En Allemagne En Russie Congrégation de St Martin A propos de spectacles iromoraux Ville d'Ypres Finances Communales Lois de facade Actes officials Chronique Beligieuse Une note officieuse declare que rien d'in- correct n'ayant e'té commis, rien na dfl êtr re'paré. Par contre, la vLibre Parolenet plusieurs autres journaux affirmentque surlesinstances de l'ambassadeur d'Autriche et a la demande de plusieurs puissances, des documents diplo- matiques auraient été restitués. Mardi le nouveau Reichstag s'est réuni pour la premiere fois. L'Empereur Guillaume a ouvert la session avec la solennité ordinaire e a prononcé le discours du tróne vivement attendu. Les journaux commentent sobrement le discours tous sont unanimes a reconnaitre son ton plus cordial qu'a l'ordinaire, confiant et ferme cependant. L'empereur annonce surtout des projets coloniaux et des projers en faveur de la classe ouvrière. A remarquer les phrases suivantes f Des lois ouvrières seront faites en faveur de la classe ouvrière elles seront dirigées contre un parti qui pretend avoir le monopole exclusif de la protection des travailleurs mais qui n'a rien fait pour eux et ceux-ci n'auront plus a souffrir de son oppression. Ces paroles ont fait prévoir des mesurcs d'exceptions contre les socialistes; il semble toutefois bien plus que probable que les in tentions du gouvernement sont plutót d'ac- cabler les socialistes par la valeur inccntesta blede sesfutursprojetsde legislation ouvrière. Le discours du tróne se lermine par la constatation des bonnes relations de l'Alle- magne avec toutes les puissances et par l'annonce de sa participation a la conférence de La Haye qui fïxera les principes du droit des gens L'Empereur a tenu a clore sur cette note, sans doute pour dissiper 1 inquié- tude qu'avait causée dans certains millieux, l'allure un peu belliqueuse de sa harangue a la foule berlinoise a la fin de la journée des ballotages. Le programme des travaux parlementaircs une fois établi, reste a voir si pour l'exécuter le gouvernement s'aidera du concours du Centre,ou bien s'il persistera a le bouder. Une première indication de la ligne de conduite choisie par le gouvernement,nous a été donné a la séance de Mercredi le Centre a été écarté de la présidence et des vicc- présidences de l'assemblée. Le comte Stolberg, conservateur, a été élu président par 214 voix sur 383 bulletins déposés avecun député national-libéral et un, député radical comme vice présidents. Le jeu de bascule auquel le prince de Bulow devra recourir a l'égard des diverses iractions parlementaires promet au nouveau président, j uu róle fort difficile. Les relations amicales j que le président doit forcément avoir avec le gouvernement,et la tactique que devra suivre le Centre a l'égard du pouvoir sont autant de raisons, qui font médiocrement regretter par le centre le premier résultat de la politique du Chancelier. Ce premier vote n'a done pas découragé le Centre. De l'aveu de biens des adversaires jamais sa position n'a été plus belle. Soit que la gauche veuille persévérer dans sa politique sociale soit que la droite veuille proposer des mesures réactionnaires, c'est toujours l'appui du Centre qu'elles ont a chercher. Dans la combinaison imaginée par le Chancelier pour trouver une majorité, bien des notes discordantes promettent des jours difficiles. Pourneciterqu'un exemple,l'organe principal des conservateurs, la Kreu\\eitung combat déjh la méconnaissance des services rendus par le Centre au labeur national. La période electorale, ouverte le 25 Janvier, doit s'étendre sur environ 6 semaines et comprend trois phases distinctes. La seconde phase a commence le 2 Février et la troisième le 18 Février, pour se terminer au ir Mars. Cela explique comme quoi les résultats