuiaires des belles
förets des Ardennes.
A ceite époque déja éloiguée, celte
auberge, corume toutes les auberges
des Ardeunes d'ailleurs, ne se distin-
guait des aulres habitations que par
une branche de pin, qui balottait au
caprice du vent au chambranle de la
por te dVnirée, et j'y avais déja passé
plusieurs fois saus soupjonuer seuie-
meul qu'on pourrait s'y désaltérer
moyenuaut une niignonne dépeuse de
deux sous.
Leuseigue, leile quelle exi^te un
peu pui I oui aujourd'htiR était alors
incounue dans co pays el on ne ia ren-
contrait que rarement eucore au cen
tre des villages.
Cette auberge était tenue par trois
soeurs, ni belles, ui laides, quoique un
peu louches et passablement rousses,
mais trés propres, et trés alertes pour
servir leur clienlèhq qui était fori dis-
parale. Ou y voyait tour a tour des
routiers tramam les atteiages préhisto-
riques, des marchands dobistiaux au
verbe sonore, le baion a lanière de
cuir sous le bras, des bücberoris a bar-
be hirsute,la peau tannée par le soieil,
quelque touriste tatigué trainaut der
rière lui sa bécane, un pneu crevé, et
a certains soirs prévilégiés de lasemai-
/r oireci
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'-"rendement
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cette fumure se
ïïe,.,^ Rji'ulture sutvante et dérobée
ulture du navet
ié enlevé, le fermier déchaumera,
a .-.'J!ou rera et ensemencera le plus tot possible
avant que le sol ait pu se desse'cher.
La culture dérobe'e réussira sürement car
on a eu soin de turner abondamment la
plante précédente. Le navet, en occupant le
sol peu de temps, doit trouver des elements
vite assimiiables. lis existent dans barrière-
fumure et ils seront utilises avec avantage.
Les elements minéraux acide phospborique
el potasse, non puisés interviendront ici pour
la réussite de notre culture secondaire
l'acide phosphorique contribuera puissam-
ment au développement de la racine et hatera
a la maturation la potasse enrichira cette
racine en principes nutritifs ce dernter corps
est ici nécessaire car une récolte moyenne de
navets enlève au sol 8o kg. de potasse: plus
de potasse qu'une bonne récolte de froment.
11 suffira pour obtenir un bon rendement
de compléter l'arrière-fumure en appliquant
les engrais liquides ou une petite dose de
nitrate too kg. si les navets semblent
languir après la levée.
Voila, je l'espère, une méthode peu coü-
teuse de dormer une fumure compléte et
iationnelle a deux plantes consécutives.
CERCLE D'ÉTUDIANTS
De Toekomst hoort der Jeugd
7 heures du soir
au VOLKSHUIS
On jouera De Valsche Burckaert
Ballet Espagnol, etc.
-
p, io, ii Septembre igoó
Véritable succès pour notre vaillante
phalange horticole que la réussite de son
exposition, aussi nous nous empressons de
féliciter le comité organisateur pour toutes
les dispositions qu'il a prises pour produire
eet ensemble riant et coquet.
Le visiteur qui a gravi pénibkrnent
l'escalier séculaire de notre Halle s'extasiait
devant la translormation rapide qui a fait de
la salie Delbeke un véritable jardin de fleurs.
En effet, des dalles froides de notre monu
ment
nombre de plantes tropicales au feuillage
sombre et sévère.contrastant infiniment avec
les nuances claires et joyeuses des corbeilles
fleuries pour former un ensemble digne
d admiration.
Nous nous contenterons de signaler parmi
les nombreux lots exposés ceux qui ont
particulièrement attiré notre attention aux
points de vue de la beauté et de la variation.
Tout d'abord a l'entrée un lot de Begonia
Rex en specimens d'une culture irre'prochable
de M. Ameeuw, jardinier chez M. le Che
valier Heynderyckx d'Eessen a cote' un
massif de Begonia double Bubbeux, de.
M. Moentjes, jardinier chez M. F. Mergbe-
lynck, lot qui a valu les félicitations du jury.
