FA ITS DIVERS
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3-
Concours général
de l'enseignement moyen
Les questions sodales
Chronique judiciaire
Le manque d'eau
a notre canal
La Photographie Amusante
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droit d'etre fiére. II
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V'èjóuit ie coeur des chrétiens.
Dans le concours en langue latine des
élèves de la rhétorique des humanités
anciennes, les élèves de nos colléges ont
obtenu MM. Ch. Devos, du collége patron-
né de Poperinghe, concours écrit et examen
oral, sur 150 points 118 (prix dhonneur)
M. Gythiel du même collége concours éci it
et examen oral, 115 points (prix), li. Van
den Bulcke, de Courtrai, concours écrit,
78 points sur 100; R Verhaeglie, de Thielt,
75, H.Woestyn,de Courtrai, 75 J.Pieters,
de Poperinghe, 68 L. Delanghe, id., 63
E. Vanderschelden, id., 63; J. Ampe, de
Thielt, 61 A. Verhoest, de Courtrai, 61
W. Bersou, id., 60 E. Brou, id., 60; R.
Delporte, id., 60 H. Lecot, de Poperinghe,
60 M. Schepensid., 60 A. Stroofeandt, de
Thielt, 60A. Blancke.de Courtrai, 55;
M. Carpeutier, id., 55 J. Carette, id. 50
A. Deheegher, de Poperinghe, 50 G Otte
vaere, de Courtrai, 50 H. Vandeputte, de
Thielt, 50.
Mème classe. Langue grecque: MM. J.
Pieters.de Poperinghe, 73 points; Ch.Devos,
id., 70 M. Gythiel, id., 68 W. Bersou, de
Courtrai, 65 J. Carette, id., 65 H. Woe-
styn, id., 63 E. Delanghe, de Poperinghe,
62 E. Vanderschelden, id., 02 J. Ampe,
de Thielt, 60 E. Van der Mensbrugghe, de
Courtrai, 60 A. Verhoest, id., 60 E.
Brou, id., 55 A. Deheegher, de Poperin
ghe, id., 55 H. Van den Bulcke, de Cour
trai, id., 55 A. Stoobandt, de Thielt, 50
et R. Verhaeghe, id., 50.
en Belgique
Nous avons parlé de l'inoubliable et bien
juste manifestation organisée il y a buit
jours par nos vaillants amis du pays de
Charleroi en 1 honneur du grand citoyen,
du grand ami de la démocratie M. Beer-
naert.
Nous tenons a publier la partie du dis
cours consacré par lui aux questions
sociales.
Ce discours quoiqu'il s'adress&t aux
catholiques du Borinage, mérite, en effet,
d'être retenu comme caractéristique du
régime nouveau instauré par M. Beernaert
et continué par les catholiques en notre
pays depuis 20 ans, regime que toutes les
nations nous empruntent et copient et qui
restera dans i'histoire des peuples comme
le plus beau monument de la saine démo
cratie au XXe siècle.
II n'y a pas plus d'ceuvre sociale qu'il n'y
a une question sociale. II y a des questions
ét résoudre dans le détail des choses et
variées d'aspect, comme le bien a faire.
Naguère, on enseignait que la loi n'a pas
a intervenir dans le règlement des intéréts
même pour les faibles, on ne voulait ni de
protection, ni de garantis légales. Toutes
celles qu'avait accumulées landen régime
avaient disparu. La grande revolution
faite au nom des petits, avait commis
envers la classe ouvrière, ce crime impar-
donnable de supprimer ton te association,
toute union et tout groupement. La corpo
ration était ff jamais interdite, on ne pouvait
pas établir de règlements communs, les
autorités devaient laisser saus réponses
toute lettre colleticve toute coalition, toute
entente en vue d'une grève étaient des délits
sévèrement réprimés.
Ainsi, dans ses rapports avec le patron,
l'ouvrier devait se présenter seul, désarmé,
veritable grain de sable Et cela alors
qued'autres groupements étaient mainte
tenues, par exemple pour les avocats et les
agents de change et que l'en donnait au
lal cette force énorme qui procédé de la
•été anonyme.
