FAITS DIYFBS
CHHRBONS
Sans Rival pour
1
Rapport de M. Burvenichsur
les plantations, jardins et
promenades de la ville
d'Ypres.
Lufssières éteintes
fl uwelijksafkond igingen
L'auéinie est guérie
(Datépiau^ de construction
4
Les pilules Piiitv 01 iss at i'auémie
couimi-1
iiieiit la laiiu
Paiu
-inner „Krone".
w
w
YPRES, rue d'JElverrïiuglie, 44, YPRES
°as»
Prés de 1'Abattoir, 17, et au Quai.
adviendrait de ma chère patrie, si ce jour
était rayé de nos us et coutumes.
Je vois le commerce dans le marasme les
multiples êtres qui vivent exclusivement de
la fabrication de l'article étrennes réduits
g la plus noire misère les villes sombres,
désertées a quoi bon en effet, aguicher en
vain l'illusoire acheteur de l'illusoire cadeau!
Je vois l'employé lancer des regards char
gés d'une loyale et franche haine, a son
estimable chef de bureau, qui persiste, par sa
presque immortalité, a retarder son avance-
ment.
Je vois supprimé, pour les patrons, ce
splendide mois de décembre, pendant lequel
seul mois de l'année, il est l'objet des petites
attentions et des prévenances de son person
nel.
Je vois supprimé, pour le personnel, ce
même mois de décembre, qui, avec la
perspective des gratifications proches, fait
oublier les onze précédents mois d'un pré-
tendu esclavage.
Je vois les salons, car dans la plupart des
maisons, le salon n'est utilisé que le jour de
l'an, je vois les salons ne plus être vus, si je
puis m'exprimer ainsi et je ne vois pas par
quoi on pourrait les remplacer dans nos
modernes constructions.
Je vois disparaitre les bonnes galettes, les
vraies, celles qui sont faites par la gracieuse
maitresse de la maison, et qui sont en
réalité, achetées chez le boulanger du coin.
Je vois supprimées du jour au lendemain,
les étrennes que, en somme, moi aussi
j'apprécie.
Car les étrennes conservent cette particu-
larité e'est d'etre toujours trés agréabies a
recevoir et souvent peu agre'ables a dormer.
L'borr.meest ainsi fait.
Je vois encore.
Mais, je m'arrête, car je ne puis tout dire
en une lois.
Je vois enfin cette maxime gravée sur le
socle d'un Bouddha
Les biens de ce monde sont-ils perdus
pour toi 1 Ne te lamente pas. As-tu gagné
un monde, au contraire Ne t'en réjouis
point, cela n'en vaut pas la peine.
Et e'est en souhaitant pareille sagesse a
mes bienveillants lecteurs, que je leur donne
rendez-vous a l'an prochain.
H. DESAPEUR.
Messieurs les Bourgmestre et Echevins
de la ville d' Ypres,
Messieurs,
Me rendant a une invitation de Monsieur
le Bourgmestre datant du 3 décembre, Ind.
N° 3739, je suis venu k Ypres le mardi 11
courant,ou accompagné de Monsieur TEche-
vin des travaux, Monsieur le Secrétaire et Mr
l'Architecte de la ville, j'ai eu a examiner
votre admirable promenade publique, dans
le but d'y amener des améliorations. En
premier lieu j'ai constate la fagon tout a fait
magistrale dont cette promenade a été
congue et exécutée. Ces jardins sont en tous
points comparables a ceux qui entourent la
ville de Luxembourg, et moyennant quelques
soins spéciaux d entretien et de surveillance
ils pourraient être rangés parmi les plus
beaux de l'Europe et donner a votre ville
déja si intéressante un sujet d'attraction de
tout premier ordre. Mais quelque beaux que
soient des jardins et quelque soit le talent
avec lequel ils ont été concus il arrive
toujours un moment oü chacun des éléments
qui le composent doit être surveillé et guidé.
Alors surtout.les arbres qui ont été plantés it
petite distance pour donner un effet plus
immédiat, doivent partiellement disparaitre
pour laisser l'espace a d'autres, mieux forme's
et mieux venus ou dont le cachet propre est
plus en rapport avec le site qu'ils contribuerit
a former. Une jeune plantation fait surtout
son effet par la masse de sa végétation luxu-
riante, par l'ombre et la fratcheur qu'ils
donDent dans la promenade, mats plus tard
chaque arbre en se développant donne au
paysage le cachet plastique qui le caractéri.
sera et qui peut perdurer pendant des siècles.