électoraux transmis joumellement depuis des semaines ne permettent pas encore d'établir un résultal final. De plus les statistiques russes sont bien sujet a caution et les qualifi cations de multiples partis font des elections russes un véritable dédale. Un fait cependant est incontestablement acquis c'est le triomphe de l'opposition Ireprésentée surtout par le parti démocrate- constitutionnel des cadets, g Ce parti a triomphé a Moscou la ville sainte. Un succès électoral a Moscou vaut en Russie ce que vaudrait en France un succès électoral a Paris. De même a St Pétersbourg les cadets triomphent et ont fait élire leur chefle prince Doulgorouki. Remarquons encore les résultats de la Pologne 33 membres de la Doutna ont été élus dont 3i Polonais candidats du comité nationaüste polonais et 2 lithuaniens, candi dats du comité nationaüste de Lithuanie. Tous appartiennenl a l'opposition. A Varsovie et a Lodz, oü les elections auront lieu la semaine prochaine, le succès des candidats polonais est assuré. La presse gouvernementale persists a, coutester la réalité de la victoire de l'oppo sition. II n'en est pas moins désormais incon testable que le parti des démocrates consti- tutionnels exerce une puissante influence sur le pays. Celui ci lui prête son ar pui paree qu'il le considère comme le parti modéré de l'opposition, mais depuis la dissolution de l'ancienne Douma et le manifeste révolutionnaire de Viborg, le parti des cadets a fait du chemin. Reste a voir si le parti se rendra compte de l'impor. tance de la mission de modération que Je pays attend de lui et silnefera pas trop sentir au gouvernement que celui ci doit compter dorénavant avec ceux qu'il pour- suivait naguère encore de toutes ses rigueurs. répéterez qu'elles vous écoeurent. Mais votre parole et votre exemple ne seront pas perdus. Ni vous ni nous n'aurons rien a nous reprocher, si nous nous sommes appiiqué l'adage Fais ce que dois, dussions nous ajouter Advienneque pourra. II y a malheureusement tant de questions qui nous divisent, que je me sens sincère- ment heureux pour ma part, d'en rencontrer oü nous sommes en communauté d idéés et de sentiment. Agréez, Monsieur le directeur, l'assu- rancé de ma considération trés distinguée. D. J. MERCIER, archevêque de Malines.» La Gazette fait suivre la letire des réflexions suivantes Puisque Mgr Mercier nous fait l'hon- neur de lire la Gazette, peut-être a-t-il pu constater déja que nous nous sommes engagés dans la petite croisade trés néces saire qu'il prêche. Nous continuerons. Et d'ailleurs, nous ne sommes pas plus dédaigneux de nos adver saires que ne l'est Mgr Mercier lui-même, et quand un archevêque donne de bons con- seils, nous sommes trés heureux d'être de son avis, surtout quand eet archevêque est un galant homme. Allons-y done, Monseigneur. Sans doute, nous n'aurons pas toujours l'honneur d'être d'accord avec Votre Grandeurnous ne trouverons pas toujours immoral ce qu'elle trouvera dangereux. Mais cela nous arrivera peut-être souvent. Et pour le cas oü nous ne serons pas du même avis, vous voudrez bien croire a notre conviction sincère et dire, avec nous Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Les membres de la Congrégation des jeunes gens de St Martin donneront leur Soirée récréative annuelle au local de la place Vandenpeereboom, Lundi prochain 25 Février a 7 heures du soir. Les amis de cette belle oeuvre se feront un devoir de l'encourager et de la soutenir par leur presence a cette fête offerte aux bienfai teurs et a leurs families. Suite II restait a exécuter certains autrestravaux, pour lesquels un nouvel emprunt eut été nécessaire établissement de bassins de filtration et de bassins d'eau pure, établisse ment éventuel pour l'installation d'une usine de purification