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Ruinations dans
ia Magistrature
La drainatique
Willen
is kunnen
Un taureau peu ordinaire
La Cour de Cassation
I e dernier mot
PRISON O'YPRES
Actes officie]s
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hacun
lie, il se
adressée
oü cette
iura oublié
'e dossier tout
Mes rapports
'JAigueur, aarrant par le
des opérations, et docu-
mentant sjïidement mes conclusions. Quand
il les aura étudiés, il lui sera loisible de
me convier a une distinction publique.
Mais il n'aura pas cette cranerie ou cette
condescendance. II est plus expéditif que
celaII préfère imiter l'exemple de ce3
mauvaiB aTocats qui, défendant de mauvai-
ses causes, dépensent le plus clair de leurs
moyens a rendre suspects les témoins qui
les gènent.
Que voulez vous Quand on est devenu si
fort en chimie, on a eu le temps d'oublier sa
dialectique.il est si difficile d'être universel
J'espère bien, Monsieur l'Editeur, que
vous ne ferez aucune difficulté pour insérer
le présent droit de réponse dans votre
prochain numéro, et je yous salue avec
empressement.
On a recu avis mardi, a Gand, que M. Van
der Straeten, substitut du procureur-général
a la cour d'appel, est nomtné avocat general,
en remplacement de M. Wouters, décédé
M. Firmin Van den Bosch, procureur du
Roi a Termonde, est nommé substitut du
procureur-géne'ral M. Van Malleghem,
substitut du procureur du Roi est nommé
procureur du Roi a Termonde et M. Van
der Moeren, substitut du procureur de Roi a
Ypres, est nommé substitut du procureur du
Roi a Gand substitut du procureur du Roi
k Ypres, M. Alberic Van der Heyde, avocat
a Ostende.
Dr E. Terlinck.
Mardi midi a été abattu a l'abattoir com
munal un taureau appartenant a M. Emile
Caenen, boucher en notre ville et pesant le
poids respectacle de 1385 kgr. De mémoire
d'homme aucune tête de bétail de ce poids
n'a été abattue a Ypres.
Ce taureau qui était né a Merckem a la
ferme Henri Van Exem, le 24 Février 1902,
a figure dans un grand nombre de concours
et a remporté les primes suivantes. igos
concours a Merckem ir prix 8 franes. igo3
a) Expertise 2e prix 80 fr. b) Concours a
Dixmude 3e prix 25 fr. c) Concours régional
Bruges 5e prix 5o fr. ig04 a) Expertise prime
de conservation i5o fr. b) Concours de
bétail gras a Courtrai 4e prix 3ofr. c) Con
cours de bétail gras a Bruxelles 4® prix 75 fr.
igo5 a) Expertise, prime de conservation
200 fr. b) Concours régional Dixmude ir
Dimanche soir la
Willen is kunnen
soirée d'Hiver. Au programme le fameux
Kaporaal Simoens, une traduction par Mal-
fait du Vieux Caporal de d'Ennery.
D'Ennery n'était pas ce qu'on pourrait
appeler un grand litterateur, mais il possé-
dait a un haut degré l'instinct scènique et
l'art de charpenter les pieces, et quoiqu'étant
un des plus féconds et des plus heureux
metteurs en scène de situations dramatiques,
Le Vieux Caporal est certainement une de
ses pieces les mieux réussies. D'aucuns
l'appellent non sans raison un chef d'ceuvre.
Pourtant que de pieces superbement faites
recoivent de la part du public tantot un
acceuil enthousiaste, tantot un accueil
glacial. C'est dire que si l'auteur y est pour
beaucoup, les acteurs en ont sans doute bien
la plus grande part.
II faut done que des acteurs, qui ne se
prévalent pas d etre des professionals mais
de simples amateurs, aient de l'audace pour
aborder la scène avec un drame dont l'auteur
est d'Ennery et qui constilue pour celui ci
son chef d'oeuvre.
Oh aurait pu croire téméraire d'exécuter
une ceuvre de cette importance après quinze
jours de répétitions; la vaillante société a bien
prouvé que Willen is kunnen (vouloir
c'est pouvoir).