Au pied de la statue équestre, une corbeille
parterre de M. Van Winsen, compose'e de
Salvia et d'Anthémis, bordé d'un contour en
mosa'ique d un ties grand effet. A proximité
les décorations florales du même exposant
qui lui ont valu les premiers prix dans ce
genre de concours.
En poursuivant notre promenade, nous
rencontrions successivement les lots de
Begonia Rex, Gloxinia et Colcirs de M.
Staelens, jardinierchezM.de Thibault de
Boesinghe. Un lot magnifique de plantes
ornementales de M. J. Meels, jardinier chez
M. le Chevalier Cb. Heynderickx occupait
le fond de la première salie. Cette collection
composée de beaux specimens et dispose'e
avec goüt lui gagna aisément le premier prix.
Revenant sur nos pas nous avons admiré la
iperbe collection de fougères de M. Van
.Vinsen un lot absolument hors prix qui
figurerait dignement dans une plus grande
exposition. Le jury n'a pas ménagé ses
éloges il a jugé que le prix figurant au
programme était trop peu important et a
proposé a l'unanimité de décerner une
médaille sn or, la plus haute recompense.
Non loin de la on remarquait la collection
de plantes ornementaies et vases arlistiques
de M.Victor Daeninck, jardinier chez M.
Van Wtberghe d'Iseghem et les lots méritants
de palmiers, plantes a leuillages, Drococna
et plantes du cap de M. J. Daeninck, horti-
culteur a Evergem.
Plus loin encore toute la série, Aruncacia,
Dracoina, plantes fleuries et iophilées de la
Société Anonyme d'Horticulture Yproise.
Ce qui nous frappait spéctalement c étaient
les deux collections de plantes ornementales
qui ornent le fond de Ia salie Delbeke.
Des deux collections en présence Lest
encore a cel!e de la Société d'Horticulture
Anonyme Yproise qu'écboit le i1' prix.
Notons encore la collection de planfes du
cap de M. H. Staelens, jardinier chez M. E.
Iweins, collection trés méritante.
A remarquer dans la section des fruits les
apports variés de M. C. Meels, jardinier
chez M. le Marquis d'Ennetières, d'Elver-
dinghe, ainsi que ceux de la section horticole
de Vlamertinghe. l'our les raisins de serre,
M. Donche, jardinier chez M. Vandenberghe,
obtient le premier prix.
Les iégumes relativement restreintes cette
année étaient cependant représentés par
plusieurs collections de mérite réel nom-
mons celle de M. Moentjes, ainsi que la
collection de aoo variétés de pommes de j
teire de M. Vander Veecke de Bruxelles. I
Des trois concurrents qui avaient pris part I
au concours de projets de jardins e'est M. I
Van Winsen, fils, architecte de jardins a
Ypres, qui obtint la plus haute distinction. I
Pour ce qui concerne les fleurs coupées, la
collection générale de M. Moentjes nous
parait la plus intéressante. Dans les Dahlias j
et Gla'ieuls les nouveautés de M. Van Roye 1
de Courtrai furent trés remarquées. Pour les 1
roses, la collection de M. Legein, pour les
(Janna, celle de M. Staelens étaient particu- j
lièrenient belles. Communiqué
Et, pas a pas, ne se disant d abord rien,
ils descendent vers le potager' qui longe les
patures... Le calme est, ici, plus grand
encore... les boeufs blancs ruminent sur
Pherbe un brouiiiard, vague comme un
rêve, monte des prés et, a part le glouglou
lointain d'une vanne, on n'entenJ plu -, rien
dans la campagne qui s'endort... pas même
le bruissement des feuilles de peuplier qui
trembient la-haut sur ie ciel d'or liquide...
Brusquement, le cousin Maillet s'ariête au
milieu d'une allee, et les deux mains toujours
sous ia jaquette, regarde son cousin bien en
face.
Que fais tu en octobre prochain..
L'abbé s'arrête a sou tour
Mais...je reviens au Grand Séminaire...
Ah... tu y retournes..
Pourquoi faire..
Mais... piétre
Le cousin Maillet avance de quelques
pas... Puis il revient, et agrippant l'abbé par
un boufon de sa soutane...
