Le «XXe >iècle» Le Prince Albert au Sénat fonctionnarisme a outrance Au Volkshuis I/expertise des Ltalons Coup de coüteau Trois... amis de l'ouvrier Le prix de Ia viande Actes officiels LE THERMOGÈNE Rhumatismes 8 Bulletin des Propriétés LE THERMOGÈNE Bronchites rer grande et laèstinées de 'e l'éducation -•t de promoü- pouvant être sincèrement l'Angleterre et du 'réjouiront d'un vote favo rable auk "intéréts religieux et moraux de ce grand pays. Les demagogues arrogants ne manqueront pas de crier que la Chambre des Lords fondée sur l'hérédité n'est qu'une institution du passé, un pur décor destiné a a être balayé, s'il se met en travers de la rolonté populaire, représentée paria Cham bre des Communes. Les démagogues qui tiennent ce langage ignorent l'histoire. lis ne sarent pas que la Chambre des Communes n est qu'un des trois facteurs de la grandeur de l'Angleterre.Les deuxautres sont le Roi et la Chambre des Lords. L'histoire montre qu'une haute assemblee est le contrepoids nécessaire d'une Chambre populaire souvent trop portée aux mesures impulsives et attentatoires aux droits de la minorité. Or,le Bill sur l'éducation était une de ceB mesures. II avait été hütivement baclé èi la Chambre des Communes oü la majorité avait abusé de la clöture pour étouffer la discussion. Ce Bill a d'ailleurs le t®rt de contenir des clauses absolument contradictoiresil professe le respect de la religion et cependant, l'irréligion en est l'ame. Iln'accorde qu'une simple lecture de la Bible et encore est-il loisible aux pou- volrs locaux de supprimer du programme de l enseignement ce minimum de religion aucun enfant ne peut être tenu a assister k la legon de religion qui est ainsi retranchée de la vie organique de l'école. Ces dispositions sont contraires a la science la pédagogie basée sur la psycho logie proclame l'absolue nécessité de la religion pour assurer a l'enfant un caractère moral et noble. Le principe philosophique qui inspire cette laïcisation antichrétienne n'est pas moins faux il s'inspire du plus pur matérialisme, tandis que la haute science affirme l'impossibilité d'expliquer l'univers par les seules forces de la matière et revient de plus en plus k Dieu. Nos adversaires ont toujours a la bouche le mot de Frogrès auquel, k les entendre, la religion ne fait que mettre obstacle ils oublient qu'une des conditions primordiales du progrès, c'est le respect des droits de tous et plus spécialement le respect que la majorité doit aux droits de la minorité. Or, le premier des droits, c'est la liberté reli- gieuse et la Chambre des Lords s'en est constituée la gardienne, en maintenant contre l'agression brutale des non-confor- mistes les droits de la conscience chrétienne, en assurant aux catholiques et aux angli- cans la faculté d'élever leurs eufants dans leur religion, de choisir des mattres de leur choix et en leur assurant les mêmes droits qu'aux non conformistes. Vind EX. assure que 3 députés libéraux, Huysmans, Warocqué etFrédéric Delvaux se sépareront de M. Hymans sur la question du Congo, M. Hymans s'étant proposé comme on salt d'interpeller sur la lettre du Roi. Le mardi 13 novembre prochain, k 4 heures, S. A. R. Monseigneur le prince Albert se rendra an Sénat pour y prêter le serment coustitutionnel et être installé dans ses fonctions de sénateur. Pour cette cérémonie, une tribune sera résevée aux dames des mininstres a porte feuille, des membres du bureau du Sénat et ministres d'Etat qui voudront bien en faire la demande a M. le président du Sénatau Sénat. La tribune de la questure est réservée aux ministres d'Etat