10are*
t
Dixième Anniversaire
Inauguration
des nouvelles orgues
Téglise S. Nicolas, en ville
Dans un article
L'Angleterre et le Congo
S.es promenades du Pape
Le commerce de Ia Belgique
Défier la Concurrence
Un syndicat américain
au Congo
Pour les arthritiques
Pour les rhumatisants
nMW
CEuvre des Dames de la Providence
Sermon de Charité
a
Oa mande de Londres an
Temps
Si le débat annoncé k la Chambre
beige ne doone pas des résultats satis-
faisants,l'Angleterre établirades tribu-
naux consulaires et retirera probable
ment i'exequatenr aux consuls
d'Edimbourg, de Liverpool et de
Manchester.
C'est un beau spectacle que celui
qui a été donné aux catholiques de
l'arrondissement de Charleroi.Le non.
de Merode est comme la clef de voute
de notre indépendance nationale, et
on ne peut le citer dsvant une assem
blée de patriotes sans qu'on ne sente
passer, sur l'auditoire, le frisson que
donrje la vua des grandes choses.
Après 75 anuées de prospérité
nationale, en des regions bien aitfé-
rentes du pays, nous retrouvons deux
représeutauts également digues de
cette lignée illustre, luttant comme le
héros de 1831, pour nos autels, nos
foyers et la patrie.
Elle est certainement admirable,
cette attitude des Comtes de Mérode,
se naettant au service de toutes les
grandes causes, aiors qu'il leur eüt
été bien plus facile de se désinléresser
de nos luttes politiques s'iis n'eusseut
cousidéré que leur tranquillité.
Mais pour les de Mérode, rieu n'est
fait tant qu'ii reste quelque chose a
faire et voiia pourquoi nous ne cesse-
robs de les voir sur la brèche, tanj
qu'il y aura uu coup a parer, un trait
a relaucer.
N'apparait-il pas, dans toute sa
vigueur, ce tempérament chevaleres-
que des Comtes de Mérode, dans cette
déclaration que nous faisait, l'éminent
président du Sén»t de BelgiqIle
L'idéal du parti catholique c'est dé
défier la concurrence, de facon a ce
que nous puissious dire: De quoi voug
p.aignez vous Qu'y a-t-il qui Sojt
1 éaiisable et que nous u'ayons fait.
Dans ces simples mots défier la
concurrencese trouve idéalisé le
programme de tout le parti de l'ordre
quell es que soienl, d'ailleurs, les
circonstances concrèles oü il se puisse
trouver.
Le gouvernement catholique n'a
pas dévié jusqu'ici de ce principe, mais
il est salutaire qu'une voix anssi
que celle du Président du
ui redise, avec tout le pres-
que
autorisée
Sénat le
tige que donne a sou jugement ses
rares qualites personnelles et les servi-
ces rendus par tant d'aïeux illustres.
qui n ont poursuivi, en leur vie
la grandeur de la patrie.
Nous eu avons laconfiance, le gou
vernement se péuétrera mieux encore
sii se peut, de eet idéal d'action, et
aura a coBur de ue laisser rieu a faire
qui puisse être réalisé. II aura ainsi
mis de sou cóté le plus décisif des
arguments celui qui se dégage de
fexcellence même des institutions et
des lois, et il pourra défier a tout
jamais la haine du combisme et les
menées révolutiounaires du collec
tivisme.
C'est dans un élan de patriotisme
que U. le comte de Mérode conviait
les catholiques a faire si bien qu'on
ne puisse rivaliser d'activité avec eux;
eest I amour siucère de notre patrie
qui nous fait espérer que cette belle
parole aura de l'écho et restera la
devise de notre gouvernement catbo-
lique.
La nouvelle est confirmée,
t'après laquelle le Bulletin officiel
publiera eu sou procbaio numéro un
décret accordant a un syudicat améri
cain l exploitatiou d'une partie consi-
dérable du Domaine National.
Les mois se suivent
et ne se ressemblent pas
"v, XS t
y~ Le vaillant Cercle de Jeunesse Gilde de
'v -e >^N."D. de Tuine, fondé en 1896, fêtera le 27
- X' novembre prochain son dixième anniver
saire. A cette occasion les membres honorai-
res et actifs se réuniront en un banquet au
Cercle Catholique. Les autorités politiques
et les chefs du parti catholique y assisteront.
encore
Sue saleté
ités d'am-
7
p 's.-..--;,'-
vqtylne faqon toute
\u'b opport a 1 azote et
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f' i'lence
'4 er et j'en lalsse
W-pgrès, qui doit
:xf '■•fêL..
jjSport
fa frousse
que moi-
P'l I Q
Je m 'd/ïrte pas qu'il se soit désabonné
également par lettre recommaudée et par
exprès et je lui présente mes siucères félici
tations et remerciements de m'ayoir averti
d'un si grand daDger.
