GRAND CONCERT
Fanfare Royale
T1RAGE DES EMPRUN FS
Une figure disf. a rue
La Fraternité Socialisie
L'instruclion obligatoire
Ville d'Ypres
Finances Communales
Réformes électorales
Le tramway d'Ypies
a Bailleul
Adjudication
Navire-école
Salle Iweins
DIMANCHE 20 JANVIER 1907
Ville d'Anvers 1887.
Emprunt de Gand 1896.
Restauration des Monuments
Nos jirincipaux monuments sont les Halles
et l'église St Martin.
Les Halles
En ALLEMAGNE, la manoeuvre de'rigée
contre le Centre par certains dissidents s'ac-
centue le manifeste que viennent de publier
les dissidentset la sympathie qu'ils recontrent
dans les milieux gouvernementaux indiquent
clairement quels sont les inspirateurs de ce
mouvement.
Rédigé dans une réunion tenue a huis-clos
dans un hotel de Diisseldorf, le manifeste-
programme est signé d'une quarantaine
de noms. Une bonne moitié appartient a
l'aristocratie; on remarque aussi parmi les
signataires plusieurs sous-préfets.
L'épreuve n'a rien de nouveau pour le
Centre et semble l'inquiéter me'diocrement.
Depuis longtemps la base de son action
électorale est constituée par son action
démocratique. Les quarante signataires de
Diisseldorf avec les quelques recrues qu'ils
pourraient faire encore ne re'sisteront pas au
large et profond courant populaire qui porte
le Centre a la victoire.
a 7 1/2 h. du soir
sous la direction de M. Eng. Verstraete.
Premier prix du Conservatoire Royal
de Bruxelles
avec le gracieux concours de
Mademoiselle A. Van den Berghcantatrice,
Premier prix du Conservatoire Royal
de Bruxelles
Monsieur Corneille De Paepe. ténor,
lauréat du Conservatoire de Bruges
Monsieur Léon Bonneel, fluhste
Premier prix avcc distinction
du Conservatoire Royal de Bruxelles
Messieurs L. Vanhoutte et EWenes
Pianistes-Accompagnateurs.
M. Woeste établit, en s'appuyant sur les M. Mechelynck, dit qu'ellas tendentl°ala
statistique8 officielies, qu'en fait, eet état de modification des bases pour lelectorat a la
choses, n'eviste pas. Les relevés qu'il pro I commune; 2° a l'inti oduction de la R. P.
duit sont mêmes si satisfaisants que les intégrale a la commune 3° a la suppression
avocats de l'obligatoire, moditiant leur des conseillers-patrons et ouvriers
argumentation, les allèguent a leur tour et I La loi électorale du 11 avril 1895 deter
nous disent Si tout cela est vrai.pourquoi j mine a 30 ans 1 Age électoral pour la com-
repoussez-vous la réforme que nous propo
sons Elle ne ferait que consacrer une
situation de fait, sans y rien ajouter
Ecoutez laiipostede 1 honorable député
d'Alost a cette spécieuse objection Je
répondis d'abord que la tüche du législa-
teur ne consiste pas k faire des choses
inutiles, ensuite qu'il ne doit pas consa-
ii crer un principe dangereux enfiti que
nous voulons conserver le droit, dans le
li cas oti nos adversaires reviendraient au
i) pouvoir et iutroduiraient dans le3 écoles
publiques l'enseignement soi disant neu
tre, de retirer nos enfants de ces écoles,
alors même que dans la commune, il n'en
n'existerait pas d'autres oü nous pourrions
les envoyer
mune exigc trois ans de résidence et
accorde jusqu'aS voix supplémentaires.
La proposition de l'houorable député de
Gand accorde lelectorat a tout citoyen, age
de 25 ans, après un séjour d un an dans la
commune et n'accorde qn'une voix supplé
mentaire, notamment au père de familie,
figé de 35 ans, sans autres conditions.
Dans son exposé des motifs, M. Meche
lynck combat le suffrage plural, notamment
parce qu'il est contraire au principe de
l'égaiité politique et parce qu'il favorise et
alimente la fraude dans la confection des
listes électorales.
