A Ia Chambre Sermons Frangais Choses et Autres CHRONIQUE YPRQl Une page d'liistoire Au Volkshuis Le Cercle d'études Excelsior <z:Ac üè>ie Pas de pessimisme - L'autre jour le Progrès écrivait Mil neuf cent sept doit être une année de propagande, d'activité, de lutte et de succes pour le parti libéral. En 1857 il va y avoir 50 ans, les électeurs communaux signifièrent aux auteurs du projet de loi des convents, d'avoir a quitter les hotels ministériels. Une dissO' lution des Chambres suivit la majorité cléricale fut renversée un ministère libéral fut constitué. Plus qu'en 1857, les couvents sont nom- breux, riches, puissants, acapareurs. lis fourmillent partout. Le gouvernement les subsidie sous tous les prétextes de même aussi les provinces et les communes admi- Listrées par les cléricaux, Depuis que les religieux francais sont venus s'abattre sur notre pays, le mal est devenu plus général et la concurrence que tantd'oeuvres piesfonta la fouledestravail- leursrend la situation absolumentintolérable. Comme, il y a 50 ans, les électeurs com munaux s'écrieront bientöt k Vite a la porte Jr Dime et mainmort^' 11 semble qu'il est bien mal avisé le Progrès quand il évoque le souvenir de 1857 comme d'une année vraiment glo rieuse pour le parti libéral. Le ministère De Decker d alors, était presque un ministère d'affaires, puisquil comptait plusieurs de ses membres appurte nant au parti libéral, notamment MM. Mer- cier, Dumon et Alpli. Nothomb.Ce ministère avait proposé une loi sur la bienfaisance.par rapport aux fondations; en voici le résumé Les fondateurs peuvent se réserver l'adun nistration des fondations et la distribution des secours, et ils peuvent stipuler que cette autorisationsetransmettrasoit aux membres de leurs families, soit aux titu aires, qui Parmi les travaux du Cercle nous notons Une conférence apologétique sur la pre sence réelle de N. S. Jésus-Christ au Saint Sacrement. Quatre conférences spéciales sur/a Pr esse, les bons Romans, la Vie catholique en Belgique et a l'étranger la Question scolaire en Angleterre. Une étude de sociologie l'Encyclique Rerum Novarum commentée. Quatre points d'histoire: la Kattefeeste le Culte des Yprois pour N. D. de Thuyne, leur patronnele Coffre de St Georges, conservé k l'Eglise St Martin; la Renais sance du Catholicisme en Angleterre. Quatre causeries artistiques l'Art et la Morale-, la Vitrerie d'Art (a propos des nouvelles verrières dans la chapelle du St Sacrement en notre cathédrale)les prin cipes du Métier et de l Art, deux éléments du stylele Style Ogival, notre style national Deux conférences sur la transformation de la navigation maritime et les extensions ues principaux ports du nord et de l'Ouest de l'Europe; et sur les projets d'agrandissement de notre port national. Nous y voyons encore que les élections législatives de Mai dernier fournirent ample matière a cinq conférences ayant pour but d'exciter l'enthousiasme de la jeunesse et de lui faire comprendre son travail durant la période électorale. Le bilan accuse en outre des rapports et des communications de diverse nature, des échanges de vue, des discussions générales, des travaux littéiaires et des distributions de traits et de brochures. Enfin, la bibliothèque du Cercle contenant un bon miliier de livres et de brochures, s'est enricbie, durant l'année, de plusieurs ou- vrages nouveaux du plus haut intérêt. Cette situation est magniflque et mérite tous nos encouragements. Nous félicitons cordialement notre jeu nesse qui a le bon esprit d'aller se former occuperont successivernent des positions Ia bonne école et au nom du paiti calho- déterminées, civiles ou ecclésiastiquesli(iue nous remercions vivement le Comité et Cependant afin d éviter l'accumulation en main-inorte d'une partie considérable du sol, les fondations ne peuvent posséder d'autres immeubles que l'établissement mê me qu'elles ont pour objet Ce projet était inspire par la pensee de garantir la liberté des testateurs. Mais