Les jardins d'Ypres entrent dans cetle phase
de transformation et plusieurs arbres, grace a
leur développement, contribuent non seule-
ment a la beauté et a l'expression de l'ensem-
ble,mais ont leurs caractères propres qu il faut
conserver et protéger. Et considérées sous ce
rapport, je ne puis qu'approuver les coupes
d'arbres projetées, sauf pour un orme dont la
disparition laisserait un vide regrettable.
II fauten effetque les arbres soient tou
jours distances de facon a ce que toutes les
couronnes puissent se former librement sans
cependant laisser des vides. Mais quand on
fait les éclaircies, il vaut mieux cependant
avoir pendant quelque temps un espace nui,
que de laisser subsister les deux arbres trop
rapprochés pour en faire disparaitre un
lorsquil a eu le temps de nuire considérable-
ment a la forme normale de celui qui est
appelé a rester.
Dans les groupes j'ai vu assez bien de
plants de peuplier du Canada. Ces arbres ne
doivent pas avoir de place définitive dans un
pare ou leur feuillage grèle fait un effet
insuffisant et que les fruits cotoneux salissent
pendant les plus beaux jours de l'été. On
introduit le peuplier dans une jeune planta
tion paree qu'il va vite, mats on doit l'inter-
caler judicieusemeat dans d'autres arbres i
plus lents a se former, pour le supprimer dés
qu il nuit a ces derniers. Si on l'emploie a
cause de son grand rapport, on doit le faire
venir dans des endroits spéciaux peu en vue
ou les vides qui se forment par 1 exploitation
périodique de son bois ne laissent pas de
lacunes trop voyantes. Aussi recommandé-
jele peuplier dans deux bas fonds situés a
gauche de la promenade en remontant depuis
la gare.
J'engage également l'édilité a faire donner
aux chemins et aux massifs, et surtout aux
clotures avotsinant les cites ouvrières, tous
les soins d'entretien et de propreté possibles,
l'expérience ayant prouvé que les enfants
respectent naturellement les choses propres
et bien ordonnées k. Gand, les nombreuses
pancartes mettant les jardins et les planta
tions sous la sauvegarde du public ont eu un
bon résultat. Certains promeneurs n'osent
intervenir dans des cas de déprédations qu'ils
voient sous leurs yeux de peur de la réponse
typique cela ne vous regarde pas.
J'appelle l'attention du Collége sur quel
ques exemplaires de peuplier Baumier, arbre
trés vigoureux dans sa jeunesse, plus tard
grossier et irrégulier, sans cachet et pre'sen-
tant des dangers re'els.parce qu'il se brtse net
au moindre vent sans qu'aucun signe mani
feste ne nous ait pre'venu de son e'tat pré
caire.
Jene suis pas partisan de beaucoup de
plantations en Ailanthus Glandulosa, (vernis
du Japon) Cet arbre tant que tout jeune et
régulier, n'est pas dépourvu de beauté a
cause de son feuillage ample et élégant qui
lui donne un cachet exotique, mais il se
déforme trés vite, les branches se cassent,
souvent tout un cöté disparait sans rasson
apparente, et plus tard sa floraison répand en
plein soleil une odeur des plus désagréables.
Je ne puis approuver la plantation en
quinconce des noyers dans la grande lie.Une
tie doit ou bien avoir le cachet bien caracté-
risé d'une terre verdoyante entourée par les
deux ramifications d'une eau paisible et
tranquille n'ayant pas eu la force d'en
entamer les contours, et alors la valle'e doit
être en gazon, a peine planté sur les bords
surélevés, ou bien cette même terre est
sensée avoir résisté a Taction corrosive du
courant, grace a la présence des racines
alors elie doit présenter l'aspect d'une motte
convexe abondamment et complètement
fourniede futaie et surtout de sous-bois. La
plantation de noyer peut impunément rester
la encore pendant 3 a 4 ans, en attendant
qu'on trouve pources arbres un emplacement
plus ratiorinel mais bientot elle empêchera
Tadmirable vue dont on jouit depuis le fond
du pare.
11 est temps de supprimer graduellement
les épicéa et de les remplacer par de jeunes.
Les anciens arbres de cette espèce sont uses,
et les jeunes plantations poussent vite et sont
belies dés la première année. II y aurait
lieu aussi d'intercaler dans les massif* un
peu d'arbustes verts.
Quant aux ormes qui bordent les fossés
de la ville, j'ai appris qu'ils ont été fortement
attaqués par les chenilles, Bombyx populo
dont le papilion est un gros et lourd insecte
blanc poudanten juin sur les jeunesrameaux.
Pour empêcher ces insectes d'escalader, il
suffit d'entourer l'arbre. a un mètre de haut,
d'un ruban de 10 centimètres de goudron
de houille ou de bois. On procédé mi mai et
renouvelle un mois après.