ne faisant pas partie du Parlement et aux anciens sénateurs. A eet effet des cartes d'entrée seront mises a leur disposition au secrétariat de la questure. En 1886, la Ville de Paris comptait, dans ses bureaux, 1,405 employés de diverses catégories, émargeant au budget pour une somme totale de 4.282.550 fr. En 1906, 2,345 employés se partagent la coquette somme de 7.416.800 francs, laquelle il conviant d'ajouter 250 000 fr. environ defrais fixes, et 670.000 fr.environ d'indemnités pour travaux supplémeutaires, soit une somme de 8.337.800 fr. Ce surcroit du personnel et de dépenses était-i! vraiment justifié II semblerait que le mouvement de ce personnel et de ces dépenses düt croitre ou diminuer avec celui de la population elle-même. Or, Paris possède, en 1906 2.72*2.731 habil. 11 avail, en 1896 2 256.080 habil. Soit une augmentation de 466.051 babit. En résumé, en vingt années la population a augmenté d'un quart les employés .de trois quarts et le budget a doublé Voila Oien accusée une véritable plaie sociale dout souffrent plus que n importe quel autre peuple nos voisiDS du sud. Dimancbe soir a eu lieu le banquet annuel de la Garde Catholique. dans la grande salie des fêtes du Volkshuis II y avait plus de 600 convives.A la table d'honneur, présidée par M. l'avocat Sobry, conseiller communal, président de ia Garde, avaient pris place MM. Ie bouigmestreColaert.député, Struye, ancien sénateur et échevin, Fraeijs, oonseil Ier provincial et communal, président de l'Association catholique et constitutionnelle de l'arrondissement.le chanoine Debrouwer, curé-doyen de Saint-Martin, Bouquet, cou- seiller commuual et vice-président de la Garde, les curés des difterentes paroisses de la ville et plusieurs autres notabilités. A l'beure des toasts, le Chanoine Debrouwer, porte la santé de Sa Sainteté le Pape, de Sa Majesté Léopold II et de notre administra tion communal. Le bourgmestre Colaert répond au nom de celle ci et dans son dis cours, traite de l'emprunt projeté et des grands travaux qui seront exécutés pro- chainement avec le produit de eet emprunt. Ce discours est chaudement applaudi et la plus franche cordialité et une grande ani mation ne cessent de régner. Le concours et l'expertise des Etalons qui ont eu lieu lundi matin au Marché au JBétailout donné les résultats suivants A. Poulains étalons allant sur leur deu- xième année. Sept concurrents. 1. Prime de '200 Irancs et médaille en argent, Piston, a Désiré Brunit, k Ploegsteert2. i'rime de 150 francs et médaille en bronze, Sans-Peur, a Oscar Verraes, a Reninghelst. 3. Prime de 75 francs et médaille en bronze, Mercure, a Louis VanEecke, k Dichebusch; Jovial II, A Vve Pierre Samyu, a Saint-Jean Jupiter, a Louis Leterme, a Wytschaete. B Etalons allant sur leur troisième année. Neuf concurrents. Trois de refusés. 1. Prime de 400 francs et médaille en argent, Marquis, Vve Charles Verraes, a Wyt schaete 2. Prime de 300 fr. et médaille en bronze, Orloff, a Alois Boussod, k Hoogh- lede. C. Etalons de quatre aus.et plus. Sept concurrents. Un de refuse. 