Heureux d en être sorti a si bon compte,
j'abandonne mon compteur a la société De
Brouwer et j'espère que toute le monde en
fera autant. Recevez.Monsieur le Directeur,
l'assurance de la considération éclairée d'un
Ex-Abonné.
P. S. J'oublie de vous dire, qu heureuse-
ment je ne suis pas actionnaire (de même
que le rédacteur du Progrès sans doute) de
cette dangereuse fabrique de poison 1
Pour avoir fait barboter le gaz dans un peu
d'eau de chaux et dunsune solution d'acétate
de plomb, au trouble provoqué par un
pre'cipité de carbonate de chaux et de sulfure
de plomb, le distingue chimiste, a su, trouver
de l'acide carbonique et de l'Hydrogène
sulfuré d'autres gaz encore, les uns plus
inertes que les autres se rencontrent dans
l'analyse. De la de hauts cris pourtant il y
a quelques considerations qui méritent un
petit examen
Après l'épuration physique et chimique
qu'on fait subir a tout gaz d'éclairage,celui-ci
est formé en ordre principal de gaz de marais
ou méthane, et d'Hydrogène libre, qui tous
deux brülent sans répandre de clarté, mais
qui contribuent au développement de la
chaleur.
On y trouve encore de l'acétylène, de
l'oxyde de carbone, de l'éthylène et qui le
croirait, c'est ce dernier qui est l'agent lumi-
neux du gaz d'éclairage.
Tout cela se rencontre dans le gaz de
De Brouwer et dans tous les autres gaz
appelés d'éclairage. Quelle chance si on ne
trouvait que cela et pourtant il y a la déja
quelquespoisons.mais ils sont indispensables.
Passons. Et les autres I On ne cherche jamais
épurer complètement le gaz afin de ne pas
condenser les carbures liquéfiables (méthane
éthylène, acétylène), qui lui donnent son
pouvoir éclairant, et afin de lui laisser de
l'odeur.
Or, pour beaucoup degens simples, mais
pratiques, qui usent du gaz, c'est l'odeur
caractéristique qui les avertira d'une fuite
possible mais ïéconde en accidents. Ces
dernières lignes expliquent done la présence
des gaz inertes et malfaisants et le chimiste
aurait bien fait de le dire.
L'analyse n'en aurait été que plus com
pléte.
le DIMANCHE2 DÈCEMBRE. h 4 heures,
en l'Eglise de St Martin
par le Révérend Père Olliviek, des Frères
Prêcheurs.
Un auditoire aussi nombreux que distin-
gué assistait mercredi dernier a cette solen-
nité. Après la cérémonie de la be'nédiction
des orgues faite par le trés Révérend Mon
sieur le Chanoine De Brouwer, Monsieur
Louis Vanhoutte, maitre de chapelle de
l'église S' Martin, exécuta quelques morceaux
choisis et de nature a satisfaire tousles goüts.
Cette exécution vraiment magistrale mettait
en valeur la composition de ces orgues dont
l'expression et l'harmonie cadrent si bien
avec la jolie église de S' Nicolas.
Nous croyons être les fidèles entreprêtes
de tous les assistants en félicitant sincère-
ment Monsieur Joris de Renaix, facteur de
ces orgues dont nous avons déja pu apprécier
celles qu'il a construites pour l'église de
l'höpital S. Jean en cette ville. Nous offrons
nos meilleurs remerciments a Monsieur
Vanhoutte, dont la re'putation n'est plus a
faire, pour le délicieux concert qu il nous a
donné, en même temps nous présentons au
Révérend Monsieur Ryckeboer, curé de
S. Nicolas, nos félicitations sincères pour le
succès bien mérité de cette dernière grande
entreprise le couronnement a la splendeur
du temple dont il est le gardien.
du Peuple, le citoyen Furnémont fustige
d'importence les quelques grognards doctri
naires qui hésitent encore, parait-il, a exécu-
ter de bonne grace la consigne socialiste
C'est un petit état-major sans troupes
qui constitue le meilleur paravent du
ministère DeSmet. C'est lui quijette le dis-
crédit sur les efforts vaillants et généreux de
presque toute l'opposition.
