LA SEMAINE A ia Chambre CHhOMQUE FPfiO/jE Le réveil du parti libéral L'art de poser des questions En France En Angleterre En Bussie Séance du 5 Mars Séance da 6 ^lars CONSEIL COMMUNAL Fête de charité au Collége épiscopal Les Pères, disions nous, furent accueillis avec liesse. Au bout de quinze ans, leur popularité n'a pas diminué. Les libéraux eux-mêmes ne sauraient indiquer uu cöté par oü ces hotes auraient été incommodes ou gênants et nous gagerions volontier» qu'aucun deux n'oserait déposer au Conseil communal une motion contraire aux Jésuites francais, ni acheter, au prix de leur départ, le plaisir de ne plus voir ces soutanes étran- gères. A BLANKENBERGHE, nos amis ont rem- porté dimanche dernier une victoire brillante qui consolide singulièrement leur position au conseil communal et présage pour octobre prochain le triomphe définitif de la cause catholique. Avant le décès du regretté bourgmestre, M. Deswert, le conseil communal se com posait de 5 catholiques et de 4 libéraux. Sa mort rétablit léquilibre, mettant en presence deux partis d'égale force. L humeur inquiète des libéraux remuants, provoqua une rupture et rendit nécessaire une élection partielle |sur laquelle ils comp- taient pour régnrr de nouveau en despotes. Mais ils n'ont compté ni avec l'électeur, ni avec nos amis dont le dévouement, l'ardeur, le zèle ont été au dessus de tout éloge et qui méritaient de les voir récompenser par le brillant succes de dimanche. Voici d'aiileurs le résultat du scrutin Sur 1802 voix émises, le caadidat des catholiques,M.Vernieuwe,a obtenu 981 voix. De candidat libéral M. De Maecker a obtenu 799 voix. II y a eu a3 bulletins nuls. Majorité catholique 181 voix. Ce succes,sans précédent a Blankenberghe, n'est pas le seul exemple du progrès des catholiques dans nos communes cötières a maintes reprises, en effet,depuis les dernières élections législatives, le corps électoral a eu a se prononcer, et, chaque fois, a Breedene notamment et a La Panne, notre parti a remporté les suffrages. Cela prouve l'ardeur de nos amis, et, répé- tons-le,c'est du meilleur augure pour octobre prochain. A DlEST les efforts des catholiques n'ont pas eu le même succès et le candidat libéral passe a 5o voix de majorité. Mais si nos amis n'ont pas gagné le siège ils ont acquis des suffrages. En effet, aux élections communales de ipo3, les catholi ques, qui navaient jamais obtenu un seul siège a l'hötel de ville, conquirent du coup cinq mandats. II ne resta plus au conseil communal qu'une seule voix de majorité libérale, qui disparut il y a deux mois, par la mort d'un édile bleu, M. Ramaekers. Catholiques et libéraux ont été d'avis que la situation actuelle était intenable et ils ont demandé une élection partielle. Mais ce n'est que partie remise Encore ce résultat n est-il dü qu'a l'énor- me pression exercée sur leurs ouvriers par les industriels qui sont a peu pres tous a la dévotion de l'Association libérale. M. Nolf manie régulièrement la question parlementaire. 11 y a du temps déja qu'il s'est fait une spécialité de ce genre d'éloquence. Associé avec M. Buyl en vue de l'exploi- tation de certaines questions parlementair res, M. Nolf s'est done exprimé en ces termes Dans une requête qu'ils viennent d'a- dresser k l'honorable ministre de l'agricul- ture, des cultivateurs et herbagers de la Flandre occideLtale se plaignent de la diffi- culté qu'ils éprouvent de trouver dans le pays le bétail maigre qui leur est nécessaire pour garnir leurs paturages, ce qui crée pour eux une situation trés préjudiciable. lis demandent A Que l'entrée du bétail francais soit autorisée et font observer que les départe- ments de la Meuse, de la Sarthe, de la Mayenne et du Maine-et-Loire sont restés indemnes de toutes maladies contagieuses B. Que cette autorisation ne soit accor- dée que sous toutes garanties, en exigeant