1. Prime non décernée 2. Prime de 400 fr. et médaille en bronze, Néron, a Auguste Vanneste, k Langemarck Dragon, a Vve Charles Ver raes, k Wytschaete. Primes de conserva tion, 700 fr. Bristol (cinq ans), a Cyrille Descamps, a Langemarck, 1.200 fr.Coquet (six ans), a Vve Charles Verraes, k Wyt schaete 700 fr. Cortil (sept ans), k Camilla Claeys, aGheluwe; 1.200 fr. Clovis (11 ans), a Aioïs Bousson, a Hooghlede 700 irancs Ostrogoth (12 ans) a Camille Claeys, Gheluwe. Lundi vers 7 h. du soir Maurice Arnout, boulanger, passant rue Eigen Heerdt, bous- cula par mégarde un passant. Celui ci sans mot dire tira son coüteau et donna un violent coup sur le bras de M. Arnout. Le coüteau entraj usque sur l'os. Jamais jusqu'aujourd'hui, je n'ai été aussi bêtement perplexe pour trouver un titre adéquat aux quelques lignes bien banales que je voulais écrire. J'ai commencé par un, continué par deux, terminé par trois... amis du pauvre ouvrier, et je l'avoue a ma confusion, en fm de comp- te je ne suis pas satisfait du tout. Mes lecteurs voudront bien ciiscerner. Voici done de quoi il retourne. Je viens de recevoir la visite d'u'u de mes meilleurs amis,un ami véritable, lui, de tous les ouvriers, champion infatigable autant qua dévoué de toutes les eeuvres sodales, et elle» sont nombreuses, qu'il a créée3 dans sa minuscule commune, et qu il y vivitie de son souffle puissant de chrétien tout d'uue pièce, et celui ci m'a conté lincroyable maïs véridique petite histoire que voici. Samedi dernier, pour préciser et ne rien laisser au domaine des suppositions, un ouvrier se présente chez lui, et lui expose a peu prés comme suit, le but de sa visite Yous savez, n'est ce pas, Monsieur, que j'ai accompli honnêtement un terme de service militaire, en qualité de volontaire a prime.II me reste k toucher sur cette prime, une somme de treize cents francs. Or, préci- sémeiit, j'ai l'intention de me marier et comme on ne se met pas en ménage sans rien du tout, je voudrais bien toucher une partie de la somme qui me reste düe pour in'acheter un modeste petit mebilier. Seu- lement, je ne suis pas assez instruit pour écrire moi même au Ministre de la guerre. Ne voudriez vous pas faire cela pour moi?» Mon excellent ami, qui ne Baurait nen refuser quand il s'agit de rendre service a son prochain, surtout quand ce prochain est un pauvre ouvrier, se met incontinent a son bureau, et séance tenante il rédige une suppüque courte et claire, au ministre com pétent. II la fait signer par son visiteur, la met sous enveloppe et promet de la mettre lui-même a la poste a Ypres, ce qui a été fait. Le visiteur se confond en remerciments, et tout en torturant sa casquette entre ses doigts fourbus par le labeur, il demande Monsieur, qu'est-ce que je vous dois Ahurissement de mon excellent ami. C était la première fois de sa vie qu'on luifaisait pareille iDjuie. Encore un peu il se serait f&ché tout rouge. Calmo cependant, il répondit Mais rien du tout, mon gargon, c'est pour vous faire plaisir Dito ahurissement de la part du visiteur. Et celui-ci, dans un élan de sincérité, avoua, tout d'une haleine Rien du tout Eh mais, je me suis déja adresBé a deux autres personnes qui, soit dit en passant, ne m'on rien obtenu la première, il a nomma, m'a compté deux francs pour la consultation, tout comme un avocat de profession, s'il vous plait, un franc pour la rédaction de la sup püque, et cinq francs en cas de réussite. Le second, il le nomma aussi,m'a comp té ciuq frauc8, sans donner aucun détail. En voila du moins, des amis du pauvre ouvrier. Je suis bien loin de nier que rigoureuse- ment parlant, toute peine mérite salaire et je n'aurais peut être pas parlé de cette trés banale affaire, si je n'avais pas si bien connu les deux personnalités qui se font payer par un pauvre diable d'ouvrier, et si copieuse- sement, un si mince service. Je dis, si je n'avais pas si bien connu ces deux personnalités et voici pourquoi j'em- ploie cette formule quand je rencontre ces messieurs, oui des messieurs, au café, en chemin de Ier, en tram, ils semblent ne vivre que pour le bonheur des ouvriers, ils posent en champions