aussitot il fut attaqué avec une vivacité inouïe, a la Chambre, par los libóraux qui alors déja se montraient les ennemis irréconciliables de la religion, et fut baptisé du nom de loi des couvents. La discussion dura pendant vingt-sept séances et fut portée A un degré de véhémence qui devenait un établi, s'écriaitM. Frère, vous aurez donné au pays un cri de ralliement legal, légitime, unanime, invincible a bas les couvents Ces provocations eurent bientöt un écho dans la rue. L'émeule s'organisa. Dans les soirées des 28 et 29 Mai.des bandes d'émeu tiers parcoururent les rues de Bruxelles, au cri lancé par M. Frère d bas les convents. On brisa les vitres des ma'sons cathofiques et des couvents. Un jeune enfant de M. Coomans pris de frayeur et voulant fuir un danger dont il ne se rondait pas compte, se précipitadu troisième étage dans un jardin voisin, sous les yeux de sa mère. L'enfant n'eut que de légères contusions mais ia mère en fit une maladie, qui devint lente- ment mortelle. M. Coomans lui même donna le lendemain sa démission de membre et de rapporteur de la section centrale. Le 28 Mai déja,dans un conseil des minis tres, le roi Leopold I s'était écrié c'est la mort du regime parlementaire. Vous com- prenez cela, Messieurs, vous comprenez qu'aujourd'hui, 28 Mai, on a cloture le i-égime parlementaire, on a violé la consti tution. Cette parole si grave de notre premier roi ne suffitelle pas pour stigmatiser la conduite scandaleuse des libéraux d'il y a cinquante ans Et voila cependant le souvenir qü'évoque le dit journal libéral, pour s'en faire une gloire et un nouveau cri de ralliement Les élections communales qui suivirent ces événements et ces émeutes, donnèrent dansles villes importantes, la majorité a l'opposition, comme elles l'avaient fait d ail leurs antérieurement. Et cependant les journaux libéraux en firent grand tapage. Par un revirement difficile a expliquer le roi, dans un esprit de conciliation, re re tourna vers MM. Rogier et Frère et les autorisa a dissoudre la Chambre. Le tour était joué et il avait réussi. Pour cadeau dejoyeuse entrée, le minis tère soumit aux Chambres un projet d'agran dissement des fortifications d Anvers. Vraiment il y a de quoi se glorifier 3 (Verax) surtout celui qui en est lame et le chef dévoué, le distingué et savant pi ofesscur. i'abbé Jean Dugardyn. I a Fêtc de Gymnastique Assistez-vous parfois a des fètes de gymnastique Je ne suis point sportsman et ce genre de fète ne m'intéresse guère. Vous me faites rire, sportsman je le sais moins que vous, puisque vous faites de la bicyclette et moi je ne pratique que la mar- une fète de gymnastique et même de trouver la gymnastique fort utile. Hum utile, c'est possible, seulement ces fêtes paraissent trop monotones, surtout lorsqu'elles se donnent dans une salie et non au grand air. Le grand air est certaine- ment préférable, mais les fêtes de gymnas tiques que le vaillante Gilde St Michel, donne au Volkshuis pendant la saison d'hi- ver ne sont pas monotones, bien au con traire, car elles comportent un programme fort varié ou la gymnastique fait divergence avec la musique et même l'humoristique. Assistez-y une fois et vous y retournerez. Deux de mes amis discutaient de la sorte Dimanche soir, lorsque vers neuf heures et quart, revenant de la iête de gymnastique de la Gilde St Michel, j'entrais au café prendre un verre avant de rentrer au logis. Eh bieu oui, dis-je aussitot en appro chant. Assistez-y une fois et vous y retour nerez. Et la preuve? Mais la voici, le temps ce soir est tout bouuement détestable et la salie, qui pourtanl est spacieuse était archi-comble et les bruyantes acclamations qui saluaieut cliaque numéro prouvaieut bien que le nombreux public s'y plaisait. Et c était vraimeut mérité. Voici Ie program me. Ces mouvements d'ensemble a la caene pour les pupilles. Quelle agilité. 