Quelques remarques s'imposent. Sans
quelles M. Mechelynck subordonne l'électo-
rat communal, et a plus forte raison car
il s'agirait ici de rien moins, pour l'applica-
tion de la R. P., que d'ajouter l'excédent
des votes d un canton au total d'un autre
canton, soit une vraie chinoiserie.
Bref, il faudra quelque chose de mieux
pour reformer avec quelque chance de succès
la législation électorale en vigueur.
Jeudi dernier ont célécrées a l'Eglise
de St Nicolas a Ypres Ls modestes funérail
les de M. Pol Soenen.
Si j'en parle, c'est pour deux raisons bien
différentes, et, en premier lieu c'est parce
que le de'funt a été le premier vendeur de
journaux catholiques a Ypres, qu'il a exerce
ces lonctions a une époque oil le métiei
n'était guère attrayant ici, et qu'il a osé le
Tirage du 10 janvier 1907.
Les primes sont échues aux numeros sui-
vants
Série 37216, n° 17, remboursable par fr. 25.000
doute la regime électoral actuel, tant pour I faire, a une époque difficile, avec brio.
1,000
500
250
71919, n° 23,
44797, 11° 5,
32080, u° 15 série 3208 n° 18,
Numéros remboursables par ISO francs
147 12 10827 21 25404 5
52 3 16718 13 25852 It
57 12 20427 20 32080 t
7073 16 24523 10 35679 10
7073 23 24523 14 33679 12
Sauf les numéros indiqués ei-dessus, les séries suivan
tes sont remboursables par 110 fr.
39756
39756
39756
39780
55862
la commune et la province que pour la
Chambre et le Sénat, ne constitue pas un
idéal, et sa simplification serait certes une
bonne chose. Mais d'une part, M. Meche
lynck s'y prend mal pour réformer et, de
l'autre, il fait une proposition qui nous
semble inacceptable. L'age de 30 ans et les
trois ans de résidence requis pour l'exercice
de l'électorat communal nous paraissent
criant par les rues et malgré les sarcasmes
dont on l'abreuvait, d'une voix de clairon
batailleur, le titre de ses journaux.
C'est en 1884 si j'ai bonne mémoire,qu'il
débuta par la vente du Patriote, qui, certes,
lui doit la plus grande parie de ses lecteurs
Yprois. II continua ce métier ingrat,jusqu'au
moment oü il s'est couché pour ne plus se
relever, vendant successivement, k coté du
«V A UIUUIUIUV VVUIUiUllMU "V IAO Cl J. UlOOOil L> - J 1 uu vvvuui -'"-ui, n cvio UU
parfaitetneut défendables. II se fait assez de! Patriote, le Vlaming t1 le Nieuws van den
A Gand, les citoyens Baudewyn et De
Bruyne sont exclus du parti socialiste par le
citoyen Anseele, Bras deler.
A Seraing,le citoyen Smeets est men ee
du même sort par ses frères
L'organe socialiste L'Avenir du
Borinage donne a 1'Echo du l'eupl
l'aimable qualificatif de Echo des Bouffe
galettes
A CourcellësTocfieux' atteritaY'coi&mis
contre le porion Vanescotte.
De Bruxelles, on annonce que le citoyen
Grimard s'en va passer l'hiver sous le climat
hospitaher de l'Egypte, remettant a plus
tard le partage de ses bieus.
En Hongrie, le chef socialiste Hartwig
tue sa femme, son enfant et blesse griève-
ment sa mère.
A Tours, le maire, blocard-démocrate,
révoque 50 agents de police coupables
d'avoir fondé un syndicatde policiers.
Etc., etc., etc.
Elle va bien, n'est-il pas vrai la fraternité
socialiste Sans compter que, pour commen-
cer son année, le Vooruita été condamné
deux fois pour diffamation
M. Woeste a fait paraitre une fort impor
tante étude sur 1 instruction obligatoire dans
ie lr numéro de la Revue générale de
cette année.
Les partisans de la coërcition s'en vont
répétant que 125,000 enfants beiges sont
dénués d'instruction et que eet état de
choses est intolérable.
Suite
Nous ne sommes plus, du reste, au temps
oü, en vue de 1'établissement d'un nouveau
système d'alimentation, décidé en 1880, il
fallait proposer la création de nouvelles im
positions (1), qui se réduisirent définitive-
ment a une augmentation de 17 centimes
additionnels extraordinaires (44 au lieu de
27), a la contribution foncière et de 17 cen
times additionnels extraordinaires (32 au
lieu de 15) a la contribution personnelle, a
une taxe de 10 francs par cheval de luxe et
de 5 francs par cheval mixte.