Le drame Kaporaal Simoens a été
interprété avec un art fini. Plusieurs scènes
étaient rendues avec une vie tellement inten
se qu'on aurait cru a la réalité.
Les acteurs étaient bien pénétrés de leur
role, aussi tous méritent ils des felicitations
et plus spe'cialement l'artiste, (car la denomi
nation n'est pas trop forte), qui tenait le role
du Caporal et l'admirable acteur qui par un
role antipathique comme celui de Pierre
Morel a su se faire apprécier citons
encore le petit Fritz le vieux de l'Epinois
etmais finissons en, car tous y passe-
raient.
Inutile de dire que les applaudissements
éclataient dru après chacun des quatre actes.
Le long iniervalle ne'cessité par un change
ment de décors entre les différents actes,
peut avoir exercé un peu trop le patience du
public mais la symphonie S. Michel par des
intermedes gracieux aura provoqué une
agréable diversion. Mac.
a présenté comme candidats a la place
vacante en son sein par la retraite de M. le
conseiller Van Werveke, deux conseillers de
la cour de Gand MM. le premier président
Van Maele, comme premier candidat ct De
Smet comme second candidat.
prix 200 fr. c) Concours de bétail gras Cour-
société dramatique j trai ir prix 5o tr. igoó a) Concours de bétail
a donné sa deuxième j Dixmude irprix 5o fr. b) Concours régional
Furnes, prime de conservation 400 francs,
c) Concours de bétail gras Courtrai ir prix
5o fr. d) Concours de bétail gras Bruxelles
ir prix 200 fr. e) Concours de bétail gras
Bruxelles championnat ir prix 40 fr.
En écrivant le dernier motje ri'entends
pas éci'ire mon dernier mot.
J'ai cru devoir donner cette courte expli
cation avant de dire que, quand j'étais
encore un tout petit jeune homme, j'avais un
voisin un peu plus agé que moi, qui avait
coutume de dire et de répéter, peut-être un
peu plus que de raison
Si jamais vous vous mariez, mon gar-
qon, et si vous voulezêtre vraiment heureux,
il faut toujours abandonner k votre femme,
les clefs et le dernier mot.
C'est ainsi que, quand je me suis marié,
voici trento ans peu prés, étant trés péné-
tré de la profonde philosophie du principe
cher mon voisin, je ne me suis fait aucune
difficulté pour abandonner a ma femme les
clefs et même... le dernier mot, car en
somme, dans notre jeune ménage, le magot
a garder était si mince qu'on aurait pü sans
inconvénient sérieux se passer de clefs, et
puis, pour le dernier motcomme je suis
fort paisible de caractère, on pouvait tou
jours éviter les discussions, et par voie de
conséquence, tout ce qui entraine ordinaire-
ment vers l'écueil qu'on appelle le dernier
mot.
Je n'avais done qu'un trés médiocre
mérite a ce sacrifice et je suis trés loin de
vouloir m'en glorifier.
La sincérité dont il convient de ne se
départir jamais, m'oblige cependant k dire
sans détours que je me suis bien trouvé
d'avoir suivi le conseil de mon voisin, mais
comme celui-ci s'était marié presqu'en
même temps que moi, on me pardonnera
bien,j'espère,d'avoir eu la curiosité de savoir
s'il avait lui-même suivi le conseil qu'il
m'avait serYi si copieusement et d'avoir fait
dans ce but ma petite enquête a moi.
Ces sortes de petits secrets de ménage
étant généralement bien gardés hum
je n'ai pas eu la moindre peine a apprendre
qu'en ce qui concernait les clefs, mon voisin
était resté parfaitement conséquent avec ses
principes, mais pour ce qui regarde le cha-
pitre du dernier motil n'en était malheu-
reusement pas tout-a-fait de même.