J'ai vu également des grands ravages faits
par une chenille grosse et charnue, de cou
leur orange, atteignant jusque 9 cm. de long,
et qui creuse des galeries dans le bois. On
ne saurait faire a cette nuisance une chasse
trop régulière. (C'est le Cossus Ligniperdaj.
L'insecte parfait est une grosse mitte, dont
les ailes ont 637 cm. d'envergure, de cou
leur grisatre, tachetée de nuance plus foncée,
11 se promène au bas des arbres vers le mois
de Juin, il est trés lent et se détruit facile-
ment. La femelle est garnie d'une espèce de
gaine terminée en pointe, qu'elle enfonce
dans Técorce et elle effectue sa ponte. Les
petites chenilles mangent d'abord le jeune
bois et it mesure qu'elles sont plus fortes ren-
trent dans ie corps de Tarbre dans des
galeries qu elles se creusent. El les vivent
pendant 3 ans avant de se transformer en
cocon.On constate sesdégats par une espèce
de sciure de bois brunatre et humide a cause
des épanchements de sève que leur facon de
vivre provoque. Au moyen d'un fil de fer on
peut suivre la galerie et écraser l'insecte.
Quand la chenille se tran.sforme en cocon,
elle se rend vers les bords extérieurs des
arbres et se place de fagon a ce que l'extré-
mité postérieure du cocon, fasse une saillie
d k peu prés t centimètre sous forme d'un
cone brunatre. A ce moment on peut facile-
ment les distinguer et les enlever.
Les arbres trés attaqués doivent être
abattus et les chenilles détruites. On en trou
ve jusque 60 dans une tige.
II semble qu'un lavage avec une émulsion
un peu épaisse de savon mou et de nicotine,
appliqué sur la tige des arbres jusqu'a 1
mètre de haut empèche la ponte (cela se fait
en juin).
Mais une des causes principales du dépé-
rissement de certains de vos ormes résulte
du choix malheureux de la variété. Le véri-
table orme gras (Ulmus fulva ou Montana)
est une variété qui ne se reproduit pas exac-
excrétions oj épanchements de sève presque
toujours mortels. Ces épanchements de sève,
propres a certaines essences, et qui dans le
cerisier et le pêcher par exemple se montrent
sous la forme trés visible d'une gomme bien
caracténsée sont chez Torme un simple
dépot crayeux (carbonate de chaux) qui, peu
visible, se fige le long des parois des tissus
vasculaires et trachéiques, arrête la circula
tion et occasionne le dépérissement des
parties contaminées.
L'écorce se crevasse et le bois se déssèche.
II s'en suit un arrêt dans le grossissement de
la tige, les sues arrêtés ne nourissent plus
qu'imparfaitement la couronne, et le long de
la tige se développent de nombreux rejetons
trés aqueux. Quand un orme quelconque
montre ces phénomènes on peut être sür
d'une constitution mauvaise et Tarbre reste
sujet a des accidents analogues,que Ton peut
cependant arrêter dans Ie principe en cou-
pant Técorce et le bois attaqués jusque sur le
bois indemme, et recouvrant le plaie d'un
enduit ou d'une couverture qui coupe
l'air (terre giaise avec chaux, résine etc.)
Alors il se forme des nouvelles couches de
jeune bois, trés souvent même une nouvelle
écorce, on tout au moins une couche de liège
qui remplace partiellement Técorce man-
quante.
Chez la plupart des ormes que j'ai vus le
mal est trop avancé. Les individus attaqués
dépe'rissent de plus en plus, et il vaut mieux
les faire disparaitre et les remplacer par de
jeunes plants bien choïsis. II est évident que
les premières années cette opération sera
faite au détriment de la vue d'ensemble, mais
il faut avoir en vue Tavenir et plus on tarde
p!us les nouveaux plangons aurorit de la
peine a pousser sous les grands arbres con-
servés. En faisant la plantation remplacer
la terre par de l'autre prise loin des arbres
existants, chaque fois que Ton plante a la
place occupée par un ancien arbre supprimé.
Le parterre devant la gare est trés beau,
mais la partie gauche en venant de la gare
est trop dénudée et doit être relevée par
quelques plantations. II faudrait donner la
préférence aux arbres verts et résineux.
J'ai remarqué vos plantations d'accacia
dans les rues. Tant que ces arbres sont
petits ils ne présentent que des avantages,
mais fatalement ils masqueront complète
ment les facades et au lieu de donner aux
rues un aspect de diversité ils créeront par le
temps une nouvelle uniformité d'un autre
genre.