On ne saurait en effet présenter comme le
modèle de la moralité civique cette attitude
équivoque de parlementaires et non des
moindres qui, lois des dernières elections
législatives, adhéraient avec éclat aux formu
les de suffrage les plus démocratiques, ct qu
Cherchent a présent le cap des tempêtes
électorales étant franchi a se rouler dans
une farine pre'servatrice pour éviter detenir
leurs engagements.
Ce n'est plus de la haute politique, c'est
tout au plus de la basse cuisine. Et l'on com-
prend parfaitement que d'honnêtes gens
comme Paul Janson et Georges Lorand,
entre autres, n'aient pu maitriser leur indi
gnation lors de la derniére réunion des
gauches libérales.
De pareils agissements énervent Paction
populaireils servent admirablement les
noirs projets du cléricalisme agonisant dont
ils cautionnent les résistances a l'égalité poli
tique ils entretiennent le scepticisme d'une
partie trop nombreuse encore de la popula
tion ils sont criminels et rétrogades au
premier chef.
Ils n'ont même pas l'excuse d'une préoc-
cupation sociale car leur seul but est de
maintenir dans les hotels de ville quelques
vagues politiens de l'ancien régime ichtyo-
saures préhistoriques dont la place est restée
vide en notie Musée d'histoire naturelle.
S'il ne s'agissait que d'un chapitre de
psychologie contemporaine, certes, il faudrait
veiller avec un soin jaloux a la conservation
de ces espèces rarissimes, capables de tenter
la plume d'un Stendhal ou d'un Balzac.
Mais c'est de l'avenir de notre démocratie
qu'il est question et, vraiment le temps
perdu, par la faute de toutes ces tergiversa
tions, représente un lot de misères et de
souffrances qui glacerait sur nos lèvres le
sourire satisfait de l'artiste en présence de
tels produits de l'espèce humaine.
II est temps que les positions soient prises
avec netteté. Je doute que la classe ouvrière
continue a se contenter de la fantasmagorie
dont on essaie depuis quelques temps
d'éblouir ses regards trop confiants.
Pouvons-nous compter, sans réserves et
sans réticences, sur le concours du parti
libéral pour conquérir le suffrage universel a
la commune et a la province Les socialistes
qui, comme moi, contractent sincèrement
des alliances politiques avec les libéraux, ne
seraient-ils que les dupes de leur imagina
tion Nous n'avons a demander au parti
libéral que le respect de ses propres engage
ments,lafidélitéa son programme particulier.
Mais, dans ces limites, nous sommes
autorisés a ne pas nous contenter de
démonstrations sans résultat, étant donné
qu'une seule abstention parlementaire
compromet non seulement pour aujour-
d'hui, mais, moralement, pour une période
plus ou moins longue le succès de cette
réforme fondamentale qui doit inaugurer
dans notre pays une êre nouvelle.
Nous détachons ces lignes d'une corres
pondance de Rome
A Mantoue, a pied ou a cheval, Pie X
parcourait sans cesse son diocèse, car il est
trés bon cavalier, et mène fort habilement.
Etant curé, il attelait lui-même et condui-
sait son «carretino» et l'on sait qu'une année
de disette il vendit son cheval et sa voiture
pomr secourir ses paroissiens.
Comme Pie X, hier, regagnait ses appar-
tements après un de ces exercises, il trouva
trois personnages de sa cour qui, avant de
prendre leur service, lui firent hommage
et s'inquiétèrent de sa santé.
Pie X selon ra coutume se montra avena11''
et doux,c'est d'une voix presque joyeuse qu il
répondit textuellement ceci
Dieu merci, nous allons fort bien et les
journaux ont tort de nous représeoter com
me étant malade, nous avons, du reste, en
core six années a demeurer parmi vous.
Comment six années seulement inter-
rompit Mgr Bisletti
Oui, fit doucement Pie X. T ai étudió
«neuf années» au séminaire, j'ai été «neuf
années» vicaire a Tembolo, «neuf années»
archiprêtre a Salzano, neuf années
chanoine it Trévise, «neuf ans évêquede
vlantoue, «neuf ans» patriarchs de Vemse,je
serai done aussi «neuf ans» pa pe, et je n'ai
plus que six ans pour accomplir mon oeuvre.