Nous ne sommes plus même a l'époque oü
sans créer de nouvelles charges, il fallait
diminuer d'environ 15,000 francs les dépen
ses du budget scolaire, pour faire face a
l'emprunt de 1895, les ressources de la
ville étant tout au plus suffisantes pour
satisfaire aux dépenses ordinaires (2).
Heureusement, ces temps sont passés.
Nous pouvons aujourd'hui, sans demander
(1) Rapport de M. L. Vanheule, Bourgmestre
de la ville; séance du Conseil communal, du
20 Mars 1880.
(2) Rapport de M. le Baron Surmont de Vols-
berghe, Bourgmestre, séance du 31 Juillet 1893,
P- 189.
147
895
3596
4881
5257
7-73
8969
10651
10827
122-21
15208
15723
15738
16718
18340
19830
20427
20855
21018
24557
24523
25404
25852
27883
31121
31460
51815
32080
32558
53679
34288
35042
25742
36835
37216
37953
58767
59736
42j28
42584
43221
43983
44797
46585
47710
48105
48511
51239
55121
54051
55862
56869
59805
59917
60723
61969
66288
67509
69285
70495
71696
71919
73' 55
S9e lirage 10 janvier 1907.
Ees primes sont échues aux numéros suivants
Série 22780, n° 24, remboursable par fr. 10,000
490, n° 6, 1,000
18909, n° 24, 500
2927, n° 8, série 15861, n° 19 250
Numéros remboursables par 150 fr.
Serie N° Série N° Série N° Série N°
40 n 12 16019 8 16019 20 16942 23
11867 6 5559 19 2676C 15 1610 20
11867 1 3559 12 16942 8 445 2
-3SKÖ 7 18909 22 3898 24
BRUXELLES-MARITIME
E vip unt de 44180000 fiancs
37e lirage 8 janvier 1907.
Les primes sont. échues aux numéros suivants
Série 16202, nu 7. remboursable par fr. 100,000
6166, n° 23, 1,000
4045-, n° 2, 500
6166, n° 4, série 6166, n° 25, 250
Numéros remboursables par 125 francs -.
Série N° Série N° Série N°
1542 14 4093 9 5353 12
2668 10 4095 14 8897 (1
2668 17 4260 20 8900 14
3885 12 4550 25 12454 1
3885 15 5553 2 15202 25
Sauf les numéros indiqués ci-dessus, les séries suivan-
tes sont remboursables par 100 fr.
132 1342 2668 2937 3885 4015 4093 4260
435-1 5353 6166 8897 8900 12134 15202 17608
politique dans le pays pour que nous nous
efforcioDs d'en faire le moms possible pout-
la commune et de veiller a ce que le conseil
communal soit l'émanation de la sagesse des
citoyens posé3.
On peut différer cependant d'avis quant
aux voix supplémentaires, c'est-èt-dire, le
suffrage plural.
Mais a notre sens, on est ou bien pour ou
bien contre le vote plural. Il n'y a pas de
milieu.
Ce que M. Mechelynck réclame aujour
d'hui pour la commune, M. Coremaus le
demardait an 1893 pour la Chambre le suf
frage double pour le père de familie sans
autres votes supplémentaires
La Chambre rejeta cette proposition et
uoussommes convaincus qu'elle la rejetterait
encore: les socialistes parce qu'ils son parti
sans du S. C. intégral et la droite parce
qu'elle y voit la reconnaissance de la necés-
site du vote plural, reconnue même par un
adversaire.
Car on ne sort pas de la Accorder une
voix supplementaire a l'instruction ou a la
propriété, ce serait une injustice mais il
serait juste de l'accorder au père de familie!
Cela n'est pas sérieux Voyons, le vote
plural est juste ou iujuste, mais si l'on fait
une exception pour les pères de familie, on
les célibataires ïnstruits ou proprféfaifes.
Les socialistes, au moins, qui prönent le
principe Un homme, une voix sont
plus explicites et leur système est défen
dag.