dévoués et désintéres- sés, oh combien, dupauv' peuple. Une supplique de quinze lignes, je me demande ce que cela coüterait si ces mes sieurs ne l'étaient pas, les amis des ouvriers. Par pure charité chrétienne je ne nom- merai pas ces deux messieurs pour aujour- d'hui, mais je le dis en toute vérité, la première fois qu'au café ou ailleurs, je les entendrai bluffer de leur amour pour le pauv' peuple» je vais résolument ressuciter cette petite histoire en y mettant des noms, ce pour 1 édification et pour l'amusement de la galerie. Paui. Lacboix. On écrit au Patriote On se plaint dans l'Europe entière de la cheité de la viande, surtout de la viande de porc.Ces plaintes sont fondées,seulement il est impossible de remédier a la situation, car les pores manquent partout. Eu 1905, la récolte des pommes de terre a été ae beaucoup en-dessous delamoyenne; en Belgique, elle a été quasi nulle les cul- tiviiteurs devaient acbeter eux mêmes A des prix élevés des pommes de terre au lieu de pouvoir eri. vendre. Or, les pommes de terre et leurs déchets sont les meilleures sub stances alimentaires pour l'élevage des pores. Les tubercules faisant défaut, nos culti- vateurs n'ont pas élevé de pores. Dans les Flandres, c'est une véritable crise. L'élevage sy fait, les années ordinaires, sur une vaste échelle pour l'exp rtation en Angleterre. Eecloo et Maldegem sont les principaux centres d'élevage. L'année dernière, on expédiait 3.000 a 4.000 pores de demi-grandeur par semaine. Actuellement, on en envoie a peine deux cents. La situation tend a s'améliorer car cette année, la récolte des pommes de terre a été extraordinairement abondante. II va sans dire qu'en Angleterre la viande de pore a également subi une hausse considérable, les fournisseurs ordinaires la Belgique, les Pay8-Ba8 et l'Allemagne n'ayantpu envoyer le contingent habituel. Par arrêté royal la décoration militaire de 1" classe a été décernée au premier ser- gant major Calus du S"30 de ligne. La médaille commémorative du règne de S.M.Leopold II est décernée a M. Chevalier de Longrée, greffier de la justice de paix du canton de Haringhe. Un arrêté royal du 22 Octobre 1906 autorise le conseil communal de Boesinghe a percevoir une taxe sur les chiens. Par arrêté royal du 22 Octobre 1906 plusieurs communes de la province sont autorisées a percevoir des centimes addition- nels au principal des contributions foncière et personnelle ainsi que du droit de patente. Novembre. Biens immeubles a Hou'hem, Cornines, Wytschaete, Wulverghem, Warnêton et West- outre. A 2 h. Au Sultan a Ypres. Notaires Lauwers a Ypres et De- reckere a Moorslede. 12 Novembre. Maisons et terres a Oost-Nieuwkerke, Roulers, Moorsle de et Passchendaele. A 2 h. Estami net De Drie Koningen a Oost- Nieuw'ierke. Notaire Camerlynck a Passchendaele. 14 Novembre. Huit maisons a Ypres, Kalfvaart. A 2 h. Justice de Paix a Ypres. Notaire Vandermeersch a Ypres. '20 Novembre. Maisons de commerce, cabareï et maisons ouvrières a Warnêton (Touquet). A 2 h. Justice de paix Êi Messines. Notaire Theve- lin a Messines. Maison et terre a Poclcapelle et Langemarck. A2 1|2h. Estaminet «De Nieuwe Statie a Langemarck. Notaire Vandermeersch a Lange marck. :;2 Novembre. Beaux immeubles a Messines, Dranoutre, Ploegsteert, Warnêton et Wytschaete. A 2 h. Jusiice de Paix a Messines. Notaires Thevelin a Messires et Sibille a Warnêton. 26 Novembre. Biens immeubles a Merckem et Woumen. A 3 1|2lb Estaminet Aux Pays B*s rue d'Elverdinghe a Ypres. Notaire Bu ts ye a Ypres. <*\c JL igreui s

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2