96 mouve ments différents et aucun n'a rate. C'est hardi, d'un bel effet et fort gentil.L'èscrime a la baïonnette symbolisant la défense du drapeau et les mouvements avec la canne en fer par les Turners des deux premières sections constituaient des numéros trés cap- était grandiose, aurait été plus saisissant encore. Abordons maintenant les autres numéros. N'oublions pas l'Harmonie. Sa t&che était rude, quoique soa róle semble efïacé, car ce n'est pas peu de chose que de soutenir par des airs entratnants l'ardeur juvénile des gymnastes. Eu outre, elle nous a régalés de différents morceaux fort appréciés. Ah oui, cette scène comique du jeune pétrisseur. Un maitre pétrisseur nous pió- sente ses élèves, qui ont tous les défauts mais sont néanmoins excellents garcons. Quelles figures naives, maiscomiques fout de même Combien on a ri. Trés plaisante aussi le duo des ramoneurs. Des ramoneurs comme on les congoit, e'est-a dire tout noirs et ayant le traditionnel balai de bouleau sous le bras ce qui ne les empêchent pas de posséder une excellente voix et de chanter admirablement. Surtout, le soprano qui déja dans un numéro précédent Lo Chant des Dentellières avait émerveillé le public. Je dis émerveillé et le mot n'est pas trop fort Cette voix cristalline, mélodieuse, a atteint la perfection, ce qui est fort rare chez un enfant. Mais cette fête a l'air de ne pas avoir été monotone. Sontelles toutes ainsi Parfaitement. Je pourrais bien y aller une prochaine fois. Vous ferez tres bien et par votre pi é- sence vous encouragerez une oeuvi'e émi- nemment utile. L'avantage de la bonue éducaiion corporelle n'a échappé a aucun peuple. La Gilde St Michel se pïévaut de fantique adage latin Mens sana in corpore sano et supplée a leducation que l'école et la familie peuvent difffcilement donner ou parfaire. E. Navant. Nos honorables ont repris leurs travaux, mardi. Les Ministresont répondu a 42 questions. On leur en a pose' une vingtaine. La discussion sur L: concessions de mines dans le Limi ourg a aVordéc. C'est M. Denis qui a t'ré, le premier, son long et for midable rasoir. 11 a développé ce thème Le gouvernement reconnait que les lois sur les mines doivent être modifiées, puis quil a présenté a la chambre un projet dans ce sens. Comment se fair-il, dès lors, qu'il occorde des concessions sous le régimede lois qui doivent être remaniées et mises en rap port avec les nécessités et les exigences actuelles. N'eut-il pas été plus sage et juste d'attendre Ja lé-gtal-qion nouvelle pour soumettre les concesSionnaires a la loi remaniée et modifiée? M. Berloz a ressuscité le spectre insatiable du capitalisme et parlé de la lutte des classes. La suite de la discussion a été remise a mardi prochain. La Chambre a continué, mercredi, la discussion du projet de loi sur les mines. M. Denis a proposé que les conseillers des mines ne soient plus nommés par le Roi, mais par la Chambre. MM. Francotte et Woeste se sont opposes a cette manière de voir. M. Denis a ensuite de'posé un amende ment permettant de faire exploiter une mine de la Campine sous la garantie de 1 Etat,par une coopérative ouvrière. Au moment de passer au vote, la séance a dü être levée, la Chambre n'étant plus en nombre. Jeudi, M. Francotte a déposé un projet portant revision de la loi sur les consols de l'industrie et du commerce. M. Raemdonck a déposé le rapport de la section centrale qui a examine le budget de l'agriculture. On a repris le vote par appel nominal sur l'amendement de M. Denis, autorisant l'ex- ploitation par une société cooperative d'un charbonnage armé par I'Etat. II est rejeté par 63 voix contre 3i. L'amendement du même M Denis concer- nant le rarhat des concessions nouvelles, est rejeté également par 56 voix contre 37. La gauche socialiste réclame encore l'appel nominal sur un nou vel amendement de M. Denis portant que les membres du conseil tivants.Ces divers engius tournoyantétaieut j <jes mjnes seront nommés par la Chambre. 