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Quelques échosde la
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ministère
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ors a la hauteur
s répondions a
-vyrl- "■$-.. 7».*iiiont de Volsberghe
octobre 1837. Après ses 1
M t.^r^irüLtaires au collége Rte Barbe
de cette ville, et son passage a l'Université
catholique de Louvain, il épousa, en 1865,
Mademoiselle Marie de Gheus, issue d une
familie Yproise qui ayait occupé de hauteB
fonctions politiques et administratives.
II sefixa dans notre rille, sans y établir
son domicile'.
II ne tarda pas a se consacrer a la vie
publique. En 1872, il deviut conseiller
communal de Voormezeele, menrbre du
Conseil provincial et de la Députation per
manente, dont il fit partie jusqu en 1878.
Lell juin de cette année.l'arrondissement
d'Ypres l'envoya siéger au Sénat en rem
placement de son oncle, M. Ie Bar n
Mazeman de Couthove, qui ne demandait
plus le renouvellement de son mandat. II
avait peine l'age constitutionnel. Depuis
lors il fut toujourB reélu sans lutte.
De 1878 a 1884, ildirigea, en qualité de
président de notre Comité, la campagne
contre la loi scolaire de 1879, et contribua,
dans une large mesure, a la création des
écoles catholiques
A la même époque, il prit une part pré-
pondérante a la (ondation du Cercle catho
lique et a l'organisation de 1'Association
Conservatrice,dont il devint le président après
le mort du vaillant et regretté M. Spillebout.
En 1887 il fixa son domicile a Ypres et fut
candidat l'élection de cette année.Son parti
échoua pour la quatrième fois; mais Surmont
de Volsberghe eut le bonheur de pouvoir se
dire que ses efforts, joints a ceux de notre
regretté ami Henri Iweins d'Eeckhoutte,
pour ne parler que des morts avaient
abouti a faire entrer undes notres au Conseil
de la commune, la veille presque du jour oü
une administration communale, qu'il avail
toujours et vivementcombattue,allaitcélébrer
le cinquantième anniversaire de son homo-
généité.
Le 1 Février 1891, il fut élu conseiller
communal, en même temps que les autres
candidats de la liste catholique, et le »3 Mars
suivant, le Gouvernement lui confia les fonc
tions de Bourgmestre, qu'il remplit jusqu'au
jour oü le Roi le pla^a a la tete du
département de l'Industrie et du Travail.
On vient de vous dire, Messieurs, avec
plus d'autorité et de talent que nous, ce que
fut le Ministre. Laissez nous évoquer.devant
vous, le souvenir du Bourgmestre que nous
avons été mieux a même de connaitre et
d'apprécier.
Ce n'est plus le moment de juger la politi
que de ceux qui nous ont précéde's a l'Hotel
de ville. Le défunt sen est chargé lui-même,
dès son entrée dans l'administration, avec la
compétence que ses précédentes fonctions lui
avaient donnée, avec le tact qu'il mit tou
jours a combattre ses adversaires et presque
sans contradiction de la part de la minorité
du Conseil. Mais il doit nous être permis de
parler de l'oeuvre de l'administrateur qui se
plaisait a dire Je fais de l'administration
et non de la politique.
Nous n'avons d'ailleurs,pour le faire, qu'a
rappeler quelques-unes des paroles que nous
prononcions et nous même dans la séance
solennelle du 11 Novembre 1899, 'ors üe
l'inauguration du portrait de notre premier
magistrat "Nos finances améliorées et notre
dette convertie ;d'immenses travaux exécutés
et projetés la question de l'eau alimentaire
en partie résolue et celle de l'eau destinée a
l'industrie mise a l'étnde la ville assainie
par le placement de nombreux égoüts la
création d'une école industrielle fréquentée
par plus de deux cents élèves et renommée
dans tout le pays l'enseignement primaire,
public et privé, mis a la disposition de tous;
i'amélioration du sort de l'ouvrier, assurée
par une intervention juste et progressive
dans les questions de salaires, d'accidents de
travail et de pensions de retraite enfin,dans
l'admistration de la chose publique, la justice
-partialité pratiquées a l'e'gard de tous
concitoyens.