aubesoin pour chaque tête de bétail un certificat d'origine C. Que cette autorisation s etende aux beeufs maigres, vaches en génisses maigres ayant plus de deux ans D. Qu'a l'occasion des grandes foires au bétail qui auroDt lieu prochainement en France, l'autorisation soit accordée pour trois entrées par mois, les l*r, 11 et 21 de chaque mois. Autant la question était longue, autant la réponse fut brève. Monsieur le ministre de l'agriculture a répondu Plusieurs bureaux de la frontière 'fran- $aise ont été fermés dans ces derniers temps, des cas de stomatite aphteuse s'y étant déclarés. Bien avant que les honora- bles membres m'eussent adressé leur question, j'avais donné des instructions en vue de faire rouvrir ces bureaux a la fin du mois de février. Loin de pouvoir atténuer les garanties habituelles, j'ai dü exiger en plus des certifi ers établissant que le bétail importé provient d'un département resté indemne. On serait difficile et encore satisfait de moin8. L'histoire des papiers de la nonciature a Paris n'est pas terminée. Elle semble a peine commencée et peut se compliquer a tout instant. Résumons en quelques mots les faits acquis. II est absolument exact qu'il y a eu intervention directe de l'empereur d Autriche pour obtenir la prompte restitution des documents de Mgr Montagnini au Vatican. Les premières démarches de 1 ambassadeur d'Autriche a Paris revêtirent la forme d'uue intervention amicale, mais ne tardèrent pas a devenir une réelle mise en demeure de restituer tous les papiers composant les archives de la nonciature, aussi bien ceux qui ont précédé la rupture du concordat que ceux qui lui sont postérieurs. S'il faut en croire la Libre Parole il est avéré que parmi les pieces dépouillées par le gouvernement francais, il en est qui intéressent directement des tierces-puissances. Quand celles-ci en auront la preuve, elles agiront pour leur propre compte, sans même attendre la protestation que le Pape a l'intention d'adresser a toutes les puissances prés desquelles il est représenté. Le même journal prétend que l'ambassa- deur d'Autriche demande au gouvernement francais une réparation au corps diplomati que blessé dans un de ses membres. II serait soutenu dans sa demande par tous les représentants des grandes puissances a Paris, dont plusieurs affectent a l'égard du ministre des affaires étrangères une attitude inten- tionnellemenl en opposition avec l'étiquette diplomatique. L'Etat francais de son coté prétend ne devoir restituer que les documents antérieurs au mois de Juillet 1904, sous piétexte que les papiers postérieurs a la date susdite n'étaient plus couverts par l'immunité, les rapports diplomatiques étant rompus a cette époque. Les pre'tentions du gouvernement ne se justifient en aucun point. S'il est vrai que la personne du représentant d'une puissance étrangère ne reste couverte qu'aussi long- temps que durent les rapports diplomatiques, il est vrai aussi que jamais on n'a vu un Etat saisir des papiers diplomatiques sous prétexte de rupture de relations. Deplus une question se pose au point de vue diplomatique, les relations entre le Vatican et le gouvernement francais étaient- elles réellement rompues La France n'a jamais dénoncé régulièrement le Concordat. Cette dénonciation seule pouvait, en droit, constituer l'acte d'hostilité constituant la rupture définitive. Les relations étaient done, tout au plus, simplement suspendues. Au Vatican on se rend bien compte du mauvais cas dans lequel le gouvernement francais s'est mis et on reste bien calme en face des menaces de publications prétendü- ment puisées dans les archives de la non ciature. Les journaux officieux du Vatican laissent planer les menaces de représailles au moyen d'indiscrétions diplomatiques. Le Saint Siége n'aurait pas besoin de cambriolerquelque local pour êtresolidement armé