Toute la législation ouvrière se résumait
'en deux articles du Code-Civil. Et quels
articles
Tournant le dos a ces idéés néfastes, le
cabiuet de 1»84 se mit résolunaent a foeuvre
et de nombreuses lois d'intérêt social ont
été successivement votées. Nombreuses a ce
point que notie collégue pour Charleroi, M.
Destrée, a pu dire que déja, cdles forment
un véritable code. Et ce code il l'a publié.
Je crois pouvoir affirmer que l'effort législa-
tif de notre pays sur le terrain social n'a été
dépassé nulle part.
ij M. Pirmez s'est plaint de la loi sur les
pensions ouvrières qu'il juge insuffisante.
i Je ne dis pas qu'il ait tort de se plaindre,
cela est dans notre tempérament national et
puis c'est le moyen d'avoir mieux.
II faut cependant reconnaitre que c'est
quelque chose qu'une pension de 65 francs,
puisque déja nous y consacrons un crédit
annuel de 16 millions, et que si en certain
pays on a promis mieux promettre coüte
si peu de chose, le seul pays qui ait,
même avant le nótre, iustituó la pension
ouvrière, l'Allemagne, ne donne que 62 fr.
a partir de70 aDS selement.
On sait d'ailleurs que le chifl're de 65 fr.
n'est que provisoire. La peusien sera de
75 fr. dés 1903, et elle arrivera a 1 fr. par
jour en 1945, Bi les ouvriers d'un cóté et les
patrons de l'autre veulent bien s'imposer les
modestes sacrifices que leur demande la loi.
Mais de ce cóté, je le reconnais, les
résultats obtenus sont insuffisants, beaucoup
d'iudustries s'abstiennent. Mon ami Pirmez
a raisou de s'en plaindre et le jour oh cette
question sera reprise, il me trouvera prèt
a lui accorder toute l'attention qu'elle
mérite.
C'est en vue d'arriver a ce budget de 1 fr.
par jour, dont je viens de parler, que le
gouvernement encouragea puissamment les
idéés de inutualité et de prévoyance.
Mais il y a progrès a tous égards. Depuis
cinquaute ans, les salaires ont en moyenne
plus que doublé dans notre pays et nulle
part dans leur ensemble, les objets nécessai
res a la vie ne sont a meilleur marché.
Qu'importe a l'ouvrier d'être largement
salarié si, comme a Paris, il doit payer son
pétrole cinq fois, son tabac quatre fois, ses
allumettes dix fois, son café et son charbon
deux fois plus cher que chez nous,si ses con
tributions dépassent en moyenne de 55 fr.,
celles de nos families ouvrières.
Et puis l'ouvrier n'est pas condamné a
demeurer ouvrier presque toujours ceux
qui le veulent, arrivent a mieux. Regurdez
autour de vous les trois quarts des riches
d'aujourdhui ne sont-ils pas d'anciens
ouvriers, des fils ou des petits-fils d'ouv-
riers Plus que jamais la fortune ne se crée
et ne se maintient que par le travail. Ceux
qui manquent a ce devoir ne sont pas oisifs
impunément. lis ont vite fait de rentrer
dans la masse pour céder la place a des
ouvriers ou a des fils d'ouvriers économes et
raugós. C'est le perpétuel mouvement des
choses et cette image, que tous vous vons
counaissez, de la roue de la fortune.
Et aujourd'hui, cette roue tourne plus
vite, gréce au developpement remarquable
de l instructiou dans notre pays. Quelques
chifires encore a ce sujet. II y a aujourd'hui
dans les écoles primaires inspectées
850.000 enfants et l'Etat qui en 1842, con-
sacrait a l'enseignement une somme annuelle
de 2,600,000 francs, a dépensé pour ce
même objet 44 millions en 1904 17 fois
autant.