II faut savoir que mon voisin d'alors était
grand chasseur et je voudrais bien que j
les typograpkes ne me fassent pas dire I
braconnier, mais chasseur éternellement I
maladroit, et comme tel un peu gascon,
comme tous ses collègues maladroits d'ail-
leur»,
Quand il avait péniblement amené a sa
chère épouse, un méchant petit lapin tué
par hasard, il racontait bravement aux amis
qu'il rencontrait le soir au café, qu'il avait
abattu dix lièvres un miserable merle, tué
par inadvertance, devenait dans sa boucke,
au café toujours, quelques faisans.
Ces petites gasconnades de caté, u,offen
sives en somme, n'auraient jamais eu des
démêlés désagréables avec le dernier
mot si un jour, mon voisin n'avait pas eu
la sotte idéé d'en débiter une.de ces gascon
nades, en présence de sa femme.
Certes, il ne se serait pas risqué a dire, en
déposant aux pieds de son épouse un simple
petit lapin, femme, je t'apporte dix lièvies.
Mais rentrant d'une chasse plus malheu-
reuse que les autres, il avait dit, déposant
majestueusement sur la table de la cuisine
un merle aussi maigre qu'un jour de
carême
Vois done chérie, quelle superbe grive
Dédaigneusement madame avait pris en
main la malheureuse victime du coup de
fusil maladroit de son mari, puis la lauQant
sur la table
Ca une grive, avait-elle dit, c'est un
merle
Je te dis que c'est une grive.
Et moi, je te dis que c'est un merle
Malencontreuses paroles.
Sans raisons, ou plutot a défaut de raison-
nement, la moutarde monta au nez de mon
sieur et de dépit madams éternua.
II y eüt un chassé-croisé de grives et de
merles, qui les unes et les autres ne s'en
portaient pas plus mal pour cela, et
ce füt madame qui, la dernière.claquant les
portes, vociféra
Merle
L'écho, dans les corridors, répéta deux
fois en gémissant, le mot fatal
Merle... Merle.
Le mari, offensé, s'attribua le malen-
contreux écho.
Entre ses dents, sans réflexion, il siffla,
furieux
Dinde I
Par charité chrétienne probablement, la
bonne rapporta le propos.
Ce jour la, le diner était brulé, et pour la
première fois depuis leur mariage, mon
ancien voisin et sa femme ne s'adressèreut
point la parole a table.
bi en ce moment la, dans un éclair de
sage réflexion, ils s'étaient embrassés, le
mal n aurait pas été bien grand tout
aurait été oublié.
Mais ils s'entêtèrent.
Madame, déclassant ainsi un malaise bien
pénible quand il est réel, eüt la migraine,
cette suprème ressource des feinmes qui se
posent en victime, et monsieur s'en alia
bêtement, je ne saurais pas être tendre
pour lui non plus, culoter sa pipe au café
de la place
Cette scène si insignifiante en elle même,
eüt des suites désastreuses. Ce ménage si
uui jusqu'alors, devint un véritable enfer.
Pendant trois ans, monsieur et madame
ne se parlèrent plus que pour terminer
l'entretien par l'óternel grive merle
suivi d un bien significatif claquement e
portes.
Et par l'écho tout le village füt bien-
tot au courant de ces scènes ridicules l'on
se demandait comment il était possible de
pousserles choses aussiloin pour une affaire
aussi misérable.et avecla bienveillance kabi-
tuelle qui caractérise la béte kutnaine, mon
sieur devint muffle s coté des dames, et
madame devintckipie cote des hommes
Parait quau village, cela s'appelle quel-
quefois la charité chrétienne dès lors, les
petites villes nont rien a envier aux vil
lages.
Vers cette époque, il y avait dans ma
paroisse natale une mission extraordinaire
et le prédicateur étranger, un coeur
droit, qui y était venu prêcher la bonne
parole, mis au courant de 1 affaire, résolut
courageusement de raccommoder ce ménage
qui 11 aurait jamais dü etre aussi désuni.
Ma petite enquête, qui serait devenue
indiscrete si je l'avais poussée plus Join,
m'a oppris qu'il y réussit, mais non sans
peine, et, quand il quitta ces époux enfin
réconciliés, il put constater que dans Ie
baiser même de l'oubli, madame mit une
réserve.
Elle la traduisit d ail leurs loyal ement et
de suite.