Le Pape plaisantait en appuyant sur ces
coincidences singulières, mais les trois Ita
liens qui l'écoutaient montrèrent uuo
inquiétude si vive, que Pie X s'efforga
vainement de lesrassurer. Daas toute «la
Cour», il n'est bruit que de cette parole k
Rome ou la commente passiounément.
Aujourd'hui le ciel est d'un bien li'Orient,
le soleil respleudit magniquement, l'atmos-
pbère est tiède comme au printemps, Rome
renatt
Pie X enveloppé de son grand manteau
rouge, coiffé de son large chapeau gansé
d'or sans garde et sans camerier, parcourt
depuis le matin tous lesjardins du Vatican,
suivi seulement de Mgr Bressant. Le «Tem
porale a fout dévasté, la belle avenue
d'orangers de la terrassea beaucoup souffert,
les ils qui mèuent a Notre-Dame de Lourdes,
ont perdu leur belle symétrie.
Les arabesques, les dessins variés que
composent avec des fleurs habilement nuan-
cées des jardiniers imaginatifs sont boulever-
sés et Pie X se promène avec sérénité au
milieu de ce dédastre. II cause comme un
bon curé avec les ouvriers occupés a réparer
le dommage et console les jardiniers désolés;
a un moment, il se retourne vers Mgr
Bressant et avec ce sourire ineffable qu'au-
cun peintre n'a pu rendre, il murmure ces
paroles symboliques
L'ceuvre mauvaise s'est accomplie, mais
un rayon de soleil de Dieu a déja ramené
1 espérance et la joie dans les cceurs, et le
bon jardinier, avec l'aide du Christ, va
réparer tout le mal
Cfest décidément la crise d'abondance. Le
tableau comparatif du commerce spécial
pour les dix premiers mois de l'année de
1905 et 1906 marque, en effet, une progres
sion extraordinaire.
Les importations pour les dix premiers
mois de l'année 1906 se sont élevées a 2
milliards 559,283,000 fr., contre 2 milliards
387,635,000 fr. en 1905, soit en plus cent
soixante et onze millions six cent quarante-
huit mille francs, ou 7,2 p. c.
Les exportations, de 1,750.495,000 francs
en 1905, sont montées a 2,002,618,000 fr.
cette année,soit une plus-value de deux cent
cinquante-deux millions cent quatre-vingt-
trois mille francs, ou 94,4 p. c.
Le mouvement de la navigation maritime
correspond a ces augmentations
A l'entrée. il y a eu 10,754,044 tonnes,
contre 9,525,641 tonnes en 1905, soit une
majoration eu faveur de 1906 de 1,228,403
tonnes, ou 12,9 p c.
A la sortie, on a enregistré '10,754,076
tonnes contre 9,480,712 tonnes l'année
passée, soit en plus 1,274,264 tonnes ou.
13,4 p. c.
lunnci o
M,le E. Schot Straasbeijm, Haven D. 11,Bergen
Op 7nnm fHollanrlf»)
Mademoiselle E. Schot
(Photo Van Melle)
«Pendant longtemps, j'ai Bouffert de rhuma-
tismes sans pouvoir obtenir 1© moindre soulage-
ment par les remèdes que j'ai pris On m'a
eonseillé de prendre les pilules Pink.Ges pilules
m ont fait énormément de bien et je les recom-
mande chaleureusement. Elles m'ont guéri»
complètement et rapidement a 40 ans passés.
Pendant les mois d'été, les rhumatisants, les
arthritiques ont peu souffert. L'exercice en
abondance, la vie au grand air, la transpiration,
le beau temps sont autant de raisons qui ont
iavorisé leur tranquillité. Mais voilé les mois
u hiver et ces mois ié ne ressemblent pas aux
mois d eto. Plus d'exereice, plus de transpiration
P°ur, eliminer les décbets, nourriture plu3
abondante pour augmenter le nombre de calories.
Les rhumatisants, les arthritiques, ne vont plus
li ruler ce qu'ils auront absorbó, il y aura des
dechets, des poisons qui passeront dans le sang
et iront se déposer dans les jointures, les articu*
lations. Ils apporteront la la flèvre et bientót ia
douleur.
Nous leur conseillons de faire comme Mu'
Schot Straasbeijm. Qu'ils suivent le traitement
des pilules Pink. Ce traitement puriflera leur
sang et stimulera Ie tonctionnement de tous lear®
oiganes, particulièrement celui des organes
hitestin, foie, reins qui sont charges
déliminer les poisons qui restent dans notr®
corps.