J'ai vu qu a Berlin ces accacias ont tous été
regreffés en accacia boule. C'est trés beau.
Tous les 4 ans on retaille les couronnes
complètement, en prenant la moitié des
arbres (un sur deux) une première fois et
deux ans après l autre moitié. Un bon jardi-
nier peut faire ce greffage. II faudrait pour
réussir plus sürement élaguer les branches
l'hiver; couper au mois de mars des rameaux
greffons que Ton conserverait a moitié
i enterrés le long d'un mur au nord et greffer
quand les yeux des arbres commenceront a
gonfler, de telle facon que le greffon soit en
retard au point de vue de la végétation, sur
le sujet a greffer.
J'ose espérer, Messieurs,que ces quelques
corrsidérations pourront vous être utiles et
je serai heureux de me mettre a votre dispo
sition dans des cas analogues.
Veuillez agréer, Messieurs les Bourgmestre
et Echevins, l'expression de mes sentiments
respectueux.
Votre serviteur,
(s) BURVENICH.
Professeur d'architecture de jardins
I'école d'horticulture, jardin botanique,
Gand.
Une loi regit le monde des astres on
l'appeile la Gravitation Universelie. Levez
les yeux, la nuit venue, vers Ja vofite du
ciei comptez les étoiles, si vous pouvez. On
dirait un voile immense, parseme de clous
dor en lusion. Ce sont les étoiles, les
planètes, des mondes aux masses éiiormes,
cent lois, miile fois plus volumineux que
notre terre. lis semblent immobiles, mais
ils ne le sont pas. Ils se meuvent sur eux-
mêmes, s'agiteut en tout sens, tournent en
de vertigineuses vitesses, k i'entour d'un
centre perdu dans l immensité, dont la
puissance en même temps qu elle les attire
les maintient cependant sur le chemin de
leur invariable route.
Sans le savoir, ni le vouloir, tous obéis-
sent a cette loi, et de cette obéissonce nais-
sent la paix, l'ordre, la beauté, 1 harmonie.
Quarnverait il, si que,que astre vagabond
se permettait une petite baLade dans les
cieux 1 Le voyez vous, laacé au hasard,
avec sa vitesse de cent kilometres a la
seconde, accrochant, désorgamsant les
spheres, et en fin de compte volant en
éciais dans une leucontre formidable Quel
choc 1 et de quelle pluie d'étincellesfilantes
nous verrions ie ciei se parsemer soudain
Quand on peuse que la terre ne résisterait
pas d avantage a la rencontre d'une comè.e,
qu'une toiie d'araignée a une balie de
fusil 1... Done Tobéissaucea la loi de gravi
tation est la condition essentielle de l'ordre
dans le monde des astres.
Je connais un autre centre qui attire tout
a lui, et ce centre je le nomine Dieu, II
n est pas un être qui ne tende a s unir a
lui. Ceux de nature inférieure accomplis-
sent cette distinée sans conscience, ni
merite, par le seul fait d'un obéissance
temenl par graines. On doit le multiplier Passive et forcée au lois physiques et a celle
par marcottes et alors on a des arbres
vigoureux et durables. Les arbres venus de
semis sont mauvais ils ont une tige grèle et
élancée, une couronne étroite et peu fournie,
at sont plus que les autres sujets a des
de 1 instinct. Mais il y a Thomme, 1 homrne
int lligent, 1 homme libre, 1 homme prëtre
du monde oil pne Dieu, s'il obéit a Dieu,
1 univers eutier prie par sa bouche,obéic par
sa soumisffon, et c'est bien, tout est daus
l'ordre. Mais a'il blasphème, chaque atome
redit son blasphème s'il se révoite, s'il
pêche, son péché devient universel. II est le
monde en petit, en raccourci. Son adoration
est celle de a nature entière son apostasie
eutraioe cede de la nature entière. Son
obéisance maintient l'ordre sa révolte
jette la création dans le désordte.
La croyance a Texistence de Dieu est le
fondement de 1 ordre morale, le support de
tout l'ordre juri lique nécessaire a la civili
sation. Cette croyance cependant est mécon-
nue dans un pays voisin. Que dis je 1 elle
est combattue avec acharnement par des
pouvoirs publics qui entretieiinent le rêve
insensé non-seulement d'extirper du sol de
la France toute trace de religion positive
mais même d'effacer l'idée de Dieu de l'ême
de la nation. Naguère M. Viviani, ministre
socialiste du travail pronongait aux applau-
dTsements du parlement cette phrase qu il
voulait retentissante, mais qui n'est que
grotesque d'un geste sublime nous avons
éteint dans le ciel des lumières qu'on ne
rallumera plus».