par le fer avec bassin de décantation transformation et curage de l'étang de Dickebusch. La somme que nous demaudons aujour- d'hui a l'emprunt pour continuer les travaux d'amélioration de la distribution d'eau, n'est done qu'un complément, et peut être consi- dérée comme comprise dans les prévisions de M. Temmerman, sauf quelle est loin de devoir atteindre l'énorme dépense a laquelle aurait donné üeu le système d'approfondisse- ment de l'étang, préconisé par eet ingénieur, et qui nous aurait coüté, sans grande utilité, plus de 3oo,ooo francs. Mais rien ne fut fait alors au point de vue de la quantité d'eau. C'est sous ce rapport que notre distribution actuelle laisse le plus a désirer. Quant a la pression, suffisante quand l'eau nous arrive par le chateau d'eau, elle est loin d'être satisfaisante quand la canalisation S. G. Mgr Mercier, archevêque de Malines, e'erit a la Gazette la lettre suivante Malines, 17 février. Monsieur le directeur, Je viens de lire, dans la Gazette du 11 février, un article qui me fait plaisir. Vous voulez bien vous joindre a moi, et je vous en remercie vivement, pour protester contre tout ce que le théatre contemporain contient de malpropretés et de dése'quili- bre li. Mais, aussitöt après, comme si vous vouliez décourager ma bonne volonté, i) vous ajoutez Seuhment est-ce FEglise, est-ce une censure excercée a Maliues qui remédiera a ce mal N'y a-t-il pas des catholiques qui assistent a des spectacles trés peu édifiants Eh ma foi, oui, il y a des catholiques, oublieux de leurs obligations morales, qui assistent a de pareils spectacles. Je leur rappelle précisément de mon mieux, leur devoir de conscience, avec l'espoir de préserver de la contagion ceux que le mal n'a pas encore atteints,de guérir, si possible, ceux qui sont déja malades. Vous, Monsieur le directeur, vous avez une action sur un public que les considéra- tions d'ordre religieux émeuvent moins. Vous ne détournerez pas des exhibitions malpropres tous ceux a qui vous direz et ntérieure est mise en communication directe avec l'étang. En ce qui concerne la qualité, elle n'a pas étéamélioréesérieusement pari etablissement de nos bassins de décantation, tels qu'ils ont été construits. La décantation a pour effet de précipiter les matières en suspension et notamment les microbes. Pour être efficace, la décantation doit souvent être prolongée pendant 8 a 10 fours, les particules étant parfois extrême- ment tenues et lentes a se déposer. II en résulte que les bassins de décantation pren- nent des dimensions considerables. D'autre part, une stagnation trop prolongée des eaux peut amener la putréfaction des ma tières organiques et corrompre les eaux aussi y a t il actuellement une tendance a réduire plutót les dimensions des bassins de décantation et a ne considérer ceux ci que comme des appareils destinés a débarrasser l'eau des impuretés principales tenues en suspension (1). On pourrait done, a l'avenir, réduire nos bassins de décantation, du cóté de la rue d'Elverdinghe (2), mais en leur conservant un volume suffisant, pour conteuir une réserve répondant a une alimentation de (1) Rapport de M. Froidure, page 48. (2) Ce travail nous permeitrait a'aliéner les terrains a front de cette ruo a un prix trés convenable, et, moyennant ce prix, de faire aux machines et aux bassins de décantation les modifications jugées utiles ou nécessaires. a L'autre soir je rentrais chez moi un peu énervé, il importe très-peu pour le mo ment de dire pourquoi. Dans un état d ame de l'espèce les mani festations extérieures de l'esprit sont bien différentes de personne a personne. i Les uns, surtout les jeunes, cassent sottement un carreau, pour avoir le plaisir d'établir un courajjit d'air qui ne prolite a personneles autres, surtout