Et k cóté de ces sacrifices que s'impose la
nation, il y en a d autres non moins énor-
mes. Nous, catholiques, dont on voudrait
faire des partisans de l'ignorance, nous
dépensons sans compter quand il s'agit dés
écoles et nous disposons de légions de
dévouements personnels, d'autant plus
snblimes que la plupart restent ignorés. Ce
sont ces mêmes écoles qu'en France la
Répubiique ferme a coups redoubiés, en
attendant qu'elle s'attribue le monopole de
l'enseignement.
Ici, gi éce a 1 effort de tous, le nombre
des illetrés va toujours en décroissance.
D'api ès le recensement de 1900, parmi les
beiges de 15 a 25 ans, il n'y en avait plus
que 10 ne sachant ni lire, ni écrire. Les
chifires de 1905, seront bieu meilleurs
encore.
Aces constataions si satisfaisantes, jen
veux ajouter une autre qui ne 1'est pas
moins, c'est qu enfin la consummation des
spiritueux diminue daus le pays. Les classes
riches boivent moius de viu les travail
leurs boivent moins d alcooi. En moyenne,
nous consommions dix litres par té te eu 1891
ce chiffre est descendu a six litres en
1905.
La, comme dans le domaino de t'iruv.rac-
tion, les résultats acquis sont done iviati
vement satislaisant mais que de progrès a
faire eucore Et j en voudrais dans d autres
domames.Plus ure sociéié est détuocratique,
plus elle aspire a iaire ses affaires elle-
même, plus elle doit être morale. Et si la
Belgique marche trés vite daus la voie de
tous les progrès matérieis, je ne croi - pas
qu oil puisse en dire autant dans ie domaiue
de la moralité.
Dans le monde des affaires il y a de spécu-
lations vóreuses, les tripotagës louches, les
concours payés dans l'ombre. Dans la
bourgeoisie, c'est la soif des places et
l'habitude mauvaise de tout demander a
1 Etat. Et puis, dans toutes les classes, il y
a le besoin du plaisir et de la dópense, les
appétits qui grossissent toujours plus vite
que les ressources. 11 y a le goütde plus en
plus vifdu jeu sous toutes les formes, lejeu,
ce corrupteur puissant qui détourne du
travail pour le cultedu hasard, lejeu, qui
a la dernière exposition de Liège, a couté
des millions aux petites gens. I'uis aussi les
moeurs dissoliues, l'extrême licence du livre,
de l'image, du théatre.
Mais a quoi bon vous parler de ces
choses
Tous ici nous sommes des travailleurs,
travailleurs de l'outil ou travailleurs dc la
pensee. Nous sommes unis par de communes
croyances, de communes traditions. Nous
savons que le progrès materiel n'est ricn s'il
n'a pour complément le progrès moral.
Nous savons qu'il faut s'entr'aider et de la,
ces mutualités d'esprit si chre'tien qui asso-
cient chacun aux bcsoius et aux peines du
voisin. Nous pratiquons la fraternité, autant
que le permet l'humaine faiblesse.
Eh bien, chers amis, puisse-t il en être
toujours ainsi. Que vos institutions se déve-
loppent dans le domaine sans limites de
l'amour du prochain 1 Que l'arbre que vous
avez planté grandisse, qu il étende au loin
son ombre salutaire et que beaucoup
d oiseaux viennent chanter dans ses bran
ches 1 Puissent enfin toutes vos assemblers
témoigner comme ceile ci, de la fraternelle
union de tous les enfants du pays 1
Voici la liste de Messieurs les jurés pour
la ie série de la 4* session de la Cour d'assi-
ses de Ia Flandre Occidentale, dont l'ouver-
ture est fixe'c au lundi 22 octobre, sous la
présidence de M. Van Wambeke, conseiller
a la cour d'appel de Gand.
Jurés titulair es.
MM. A. Verbeke, épicier, Courtrai.
A. Louwaege, conseiller communal,
Cortemarck.
G. De Brabandere, id., Gheluvve.
J. Hanssens, id., Gulleghem,
E. Arnoudt, pensionné, Bruges.
L. Van de Pitte, conseiller communal,
Bruges.