Ecoute... Georges!.. Tu vas direque
je me mêle de ce qui ne me regarde pas...
Mais je ne suis pas fanatisé, moi je rai-
sonne de sang-froid Je me place au point
de vue de ton avenir... A Paris, on possède
une vue d'ensemble que tu ne peux pas avoir
dans ce trou. Eh bien... tu fais une boulet-
te grosse comme toi tu entends..
Je pèse 108 livres, dit l'abbé avec hu-
milite.
Je parle sérieusement... Tu seras done
curé Entendu Et après.. Plus de trai-
tement plus de presbytère plus d'église
peut-être Alors quoi.. Ce n est plus un
métier
Ca... c'est vrai...
Faut absolument chercher autre chose!.
Qu'as-tu a m'oflrir..
Je peux te lancer dans la quincaillerie
en gros...
Ensuite f
Tu te marieras
Et ensuite..
Tu auras des enfants
Que je lancerai aussi dans
caillerie...
la
quin-
Quand il eut aspiré jusqu'a la dernière
goutte de sa tasse de café, le père Mulot tira
son brüle-gueule..un vieux brüle-gueule en
merisier, court, trapu, cuit et recuit comme
son maitre.
Alors, le cousin Maillet protests
II n'a pas fait assez chaudaujourd'hui.
faut encore que tu nous refasses de la cha-
leur
Mulot sourit silencieusement entre ses
dents serrées qui tenaient le centimètre de
Un instant Fable reste rêveur...
C'est trés bon, Ia quincaillerie in-
siste le cousin, suitout depuis Ia bicyclette.
Alors, le séminariste prend les deux mains
de son oncie
Ecoute je cherche un moyen de te
faire comprendre Mais nous ne par ons
j pas de tout la même langue... Tucroisque
je vaisau sacerdoce pour gagner del'argent..?
j Enfin... il faut bien manger
C'est vrai Mais je crois que tout
I prêtre, qui ne cherche pas a manger, en
trouve...
i Je penserais plutot le conti aire.
ij Eh bien non?.. Unjour, le Christ
parlait a ses apótres, inquiets, eux aussi, de
l'avenir matériel... Et il leur montrait, dans
tuyau, craqua une allumette sous la table, i ie ciel bleu d'Orient, un pauvre petit oiseau
puis, méthodiquement, s'alluma, tassa son qui voletau... Mon Père, dit il, pense a
local ont surgi en quelques heures tabac, se réalluma... Et, dans le ciel vert, i eet oiseau II pense aussi a ce brin d'her-
oü se piquait déja, comme un diamant, J.. U sait qu'il aura soif ce soir et, pour
1 etoile du berger, le fermier lanca avec béati- iui) jj jet[e a profusion les gouttes batches de
tude les bouffées mauves... r ja rosée... Vous valez plus que eet oiseau...
C était 1 heure exquise... qUe ce 5rj,n d'herbe!.. Cherchez done le
La journée avait été exténuante... La royaumé de Dieu dabord... le reste vous
nature, lassée de lumière, semblait boire dans sera donné par surcroit.
un silence avide, la fraicheur commen^ante.
Peu a peu, la conversation tomba...
Le fermier, sa femme, son fils séminariste
en soutane, la cousine Maillet de Paris, le
chien Jupiter et le chat Mufflo, tout le monde
fit comme les plantes, et s'abandonna au
grand calme, qui descendait avec l'ombrc,
sur la campagne anéantie.
Seul, le cousin Maillet est nerveux...
Est-ce la fumée de la pipe qui agace ses
méninges parisiennes.. est ce la digestion
qui ne marche plus..? est-ce autre chose..
mais il va, vient, devant la tonnelle oü Pon
a diné, les deux mains derrière le dos, entre
son gilet et les basques de sa jaquette... Et
ces basques de jaquette montent,descendent,
sautent, tressautent, nerveuses eiles aussi,
dans cette quiétude universelle.
Tu as des puces.. demande enfin
Mme Maillet.