Caressant calinement le menton de son
mari, elle murmura
C'est fini maintenant, mais c était tout
de même un merle, dis
Cette fois ci, mon ancien voisin eüt le
bon esprit de se souvenir et il «e tüt prudeni-
ment, abandonnant enfin a sa femme le
derniir mot.
II avait eu tort de vouloir faire passer un
merle pour une grève, soit, mais la puni-
tion avait été trop dure.
C'était sa faute, d accord, mais elle était
bien petite, la faute.
Haut les coeurs done, et sachons balayer
résolument ces petits obstacles au vrai bon-
heur.
Paul Lacroix.
Wervicq
A l'occasion de la S'° Cécile, la musique
communale, sous la direction de Monsieur
Gabelles, officier d'académie, exécutera en
matinée, Luudi 26 Novembre, a 10 1/2 heu-
1 es en son local le Ghapitre le program-
me suivant
1 .La Prière des Francsouverture solen-
neile, soliste M. Vervaeke Buot
2. La voix des Clochesrêverie,
soliste M. Deleu, hautbois Luigini
3. Déjanire, scène de ballet Saint Saëns
4. Delorès, valse Waldteufel
Adjudication du Samedi, 17 Novembre
1906.
1. Lot. - Froment, braises. Henri Derou-
baix, Ypres, fr. 2.816 Malbrancke Alo'iae,
Ypres, fr. 2.892.
2. Lot. Lait. Herreman Edouard,
Ypres, fr. 280.
3. Lot Légumes. Herreman Eduard,
Ypres, fr. 458,50.
4. Lot. Viande. Giller Albert, Ypres,
fr. 1.350.
5. Lot. Denrées Coloniales. Pauline
fluyghe, Ypre-, fr. 257,13.
6. Lot. Articles de propreté. Ckauf-
fage. Pas de soumissionnaire.
Cantiue. Aug, Souxdorf, Ypres, fr.
1.036,75.
Médicaments. Gaimant Emile, Ypres,
10 au dessus de tarif.
Vidanges. Moyennanl la somme de
1) Herreman Edouard, Ypres, fr. 520.
2) Ve Caenepeel, St Jean-Ypres, fr. 724.
Un arrêté royal en date du 9 Novembre
1906, autorise la construction d'une église
au hameau Le Bizet k Ploegsteert.
Par arrêté royal du i3 Novembre 1906,
sont décernées la croix civique de ae classe
a M. R. Vandewynckel, sergent-major aux
sapeurs pompiers communaux armés de
Poperinghe la médaille civique de i« classe
a MM. L. Verscheuren, sergent fourriei aux
sapeurs pompiers communaux armés de
Comines C. Lammey, sergent, R. Van-
houcke, caporal aux sapeurs pompiers com
munaux armés de Poperinghe la médaille
civique de 2' classe a MM. G. Thoor, A.
Sansens, JBerat, sapeurs pompiers a Pope
ringhe.
1 armi les lieutenants notnmés par arrêté
royal du 16 Novembre, adjoints d'état major
citons E. J. Crouquet, A.-J.-C. Smitsmans
du 3e régiment de ligne.
La médaille commémorative du règne de
5. M. Léopold II est décernée a M. J.
Beesau, médecin en chefal'asile pour hom
mes aliénés a Ypres.
Par arrêté royal du 3 Novembre 1906, M.
V. Schramme, procureur du roi, a Ypres,
est nommé membre du comité d'inspection
et de surveillance de 1 école de bienfaisance
de 1 Etat, en la dite ville, en remplacement
et pour achever le terme de M. A. Thien-
pont, dont la démission est acceptée.
Un arrêté royal du 5 Novembre autorise
le conseil communal de Ploegsteert a em-
prunter la somme de 162.200 francs par
l'entremise de la société du crédit communal.
Un arrêté royal du 10 Novembre contient
que dans les cours d'eac et canaux naviga-
bles ou flottables appartenant ou non a
l'Etat, toute pêche autre que cells a la ligne
a la main est interdite lesdimanches et jours
de fête légale.