Pol Soenen était membre fondateur de la
société de secours mutuels Katholieke
Ziekentroost et de la Garde Catholique,
dont il est resté tout le temps un membre
modèle.
Aussi a-t-on vu défiler devant sa dépouille
mortelle et assister a ses funérailles, le prési
dent de l'association catholique, le prési
dent de la Garde Catholique, le Président et
e Conseil d'administiation du KatholiekeX grand messe, un peu mieux costumée que la
Ziekentroost le président de la Fédération semaine, il la complimentait d'un grand
bestiaux ponctué, ce qui voulait dire Ma
demoiselle, vous êtes tirée a quatre épingles
Je le rencontrais trés souvent, il était
un peu de la presse, n'est-ce pas? Dame,
puisqu'il vendait si consciencieusement notre
pauvre prose,dans un café qui n'est guère
fréquente' que par des gens paisibles at tran-
quilles, qui préfèrent un bon verre de bière,
une partie de cartes et une bouffarde rtaman-
de, aux conversations souvent si oiseuses du
cabaret.
II y choisissait toujours son même coin, et
c'est la que son travers dominant se mani-
festait le mieux. 11 faudrait quatre colonnes
du journal pour noter toutes les expressions
paradoxals qu'il y débitait.
Au premier mot francais prononcé, il
devenait rouge comme un coq d' Italië et
d'une voix rageuse il commandait
Quatrièmement
Vous ne comprenez pas
Cela voulait dire donnez moi ma pipe,
mon tabac, un crachoir et un verre de bière.
Cinq minutes après il.commandait
l'ot feu
Ce qui voulait dire, passez moi Ja chauf-
ferette.
Quand il voulait renouveler son verre de
bière, d'une voix, qui faisait trembler les
chaises, il clamait
Rien du tout Le patron n'avait qu'k
comprendre.
Dans ses deruiers temps il était un peu
oppressé de la poitrine, et quand la fille
du patron, un coeur compatissant
pleine de sollicitude s'informait de l'état de
sa santé, il répondait, un peu mélancolique-
ment
Mon ademme n'est-ce-pas mijn
adem
Quand il nous quittait le dimanche midi,
après l'apéritif, il saluait tout le monde en
disant a talleur ce qui signifait simple
ment a ce soir.
Et quand la jeune patronne rentrait de
des Mutualités de l'arrondissement, et un
grand nombre de bourgeois notables de la
ville.
La presse loCale était représentée par deux
délégués, auxquels s'était joint le correspon-
dant Yprois du Journal de Roubaix.
C'est le rév. Mr Ryckeboer, eet ami in-
contesté des ouvriers, lui-même qui a fait la
levée du corps et qui a célébré la messe de
Requiem, assisté de ses deux vicaires.
Ce sera certainement une grande consola
tion pour sa veuve, déja pliée sou- les années
et complctement usée par une vie de labeur
tiopdurpour son infirme personne, que
d'avoir constaté quel sentiment d'estime, le
fidéle compagnon de sa laborieuse vie avait
so conquérir.
J'en parle en second lieu pour dire que si
lishQfrf/p'YYn'ê'hcfW hnmme. il était
Le brave marchand de journaux avait une
figure typique, un peu trop petite, encadrée
d une barbe blanche toujours bien soignée.et
nous
(op 11 w puike besten
J'en passe, car je n'en finirais point.
Et voila l'homme qui a disparu. II
manquera un peu a tous.
Que Dieu le recoive en grace, et prions
quelquefois pour lui.
Paul Lacroix
dable au même titre que le suffrage plural ;He P^us eta^ Paralysé du bras droit,
mais le système Mechelynck n'est pas plus I Pr'v^ dune armée (van eenen arm),
acceptable aujourd'hui que nel'était en 1893
Ie système Ooremans, quelles que soient les
garanties conservatives que donne la qualité
de père de familie.
Quant a la suppression des conseillers
patrons et ouvriers, élus par le corps électo
ral des conseils de prud'hommes cette pro
position est défendable, vu qu'ouvriers et
comme il disait souvent, et malgré cette
infirmité, il a naguère, bravement entamé
a lutte pour obtenir son diplome d'électeur
capacitaire.
II l'a obtenu.