Si vous n'avez pas encore éteint les
lumières, il est certain que vous vous déro
bez a son éc at, et déja nous voyons l'ombre
se faire autour de certaines vérités néces
saires a la vie des nations.
Vous interceptez la iumière divine et
voici que l'ombre se fait sur la nature, les
droits et les ob igations du manage. Et la
France que vous gouvernez se meurt dans
vos mains. La première ressource d'une
nation, la condition de son expansion dans
le monde, sa force ffeosive et défeusive,
son capital ie plus nécessa re et le plus pré-
cieux, c'est le capital homme. Le Frangais
grhce a vous ne croit plus a Dieu, mais
aussi il ne croit plus a ia dignité de l'être
humain, il tue sans merci et sans remords
d'innocentes créatures humaines qui ont
droit a 1 existence, et la France dépeuplée,
euvahie un jour par une Allemagne débor-
dante, montrera au monde qu'une nation
aihée doit disparaitre de la carte.
Vous avez intercepté la Iumière divine
qui nous mon trait la viq future. Le Frai gais
ne croit plus a i Au dela. Toute sa fin est
sur la terre. Grhce a vous sa morale se
réduit a s'assurer ici-bas la plus grande
somme de jouissances. Et vous avez une
nation dans laquelle les femmes se refusnnt
aux charges de la maternité et les hommes
a celles du service militaire. Plus de Dieu,
plus d'eniants. Plus de Dieu, plus de patrie.
Hervé ne fait que traduire en pratique vos
legous d'impiété quand il engage les soldats
frangais a lever ia crosse en lair devant
Teuvahisseur du territoire national et a
réserver leurs ba les pour les officiers. A
mesure que la Iumière divine recule, l'her-
véisme occupe le terrain sur lequel elle
acessé de briller. C'est votre chatiment.
La France devient athée. Dans la même
mesure elle devient décadente. C'est la
vengeance-de Dieu. C'est la consolation de
ceux qui croient en Lui.
Vindex.
August De Bruycker, z. b. te Yper voor-
gaandelijk te Ziilebeke en Adonie Massche-
lein, z. b. te Yper.
La constipation et les inflammations du foie
et des intestins sont toujours guéries par la
Pilule antiglaireuse du Dr Waithéiy Une
boite de fr. 1.00 suffit.
Sncravoine: s'adresser Raffineries Réunies. Bruxelles.
Vous interceptez la Iumière divine. Grèee
a vous, Tenseignement de Teufance est
sécularisé Dieu est banni des legons des
maitres et le jeune homme entrant dans la
vie, fort de cette belle idéé qu'il n'est qu un
animal,n'a aucun frein pour tenir en respect
les bas instincts de Tanimalité. La statisti-
que nous montre un chiffre de croyants sans
cesse décroissant, mais en regard elle
oppose un chiffre sans cesse croissant,
criminalité juvénile, suicides, immoralité,
criminalité générale, tout cela monte comme
un ffeuve de boue et envahit l'espace dont
vous croyez avoir chassé Dieu.
L'anémie provieut de la pauvrete du sang,
d'uu deiaut de nutrition du a des uoubiusde
J'estoniac ou «implement (l'une délaiikuce du
fluïde vital. Les pnulea Tink donnent uu sang k
chaque dose. Elies ne font que cela, mais elles
le lont Uien. Comme c'est dans le sang que les
neri's prenneut duv-ctemeut leur noumiuie.leur
action sur le sysième uerveux est nés souvent
remarquahle, et elles out gnén de nombreux cas
de troubles nerveuxqui avaumt prèoéderument
résiste aux traitemenis ordmaires.
J'ai beaucoup souffert d'une grave cliloro-
anéuiie,óorit Mile Peironella Tietersen, de Don
gen. J'ai eté pendant longtemps d'une extraordi
naire paleur, d unelaibleSse extréme.J'avais tout
a fait mauvaise mine. Je ue mangeais plus et ne
dormais plus. Je dépérissais tou.; les jours et je
sais ce qui small arrivé si je n'avais pas pris los
pilules Tmk. J'ai employé,pour me guérir,toutes
sortes de médioamebW saus constater une amé-
lioration. mice aux poules Tink seules, j'ai vite
retrouvé une excelleute santé Je voun en suis
trés i ecounaissaüté.
Mhe Tetroui. ba Pietersen e t uéa a Bax et
tiabue i'uugeu, p es Breda (rioilandc).
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jeunes ttiles, leur iaeilitent la formation, la
croissance. Elies accowpagueut, du i'cSte, d'une
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