11 Nous venons de recevoir le rapport annuel des travaux du Cercle d'études Excelsior de notre vaillante Gilde de Notre Dame de Thuyne. Nous y lisons avec plaisir que le bilan de l'exercice 1906 accuse un progrès sensible vers le but proposé rendre ses membres capables de défendre l'Eglise et la Patrie, cQntre ceux qui travaillent a corrompre la jeunesse, a égarer le peuple, balances a droite, a gauche, avant, arrive Quelle vie, quel mouvement, quelle sou plesse et quelle régularité, aucun beurt, aucun chocc'était beau tout simplement. Et les pyramides douc, comme elles étaient réussies, pi'incipalement la troisième. La dénomination flamande du programme k Prachtvertoog était bien juste. Mais que dire des poses plastiques Voila une innovation qu'il s'agit d'encourager. Figurez vous dix tableaux trés bien agencés et d'un beau concept, qui font honneur a la tenace patience des exécutants et a l'ingéniosité de l'organisateur, car le tout était inédit. Ces dix tableaux inspires par un des épisodes les plus attrayants de notre his- toire nationale, la première croisade con j duite par ce héros beige Godefroid de Bouillon, font grande impression sur le public, qui ne ménage pas ces enthousiastes applaudissernents. Une simple question, de détail d'ailleurs ;j'aurais préféré, puisqu il s'agissait de poses plastiques, un Godefroid de Bouillon moins baibu et habillé de blanc; aiusi qu'un fond mieux approprié qu'une place publique. Je suis peu versé en ces choses mais j'estime que l'eff'et, qui déja est rejeté par 63 voix contre 37. M. Denis propose un autre amendement d'après lequel toute concession dépassant i5oo hectares devra être approuvée paries Chambres. M. Francotte combat lamendement. Celui ci est rejeté par assis etdevés. La redaction de l'article 3 telle que le pro pose le gouvernement est adoptée. M. Francotte, au paragraphe 6 de l'article ier, propose une nouvelle rédaction de l'article 5o de la loi de 1810. II s'agit de mesures qui pourront être prises pour la sauvegarde de la süreté, de ia sécurité et de la commodité publiques, la solidité des travaux et la sécurité des ouvriers. Cette proposition a été adoptée. Vendredi, la chambre, après avoir pris en consideration les projets de lui modifiant le régime des élections communales et provin- ciales, reprend la discussion du projet de loi sur les mines. L'amendement de M. Denis, établissant un conseil d'hygiène des mines est adopté. L'article suivant dit que les concession- naires doivent payer les dommages causés a la surface par l'exploitation et qu'il doit être donné caution des indemnités éven- tuelles. Après un exposé de M. le Ministre, M. Woeste estime qu'il iaut determiner si eest du concessionnaire ou de 1 exploitant qu il faut réclamer la caution en question. II esti me qu'il faudrait réclamer une caution non dans tous les cas mais seulement lois de dangers reconnus. D'autre part les sections de la Chambre ont adopté Vendredi cinq propositions de loi. L'une de M. Woeste qui dit qu aucun libre parcours 11e paurra être attribué aux membres de Li Chambre eu dehors des cas ef des conditions prévues par l'article 52 de la Constitution. Une 2" ci'óant une cai-se centrale des secrétaires communaux. Une 3" accordant une iudemuitó aux offi ciers de police fuisant office de ministère public, prés des tribunaux de simple po ice Une 4e relative a l'emploi du flamaod eo matière repressive dans l'arrondisscment de bruxelles et une 5e concernant la pension des gendarmes. parle Rév. Père HOFFMANN, de l'Ordre des Frères Prêcheurs Le Jeudi 14 Février, et tous les Jeudis suivants, jusqu'au 28 Mars inclus, le 14 Mars excepté, en l'église de St Nicolas, au salut de 5 1/2 b. Sujet Les Vertus Théotogales. Un écrivain, passant en revue les difficul- tés que l'Eglise catholique rencontre, actuel- lement, dans plusieurs pays de 1 Europe, concluail en disant que la situation est pire I premières victimes de la haine anti-cléricale Daily Telegraph et d'autres journaux condamnent le tunnel sans réserves. Si des avantages doivent en résulter, disent-il, il