Comme nous le disions aussi alors,
l'administration communale, plus que par-
tout ailleurs peutêtre, c'était lui. Toujours
a son poste, passionné pour le travail, n'épar-
gnant aucun effort, aftrontant les difficultés,
l'oeil ouvert de tous les cöte's, économe des
deniers publics plus que des siens, conserva-
teur sage et avisé, progressiste modéré,
accessible aux idéés nouvelles, mais s'inspi
rant volontiers de l'expérience des autres, ne
dédaignant pas les avis et les conseils de ses
amis, et, s'il y avait lieu, les suivant de
préférence aux siens, juste envers tout le
monde, toujours correct et loyal en tout,
telles étaient les qualités qui le distinguaient
et faisaient de lui un administrateur appré-
cié même par ses adversaires.
Ses actes furent souvent critique's. C'est le
sort de l'homme politique ;plus il déploie de
zèle et d'activité dans l'accomplissement de
son mandat, plus il prend a coeur les intéréts
de ses commettants, plus aussi il est exposé
aux attaques de ses adversaires.
Par caractère, Surmont de Volsberghe.
sensible a une juste et impaitiale apprécia-
tion de ses oeuvres, était indifférent aux
critiques s'adressant a lhomme politique 11
en est une cependant qu'il ne put tolérer, et
contre laquelle il éleva souvent de vives
protestations. On le traitait d étranger, lui
qui habitait la ville depuis plus de trente
cinq ans, disait il lui même, lui qui vivait de
la vie des Yprois, qui avait appris a les
connaitre et a les apprécier, et qui, revêtu de
plusieurs mandats électifs, les vit se renou-
veler toujours et souvent a de grandes majo-
rités.
Le peuple Yprois voulut une fois de plus
protester avec lui contre la qualification
d'étranger que d'aucuns se plaisaient a lui
rappeler quelques fois, lorsque, le 5 avril
1900 il fit a la ville sa première visite offi-
cielle comme Ministre de l'Industrie et du
Travail. Qui ne se rappelle cette explosion
d'enthousiasme accueillant le Ministre, qui
devail déposer et défendre le projet de loi,
sur les pensions ouvrières, destine'a amélio-
rer, dans une si sensible mesure, le s'ort de
l'ouvrier?
Surmont réalisa ainsi des idéés qui lui
étaient chères depuis longtemps et dont
quelques-unes avaient recu a Ypres un com
mencement d'exécution, par la création de
maisons ouvrières. la constitution de carnets
de rente et l'ouverture de livrets a la caisse
d'épargne.
Mais les Yprois eussent préféré conserver
leur Bourgmestre k la tète de 1'Administra
tion communale. 11 y était a sa place, et
personne ne songea le contester.
Hélas ce n'était pas sa destinée la haute
situation qu'il avait acquise au Sénat, jointe
a ses qualités administratives, avait appelé
sur lui l'attention du gouvernement.
Dès le mois de novembre 1899, nous nous
sentïmes menacés d'un prochain départ de
notre Chef.Mais jusque la nous nous crümes
garantis par l'intérêt même qu il portait a
cette ville d'Ypres, devenue sa mère.
II nous rassura d'ailleurs "Je suis Yprois
de coeur et dame, disait il, et je veux le
rester.
Le Gouvernement en décida autrement.
Trois mois a peine après la manifestation du
11 novembre, il s'adressa au dévouement du
Bourgmestre d'Ypres, en faisant valoir eet
argument que celui-ci avait souvent opposé
lui-même aux résistances d'amis qu'il crut
appelés a la carrière publique c'est votre
devoir.
Le devoir, devoir chrétien el civique
Surmont obéit, malgré l'opposition de sa
familie, malgré les objections de tous ses
amis d'Ypres II obéit comme le soldat qui
va au combat,méprisant les dangers,oubliant
les blessures déja recues, courant au-devant
de la mort.
Surmont était de ceux qui croient qu'une
volonté de fer peut vaincre toutes les diffi
cultés, tous les obstacles, tous les périls.
N'était il pas sorti victorieux des luttes qu'il
avait soutenues avec ses amis? N'avait-il pas,
par un travail opiniatre et constant, résisté
a des épreuves dont le souvenir excite encore
notre pitié? Et quand l'intérêt du parti com-
mande le sacrifice, ne faut-il pas marcher
Le Bourgmestre nous quitta. II nous
revint après deux ans, un pied dans cette
tombe oü nous le voyons descendre aujour-
d'hui. Comme l'épée use le fourreau, les
rudes labeurs de son Ministère avaient eu
raison de son courage et de sa volonté.