contre le Bloc maconnique. Si on viole ses archives a Paris, le Vatican n'a qu'a ouvrir les siennes a Rome pour montrer les intrigues des Combes, Rouvier et Clémenceau, soit afin d'obtenir l'appui du Pape en faveur des intéréts francais, soit afin de créer des embarras au Vatican et dans divers pays. Les archives romaines n'auraient pas de peine a montrer comment ceux qui a Paris clamaient contre le Pape, affirmant vouloir l'ignorer, faisaient des efforts pour s'entendre, sous main, avec lui. Les élections qui viennent d'avoir lieu pour le renouvellement triennal du conseil du comté de Londres peuvent être considé- rées comme la fin du socialisme municipal a Londres. Londres constitue un véritable état et son administration ressemble a un gouvernement: le London connty council étend ses pouvoirs sur 4.800.000 habitants et il a un budget s'élevant a 5oo millions de francs. L'importance des présentes élections était d'autant plus grande que d'importantes questions administratives étaient en jeu. Depuis 1888 le comité administratif de Londres était composé d'une majorité qui s'intitulait progressiste mais en réalité était radicale et socialiste. La majorité avait profité de sa puissance pour mettre en prati que la théorie de la munipalisation des services publics et pour faire ainsi, sur le dos des contribuables une expérience de socialis me. De vastes projets étaient encore envisagés: les uns concernaient la municipalisation des services électriques moyennant un emprunt de5oo millions,d'autres prévoyaient jusqu'a la socialisation des services d'appro- visionnement du lait et du charbon. Les doléances du Daily Mail nous exposent les résultats de l'expérience a En cinq années de temps ils ont ajouté 6 aux contributions, augmenté la dette de Londres d'une somme de vingt millions de livres sterling, conclu de nouveaux engage ments pour une sommeidentique.Le nombre des maisons vides s'est accrü de a 4 °/0 la moyenne du nombre des sans-emploi, de 3 1/2 a 6 1/2 °/o, dans l'espace de six ans celle des pauvres assistés de 27 a 32 °/0, entre les années icjoiet 1907, 200.000sommations, du chef de retard de paiement de contribu tions, ont été distribuées dans le courant de l'année dernière.L une industrie après l'autre quitte la ville, pour échapper aux charges croissanies dont on accable les contribua bles... Ajoutons que les écoles n'avaient pas échappé a la fièvre de munipalisation i malgré sa promesse de mettre les écoles fibres sur le même pied que les écoles officiel- les la majorité progressiste cherchait a faire disparaïtre les écoles libres. Cette triste situation a fini par ouvrir les yeux aux électeurs. Les élections de samedi ont complètement annihilé la puissance des partisans du socia lisme municipal qui ne sont plus que 35 contre 79 conservateurs et indépendants. Certaines défaites ont été retentissantes un fils de lord Rosebery et un fils de William Harcourt mordent la poussière aucun candidat socialiste pur n'est parvenu a se faire élire Cette défaite compléte la série déja bien longue d'échecs subis par les socialistes durant ces derniers mois elle montre une fois de plus que le progrès illimité, constant des idéés socialistes n'est pas une fatalité. De plus, a peine les théoriciens socialistes s'aveniurent ils sur le terrain des expériences que l'enthousiasme de leurs électeurs se refroidit et que les voix lont défaut. Mardi a eu lieu, au Palais de la Tauride a St Pétersbourg, l'ouverture de la nouvelle Douma. A eet effet le.Tsar avait délégué le vice-président du conseil de l'empire, M. Go- loubef. Ce!ui-ci a lu le discours impérial au milieu d'un profond silence. Le discours se borne a souhaiter la bienvenue a l'assemblée et a exprimer l'espoir d'un travail fertile. L'élection du président a suivi biemót. L'e'lu, M. Golovine, a obtenu 356 voix contre 102. Son élection a été acclame'e par la gauche et le centre; la droite l'a accueillie en silence. S'adressant a tous les partis de la Douma, le nouveau président a dit que quel- les que soient le divergences d'opinion des députe's, la Douma est unie par la seule pensée de travailier au bien de la nation. II espère que l'assemblée réussira a travailier de concert avec le Tsar afin de retirer des bien- faits d'une législation établie d'après les principes de la première Douma. En somme l'impression produite par ce premier discours fut, comme l'impression produite par l'élection, plutot satisfaisante. En prenant son président parmi les constitu- tionnels démocrates de nuance modére'e et en écartant les fractions avancées, l'assemblée a voulu éviter de créer de suite une atmosphère de bataille. Ce fait est de bon augure, mais bien des difficultés ont fait lancer des pronostics pessimistes. Les événe- ments ne peuveut manquer de se précipiter et de faire voir bientót si, d'une part la nouvelle Douma sera une assemblée d'ob- struction, si, d'autre part, l'Etat absolutiste évoluera sincèrement vers un régime consti- tutionnel. La question du repos dominical a de nouveau été soulevée mardi. M. F rancotte avait cru devoir autoriser les patrons a se servir le dimanche d'un person nel spécial. D'aucuns ne partageant pas sa manière de voir,sa circulaire du 2t Septembre 1906 autorisant les extras avait soulevé beaucoup d'émoi. Le ministre a tüché de justifier son inter- prétation. La thèse du ministre est que le cas n'ayant pas été prévu dans la loi, il lui était impossi ble d'interdire les extras. II ajoute cependant que le pouvoir légis- latif pourrait interdire leur emploi et va même jusqu'a proposer une modification de la loi d'après le texte suivant: II est interdit d'employer ie dimanche des personnes autres que les membres de la familie du chef de 1 entreprise habitant avec lui et ses domestiques ou gens de la maison.» M. De Ponthière trouve que la circulaire du ministre a eu le tort de paralyser Faction des parquets et le zêle des inspecteurs. II trouve d'aiileurs que l'emploi des extras avait été suffisamment prohibé par la loi interprétée conformément aux discussions qui précédèrent le vote. II conclut en proposant que les inspecteurs verbaliseraient a charge des patrons qui ouvrent leurs magasins les dimanches de 8 h. du matin et après l'heure de midi avec d'autres ouvriers ou employés que les membres de leur familie et les gens de maison. La même question fera l'objet d'une autre interpellation mardi prochain. Cette séance a été marquée par les votes sur la limitation des heures de travail dans les mines. Quelques orateurs.M.M. Augusteyns.Pir- mez et Wettinck entre autres, ont prononcé des discours sans apporter grand chose de neuf a la discussion qui décidément semble bien épuisée. Nousdonnons les 3 amendemenis succes- sivement rejetés. Amendement Gielen La durée du travail pour les ouvriers du fond employés a l'abatage ne pourru pas dépasser huit heures, non compns les repos réglementaires ou autres. Cette disposition s'étendra a tous les bassins du pays, a ceux qui pourront être découverts dans l'avenir comme a ceux qui le sont déja ou qui sont actuellement en état d'exploitation. Amendement Pepin Les ouvriers adultes employés dans les mines du bassin du nord de la Belgique ne pourront être occupés dans les travaux du fond pendant plus de huit heures sur vingt- quatre, y compris le temps de la descente et de la remonte. Les enfants ne pourront être admis a travailier au fond qu'a l'age de 14 ans et ce pendant six heures sur vingt-quatre seule- ment, la descente et la remonte comprises. Ils seront admis a travailier huit heures a partir de l'age de 18 ans accomplis. Ils pourront être admis a travailier sept heures a partir de l'age de 17 ans, a la condi tion de produire un certificat médical consta- tant que la santé de I'enfant lui permet de se livrer au travail pendant ce laps de temps. (L'appel nominal Amendement Pirmez: «Jusqu'au3i décembre 1908, les ouvriers ne pourront plus être retenus dans le fond des charbonnages plus de dix heures trente minutes par jour. (i A partir du ier février 1909, les ouvriers ne pourront plus être retenus dans le fond des charbonnages plus de dix heures par jour. Ces heures de présence s'entendent depuis le moment de la descente jusqu'au moment de la remonte a la surface. Suivent les textes admis Texte présenté par M. Beernaert: A défaut d'une loi spéciale relative a eet objet, un arrêté royal fixera, sur l'avis du conseil des mines, le nombre d'heures durant lesquelles les ouvriers pourront être employés chaque jour, a l'intérieur dans l'exploitation effective des mines de combus tible du bassin du Nord. Sur la proposition de M. Vandervelde il a été ajouté au texte de M. Beernaert Pour les ouvriers des charbonnages du bassin du nord, la durée du travail et du séjour dans les travaux du fond ne pourra dépasser dix heures, y compris le temps de la descente et de la remonte. La première partie de ces dispositions a été votée par 79 contre 45 et 5 abstentions. La seconde partie a obtenu 68 voix contre 5o et 7 abstentions. Restait l'alinéa le plus important de l'amendement de MM. Vandervelde et Denis. II portait La durée du travail effectif d'abatage n'excèdera pas huit heures. Cette disposition est adoptée par 60 voix contre 53 et 11 abstentions. Finalement la Chambre a rejeté les 2 amendements suivants présentés par MM. Verhaegen et De Lantsheere: tin cas de repos prévus par le règlement de la mine et pris au cours du travail, la durée stipulée plus haut sera augmentée de la durée de ces repos. En cas de force majeure, les inspecteurs, les bourgmestres. les gouverneurs pourront autoriser la prolongation du travail au dela de huit heures. Ils donneront avis de cette autorisation au ministre du travail. L auto risation pourra être donnée, en cas de force majeure, pour plusieurs semaines consécuti- ves, par le ministre, sur le rapport de l'inspecteur, et pour six semaines au plus. Ville d'Ypres Séance publique du Samedi 2 Mars 1907. La séance s'ouvre a 5 heures 20. Présents, MM. Colaert, bourgmestre, Vandenboogae.de, échevin, Fraeijs, Fiers, Vanderghote, Vandenpeereboom, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, conseillers, Gorrissen, secrétaire communal. Excusés MM. Struye et D Huvettere. Règlements et ordonnances. Le Conseil approuve un arrêté pris par le bourgmestre a l'occasion de la session du Conseil de milice. Cet arrêté défend les attroupements et la circulation en bandes de plus de cinq personnes. Distribution d'eau. Deux adjudicataires se sont présentés pour la fourniture des charbons nécessaires au service de la distri butiou d'eau M. Dumont, au prix de 21 fr. '4 les 1.000 kilos et M. Durein, au prix de 23 fr §0. M. Dumontest déclaré adjudica- taire Pour chaque wagon livré on exigera strictement i'indication du lieu de prove nance. Propriétés communales. Le proces verbal de la vente d'arbres dont le produit a été de 4 018 fr. 19 est approuvé. Fabriques d'églises. Le Conseil émet un avis favorable a propos d'une délibération du Conseil de fabrique de l'église St Pierre, agréaut comme adjudicataire des travaux de restauration des feaêtres latérales de l'église, M. Campers, entrepreneur, Quai Long, a Bruges, au prix de 24,829 fr. 47. Propriétés communales. Le Conseil approuve la convention passée entre la ville et la société nationale des chemius de fer vicinaux pour l'usage du cnemin de ronde par la ligue Ypres Gheluwe. L enquête de commodo et incommodo pour la vente des terrains rue du Canon n'ayant soulevé aucune réclamation, cette vente est approuvée détiniiivement. AbattoirUne somme