Non, pourquoi
Tu t'agites
Des fourmis dansles jambes!.. L'abbé..?
tu ne viens pas faire un tour de jardin avec
moi..? J'aurais a te parler
Le séminariste, un peu e'tonné, se léve.
Oui... si tu veux...
A mon agence du Crédit Lyonnais, on
ne comprendrait pas un mot de tout ca
Mais d'autres compféunent et conti-
nuent, au travers des siècles, lu chaine d'or
de la charite' Aussi, j'espère fermement
trouver sur ma route lame providentielle
qui me tendra le pain au jour de la faim, si
ce jour doit arriver pour moi...
Alors, le cousin Maillet se fait bourru.
En somme, tu as étudié douze ans
pour tomber piteusement a la mendicité
publique
...Non., pas publique... a celle de ceux
qui chérissent le même Dieu que moi... et
celle-la est trés douce, car elle a sa source
dans le coeur du Maitre... D'ailleurs le Christ
n eut pas une pierre pour reposer sa tête...
II était le Christ
C'est vrai
un peu le Christ
Tu es fou I...
Puisses tu dire vrai 1.. Puissé-je deve-
nir fou, de la folie sublime de la croix I..
Puissé-je comprendre l'honneur que Dieu
me fait en m'appelant a être son prêtre
l'intermédiaire entre lui et les ame.i qui le
cherchent le soutien de celles qui l ont
trouvé Etre prêtre surtout a l'heure
mats, moi aussi, je serai
présente!.. Se dire qu'on garde l'Idéal au
milieu d'une société qui n'y croit plus...
sentir palpiter en soi toutes les tendresses
toutes les pitiés..ne les mettre qu'au servi- t
ce désmtéressé du bien... et partir, un jour
n'ayant rien demandé a la terre... pas même
les 900 francs du gouvernement
L'abbé serra les mains de son oncle.
Enfin!., je te remercie toujours
pour la quincaillerie
J ai dit la quincaillerie... mais si tu
avais voulu autre chose...
l'épicerie..
ou la charcuterie ou comptable
au Bazar de 1 riotel-de-Ville ou inspecteur
augaz!.. Mais ca rapporte déja moins...
Cher bon cousin, va
Les deux hommes remontèrent, étnus et
rouges tous les deux...
U11 peu emballé, ton dernier fils
dit Maillet.
11 en faut, cousin
En tout cas... 11e rapportera pas
gros a la familie
Eh... qui saitcousin... c'est peut
être bien lui qui rapportera le mieux...
Et, calé sur sa chaise, la pipe toujours
vissée entre les dents, le père Mulot eut
encore un sourire... le sourire de l'ancêtre
qui sait que bon sang ne peut mentir
que son fieu a lui ne claquerait pas a
l'heure de la batailie, entre les mains de
Dieu... et surtout que rien n'enrichit
une familie comme le souvenir d'une sou
tane passant, pauvre et bénissante, au mi
lieu d'une généalogie...
Par arrêté royal du 20 aoüt 1906 M. C.
Buys, a Bizet-Ploegsteert est autorisé, sous
certaines conditions, a transférer dans un
batiment situé en cette commune, section F,
N. 451 s. 4 du plan cadastral, a 62 mètres de
la frontière, la fabrique de tabacs dont
l'établissement a été autorisé en vertu d'un
arrêté royal du 12 mars 1904.
Far arrêté royal 27 aoüt 1906 M. Jules
Vanraes, sous-directeur de l'orphelinat de
garcons a Ypres, est autorisé a diriger
l'asile pour hommes aliénés situé en la dite
ville.
Un arrêté royal du 29 aoüt 1906 autorisé
wJules Deprez a cumuler avec ses
fonctions de secrétaire communal de Bas-
Warneton celle de receveur communal de
la même locaiité,
Un arrêté royal du 29 aoüt 1906 autorisé
le conseil communal de Comiues a, percevoir
une taxe sur les constructions le long de»
rues ouverte3, élargies, prolongées, redre»-
sées ou reprises par la ville.
Un arrêté royal du 29 aoüt 1906 autorisé
le conseil communal de Wulverghem a
emprunter la somme de 8000 fr.