les vieux, s'assombrissent famentablement, comme s'ils entrevoyaiefii la fin trés prochaine de notre pauvre monde. Je ne suis ni des uns ni des autres Quand pareille calamité m'arrive, et pour ne faire souffrir personne de ma nervosité, je me sauve dans mon petit bureau particu lier et je me plonge consciencieusement dans une collectio.i quelconque de vieux journaux. Croyez-moi, le remède est souverain. Essayez-en quand l'énervement vous prendra, vous m'en direz des nouvelles. Cette lecture vous donnera des sensations si diverses que vous ne tarderez pas de rire a bouche dépioyée. Tout le monde sait que rien n'apaise les nerfs comme le franc rire. Au hasard done, ce soir la, j'avais pris un journal lardé de traits au crayon bleu, aatant de quelques années déja, et mes yeux étaient tombés en arrêt sur une apostrophe socialiste lancée a la tête du mmistre du travail de 1 époque Toutes vos lois sociales sont des lois de faqade 1 quelques jours. Mais c'est la une question qui ne demande pas un solution immédiate. Ce qu'il importe de faire dès maintenant, c'est d'augmenter la quantité d'eau disponi- ble, d'améliorer, autant que possible,, sa qualité et son débit en ville. C'est aux fins d'obtenir ces résultats, que l'administration communale a demandé a M. Eugène Froidure, Ingénieur principal des ponts et chaussées, de vouloir bien nous prêter son concours, la recherche des moyens propres a rendre leau plus abondante et meilleure, et a augmenier la pression. L'honorable lonctionnaire nous a présen- I té, dès 1902, un rapport, suivi, en 1906, jj d'une note complémentaire. Nous serons unanimes pour 1 en remercier et le féliciter du talent et du dévouement qu'il a mis a étudier le problème. II est vrai que nous ne devions pas atten- dre moins de sa grande science et de sa longue expérience. Yprois de naissance, chargé par le Gouvernement de la mission délicate d'étudier les travaux a exécuter en vue de l'achèvement du canal de la Lys a l'Yperlée, nul mieux que lui n'était a même d'atder 1 Administration communale dans l'étude d'un projet dont la solution devient de plus en plus urgente. Le rapport de M. Froidure, qui vous a été communiqué, de mêrne qu'aux anciens administrateurs communaux qui se sont j Pauvres amis du pauv'peuple 1 Toutes vos lois socialesquel superbe geste n'est-ce pas, mais am si quel geste de comédie, maiuteuant que l'expérieiice de ces lois est faite A cette époqi.e, la loi du 9 Aoüt 1889 n'avait pas encore donné tout ce qu'on en avait légitimement espéré, et la loi du 10 Mai 1900,relative aux pensions de vieillesse, était encore en discussion. Cette loi, encore en projet alors, prévoyait dans une disposition transitoire, une allo cation annuelle, leur vi; duraut, de 65 frs. aux ouvriers nécessiteux nés avant 1845, et cela au fur et a mesure qu'ris atteindraient 65, ainsi-qu'a leurs femmes, un véritable cadeau, personne n'a ant ni n'ayatit eu a faire le moiudre effort personnel pour méri- ter cette aubaine. Loccasion était belle, n'est-ce pas, pour tomber le ministère et le gouvernement et pour persiffler sa piugrerie. Le socialisme qui promet tout eri grand, mais qui ne livre en grand que les déclara- tions creuses, et la matraque a ceux de ses adeptes qui ont conservé un peu d'indépen- dance de caractère, devait prendre les promesses de ce projet de loi, par le trés petit cóté. C'est l'art d'épater la foule cela et puis ga ne rate jamais. j Et le socialiste dontj'ai parlé tantót, de s'écrier, dans une geste encore plus superbe de suffisance Soixante cinq francs de pension a un homme cassé par une longue vie de labeur pénible et avilissant 1 Dix huit centimes par jour C'est révoltant C'est dróle, mais je n'étais pas révolté du tout. II est vrai que je n'appartiens pas précisément a cette foule qui applaudit aux déciamatious creuses d'oü qu'elles viennent. J avais oublié mon énervement et m'allon- geant dans mon pliant craquant de vétustó, je me disais, tiens done, si nous examinions une fois, ce quo cette loi de fagade, si dé- daigneusement traitée par le socialisme, a produit. La loi a maintenant six aoDéesd'exister ce et ses effets réels peuvent être constatés. Justement j'avais a portee de main cinq petites brochures de statiques, pas plus grosses que mon porte plume, que presque j personne ne lit, mais qui contiennent cependantdes renseignementsbien précieux. j Je les ai parcourues toutes et j'étais j tellement ébloui par cette consultation que j'ai pris la résolution de dire aux lectem s du Journal d'Ypres ce que le a produit, cette j loi de fa gade, dans notre arrondissement j seulement. Parions d'abord, quoique je n'aime guère j parler chiffres, du cadeau de 65 fr., donné i aux vieux ouvriers, et établissons oü ces j misérables 18 centimes par jour ont abouti. En 1901, le gouvernement a payé dans j l'arrondibsement d'Ypres, pour 272.415 fr. I deux de pensions de vieillesse. En 1902, il en a payé pour 306.904 fr. 5 en 1903, 331.539 fr., en 1904, 338.167 fr., t en 1905, 342 171 fr., en 19ü6, 347.105 fr. Ce qui fait en six aus, une accumulation de misérables 18 centimes par jour de 1 -938 301 fr. Je dis un million keuf cent TEENTE HUIT MILLE, TEOIS CENT UN franCS, million a peu prés. N'est ce pas que ce u'est pas si mal Que serait-ce done, si cette ioi n'était pas j une loi do facade Et est-ce tout ce que la loi du 10 Mai j 1900 nous aapportéde bienfaits? Non! Ce n'est que sa partie transitoire, la partie done que le iégislateur a considérée comme une bagatelle. Bagatelle en effet Mais pa.ssons a la partie essentielle de la loi ia possibilité pour tout le monde de se jj créer une pension par ses propres efforts I DOUBLÉS PAR L'lNTERVENTION DES POUVo j PUBLICS. 1118 Pour tous ceux qui ont observé avec u peu de compétence et un peu d'attention développemeut méthodique de la mutualir de retraite, on peut prédire.sans la moiudr! crainte d'exagérer, qu'avant 40 ans, 1 population de l'arrondissement d'Ypres' se sera menagé au bas mot, une rente an NUEtLE de 3.600 000 fr. dont la moitié a p6„ de chose prés aura été formée par l'inter- veDtion pécunière des pouvoirs publics. Quels capitaux les pouvoirs publics auront-ils sacrifiés pour créer la moitié de cette rente Mest avis qu'on n'y pense pas assez. Ces chiffres ont uno éloquence qui eon. traste siugulièrement avec le superbe dédain socialiste pour les misérables 18 centimes par jour. Aussi se passent-ils de commentaires et plus d'un leeieur du Journal, je pense,' Se posera cette question Dans 40 ans a quoi done servirout les bureaux de bieniaisance lis auront peut-être encore leur raison d'exister, paree qu'il y aura toujours des épaves de la socióté, victimes de leur mno. rance ou de leur imprévoyance, mais Lin action ne devra plus aller au dela. I AUL LacRoix Un arrêté royal du 6 Février 1907 ap- prouve la délégation donnée par M. le bourgmestre de Passchendaele a M. l'échevin Verbanck, pour remplir les fonctions de ministère public prés ie tribunal de police du canton de Passchendaele, en cas d'empêche- ment de M.le bourgmestre et deM.lechevin Yanoverberghe. Par arrêté royal ont été nommés, pour un terme de trois ans,a partir du 1 Janvier 1907 membres du comité de patronage des habi tations ouvrières et des institutions de prévoyance de l'arrondissement d'Ypres MM. E. Angillis, juge de paix a Passchen daele, F.Cappoen, charpentier a Lange- marek, L. Desagher, receveur particulier a pres, J. Folcque, instituteur communal a Poperinghe, A. Reynaert, notaire a Ypres L. Vander Ghote, ingénieur a Ypres. Par arrêté royal du 25 Janvier 1907 la reconnaissance legale est accorde'e a la société mutualiste dassurance Geitenverzekering, établié a Saint Jean-lez-Ypres. Un arrêté royal du 28 Janvier 1907 déclare qu il y a utilité publique a exproprier les immeubles nécessaires a l'.élargissement de la route de Gheluwe a Warnêton, sur le territoire de la ville de Wervicq. Sermons de Carême a l'église St Nicolas, en ville. La Force de la Foitel e'tait le sujet que le Révérend Père Hoffmann a développé Jeudi dernier devant le nombreux auditoire qu il captivait par sa puissante parole et son éloquente démonstration. Déja la foi humaine est forte l'homme a besoin de croire la foi est a la base de toute vie familiale et sociale, elle est la condition nécessaire de toute conquête militaire et scientifique. Cette énergie merveilleuse que donne la foi humaine se prouve par des exemples que l'orateur emprunte a la vie individuelleet a l'histoire du monde, dans laquelle Christophe Colomb occupe une place des plus remar- quables. Mais cette foi humaine peut errer et maJgré cela encore elle est forte et donne une énergie que nous pouvons constater dans le succes des doctrines erronées. occupés de la question de l'eau alimentaire, nous permettra de ne pas nous étendre longuement sur les considérations que le savant ingénieur fait valoir pour ou contre les projets qu'il a examinés. II est un projet que nous avons toujours combattu (1) et qui parait devoir être écarté définitivement. C'est celui de la réduction et de l'approfondissement de l'étang de Dicke busch, qui coüterait pres de 36o,ooo francs et ne nous donnerait ni une pression plus forte ni une eau meilleure, ni une quantité utilisable plus grande. M. Froidure établit même, de facon péremptoire, que dans ce système, notre situation serait plus défavo- rable qu'elle ne l'est actuellement (2). On peut en dire presque autant du projet de dévasement pur et simple de l'étang de Dicbebusch Ge travail entrainerait une dépense de 200 000 francs. II est hors de doute, dit M. iFroidure, que le dévasement de 1 étang serait un tra vail des pins utile, et qu une ville disposant d'abondantes ressources ne devrait pas hésiter a l'eflectuer (3). L'étang, conservant son étendue de 32 hectares 75 ares, l'enlèvement de la vase présenterait une réserve de 641.000 m3, soit (1) Le travail n'ayant pas été compris dans 1 emprunt de 1895, il était inutile de s'en occuper (2) Rapport, pages 55 a 68. {3J Rapport, page 68. 221 000 m0 de plus qu'actuellement. La qualité de l'eau serait améliorée, mais sa pression en ville, en cas de raccordement direct avec 1 étang, ne serait guère augmen- tée, pas plus que le débit de la conduite d'amenée. Les avantages du dévasement se traduisent, en réalité, par une augmentation relative- ment faible de la capacité de l'étang et une amelioration réelle, mais insuffisante, de la qualité dés eaux. (1) Existe-t-il un système qui realise les avantages de l'approfondissement ou du devasement de l'étang, en nous g'vitant les inconvénients qui re'sulteraient de l'un ou de l'autre? Et s'il en existe un, nos ressources nous permettent-elles de le réaliser L'idée fut e'mise autrefois, bien timidement il est vrai, d'endiguer l'étang de Dickebusch, tout en le dévasant. II est vrai que le coüt de cette combinaison devait atteindre a peu prés celui du projet de M. Temmerman. Mais il evitait la réduction a 14 hectares de 1 etendue de l'étang, a la quelle l'honorable Lehevïn des travaux publics, M. Justin Berghman, ne voulut pas se résoudre. M. 1 ingénieur Temmerman s'arma d'ailleurs de 1 avis de la commsssion de 1890, et put nous opposer avec succes sa science et sa com pétence. (1) Rapport, page 66. (A suivre)

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2