de 200 francs nécessaire au chaufl'age et a lélairage de la maison du directeur de l'abattoir communal u a pu ètre payee sur le crédit de frais divers de 1.0U0 francs, iuscrits au budget de 1903, ce crédit ayant été presque com plètement absorbe par des menus travaux dentretiea, le salaire du remplagant du bouvier malade, etc Un supplément de credit do 2üü francs est done voté. Pompiers. Far suite d'un perfectionne- ment apporté au système de raccordement des tuyaux, ie crédit pour l'entretien du matériel du corps des pompiers prévu pour 1906 a été dépassé de 142 fr. 45. Le Conseil vote un crédit supplémentaire. Fêtes. La société Sport-hippique doa- nera le '23 juin 1907 de grandes courses de chevaux, avec le bienveillant concours de i'Ecoie dequitation. A cet effet, elle demande un subside de 1.500 francs et la participation de l'tlarmonie communale et du corps des pompiers. Le Conseil émet un avis favorable sur cette demande. Comme les années antérieures.ia société Sport hippique devra distribuer gratuitement 1.500 cartes aux ouvriers de la ville. Pour fêter le centenaire de son existence, la société du tir a l'arc Yper Hoekje demande un subside la ville. II semble résulter des pièces produites que la société existe depuis cent-dix ans. La question de l'octroi d'un subside est renvoyée pour examen a la commission des fêtes. Comptes. Les comptes 1906 des écoles gardiennes et de lécole mónagère sont approuvés sans observation. Questions diver ses. M. Bouquet se plaint d.u mauvais état du pavage de la rue des Vierges, ainsi que de plusieurs autres ruelles. M. le Bourgmestre répond que prochainement le service des travaux fera exécuter les réfections nécessaires. Incidem- ment il déclare que l'adjudication publique pour le pavage de la rue des Trèfles aura lieu dans quelques jours. M. Sobry rappelie que lors de la conven tion conclue a vec l'Etat pour les terrains nécessaires a l'exploitation de l'école de bienfaisance, il a été entendu que si l'Etat supprimait le chemin actual qui va de l'Hooruwerk a, travers les prairies vers l'étang de Ziilebeke, il en créerait uu nou veau le long de la ligne de chemin de fer Ypres-Roulers. Comment se fait-il que jusqu a présent aucune suite n'a été donnée a cette convention Le Bourgmestre répond qu'il regrettera toujours la suppression du chemin actuelf mais devant les exigences de l'Etat il u'y avait rien a faire des pourparlers sont engagés sur ce point et le directeur de l'école de bienfaisance a promis d'envoyer sous peu uu projet. M. Sobry demande pourquoi l'Etat n'a pas encore, comme il l'avait promis, remplacé par un pavage le macadam actuel du Bou levard Malou. Le Bourgmestre répond que l'Etat avait l'iutention d'employer pour ce travail les pavés retaillés de la route de Warnêton. Cet emploi ne pourra probable- ment pas se faire, mais néanmoins le travail promis se fera prochainement. M. Lemahieu demande le maintien d'une double voie a la Bascule pour permettre a cet endroit le chargament des bestiaux et des betteraves comme cela se pratique ac tuellement, au grand avantage des particu- liers. Le Bourgmestre promet que la ville fera des instances eu ce sens auprès de la direc tion de la ligne Ypres Qheluwe. - 11 n'est pas excessif de dire que la fête de charité organisée au profit de leurs pauvres par les membres de la conference de St-Vin- cent de Paul du Collége épiscopal a satislait les plus exigents. La jeune garde catholique de Courtrai qui avait assumé toute Forganisation de cette soiree s'est acquittée de sa tüche avec un soil* parfait. La comédie en deux actes A qui I® neveu du délicieux barde breton Botrel et la scenette Le commissaire est bon en fant obtinrent un succès d hilarité bien mérité et les applandissements unanimes de l'auditoire. -.-.nffWi'Ja-.--—

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2