w Cd pugilat a Liége entre >1. Oemblon et M. Digneffe Gand Actes ofïiciels Lu diminution 'e l'alcoolisrne EN FRANCE anifestations-Incidents Les prêtres en prison I n mot de t.uré de campagne Dévouement et générosité A Orléans 1.76 i.83 ^97 1898 xSgq L'évêque d'Arras expulse ite u'au on peut Poison d'Or des Primitifs jmme, esquissé de Lette u hove i par le baron de r province, serait con^tiC'-ft;, ^diën président de l'exposition des Primitifs Flamands et déja, sous le patronage de M. le ministre d'Etat Beer- naert, le travail d'organisation est rapide- ment mené. L'exposition serait ouverte durant les mois de juiliet, aoüt et septembre. La ville assurerait une participation dans les dépenses a concurrence del5,000 francs. Outre cette solennité, l'ouverture officielle du port donnerait lieu a des fêtes d'inaugu- ration proprement dites dont la date serait fixée ajuin ou juiliet 1907. L'administration communale a cherché éi grouper les diver- ses participations financières. Elle a inscrit a son budget une somme de 25.000 francs la Compagnie des installations maritimes a proinis son concours a concurrence de la moitié de cette somme, soit 12,500 fr., et les entrepreueurs du port, M. Coiseau et Cousin, par une initiative dont le couseil appréciera toute la générosité ont souscrit une intervention égale a celle des installa tions maritimes. Le budget spécial des fêtes d'inauguration serait done de 50.000 fr. Cette somme serait mise a la disposition d'une comité central A l'unamité, les commissions réunies se sont ralliées aux prospositions énoncées dans la note de Phonorable échevin. 1, jPel au reglement, M. Demblon defend >j,? il son ami, M. Postala, en agissant ainsi. Digneffe n'a pas a s'expliquer. M. le bourgmestre. Je vous prie, M. Digneffe, de ne pas suivre M. Demblon sur ce terrain. Ne répondez pas, je vous couvre de mon autorité présidentielle. M. Demblon proteste et dit que M. Di- genffe a peur de parler. Le tumulte éclate de nouveau. A ce moment M. Digneffe vient au milieu de la salle et crie a M. Demblon «Vous êtes un misérable I M. Demblon bondit de son fauteuil, ren- verse les chaises, bouscule les conseillers et s'élance sur M. Digneffe qu'il empoigne. Les conseillers se précipitent et s'emparent du conseiller socialiste, qui se démène et par- vient a s'échapper. Le bourgmestre leve la séance au milieu d'un tumulte indescriptible, pendant que la police expulse violemment le public. Le président réclame a son tour l'aide des agents pour empêcher un pugilat. Le boucan est impossible a rendre les portes de la salle des séances sont fermées au milieu des cris des conseillers. Un trés vif incident s'est produit, lundi soir, au Conseil Communal. A propos de la discussion du budget, le Conseil était appelé a prendre les mesures nécessaires pour remplacer une somme de dix-sept mille francs, subvention habituelle de l'Etat a l'École industrielle de Liége, refusée cette année, le Conseil ayant nommé un directeur qui n'agréait pas au gouvernement. M. Schindeler, catholique, avait critiqué la nomination de M. Postala en qualité de directeur a l'École industrielle, avancant certains faits que M. l'échevin Micha avait démentis. Au cours de la séance de lundi. M. Schin deler a maintenu les faits qu'il avait avancés, nottament une démarche faite, en cette occa sion, au ministère, par M. Micha. Cela fut l'oecasion de l'incident suivant M. Micha proteste a nouveau il n'est pas allé a Bruxelles. M. Demblon s'étonne de ce que le prési dent ait laissé citer des noms de personnes, alors que lui-meme a été rappelé S l'ordre a différentes reprises. Au surplus, M. Digneffe a déclaré, dans une interruption, que si M. Micha était allé a Bruxelles, il l'approuvait complètement. M. Kleyer déclare qu'il est allé lui-même Bruxelles avec l'échevin Faloise pour demander au ministre de ne pas retirer les subsides a l'École industrielle malgré la nomination de M. Postala, qui, contraire- ment au reglement, n'est pas ingénieur. M. Digneffe (fait personnel) pre'tend que e'est son droit de juger la conduite de M. Micha. M. Demblon. L'opinion de M.Digneffe est personnelle, mais M. Digneffe n'a-t-il pas voulu dire que M. Postala était incapa ble de diriger l'école industrielle M. le bourgmestre. Je ne puis tolérer cette question. M. Digneffe. II ne me convient pas, du reste de répondre aux injonctions de M. Demblon. M. Demblon M. Digneffe. tique. M. Demblon. C'est vous qui êtes un jésuite. Jesuis un bonnête homme. M- Journez (motion d'ordre) demande le Un Prêtre hérolque et modeste. Lundi, après-midi, un homme, donnant les signes d'une grande exaltation mentale, se jetait a l'eau au boulevard du Gazomètre.Un prêtre, passant par la, quitta aussitot sa soutane et se précipita au secours du malheureux qui se noyait. II parvint a le sauver, mais le noyé, a peine retire de l'tau, fut pris d'une nouvel le crise, et se précipita encore. Le prêtre se jeta éi son secours une seconde fois, et le tira de nouveau, avec l assistance d'une autre personne. Puis il conduisit le pauvre agité au commissariat de police pour qu'on prit soin de lui. II repartit, en refusant avec obstination de dire son nom au commissaire de police. P. S. Un hasard nous a peimis de savoir que ce modeste sauveteur est iVl. i'abbé Rysenaer. - Vous nous accusez done? Votre attitude est jésui- Par arrêté royal du 10 Décembre 1906, i M. Vandaele juge prés du tribunal de première instance d'Ypres, est désigné pour remplir les fonctions de juge d'instruction pendant un nouveau terme de trois ans, prenant cours le 20 décembre 1906 Un arrêté royal du 12 Décembre 1906 approuve la résolution du conseil provincial de la Flandre Occidentale en date du 6 Novembre 1906, ayant pourobjetde modi- fier le texte flamand du règiement de la taxe sur les bénétices nets des sociétés par actions beiges et étrangères, des assureurs beiges et des assureurs étrangers. Par arrêté royal du 15 Juiliet 1906 paru dans le Mon.teur du 16 Décembre la décora- tion industrielle de 2< classe a MM. Henrj Accou contre maitre de brasserie a Ypres, Auguste Barratto, contre maitre de brasse rie a Ypres, Henri Bartier, chef appréteur a Ypres, Pierre Boogaerts, farinier a Pope- ringhe Charles Buseyne maréchal ferant a YpiesEmile Coutrez contre maitre charpentier A Ypres Gfustave Deconinck, tisserand a Ypres Julien Druant cordon nier a Poperinghe Auguste Hespeel contre maitre de fabrique a Poperinghe Louis Noliet, cocher a Wervicq Séraphin Reynaert, brasseur a Becelaer Isidore Verstraete, magon badigeonneur a Ypres Eleonore Delegher, servante a Warneton Léonie Maes, servante k Warneton Sophie Mortreu servante a Warneton Ursule Vanrobaeys, cuisinière a Neuve-Eglise Philippe Verhoest, domestique a Vlamer tinghe, Mille Charles, a Warneton. Dans son savant ouvrage sur la Crimina- liié en Belgique, M. Henry Joly n'héslte pas a attribuer a l'alcoolisrne la principale cause de la criminalité dans notre pays. Pour diininuer la criminalité, écrit il, il faut lutter contre l'alcoolisrne. A ce titre nous enregistrons avec plaisir les constatations faites par M. Thibbaut dans son rapport sur le budget des voies et moyens, au sujet de la diminution de la consommation de l'al- cool. S Le gouvernement, dans sou Exposé general, évalue a 2 061,000 francs la dimi nution que subiront, en 1907, les droits d'eutrée et d'accise sur les eaux de-vie, et il sen féiicité avec raison c'est un succès dans la lutte contre 1 alcoolisme. La consommation d'alcool de bouche se raleutit. Le fait parait acquis. II résulte d'un tableau annexé a l'Exposé général que ie mouvement dégressif, malgré certaines fluctuations, est constant et cor respond A des habitudes nouvehes p ises par la population. La consommation présumée par têle d'habitant y figure pour les années 1890 a 1894 avec 10'03 1895 a 1897 1898 a 1901 1903 1904 1905 1906 9'76. 8'98 5'37. 5'94. 5'78. 5'62. Le relèvement du droit, qui a produit le renchérissement de l'alcool, n'a pas été étrauger a ce résultat il coincide avec la brusque chute de la consommation présu mée et la diminution constante qui s'est maniiestée dans la consommation depuis cette chute prouve que Taction du droit persiste. La mesure fiscale apparait ainsi comme un des remédes antialcooliques pra tiques. Un autre indice prouve que l'alcool perd du terrain c'est que la consommation de la bière a une tendance constante A se relever et a remplacer la consommation du genièvre. Le tableau ci-dessous dressé par M. Thibbaut indique la quantité de bière consommée en Belgique par habitant pen dant chacunedes années 1890 a 1904. ANNÉES Consommation par habitant Hectolitres O Oh co 1.78 1891 1892 1.77 1893 1894 1.84 1895 1.93 kO Oh 00 2.00 2.o5 2.11 2 18 1900 2.21 1901 2.19 1902 2.14 1903 2.17 1904 2.22 On est done généralement d'accord pour constater le recul de l'alcool. Le doute a cet égard ne semble plus possible c est un motif pour que la propagande redouble d'efforts a 1 effet de conserver le terrain gagné et d'étendre la conquête. II ne faudrait pas, par exemple, qu'une réforme du droit de licence, imprudemment accomplie, vienne augmenter brusquement le nombre des débits d'alcool. II ne faut pas induire le pauvre monde en tentation, tout les jours nous le demandons dans nos priè res. Nous espérons que la droite trouvera une bonne solution a ce délicat problème et ne voudra pas compromettre le fruit si péni- blement obtenu de la campagne antialcooli- que. Vendredia eu lieu a Arras Texpulsion de Mgc Willez de l'évêché et celledu petit et du and séminaires. Voici le texte de la protestation dé Mon seigneur a l'évêché J'ai sur cet immeuble un droit de jouis- sance, reconnu aux évêques d'Arras depuis plus d'un siècle. Ce droit constitue une partie de 1'indem- nité acceptée par 1 Eglise en compensation de 1 abandon de ses légitimes revendications sur les bieus confisqués par la Revolution. Mon devoir e»t de demeurer ici jusqua l'emploi de la violence. La violence, vous la représentez en ce moment. Que Dieu pardonne a ceux qui vous envoient Au dehors, le vent et la neige font rage. Une voiture A deux places stationne pr^ du perron buit gendarmes a cheval l'enca drent devant se tient M. Viala, commi8. saire central, qui vient prêter main forte i son collègue. Monseigneur passe devant la voiture et se dirige vers la porte. Ou l'arrête. II faut monter, dit le commissaire, j'ai des ordres, M. le préfet veut éviter toute manifestation. Monseigneur refuse net - Je suis expulse Je refuse votre voiture je vais a pied. M le commissaire répond -- Au norn de la loi je vous somme de monter en voiture. Monseigneur veut passer outre, mais un gendarme s'approc ie de lui, le prend bruta lenient- par le bras et le pousse dans la voi ture. II appartenait au commissaire de police d'Arras de découvrir un texte réglementant la circulation des membres du clergé avec sans doute, une échelle de vitesses maxima et minimasur toute l'étendu# du territoire francais tant il est vrai que la séparation aura eu, pour le moins, ce résultat appréciable de provoquer chez nous la plus merveilleuse floraison de textes législatifs... II resterait a savoir comment la liberté de chacun parviendra A sortir sauve de cet arsenal des lois nouvelles. L'apostolat des prisonniers dans les pri sons est il a la veille de se généraliser Rien n'est plus prabable, au moment oh los prisons sont prés de devenir l'uuique champ d'action d'uu certain nombre de nos prêtres. M. I'abbé Camerlynck, curé de Was- quehal (Nord), vient de passer quinze jours en prison a la suite des incidents des inven- 1 taires. A son retour a Wasquehal, il a été regu chaleureusement par la population, qui lui a offert un calice d'honneur avec cette ins cription Inventaire de leglise de Was quehal, 29 novembre 1906, a M. Camer lynck, eondamné a quinze jours de prison, ses paroissiens. Après la me-'se d'action de gr Aces, M. Ca- merlyuck a raconté quelques détails de son séjour a la maison d'arrêt. Les détenus lui out térnoigné de la deference il n'est pai jusqu a l'assassin de Verlinghem qui ne lui ait térnoigné du respectMestdag a voulu lui offrir une croix en perles qu'il avait fabri- quée lui même. La déclaration Mais mon sonneur la fait avant chaque office, et par un tt-mps caime, elle s entend a plus d'une lieue il me semble qu'on pourrait bien se contenter de ga Ce n'eti pas la un bon motc'est du pur bon sens. Les employés de leglise Notre-Dame de Verneuil (Eure), qui ne regoivent plusleurs gages ouisque la Fabrique ne peut plu» les leur solder, ont décidé de continuer leurs services A titre complètement gratuit. Cet exetnple donné par les humbles est de nature a reconiorter ceux qui ne con- naissant pas les trésors de dévouement et de générosité qu'il y a dans l'ame du catho lique frangais. Mgr Touchet et onze de ses prêtres out comparu devant le tribunal de simp'6 police. 8a Grandeur a prononcé un éloquent dis cours, d'oü nous extrayons ce passage J ai voulu que le bAtonnier de notre ordre si distingué des avocats eüt Toccassion de dire au public son avis sur l'idée singulière do nous laisser les églises ouvertes, condition qu on n'y fasse pas d'office. J'ai voulu un débat aussi éclatant qu0 comporte une audience de simple police- il ne tiendra pas a moi d'y ajouter les solen^ nités du tribunal de première instance e celles de la Cour de cassation. J'ai voulu non seulement dire ainsi qu que chose a mes prêtres, dire quelque c

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1906 | | pagina 2