est inde'niable que les inconvénients au point de vue de la défense nationale sont trop grands. L'Alcool Le ministre de l'intérieur vient d'adresser aux communes une circulaire dans laquelle il rappelle les excellents résultats obtenus pir les sociétés scolaires de tempérance et engage les communes a inscrire au budget une certaine somme pour favoriser et e'tendre Ic champ d'action de ces sociétés de tempé rance. fhaiité Libérale Un journal bruxellois raconte le fait sui vant, qui se serait passé dans une commune des environs de Liége. Dans les écoles ofifi- ci el les de cette commune on donne cbaque uver un caban aux élèves. II y a quelques jours un de ceux-ci quilt a 1 école officielle pour l'école catholique. Le gamin continua porter, comme de juste, le caban qu'il avait eu l'hiver dernier grace au denier de propat gande libérale. Le directeur de l'école offi cielle luricux que l'enfant fréquenta mainte nant l'école catholique, l'appela chez lui et lui reprit le caban. Le temps était rigoureux le Iroid dur et l'enfant fut renvoyé chez lui sans le vêtement. L'élève nty comprit lien et pleura mais ce bon. maitre libéral crüt peut-être avoir accompli line action héroïque. 1 rïeisat' urs libéraux bilges La majorité libérale du conseil communal de Mons, enviant les lauriers de tant d'autres administrations libérales, vient d'élaborer un reglement, qui, s'il entre en vigueur,aura comme consequence, l'expulsion des soeurs de l'höpital civil de la dite ville. A Forest- lez Biuxelles les soeurs devront également quitter l'höpital. Comme toujours les ouvriers seront les quelle ne fut jamais et qu'il faut nous atten- dre a tout. Certes, nul ne songera a nier que la lutte antireligieuse est particulièrement apre en ce moment et,si nous jetons les yeux pardessus nos hcureuses frontières, il nous faut bien avouer que l'Eglise souffre,en plus d'un pays, de la tyrannic de ses ennemis. Mais tout cela ne doit pas nous porter a un pessimisme oulré. Un chrétien ne doit d'ailleurs jamais céder au pessimisme. Toujours, il doit avoir con- fiance dans l'avenir. Suivant une belle parole de Lacordaire Nous ne savons de demain qu'une seule chose, c'est que la Providence se lèvera plus matin que le soleil. Aujourd'hui sans nul doute, est som bre, mais est-il bien plus sombre que ne le fut jamais hier Feuilletons, par exemple, l'histoire de la France n'y trouvons-nous pas mainte page plus triste que celle qui s'écrit maintenant? Lorsque Louis XIV leva l'étendard du Gallicanisme contre Innocent XI, il put compter sur Bossuet et les principaux mem bres de l'épiscopat francais. Plus tard, la condamnation de la Consti tution civile du clergé par Pie VI, n'em- pêcba pas quatre évêques et de nombreux prêtres d'adhérer a l'organisation religieuse établie par l'Assemblée Nationale. Eni8oi, le Concordat fut repoussé par plusieurs évêques qui lui préférèrent le schisme et formèrent la Petite Eglise. Au plus fort de la lutte engagée entre Pie Vil et Napoléon, une grande partie du clergé francais abandonna le Pape pour l'Empereur. En regard de cela, que voyons nous aujourd'hui Tout l'épiscopat francais, se joignant unanimement a Pie X pour défendre, avec lui, les droits de l'Eglise, le clergé et les fidèles non moins unan'imes pour imiter leurs chefs. II ne vaut pas la peine, n'est-ce pas, de compter les quelques prêtres qui ont figuré si piteusement dans le fiasco des cultuelles. 11 y a dix ans, Monseigneur d'Hulst, par lant de l'application maconnique du Concor dat, pouvait écrire On est en train de nous faire un e'piscopat de laquais, qui bien töt ne.seront même plus des hommes sürs au point de vue de la foi et des moeurs... L'e'preuve venue,eu dépit des sollicitation.s pressantes, malgré l'offre alléchante de com promis faciles, parmi prés de quatrc-vingt- dix évêques, pas un seul n'hésite a sacritier son repos et son pain pour obéir a sa cons cience. Dites-moi, est-il besoin d'attendre de main pour reconnaitre Paction de la Providence Eh non, dans le ciel d'aujourd'hui, si sombre seit-il, je vois plus d'une lueur qui mest certes de 1 espoir pour demain, mais qui m'est aussi, dès maintenant, de la force et de la joie. JOYEUSE Un tunnel k 1 eau Comme ces pauvres politiciens fran$ais sont leurrés, Maintenant que l'entente cor d.ale avec l'Angleterre bat son plein,ils cée a la Société Nationale"TAgricult Irance, sur un traitement pre'ventif et curatif Je la fièvre aphteuse des plus simples et qui esperaient avoir sous peu le tunnel sous la Manche. Quelle chance de passer en Angle terre et d'y être 1 hote soit du roi, soit de la City ou d une chambre de commerce quelconque, sans être exposé a l'inexorabh mal de mer. Les Anglais, pourtant des gens pratiques, seraient ils mediants de leurs amis de France car voila que le Times Lo coni»ii ree de la Belgique En 1906 on importa pour 3.075.565.000 f. soit 165 625.000 fr. ou 5,7 °/0 de plus qu'en 1905. Les exportations se cbiffrèrent a 2.441.182.000 fr. soit 248.525.000 fr. ou 11,3 de plus qu'en 1905. En 1906 la recette de douane s'éieva a 56.286.275 fr. soit une augmentation de 713.934 fr. sur Pannée précédente. 10.247 vaisseaux ayant un tonnage de 12.945.567 tonnes entraient dans les différents ports beiges contre9.257 vaisseaux avec 11.615.856 tonnes en 1905. Les vaisseaux quittant des ports beiges en 1906 furent au nombre de 10 23q avec 12 904.877 tonnes contre 9.220 avec 11.554.368 tonnes en 1905 soit done une augmentation de 11 Et dire qu'il y a des journaux libéraux qui prétendent que le gouvernement catholique mène la Belgique et son commerce a la ruine. Socialisme pratique Le Vooruit a fait savoir a tous les marchands de chiffons et d'os de la- ville de Gand que s'ils ne livrent pas désormais leurs chiffons au magasin de le Coopérative socia liste, celle-ci organisera un service spécial,en vue d'acheter dans toutes les sections de la ville les chiffons et les os. II y a, a Gand, dit le Fondsenblad, 70 marchands qui gagnent leur pain quotidien par le commerce des chiffons. Ces négociants sont obliges de fournir leurs marchandises au Vooruit sinon celui-ci monopolisera leur négoce. Elle est jolie la politique socialiste qui dit aux pauvres diables vous passerez chez moi ou vous ne serez pas. Cela n'empêchera pas les meneurs de dénoncer les bourgeois comme de vulgaires Cartouche. La stomatite aphteuse Voici le bilan de cette épizootie pour Ia seconde quinzaine de décembre 1906. La contamination se répartissait comme suit Pi ovince de Brabant. 11 communes; 23 foyers i5g bêtes bovines 2 moutons 68 pores. Province d'Anvers. 14 communes 36 foyers 546 bêtes bovines 84 moutons 2 chèvres 144 pores. Province de la Flandre occidentale. 9 communes g foyers 179 bêtes bovines 6 chèvres y3 pores. Province de la Flandre oriëntale. 34 communes 79 foyers 541 bêtes bovines 3 chèvres 234 pores. Province de Hainaut. 21 communes; 29 foyers 218 bêtes bovines i chèvre 81 pores. Province de Liège. 18 communes 43 foyers; 318 bêtes bovines 27 moutons 1 chèvre 102 pores. Province de Limbourg. 2 communes 2 foyers 12 bêtes bovines. Province de Luxembourg. 16 commu nes ;- 40 foyers 275 betes bovines 6 chè vres 11 pores. Province de Namur. 2 communes 3 foyers 16 bêtes bovines 6 pores. Total général127 communes; 264 foyers; ,264 betes bovines ii3 moutons 19 chè- roi: 719 pores. Par ce temps de fièvre aphteuse, il n'est pas inutile de signaler une note de M. Hartenstein, vétérinaire a Charleville,pre'sen- ure de a vres Un a donné pratiquement les meilleures résultats. 11 s'agit tout simplement d'em- ployer du vinaigre ordinaire pour laver les mamelles des vaches, les extrémite's des membies, gargariser les animaux, et pour désinfecter les étables. i t ói. i t «V/1 v cijjjjoI Cs. l'ómoutc. JL*j pxivilCgc oho, oo qui ncmpcoho point, Hp mo plairo Êl lia I r, /l - ,-, ^1 rn trvf\ n /^L r. A 1 1), le rpll «S I V rtiA»- XT T 1 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2