Ce n'est pas qu'il fut de culture supé
rieure, non, mais s'il n avait que l'intelligen
ce que le bon Dieu lui avait donnée, les
patrons sont déja électeurs pour la commune J11 a vers dejugement qui le rendaient parfois
et qu'il est superflu de donner a une catégo un Peu insupportable, lui auront été large
rie déterminée d'électeurs le droit detre
doublement représentée au sein du conseil
communal.
Reste l'introduction générale de la R. P.
Ne suffit-ii vraiment pas que dans les gran-
ment pardonnés.
Le travers dominant, celui qui le caracté-
risait de la facon la plus singulière et la plus
cocasse, c'est que lui, qui avait commence
par la vente de journaux rédigés eo langue
Deux députés libéraux, MM. Mechelynck des communes,ce régime ait fait ses preuves, I francaise, il en voulait un peu a cette langue
et V. Van de Walle, ont introduit diverses et démontré le danger qu'il contient, sansjet beaucoup a ceux qui l'employaient en sa
propositions de loi tendant a modifier les lois qu'il faille encore étendre ce hochepot poli-
électorales en vigueur pour la commune et
la province.
Pour celles concernant l'électorat commu
nal, l'exposé des motifs, qui a pour auteur
un centime a l'impot, sans supprimer ou
réduire un service quelconque, faire suppor
ter par nos recettes ordinaires l'intérêt d'un
emprunt de 800,000 francs. II nous resterait
encore des excédents a l'ordinaire, supé
rieurs de prés de 4,000 francs a ceux rele
vés pour 1880 a 1890, en supposant ce
qui ne sera- pas le cas que la somme a
emprunter doive être réalisée immédiate-
ment.
D'autre part, l'état financier de nos éta
blissements charitables devient de jour en
jour meilleuret il est a présumer que la
yille ne devra jamais suppléer a l'insuffi-
sance de leurs ressources.
Un excédent de 17 a 18,000 francs nous
meftrait a l'abri de toutes les éventualités.
Les fonds communal et spécial ne sont pas
destinés a disparaitre, et la législature,
composée en grande partie d'administra
teurs communaux, veillera, avec un- soin
jaloux,a ce qu'une des meilleures ressources
de nos communes ne soit jamais amoindrie
dans une proportion sensible.
Notre éclairage public ne nous coütera a
l'avenir que 5 a 6,00l) fiancs, au lieu de
15,000. II est même a présumer que lejour
oü une Sociéte intercommunale, prévue par
notre contrat, pourra se ëonstituer, notre
éclairage diminuera encore de prix. Ce jour
parait n'être plus éloigné, si l'on considère
que déja la jurisprudence administrative
tique aux moindres localités du pays I
.On pourrait en dire autant de la proposi
tion Van de Walle qui voudrait iustaurer
pour la province les mêmes conditions aux-
approuve les sociétés entre communes pour
la distribution de l'eau (1).
Depuis quelques années, la propriété batie
setend considérablemout sur le territoire de
la ville, d'oü une plus grande production de
nos centimes additionnels et nos produits
divers, qui de 37,682 francs en 1890, mon
taient a 40,346 francs en 1899, atteignen'c
aujourd'hui plus de 51,000 francs (2).
Enfin, la restauration de nos monuments
et la réfection de notre voirie, déja beaucoup
améliorée, entrainero at une dépense moindre
d'entretien. II en sera de même de toutes
nos propriétés baties, qui sont actuellement
dans un état convenable.
Nous pouvons done envisager l'avenir avec
confiance, et dire, sans présomption ni
témérité, que si nos modestes ressources
extraordinaires doivent diminuer encore (3),
par contre, nos recettes ordinaires pourront
remonter, en peu d'années, au chiffre élevé
que nous enregistrons aujourd'hui. En fut-il
(1) Arrété de la Députation permanente de
la province de Hainaut, du 28 Février 1902,
approuvant la convention réglant les questions
relatives a la construction eta l'exploitation de la
distribution d'eau du centre sur les commui es de
Houdeng-Aimeries, Houdeng-Goegnies et Strépy.
(2) Exactement frs. 51,391.51 pour 19 '5 C'est
surtout le conti öle établi aux marchés qui a pro
duit ce résultat.
(3) Par suite d'épuisement de nos terrains a
batirce qui ne se produira probablement que
dans 15 a 20 ans, ou davantage.
presence.
Et cependant, il avait, par une de ces
contradictions de l'esprit, qui étonnent, la
maniede vouloir parler le francais, a sa facon,
s'entend.
Dans sa dernière séance, le conseil muni
cipal de Bailleul a pris communication d'un
rapport de M. Moeneclaey, ier adjoint, sur
l'état du projet d'établissement d un tram-
Les, conditions financières de l'entreprise
seront discutées au cours d'une entrevue qui
aura lieu prochainement a Bruxelles, entre
MM. de Burlet, directeur de la société
nationale des cbemins de fer vicinaux beiges,
Stoclet ingénieur en chef du département du
Nord, Plichon député du Nord, Lotthé,
conseiller général, et Moeneclaey, i* adjoint
au Maire, représentant la ville de Bailleul.
Nous espérons que cette entrevue aura le
meilleur résultat pour la prompte exécution
de cette ligne qui est si vivement désirée par
notre ville, par les communes frontières et
par les habitants de la ville de Bailleul.
autrement, il est permis d'affirmer, tout au
moins, que nos recettes ordiiiaires subiront
saus danger, une charge anuuelle de 28,000
irancs, nécessaire a un emprunt de 800,000
francs, amortissable en 66 ans, au faux de
3. 1/2
I! est bien entendu, Messieurs, que si vous
approuvez notre maoière de voir, il ne sera
fait usage de l'emprunt qu'au fur et a mesure
de nos I esoins. Les sommes que nous con
sacrerons a la restauration de nos monu.
ments seront intangibles Leur utilisation
dépendra do degréd'avaccement des travaux
et sera surbordonnée a l'intervention an
nuelle de 1' Etat et de la Province, presqu'aussi
intéressés que nous a la conservation d^edi
fices qui peuvent être coosidérés comme des
monuments nationaux.
Quant aux autres travaux, ils devraieut
être entrepris et exécutés sans retard, et
leur coüt pré'evé surle moutant de l'emprunt,
sans que celui ci puisse être employé a d'au
tres qua ceux, ou eu vue de ceux, que nous
avons énumérés.
Une partie de lYmprunt pourrait être
couverte par la somme de 52,300 francs
que nous possédons en litres de rente beige
3 °/o. Vous voudrez bien examiner s'il n'y a
pas lieu de réserver cette ressource, jus-
qu'au jour oü il serait constaté que notrt
excédent n'est pas sufflsant pour l'achève-
ment, en peu d'années, de la voirie et des
égouts. Car nous ne comptons pas mettre ft
Nous apprenons qu'il sera procédé le
Jeudi 7 Février prochain, en l'hotel de ville
d Ypres, k l'adjudication des travaux de
restauration de l'église St Pierre.
M. Iiaphaël Veys, d'Ypres, s'est embarqué
le 7 Janvier a bord du nouveau navire-école,
Comte de Smet de Naeyer.
la charge de l'emprunt les ressources néces
saires a eet effet.
Après avoir justifié, aussi brièvement que
possible, notre projet d'emprunt, il uous
reste a examiner, et a justifier aussi, les
travaux a exécuter au moyen decet emprunt.
Nous ne nous proposons pas d'en faire
l'bistoire et la description suffisamment
connues (1). Nous ne nous occuperons que
de leur restauration.
Les Halles d'Ypres ont été restaurées il y
a 50 a 60 ans. Malheureusement, tout ce qui
a été fait est a refaire (2). Les ornements qui
ont remplacé les anciens ou ont été intro
duits, exécutés en pierre tendre, s'eff'ritent
et tombent. Le'crêtage a presqu'entièrement
disparuil reste peu de chose des crénaux et
desfleurons; Ie beffroi et les tourelles sont
en mauvais état et quelques-unes de celles-ci
menacent ruine les statues, les meneaux
et tympans des fenêtres disparaissent peu a
peu. Bref, tout est a recommencer
10 Voir, entro autres, les Yprianad'Alpiionse
Vandenpeereboom, et Yiu-es illustré, etc du
-néme
(2) On a cru, alors, de trés bonne foi, que la
pierre de Francedurcirait au contact de l'air C'est
malheureusement le contraire qui est arrive.
(A suivre).