E. Declercq, proprie'taire, id.
J. Van Doorne, secrétaire communal,
Ardoye.
E. Huys, id., Gheluwe.
A. De Busscher,marchand de meubles,
Ostende.
P. Nys, fabricant, Courtrai.
L. Van Eygem, négociant, Staden.
C. Dryepondt, pharmacien, Bruges.
C. Soenen, conseiller communal, Cler-
cken.
Baron J. Kervyn de Lettenhove, pro-
priétaire, St Andre'.
C. Driesschaert, conseiller communal,
Courtrai.
H. Dassonville, id, Heule.
C. Huyghebaert, pensionné, Middel-
kerke.
F. D'hoore, brasseur, Oostcamp.
H. Ampe, proprie'taire, Handzaeme.
C. Persyn, brasseur, Wyngene.
Baron G. Kervyn de Lettenhove,
propriétairé, Wacken.
A. De Gryse, fabricant, Courtrai.
J. Van de Moortel, proprie'taire, In-
gelmunster.
A. Robbrecht, fabricant, Thielt.
J. Van Heede, tapissier, Bruges.
C. Cattebeke, conseiller communal,
Heule.
A. Van Hoestenberghe, notaire Jab-
bekc.
E. Boucquey, conseiller communal,
Poperinghe.
A. Dassonville, huilier, Lendelede.
Jurés supplémentaires
MM. A. Basyn négociant, Bruges.
E. Houvenaeghel-Renders, négociant,
Bruges.
H. Hubené, pharmacien, Bruges.
F. Pattyn, farinier, Bruges,
E ép?«is a la requéte envoyéo
pirloCcrcIe Commercial, M n ieur
!c Mi ris!, re des Iravaux Publics frit
savoir que dos le 5 cl, par télégramme
l'aulurisation a éió iancée pour la
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les pom pes do t'éclusede Boesinghe.
(Communiqué).
Lr liquidation de la su' cession de
Mr Charles Lcleup-Giet a Ypres a
djnréuQ dividende de 9,77% aux
créat ciers de son fiis Alfred Leleup,
capitaine commandant d'artiilerie en
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compléte de tout ce qu'il est utile de connai-
tre pour rivaliser avec les meilleures opéra
teurs.Sous une forme originale, gaie, parfois
enjouée, 1 écrivain est parvenu a donner un
cours complet de photographie que l'amateur
lit avec plaisir et comprend, toutes les
formules arides et les considérations des
traités étant proscrites du style de 1 auteur.
C'est un livre utile et agréable en même
temps il instruit le lecteur sans que celui-ci
s'apenjoive qu'on le conseille.
II n'est pas un seul point qui ait été
négligé, c'est répétons-le une petite
encyclopédie.
En vente che\ Callewaert-De Meulenaere,
libraire, rue au Beurre, Ypres.
Voici quelques renseignements sur le
terrible meurtre de Cits.
Prés de la route de Cortemarck habitent
Henri Kimpe, agé de 56 ans, et sa femme,
Romanie Coghe, agée de 6o ans. La maison
est leur propriété et ils gagnent leur vie en
cultivant un champ de labour et en élevant
du be'tail.
Romanie Coghe était allée acheter des
allumettes dans line petite boutique, a 200
pas plus loin, pendant que son mari était au
village, ou il y avait kermesse. Vers 8 1/2
Henri Kimpe rentrait chez lui. Etonné de
ne point voir de lumière, il ouvrit la porte
et entra. II appela, mais personae ne répon-
dit. II alluma une lampe, et aussitót ses yeux
tomberent sur un spectacle épouvantable.
Foute la cuisine se trouvait en de'sordre, et
sur le sol gisait le cadavre ensanglante de sa
femme. Kimpe fou de stupeur, se baissa
pour la relever, inais la tête n'était presque
plus adhérente au tronc. Le cadavre était
déja froid. Les voisins, attires par les cris
0 '-
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