L'ancien Bourgmestre revint. cherchant
le repos, repos bien mérité, au milieu
de ses enfants, la moitié de lui-même, que
les hasards de la vie, ou plutot les desseins
de la Providence,éloignaientd'Ypres,berceau
de leurs a'ieux maternels, de cett
ville dont leur père avait dit avec raison
qu'il lui avait consacré ce qu'il possédait,
son intelligence, son coeur, sa volonté,
l'expérience qu'il avait acquise.
II nous revient encore aujourd'hui pour
reposer dans cette terrequ'il arrosa si sou ent
de ses larmes. II y vient rejoindre comme
il le disait aussi sa compagne et trois de
ses enfants, la plus forte part dont Dieu lui
avait demandé le sacrifice
Que son corps repose en paix,pendant que
son ame recoit, dans un monde, meilleur la
récompense de tous ses labeurs, de tout le
bien qu'il a fait, de toutes les douleurs qui
ont été son partage sur la terre.
Non, Baron, vous ne nous rever.ez pas
comme un étranger vous revenez en Yprois
dont le nom est et restera honoré comme
ceux de vos prédécesseurs. Votre mémoire
nous sera chère comme celle de vos com
pagnons .Ie lutte, qui vous ont précédé dans
la tornde. Adieu
Ce soir, au Conseil conmunal, M. le
Bourgmestre Colaert a proposé de lever la
séance en signe de deuil, a l'occasion du
décès de l'ancien Bourgmestre, M. le baron
Surmont de Volsberghe.
Le Conseil se réunira Samedi 10 courant,
pour discuter les objets qui se trouvaient a
l'ordre dujour de la séance dVujourd hui.
Si elle n a pas été féconde du moins elle a
été intéressante la fameuse réunion du grand
parti libéral.
Done les gauches parlementaires se sont
reünies samedi matin au Restaurant de la
Monnaie a Bruxelles pour fraterniser et
deviser la fourchette a la main avant et
après déjeuner on a cause' politique.
Un journaliste Bruxellois a surpris quel
ques e'ehos de cette réunion de familie. II
écritarrivé sur le coup de midi pour
prendre connaissance du communiqué je fus
délicieusement surpris par le spectacle des
préparatifs du festin. En réalite' les députés
et sénateurs libéraüx comprennent a mer-
veille leur mission et, si les discussions sont
parfois tapageuses, le petit banquet qui les
cloture est la pour ramener l'apaisement et
la joie dans tous les coeurs.
Soudain une voix jeune, chaude, clairon-
nante retentit derrière la cloison. Je n'eus pas
de peine a reconnaitre dans cet organe
joliment timbre la voix du plus populaire
des députés libéraux.
A un monent donné il y eut un grand
tapage derrière la cloison. La voix de M.
Lorand dominait letumulte. Le député de
Virton vociférait
Le parti socialiste nous accuse déja de
ne pas vouloir sincèrement le S U. Je con
state qu'au moment oü il s'agit pour nous
de mettre nos actes en concordance avec nos
paroles, plusieurs libéraux font defection.
Et M. Hymans de répliquer avec force
J'entends conserver mon entière liberté,
Si vous déposez un projet de loi, je ne le
combattrai pas, mais je n'en ferai pas moins
toutes mes réserves...
En somme M. Hymans veut bien sacrifier
ses opinions en matière électorale mais il ne
veut pas marcher au sacrifice sans protesta-
tion.
I Le communique transmis a la presse
après la réunion du matin constate de gran
des plaintes au sujet des fraudes électorales.
N en doutez pas, c'est de la que viennent
depuis 20 ans les malheurs des parti des
lumières. Ges fraudes ont vicié l'expression
de la souveraineté nationale I C'est la réu
nion des gauches qui l'affirme.
Poussant ensuite a la question électorale la
réunion a décidé de présenter aux Chambres:
i° Un projet de loi établissant le S. U. a la
commune et a la province 2° Un projet de
loi instituant le R. P. integrale a la com
mune et a la province.
De vieux chevaux de bataille comme on
voit.
Les forces et le calme étant revenus grace
aux agnpes fraternelles, les membres des
gauches ont entamé Ia question congolaise.
Cette séance, parait il, a été on ne peut
plus animée... grace a une noce qui banque-
tait dans une salie contigue.
MM Hymans, Buyl, Wiener, Lorand ont
parlé du Congo, mais aucune décision n'a
élé prise chaque membre conserve sa pleine
et entière liberté.
