Jacques Warvyn. Aberration des mots Ville d'Ypres Finances Communales La Première Communion Chronique Religieuse Nécrt logie A ci es officiels ADJUDICATION M. Fred. DELVAUX. II y a un an, M. Ie Ministre des Finances déclarait qu'il entendait commencer tout de suite les tra vaux. Déposez done vous même un projet réclamant les crédits nécessaires et nous retirerons notre proposition. M. DE Smet de NaeYER.—Le gouverne ment n'a pas perdu une heure. Les retards sont le fait de la ville d'Anvers. Pour le surplus je déclare a nouveau que le gouver nement désire faire mettre la main a i'oeuvre sans retard et je déposerai un projet la semaine prochaine. Devant l'engagement pris par M. de Smet de Naeyer que la Chambre pourra se pronon- cer après Paques, M. Delvaux retire sa proposition. Sur la proposition de M. le Président, la Chambre adresse au gouvernement allemand l'expression de ses condoléances a la suite dj la catastrophe minière de la Sarre. On reprend la discussion de la loi sur les mines a l'artïcle 23, impliquant un délai de dix ans pour la déchéance des concessions accordées pendant les cinq années qui suivront la mise er. vigueurde la loi. Cet article est adopté. M. Janson défend un amendement tendant. a dire que l'Etat devra se réserver pour le service des chemins de fer un dixième de la production des mines du Limbourg. Sur ces charbons on ne pourrait prélever qu un bénéfice de 3 frs. a la tonne. M. le ministre Francotte combat cette proposition qui est rejetée par 77 voix contre 59- Les derniers articles de la loi sur les mines sont adoptés. Itien n'est plus stupéfiant et plus inquié- tant a la fois, que la facilité et la rapidité avec lesquelles les mots perdent leur signi fication réelle. La langue frangaise, si claire dans la si gnification de ses mots, si harmoDieuse dans sa forme académique, devra bientot être remplacée par une langue toute nouvelle, si l'onveut que cette population immense qui la parle, l'emploie, ou simplement la com- prenne, puisse continuer fi s'entendre et k se comprendre. II y a biei longtemps déja que cette aber ration a commence. Pendant un grand demi-siècle on a jonglé avec le mot libéralisme, un mot a, significa tion claire et précise s'il en ffit, et ce mot est devenu depuis pas mal de temps déja, la negation de ce qu'il signifiait, parce qu'on l'avait employé comme une vulgaire étiquette piquóe sur une marchandise mal définie, qui n'avait de libéral que le nom. Pendant bien longtemps et chaque fois que je voyais l'étalage d'un liquoriste cette bouteille d une forme spéciale avec cette alléchante étiquette «Elixir de longue vie», qui ne contenait en somme qu'une méchante liqueur biülant le gosier et conduisant plus ou moins directement au cimetière, j'avais fait une comparaison avec cette doctrine qu'on appelle libéralisme et cette compa raison ne füt jamais a l'avantage de celui-ci. Aujourd'hui encore, et pour ce qui en reste, libéralisme signifie despotisme et into- lérance. Dans cent ans, si l'académie fran gaise existe encore, eest dans cesensproba- blement qu'elle achèvera la révision de son dictionnaire. Depuis plus d'un siècle on a grisé le peuple, celui-ci est trés sensible a la piperie des mots, par la séduisante proclamation des droits de l'homme Liberté, égalité, frater- nité. (Suite) De plus, les eaux des agglomérations de Dickebusch et de Zillebeke, de même que celles des terres et des fermes situées autour des étangs et le long de ia partie endiguée du ruisseau. n'ayant plus acces dans les étangs, l'eau sera moins polluée.son contact avec des matières amoniacales devenant presque négli- geable (1). Mais ces mesures, quelqu'efficaces qu'elles soient au point de vue de l'amélioration de leau, ne les rendront pas indemnes bacté- riologiquement parlant. Pour nous servir d une expression usitée chez les savants, elles ne seront pas encore potables. Car, d'après eux, pour être potable, l'eau doit toujours être exempte de toutes matières dans ies quelles le microbe peut se développer. Peu d'eaux possèdent sans doute cette qualité Si, nous disait récemment un honorable et savant collègue de la Chambre si (l)M.le DrTerlinck,pharmacien-chimiste,nous a même afflrmé.coctrairement a quelques consta tations ai térieures, que plusieurs analyses qu'il a faites récemment (en 1902 ou 19 3) n'ont pas accusé la présence de matières amoniacales dans les eaux de l'étang de Dickebusch. (21 Séance de la Chambre des Représentants, du 2 Mai 1906, page 1501. Interruption de M Braun dans le disceurs de M. Colaert sur l'by- fiène a Ypres. Et de ces mots daas leur signification propre, si sublimes de charité, li consolants d'espérance, si pleins de promesses, que reste-t-il de plus en réalité, qu'une misérable carcasse sans nom C'est apparemment pour assurer au peuple, cette liberté, cette égalité, cette fraternité, qu'on a fait une sanglante révolution, qu'on a fait rouler de la guillotine des milliers de têtes, et après un grand siècle de douloureuse experience, il n'y a plus qu'a les remplacer, ces trois mots, par ces trois autres muse- lière, servage,haine de classe. On a fait des lois prenant racine dans ce que l'on nommait pompeusementLes droits de 1 homme pour assurer la sécurité des gens, pour faire respecter leurs droits, leur bien, leur propriété; pour faire exécuter ces lois, on a créé des tribunaux, des juges, des sergots et des gendarmes tout cela a été payé par le peuple, beaucoup plus cher que cela ne valait. Car il faut bien le reconnaitre, un peu partout autour de nous, c'est au nom de cette liberté, de cette égalité, de cette fraternité qu'on empêche de saintes femmes de se dé- pouiller de toute jouissance humaine pour se donner toutes entières aux malheureux et aux souffrants, qu'on cambriole leurs mo- destes sanctuaires, qu'on les condamne a l'exil. Un peu partout autour de nous, c'est au nom de ces mêmes mots creux,devenus vides de sens,qu'on empêche des hommes de coeur, d'abnégation et de dévofiment, de se réunir dans une commune pauvreté, pour donner l'instruction, ce pain nourrissant de l'lme, aux enfants du pauvre et du miséreux. Pour ceux-lè aussi, dissolution, spoliation, exil lis étaient parait-il, un peril social: le péril monacal Péril social Quelle amère dérision. En voilé encore un de ces mots, auquel l'académie devra attribuer une signification nouvelle. Car il n'y a pas a le nier, pendant que l'on chassait a coups de crosse ce péril ima ginaire, il s'en formait un, toujours au nom de la liberté, de legalité et de la frater-? nité, de péril, vrai celui-'a, et infiniment plus inquiétant maiheureusement. Jeveuxparler de cette organisation syn- dicaliste k outrance, qui menace de devenir internationale, et qui, sur un simple geste d'une cervelle mal épuilibrée peut-être a pu plonger Paris, cette ruche formidable, dans les ténèbres pendant 48 heures, reculant ainsi la civilisation d'un siècle et obhgeant les parisiens de se trouver heureux de pou- voir mettre la main, pour s'éclairer, sur une chandelle de suif qu'ils payaient vingt sous sans sourciller. Et qui done nous dit, si l'on n'y prend garde, qu'avant peu, le simple geste d'un fou ou d'un déséquilibré de l'espèce, n'arrêtera pas d'un coup, d'un bout a l'autre de l'Eu- rope, toute l'activité humaine Personne n'oserait assurément. Etnotez que ces abominations, par cette aberration des mots que je soulignais en commengant, se commettent en vertu d'un droitle droit k la grève Comme si le droit ou les droits de l'homme tombaient du ciel; comme si le droit pouvait s'acquérir autrement que par l'accomplisse- ment du devoir. Ce n'est plus le droit a la grève cela, c'est le droit a la révolution et a l'anarchie. Cette situation inquiétante autant que douloureuse, Chassefort l'a résumée depuis un certain temps déja dans une phrase qui restera historique: En France, a-t-il dit, on laisse en-repos ceux qui brülent et on persé- cute ceux qui sonnent le tocsin. Constater des faits, c'est quelque chose, mais ce n'est pas tout. Quand un peuple s'apergoit qu'en chassant l'analyse établit que vos eaux ne sont pas chimiquement et bactériologiquemerit bon- nes, il suffit d'un rien pour provoquer une épidémie cela ne veut pas dire que l'épi- démie peut provenir directement de l'eau mais si le microbe s'introduit dans cette eau, il y trouve un champ pour se develop- per rapidement c'est ainsi que les épidé- mies se produisent Heureusement depuis 1888, époque oü a connaissance, les premières analyses furent faites, l'eau de Dickebusch n'a jamais contenu le dangereux microbe. Les savants qui ont analysé nos eaux se contredisent quelque fois mais aucun d'eux ne parle de microbes pathogènes, ni, notamment, du bacille du typhus. En 1888, M. Bergé,professeur a l'universi té de Bruxelles,déclare que les eaux d'Ypres ne sont pasradicalement mauvaises,maisel- »les sont tropchargées de matières organiques». A la même époque, M. Swarts, professeur a l'univarsité de Gand, s'exprime de la même facon. Ces eaux sont trés douces, dit-il, et de bonne qualité seule la teneur en matières organiques est un peu forte M. Bias, professeur a l'université de Lou- vain, ne parle pas autrement. En 1891M. Kemna, chimiste a Anvers, est plus sévère. II conclut que les impuretés sont a la fois d'origine animale et d'origine végétale Mais, comme nous l'avons dé- montré plus haut, un des effets de l'endigue- ment des étangs consistera précisément dans Dieu par la porte de devant, il a introduit le diable par la porte de derrière, il faut que ce peuple se resaisisse. 11 faut qu'il rappelle Dieu et qu'il rende aux mots leur véritable signification. Le salut est la, pas ailleurs. Dimanche dernier, après une nuit de tempête et de pluie, vers 7 heures, le temps se mit au beau, et bientót le soleil perga les nuages de ses premiers rayons. C'etait l'heure oü se rendaient a l'église les heureux enfants de la première Commu nion. Us s'acheminent, alertes.gargons et filles, sous la conduite d'un père ou d une mère, vers le lieu saint. Les voila réunis sous le portique,radieuse phalange, aux habits frais et neufs, aux visages souriants et candides, aux cceurs angéliques et purs. Le clergé les accueille sous 1®S chants liturgiques il les conduit au sanctuaire la Ste Messe commence. Quelle douce émotion s'empare de ces jeunes Ames et de tous les assistants On leur a tant parlé du boDheur de la première Communion, les parents et amis ont si fort aspiré et fait aspirer a ce beau jour, qu il suffit de quelques paroles sorties du coeur de leur pasteur, pour rendre leurs Ames palpitantes d'une sainte attente et bientot inondées de bonheur. Le Dieu qu'il regoivent est Celui qui réjouit notre jeunesse. C'est done une touchante fête a l'église c'en est une également, et bien grande, au sein des families chrétiennes. Depuis du temps elle a défrayé toutes les conversations au foyer domestique. Au jour même, elle y fait régner une certaine opulence mêlée d'allégresse celle-ci se communique a tout le quaitier. II y a quelque chose de si frais, de si communicatif, de si einpoignant dans cette sainte poésie tjo la première Communion. Les ennemis de 1 JSglise qui veujeut arracher la foi aux ariies des enfants,guront beaucoup k faire encore, avant quils aient pu décider les families chréiienoes,è renon- eer aux pures joies de la première Commu nion. Quoi qu'ils fasseut, au lieu des délices inoubliables du banquet divin, ils n'arrive- ront jamai? qu a fournir un vulgaire repas saus saveur, et une fête sans réconfort pour les ames. X. Sermons de Carême a l église St Nicolas, en ville. Jeudi dernier, le Révérend Père Hoffmann a traité de la charité envers le prochain. L'histoire de tous les temps, celle du paganisme surtout, l'atteste que l'homme est l'ennemi de l'homme les affections purement humaines, si fragiles d'ailleurs, basées qu'elles sont sur des qualités extérieures ou passagères, cachent le plus abject égo'isme. Cependant nous devons airper notre pro chain comme nous mêmes, Jésus-Christ nous l'a enseigné et par sa doctrine et par ses exemples. Ce grand précepte nous pouvpns l'accomplir par la vertu surnaturelle de Charité qui nous fait aimer Dieu pour lui même et notre prochain pour Dieu. II ne suffit pas de dire qu'on aime son prochain il faut prouver cet amour par des actes, ceux-ci sont particulièrement: i° Le respect du prochain par lequel nous voyons en tout homme sa qualité d'enfant de une notable amelioration de l'eau sous se double rapport. Car, des analyses faites, il résulte que l'eau est le meilleure quand les sont élevés. (1) Mais, il ne suit d'aucune analyse faite jusqu'ici qu'un microbe suspect ou pathogène s'y soit trouvé. Une analyse chimique et bactériologique, fait en Décembre 1901, alors que le niveau de l'étang de Dickebusch était fort bas, a fait découvrir 4500 a 5ooo colonies par centimètre cube, cliiffre élevé sans doute,mais n'a fait constater la présence d'aucun microbe suspect ou pathogène, ni notamment le bacille du typhus. Nos eaux peuvent done être livrées a la consommation sans grand danger, même dans leur état actuel. 11 serait, du reste, difficile d'en trouver d'autres, puisqu'il est établi que l'eau de source fait défaut et qu'il est absolument impossible d'en procurer en quantité suffisante pour les besoins de la ville (2). Le drainage n'aurait pas de meilleur résultat. (3) Nous devons done nous tenir aux eaux que nous avons a notre disposition, depuis des siècles, et abandonner définitivement tout autre projet, si nous ne voulons pas aboutir a des expériences coüteuses et nulles, comme a Courtrai, ou a un résultat déplorable (1) Voir Rapport de M. Froidure, Passim. (2) Rapport d8 M. l'Ingénieur en chef Garez, invoqué par M. Froidure, page 15. (3) Voir les autorités citées par M: Froidure. Dieu et de frère en Jésus-Christ 2° La paix avec le prochain, par laquelle nous le sup portons malgré des défauts 3° la miséricor- de envers le prochain, par la quelle nous le soulageons, et par l'aumone et par la parole, dans ses misères corporelles et avant fout, par le pardon des offenses dans la plus grande de ses misères morales. Cette instruction du Révérend Père Hoff mann, faite avec une éloquence dont l'éloge n'est plus a faire, aura nous n'en doutons pas, produit le plus grand bien sur les audi teurs, qui reviendront plus nombreux encore Jeudi prochain entendre le sermon sur la Passion du Sauveur. Nos institutions catholiques et nos oeu- vres charitables vien'nent de perdre une grande bienfaitrice en la personne de Ma demoiselle Antoinette Dumélie. pieusement décédée en notre ville a l ége de 78 ans. La véDérée défunte était une femme de grande vertu. Douce et simple dans ses relations, elle aimait a soulager les misères des hérités de ce monde faisant ainsi un noble usage de sa fortune et pratiquant la charité sans ostentation, pour l'amour de Dieu. Elle ne s'occupait de son prochain que pour lui faire du bien. Que le Seigneur lui rende tout le bien qu'elle a fait. Nous rendons un juste hommage a sa méinoire vénérée et nous présentons a son honorable familie nos chrétiennes condo léances. Nous avons appris avec regret la mort de Monsieur Jean Hié, maire de la ville de Baillenl, notre voisine. Le regretté défunt occupait depuis 27 ans ses hautes lonctions a Pentière satisfaction de ses concitoyens. Homme de bien, 'catholique convaincuet chrétien fervent, il jouissait de l'estime universelle et souffrit beaucoup de la pei sé- cution roligieuse exercée avec violence et bi utalité dans sa beile patric, qu'il aim&it avec pqssion. Ses f'unérailles grandioses ont été une imposante manifestation vendue a sa mémoire bénie, et un hommage de vive sympathie a sa familie si douloureusement éprouvée. La croix-civique de ire classe est décernée a Mr H. Verscbeure, ancien receveur du bureau de bienfaisance de Poperinghe en recompense des services rendus dans le cours d'une carrière de plus de trente.cinq ans. Un arrêté royal du 5 Mars autorise le placement d'un vitrail peint dans l'église monumentale de Zuydschote. Un arrêté royal du 2 Mars 1907 approuve la délégation donnée par M' le bourgmestre de Poperinghe a Mr l'échevin Vandenberghe pour remplir les fonctions du ministère public prés le tribunal de police du canton de Poperingheen cas d'empêchement de Mr le commissaire de police et de Mr le bourg mestre. Le commandant du génie a Ypres procé- dera le 26 Mars prochain, a to h. du matin, en son bureau. Marché au bétail, N» 16, a l'adjudication publique des travaux de pein- turages en renouvellement a exécuter en 1907 aux batiments militaires de la place d'Ypres. comme celui de Bailleul, oü, avec une dé- pense importante, on a obtenu une eau qu'on n'ose pas livrer a Ia consommation. Quand nos travaux seront exécutés aux deux étangs, nous avons le devoir de veiller strictement a ce que les microbes dangereux n'y aient accès d'aucune facon. A cet effet, il sera utile de nous informer,auprès des com munes d'oü nos eaux sont amenées, de leur état sanitaire. Si une maladie infectieuse était signalée dans une de ces communes, il sera prudent d'isoler complètement nos étangs, tant que la maladie pourra présenter quelque danger. Nous venons de dire que, depuis des siècles, la ville fait usage, pour la consomma tion,des eaux des deux étangs.II y a,en effet, environ six siècles que nos étangs ont été construits au moyen de barrages qui en ont fait d'immenses réservoirs,capables, autre fois, de lournir 1 eau nécessaire a l'industrie. Après l'expérience des i5 a 20 dernières années, nous pouvons prétendre que si autrefois la ville d'Ypres a connu le typhus, il ne faut pas nécessairement en attribuer la cause aux microbes pathogènes que pouvaient renfermer nos eaux, puisque, pendant toute cette periode, nous n'avons connu que quel ques cas de fièvre typhoïde qui nous avaient été importés de l'étranger. D'autre part, si l'on tient compte du nombre de personnes, infirmes ou agées, qui meurent dans nos (1) Voir note complétaire de M. Froidure. page 17. Pro Ecclesia et Pontifice. Mr Isidore Joye, instituteur communal a Zandvoorde, qui dans Ie courant de l'année dernièrerecut du gouvernement beige la croix civique dé 1'* classe et la médaille commémorative du règne de S. M. Léopold II vient de recevoir du Saint Père la croix Pro Ecclesia et Pontifice, comme démis- sionnaire de 1879. Distinction Mr Léon Snauwaert, sous instituteur a l'école communale a Ypres vient de subir avec succès a Bruxelles l'examen de candidat inspecteur de l enseignement primaire de l'Etat. Sincères felicitations. La médaille commé norative est décernée aux anciens membres des corps de sapeurs- pompiers comrnunaux armés, dont les noms suivent M.M. E. Menu ancien caporal, F. Fache, E. Gauquier, L. Menu, C. Monney, J. B. Van Craeylinghe, L. Van Creylinghe] anciens pompiers, a MessinesJ. J. Du- mont, ancien sergent, E. J. Verkinder, ancien tambour, a, Wervicq H. Vande- moortel, E. Didrer, anciens maréchaux des logis, P. Dewachter, L. Vancappel, H. Bosch, anciens brigadiers, A. Didier, J. Van Kemmel, anciens pompiers, a Ypres. Par arrêté royal du 14 Mars 1907 M. Q. Bruneel de Montpellier, bourgmestre de Kemmel et coDseiller provincial, est nommé membre de la commission administrative de i Institution royale de Messines, pour un terme de sept années, qui expirera le 31 Décembre 1913. Le rachat des chemins defer de la Flandre occidentale La section centrale de la Chambre s'est occupée mercredi du rachat des chemins de fer de la Flandre occidentale. Elle a deman- dé au ministre de faire connaitre le résultat des négociations entamées pour la reprise par le gouvernement frangais de la partie de ces chemins de fer se trouvant sur son territoire. Est approuvé Le tarif exceptionnel, applicable aux transports de betteraves a effectuer en wagons découverts,par charges complètes, en service intérieur et en service mixte sur les chemins de fer vicinaux de Fnrnes-Ypres, Ypres-Neuve-Eglise, avec embranchement vers Warneton, Ostende- Dixmude, Dixmude-Ypres-Poperinghe, Po- peringhe-Furnes-La Panne. Ce tarif annule et remplace celui figurant a la page 52 du recueil ofliciel des conditions réglementaires et tarifs (fascicule N 2.) Par derogation aux dispositions de Particle 2° de l'arrêté ministériel du 30 Mai 1904, les transports de betteraves et de pulpes de betteraves entre les chemins de fer vicinaux de Fumes-Ypres, Ypres-Neuve-Eglise, avec embranchement vers Warneton, Ostende- Dixmudo, Dixmude-Ypres-Poperinghe, