LA SEMAINE
Sermons Frangais
A la Chambre
GHROMQUE ïPSOiJl
Le fanatisme a St Trond
En France
Lhfz les socialistes Anglais
En Aulrichc
La Polémique du Progrès
Au Volkshuis
II. II est permis de manger des ceufs tons
les jours, excepté le Mercredi des Cendres et
le Vendredi-Saint. Les personnes tenues au
jeune ne peuvent en manger qu'une seule
fois le jour, en dehors des Dimanches, et
cela au repas principal, et non a la collation
ce qu'elles doivent aussi observer les autres
jours de jeüne pendant l'année. II est permis
de se servir d'ceufs pour preparer d'autres
mets, tous les jours du carême.
III. Nous permettons l'usage de la viande
les Dimanche, Lundi, Mardi, JeudietSame
di de chaque semaine. excepté le Samedi des
Quatre temps (aB Février) et le Samedi-
Saint. Les personnes tenues au jeüne ne
peuvent manger de viande qu'une seule fois
le jour, en dehors des Dimanches, et cela au
repas principal, et non a la collation il en
est de même du bouillon et du jus de viande.
IV'. II est défendu, même a ceux qui
peuvent faire gras, de manger de la viande
et du poisson au même repas, non seulement
tous les jours du Carême, y compris les
Dimanches, mais encore tous les autres jours
de jeüne pendant l'année.
V. On est oblige de réciter trois Pater et
trois Ave et une fois les actes de Foi, d'Espé-
rance, de Charité et de Contrition, chaque
jour qu'on profitera de la dispense de man
ger de la viande. On pourra cependant se
libérer de cette obligation, en versant dans
le tronc du Carême une aumone, chacun
selon sa devotion.
VI. Nous accordons aux militatres de tout
grade, k leurs femmes, a leurs enfants et a
leurs domestiques, ainsi qu'aux autres
personnes attachées de fait au service mili
taire, la permission de faire gras tous les
jours de l'année, excepté le Vendredi-Saint
Aux militaires Nous assimilons les gen
darmes, les douaniers et les agents de la
police urbaine de service actif, les employés
en service sur les trains des chemins de fer
et sur les trams, les facteurs de la poste et les
employés des accises en activité.
VII. Nous croyons devoir rappeler a tous
nos diocésains que les jours de jeüne, outre
le Carême, sont les Mercredis, Vendredis et
Samedis des Quatre Temps, les Vigilesde la
Pentecóte, de la solennité des SS. Apótres
Pierre et Paul, de l'Assomption de la Stc
Vierge, de la Toussaint et de Noël et que
tous les Vendredis de l'année, il est défendu
de manger de la viande, a l'exception de la
Noël et de la Circoncision de N S. (i Jan
vier), lorsque ces fêtes tombent un Vendredi
VIII. Vu les circonstances du temps, et
en vertu des pouvoirs spéciaux que N. S.
Père le Pape Nous a accordés, Nous per
mettons a tous nos diocésains de faire, cette
année, usage de viande, même plusieurs fois,
les jours de saint Marc et des Rogations.
Pour les mêmes motifs et en vertu des
mêmes pouvoirs, Nous permettons, jusqu'au
Carême de l'année prochaine, a tous nos
diocésains de faire également usage de
viande, même plusieurs fois lejour, tous les
Samedis en dehors du Carême, qui ne sont
pas des jours de jeüne.
Conformément au désir du Souverain
Pontife, Nous engageons les fidèles, qui
feront usage de ces dispenses, a multiplier
leurs bonnes ceuvres et surtout a observer
exactement le précepte du jeüne et de l'ab-
stinence.
{Le Progrès, 3 Février 1907).
Nos lectears se souvienneüt encore du
scandale énorme que provoqua, a St Trond,
l'été dernier, 1'inauguration du drapeau
du libéral Help u Zelve Des voyons,
stipendiées, braillèrent, de par les rues, des
paroles ignobles, sur l'air de chants reli-
gieux, et se livrèrent aux parades aniicatho
liques les plus grossières.
Unmembre du Help u Zelve qui a a
sa tête un certain M. Keyenbergh, vin
récemment a mourir,et ses funérailles furent
l'occassion d'un article inensonger du Li
béral de Louvain a l'adresse de 1 honorable
doyen de Saint-Trond. La gazette gueuse
accusa l'honorable ecciésiastique de fana
tisme»,quant aux conditions dans lesquelles
la cérémonie funèbre devait s'accomplir
allant même jusqu'a dire que M. le doyen
n'avait eu garde de restituer 'les 58 francs
qu'ii s'était fait payer d'avance pour l'en-
terrement, et qui sortaient de la caisse de
Help u Zelve»,en vertu du règlement
mutualiste
Or, voici ce qui s'est passé
Quelques mois done après la scandaleuse
démonstration publique, dans les rues de
Saint-Trond démonstration qui avait
provoquédes protestations indignées, même
des scènes de violences un membre de
Help u Zelve meurt. M. Keyenbergh et
quelques-uns de ses acolytes vont demander
a M. le doyen s'il accorde que le drapeau
bleu sous les plis duquel on avait bafoué,
l'été dernier, la religion catholique et paro-
dié les chants religieux accompagne la
dépouille mortelle a travers la ville et a
l'église.
M. le doyen répond que, vu la presence
de la croix, et du clergé en ornement-
sacerdotaux, l'enterrement a un caractèrt-
religieux, et qu'il lui est par conséquent
impossible d'accepter dans le cortège un
drapeau qui, aux yeux de tout habitant de
St Trond, est un emblème d'impiété. A
plus forte raison, eet emblème ne peut
entrer dans l'église.
MM.Keyenbergh et consorts maintiennent
leurs prétentions, malgré les prières et les
supplications de la familie du défunt Na-
turellement, la loque bleue figurant dans le
cortège, le clergé se borne a recevoir le
corps a l'entrée de l'église, a chanter le
service funèbre, et a rameuer le corps sous
le porche oü lesHelp u Zeivers en
reprennent possession, pour aller manifes
ter politiqueinent au cimetière, ce qui scan
dalise de plus en plus l'honnête population
de St Trond.
Voila tout. La familie du défunt approuve
complètement le clergécomme la ville en-
tièresauf un demi quarceron d'enragés
sectaires.
Ajoutons que l'enterrement ne fut ni
commandé, ni payé a M. le doyen, mais a
un employé qui assume la charge des funé
railles. Cet employé n'a demancié aucun
paiement d'avance il n'a accepté la chose
que sur les instances de la familie du défunt.
Immédiatement après le service, il a été
rendu a la familie la somme qui revient aux
porteurs ceux-ci n'ayant pas eu a accom-
plir leur mission. Enfin, avant la visite du
Help u Zelve M. le doyen, celui-ci, a la
dunaude de la familie, avait accordé une
diminution sur la somme qui lui revenait
a lui même
Oü sont les fanatiques f Ceux qui
accusent ou ceux qui sont accusés Oü sont
les honnêtes gens Toute la ville de
Saint-Trond a déja répondu.
Serait-ce enfin la paix religieuse qui s'an-
nonce avec la déclaration des évêques a
l'issue de leur 3me réunion 1
En tout cas c'est un vrai traité de paix
que l'e'piscopat propose.
II offre de se servir de la loi du 2 Janvier
1907 a condition qu'on lui demne, avec le
respect de la hiérarchie, Ia permanence et la
sécurité morale du service religieux dans les
églises coocédées en jouissance gratuite.
II consent done a traiter pour avoir la
jouissance de ces églises que M. Briand, la
semaine dernière, reconnaissait avoir été
construites par les catholiques et pour eux
seuls.
La proposition épiscopale est faite a la
conscience du pays elle s'adresse spéciale-
ment aux maires leur demandant la conces
sion gratuite des édifices religieux pour un
terme de 18 ans.
Voila que l'Eglise consent a traiter avec
le gouvernementil semble dès lors que
celui-ci aceulé a de grandes difficultés par
ses propres lois, ne devrait pas demander
mieux que de saisir cette occasion pour sortir
de l'impasse oü il se trouve.
II semble d'autre part que le gouvernement
délibère encore M. Clémenceau et M,
Briand appartiennent décidément a deux
écoles tres distinctes et ce ne sera pas le
moindre avantage de l'incident de mercredi
dernier que d'avoir mis en évidence leur
désaccord.
M. Clémenceau était a la tribune et au
lieu de défendre le système du gouverne
ment, redevenu tout a coup un Clémenceau
première manière, journaliste et opposant, il
ne sut pas résister au plaisir de lancer un
trait que voulez vous, I dit-il, mon
honorable ami M Briand avait tout prévu,
saul ce qui arrive. Nous nous débattons
dans l'incohérence. On m'y a mis. J'y suis.
J'y reste.
On voit la tête deM. Briand.On comprend
son empressement a ramasser ses papiers et
a mettre une distance entre lui et la tribune
afin de ne pas en entendre davantage. M.
Clémenceau eut tot fait de comprendre
qu'il entamait la de'molition de son propre
ministère.II employa prestement la souplesse
qu'on lui connait a réparer la faute commise.
II a provisoirement réussi.maisa quel prix.
En faisant des excuses it M. Briand, en
disant que la collaboration du ministre des
cultes ne lui était pas seulement utile mais
indispensable, M. Clémenceau a signé sa
déchéance comme chef du gouvernement
Quel autre qu'un Clémenceau aurait trouvé
une phrase comme celle-ci: K Je demande a
la majorité républicaine d'associer ses regrets
aux excuses publiques que j'exprime ici au
ministre des cultes D autre part M. Briand
ne se relèvera pas de si tót des cinglantes
vérités lancées par M. Clémenceau.
Nous sommes dans l'incohérence 1
Tout a été prévu sauf ce qui arrive 1 n
Entre temps le Sénat joue encore un beau
tour au gouvernement.
Avant le 3 février la nouvelle législation
permettant de négliger les declarations de
reunions devait être en vigueur, sinon le
gouvernement, en vertu de la législation
existante, devait poursuivre ceux qui avaient
présidé des offices religieux sans déclaration
préalable. Malgré Tempressemeor de la
chambre k supprimer l'obligation de la dé
claration. malgré les instances du gouverne
ment pour obtenir promptement un vote
voila que le sénat refuse de se réunir avant
le 7 Février...
Comment sortir de cette a incohérence?»
On s'attendrait a trouver enfin la ligne dt
conduite arrêtée par le gouvernement dans
les instructions aux maires en vue de leun
réponses aux propositions des cures.
Pour tirer les maires d'embarras M.Briand
leur envoie l'éternelle formule des gensqui ne
savent pas prendre de décision nette. «Je
vais vous écrire.... Ne faites rien avant
d'avoir recu mes instructions. Consultez
d'abord votre conseil municipal, s
On disait autre fois administrer, c'est
prévoir aujourd'hui administrer c'est
attendre.
Beaucoup de maires cependant ont déja
donné une réponse favorable. Cela n'empê-
chepas le cardinal Lecot de douter de laréus-
site de la tentative épiscopale.
Difficilement, déclare l'éminent prélat,
cette tentative triomphera des résistances du
bloc et n'aboutira probablement pas.
Alors nous serons conduits a la situation la
plus pénible. Pour nous aucune concession
nouvelle n'est désormais possible. Le maxi
mum a été fait
Une dépêche de Rome a 1'Echo de
Paris examine également l'hypothèse d'un
refus du gouvernement francais d'accepter b
modus vivendi proposé par les éveques
Que feront le Saint-Siège et l'épiscopai
en presence d'un refus du gouvernement
(Je qu'ils ont fait jusqu'ici tolérer le toléra
ble, revendiquer l'indispensable, rester dans
les églises jusqu'a l'expulsion matérielle ou
morale, attendre enfin l'heure de la justice
qui doit forcément sonner.»
L'Allemagne n'est pas seule a être témoin
d'un revirement d'opinion au détriment des
théories socialistes. Les votes trés intéres
sants qui viennent d'etre émis, au sein du
Parti Ouvrier Anglais, démontrent l'impopu-
larité des doctrines socialistes chez nos
voisins d outre-Manche.
Trois propositions furent formulées, ven
dredi dernier a la conférence annuelle du
Labour party toutes trois avaient une
tendance socialiste toutes furent écartées.
Les voici
D'abord l'union des teinturiers de papier
proposait de donner, comme but final, au
parti ouvrier, l'obtention, par les ouvriers
du produit total de leur travail moyennant
r.ifolition du capitalisme. Malgré linterven
tiondeM.Keir liardie. president du groupc
ouvijer parlementaire, la proposition lui
rejetée par 83q 000 voix contre 98,000.
M. Quelck, député du conseil des unions
de métiers de Londres, proposa de donner
au parti ouvrier un programme calqué toul
simplement sur les résolutions votées par
le congres des unions ouvrières. Or celui ci,
l'andernier, se déclara favorable a la natio
naligatipn des mines, des chemins de fer et
des canaux. La proposition fut rejetée a une
majorité énorme un million de voix contre
76,000.
Sans se laisser décfjurager par ce vote, M
Ben Tiilet proposa un referendum sur la
question de savoir s il faut astreindre les
membres et les députès du parti a la recon
naissance du principe de la collectivisation
et de l'échange Sans même en tamer Ie fond
de la question, la conférence donna a cette
proposition le même accueil.EUe se conteuta
de voter des résolutions en faveur des pen
sions de vieillesse, de la journée de huit
heures, d'une nouvelle loi sur les unions
ouvrières. Tout cela amène le Labour Party
bien loin hors de l'ornière socialiste.
Le parlement autrichien vient de clore ses
sessionsle nouveau régime électoral ne
manquera pas d'apporter des modifications
profondes dans la representation nationale.
Le président, Comte Vetter, dans son
discours de clóture, fit léloge des travaux du
parlement défunt. De fait i son actif il a de
bonnes lois sur le travail dans les mines, sur
les habitations ouvrières, sur le repos domi
nical. Toutefois, le Reichspost, organe des
chrétiens sociaux, est loin de partager l'ad-
miration du président Vetter il trouve que
trop souvent les soucis gouvernementaux
tendaient au bien-être des fonctionnaires.
A peine la session parlementaire close, le
mouvement électoral est de'jü en pleine
activité. Le parti chrétien-social, maitre déja
de la majorité la Diète de Basse-Autriche
et au Conseil municipal de la capitale, espère
bien aussi s'emparer de la majorité dans la
nouvelle chambre. Ses orateurs, MM. Gess-
mann et Olxmann, visent a obtenir une
representation dans le gouvernement et
surtout une influence dans le ministère de
l'Instruction publique et des Cultes.
On considére comme un indice de la
puissance acquise par le parti chrétien.social
dans i'administration et la cour, le fait que
la dignité de conseiller aulique a été conférée
aM. Gessmann et le titre d'excellence a M.
Lueger, bourgmestre de la capitale.
Le Progrès parait désireux de polémiquer
sur des questions locales. Nous ne pouvons
que 1 approuyer.
Mais quand nous le summons de traiter
les grandes questions a l'ordre du jour, qui
peuvent et doivent préoccuper l'opinion
publique, il se tait comme uu poisson.
De la question des travaux immenses qui
soDt projetés, rien ou peu de chose.
II avait demandé le rapport de M. le
Bourgmestre sur l'emprunt, avec promesse
de le publier in extenso. II a, parait il,
obtenu un exemplaire du ïapport; mais il
ne le publie pas
Pourquoi
II rêsulte de ce rapport que la situation
(Inancière permet de réaliser un emprunt
capable de faire face 859,000 bancs de
travaux. Cela ne mérite-til pas la peine
d'être examine et, au bjsoiu disculé.critiqué
même
Or, le Progrès ne dit rien 1
La situation tinancière de la ville d Ypres
est excellente'; Le nie-t-il
Counaït-il des vill-s dei importance d'Ypres
qui ont chaque année, a l'ordinaire, un
excédent de 45.UOO francs en moyenne
Connait-il des villes de 1 impoi tance d Y-
pres qui réadsent chaque année de gra Us
travaux -xtrao.diuaires, saus demander lts
res-ources nécessaires Al'impöt.et exócut&nt
ces travaux avec leurs ressources ordiuai-
res
II résulte d'une anuexeajoutée au rapport,
que, depuis qu'eile est au pouvoir, 1 admi
nistration communale a regu 1.501.907 fr.
70, provenant de la vente de biens commu-
uaux, U'emprunts et de versements diveis,
y compris les subsides de l'Etat et de la
Province; et quelle a dépeusé 1.790.750
tr. 16, en travaux extraordiuaires, recon-
stitution de capitaux entrés, sous l'admi-
uistration libérale, dans les fonds roulants
de la ville, etc. Soit une difference de
288 842 fr. 46, ou une moyenne annuelle de
30.000 fr. prise sur l'ordinaire pour les
travaux extraordiuaires.
Le Progrès le conteste-t-il
Que pense-t-il de notie situation tinancière
comparée a celle des villes mentionnées a
l'anuexe IV
Voila, confrère, de quoi polémiquer,
pour commencer.
Mais le Progrès, qui est censé s'adresser
a des gt ns intelligents, préf'ère s'attacher a
des bagatelles, a des niaiserie a des calem-
bredaines de tout genre. Il écrit pour les
badauds
M. Fraeijs adore aujourd'hui ce qu'il a
hrülé autrefois, et le Commandant des
-'ompiers a pobé le Bourgmesire, après en
avoir dit pis que prendre.
Les agents de police ne regoivent que 5
francs p«ur le service de nuit fait Fan
dernier.
M. l'Ingénieur Coomans touchera 5
sur les travaux de restauration de l'aile
oriëntale des Halles.
Le Journal d Ypres ne parait plus qu'une
fois par semaine, etc., etc.
Faut il répondre a tous ces potins
Que l'union la plus parfaite règne parmi
nos amis, nous ne le c ntestons pas, bien
au contraireet le Progrès le constatera
spécialement a la procbaine élection com
munale.
Que les agents de police ont recu une
gratification, c'est vrai. Ils l'ont méiitée,
sans doute mais pour le Progrès, 5 bancs
ce n'est pas nssez, alors que tout le monde
sait qu'autrefois ils ne touchaient rien a
l'occassion d'un service extraordinaire. Les
agents paraissent d'aibeurs satisfaits ils
savent que s'ils ont fait quelques ser
vices pendant la nuit, ils ont pu se
reposer le même nombre d'heures pendant
le jour. Gratification done et non pas
salaire, ni même indemnité. Les agents
savent aussi qu'ils sont payés mieux qu'ail-
leurs et ils en sont sans doute reconnais-
sanis envers 1 administration communale,
qui a établi un barême trés convenable.
Que M. Coomans touchera un honoraire
de 5 sur les travaux de restauration de
l'aile oriëntale des Halles, c'est encore vrai.
Toute juste comme MM. Heyninckx et
Timmerman pour les travaux de la distri
bution d'eau. Mais quelle difference entre
ces derniere travaux et ceux de nos restaura-
tions, dont l'étude s'est prolongée pendant
un grand nombre d'années et dont l'acbève-
ment demandera une surveillance extraor
dinaire.
Allons, allons, confrère cessez cette
polémique et occupez vos lecteurs de clioses
plus sérieuses et pms intéressantes
O-A. BÊME
par le Rév. Père HOFFMANN,
de l'Ordre des Fpères Prêcbpurs
Le Jeudi 14 Février, et tous jes Jeqdis
suivants, jusqu'aü 28 Mars inclus, le 14
Mars excepté, en l'église de St Nicolas, au
salut de 5 1/2 h.
Sujet Les Vertus Théologales.
M. Bruloot, curé de la nouvelle
p trois.,e de S Jean a Courtra- est un
orateur puissant et un apótre infhti-
gable.
Sous les auspices du «Chiisten
Vlaanasch Verbond» il a donné Di
manche soir, en la salie du Volkshuis,
une conférence t'ès bien faim qnj a
été cbaudement applandie et qui
lai^sera certaiuement une vive im.
press ion. Il a d'abur I exposé el eucon
ragé I oeuvre de défense ieligieuse et
d'rtSsaiuissemeot morai a laquelle
s'app ique av< c taut de zèle le Chris
ten Viaviuscb Verbond «lont la sec
tion yproise est ptésidée par M. Henri
Vauilerghote, conseiller communal
S'a iressaut eusuite «l'uue facou spé
cial.- a ses j 'iiues auditeurs 'et audi-
u ice Ad. Bnilool les a mis en garde
contre ie entrainements de h pério-
ue -iu Carnaval, qui sous couleur de
doeriisseme.it pousse au dévergon-
dfigec «ti.x p.res èglemeuts.
La prille récréative de la séauce
.éservait «i'agréa les surprises. Ri-ki-
ki, peiutre eclair, esquissa au pastel
avrc un grande rapiuué une série de
porti ai,s et «le paysages. OWuré, the
great europe u mutator de la Scala
dAuvers, eut uu succès bieu mérité:
saus user d'aucuu moy.-u artifieiel il a
merveilleusemeut reudu le chant des
oiseaux,Ie cri decerlaius aniraaux, le
griucemeut d'uue scie mecauique, /e
bruit d'une locomotive qui so met en
marche, etc. les musicieus n'auront
pu s empêcher d'admirer avec quelle
perfection O Moré exécutait, saus ius-
trumeui, des morceaux de flute, de
clarinelte, de tromboue, de violou et
«le violoncclle.
Que le Christeu Vlaamse 1 Ver-
boud nous donue encore souvent
d'aussi bonno^ séances I Elles font
honneur a ses organisaleurs.
L'abondaoce des matières nous oblige a
remettre a un prochain numéro l'insertion
de divers articles parvenus tardivement au
comité de rédaction.
Pre.sque toutes les séances de la
Chambrr ont éié prises cette S'-maiue
par la discussion de la loi sur les
mines.
Mardi aconliuué l'ioterp-dlation «de
M. Denis et consorts sur les conces
sions déja accordees par Ie gouverne
ment dans le Limbourg.
M. Francotte n'a pas eu de peine a
mo trer que la coti iuite du gouver
nement était a I abri de tout reproche.
II u'r vaii jamais c.cbé sou iuteu-
tiou «ie ne pas atten re indéfiuiment
le vote d'une -legislation nouvelle
avant de faire des concessions miniè-
res.
D ailleurs, de I'aveu même de l'op-
position, il y avait grande urgence
les deputes du Limbuurg comme les
industriels demaudiient que le do-
maine miuier fut mis en exploitation
le plus tót possible.
Les coucessious faites n'empêchent
pas une loi utile d etre votée encore,
puisqu'il reste toujours possible ie
laire ré'roagir les dispositions uorn-
vel es.
La suite des voles avait amené la
discussion jusqu'a ['article 20 qui con-
c«jrne les intéréts des ouvriers.
A cet article de nombreux ameude-
meuts avaient été déposés notam-
ment ceux ablissent la journée de
buil heures pour les travail'eurs du
fond.
Le président fit observer que plu
sieurs de ces ameudemenls consti-
tuaient de véritables petits projets de
lói qui, iutroduits dans la loi sous
forme d'amendemenfs, écbappaieut a
In discussion en sections. M.Francotle,
miuistre du travail, partngeant la
facon de voir du président, demanda
a la Chambre d'opposer Ja question
préalable b Cesi divers aipeudeuienls.
La dessus, M, HelLputte, soutenvi
par uu gt oupe de dépulés caiho'iques,
et les socialistes combaltirent la ques
tion préalable. Puis !es libéraux doc
trinaires se jelèrent dans la mêlée
soutenant la manière de voir du gou
vernement. Le citoyen Vandervelde
fut ainsi ae-ené a crier aux doctri
naires Vous vous dites dé.i.ocrates,
maïs en realite, ^ous ne vous préoccu
pez que «les ïiHéiêi* du capnal
Après trois heures «te «Lscus ion,
MVYoe-te, d accord avec le gou - er-
nement, dép s« une prop siiiou aux
tenues «Ie laijuelle les amendemeuts
de M. H« lleputte étaieul reuvoyés eu
commission,