I outefois M. Hymans, a la demande de
c.rtains de ses collègues, interpellera le
Gouvernement au sujet de la lettre du Roi.
Voila comme quoi le parti libéralle seul
unique parti gouvcrnemental, s'est réuni.
YPRES
Le Docteur De iloo, a 1 honneur d'infor-
mer le public, que depuis le 13 Octobre
il donne ses consultations, en sa nouvelle
demeure, place de Ia Gare, coin du Boule
vard Malou.
G est dans les annonces que l'on trouve Dedi
cation de bonnes occasions.Voiciune occasion si
vous êles anémique, ou si vos enfants le sont,de
connaitre le remède qui vous guérira ou 'les
guérira
Maderao selle Jenneker Keuzink.de Wynkamp
Goor (Prov. Overysel, Hollande), écrit
Depuis environ deux ans je souffrais de fai-
blesse générale, d'anénne. J'étais pale, je man-
quais d'appétit. je dormais mal et le moindre
oqvrage me mettait dans un état de fatigue trés
grand. J avais souvent la migraine, des points
de cöté, de l'oppression.J'ai pris plusieurs médi-
caments, j'ai suivi consciencieusement les pres
criptions de divers traitements, malheureuse-
menl tout cela emblait n'avoir aucun effet sur
moi Les pilules Pink ont guéri dans notre
localité, plusieurs personnes gravement attein-
tes. O m'a done conseillé de divers cötés de
prendre les pilules Pink Je m'y suis facilament
décidée ayant des exemples de guérison sousjles
yeux. Les pilules Pink m'ont parfaitement
réussi; elles m'ont rétabfie complètement, me
rendant des forces, de l'appétit.de belles 'cou-
leurs me remettanl en un mot com; lètement sur
pieds.
Voici done encore un exemple montrant que
les pilules Pin1' ont encore une fois guéri, alors
que tous les autres médicaments avaient éc oués
Est-ce a dire que les autres médicaments étaient
de mauvais médicaments Non, mais il y a une
question d'appropriation. Un médicament peut
être trés bon pour une personne et sans effet
pour une autre paree qu'il n'est pas approprié a
son tempérament.Les pilules Pink sont bonnes
pour tous les tempéraments. Elles guériront
aus-i bien les vieux que les jeunes.les hommes
que les femmes.
Elles sont souveraines eontre I'anémie, la
eblorose, la neurasthénie, la faiblesse générale,
les maux d'estomac, migraines, névralgies,
sciatique, rhumatisme, irrégularitésdes femmes.
Les pilules Pink sont en vente dans toutes les
pharmacies, et au dépot pharmacie Derneville,
66, Boulevard de Waterloo, Bruxelles, 3.50 la
boite, 17.50 les 6 hoites franco.
Oépót a Ypres, pharmacie G LI BOTTE; Pope-
ringhe, pharmacie MON TEYNE.
Sucravoine; s'adresser Raffineries Réunies. Bruxelles,
BURGERSTAND VAN YPER
van den 26 oclober lol 2 november 1906.
Geboorten
Depuydl Maria, Aardeslraat.
Lo- f Magdalena, V. urnesteenweg.
Raittt'iii Anna, Patltelslraat.
Betiagu Gorai'd, Hondstraal.
Vandeiinraaiiibu.ssche Cecilia, Edouard Fiers-
straat.
Delahaye Maria, Uixmude steenweg.
Wolff Willem, Elverdinghestraat.
Verbekt- Robert, Kallvaart.
Huwelijken
Van Dam in Gustaaf, daglooner Bossae:t
Irma, naaiste", beiden te Yper.
Potie Albert, mekaniekwerker l)t' 1 fosse
Julia, slrijkster, bpiden le Yper.
Sterfgevallen
Tasseel Emiel, 38 j. z. b. ong. EIvert'ing'ie
straal.
Pannekoucke Angusla, 1 i|2 j Mondslraah
Ghillebaert Anlonia, 1 jaar, id-
Desiere Pbaraïlde, 33 j. z. b. echtgte Le'
clereq Valeer, L Thouroutstraat.
Verhaege Henri, 3 maanden, Kemmeisteen
Dubois Maria, 33 j. hui-houdster, eentg
Sagon Camiel, Penmstraat.
Poelemans Gaston, 7 jaren Boterslraat.
Nolf Lucia, 80 j. wit'
Tempelstraat.
jaren Boterslraat.
inkelierster, ongehuwd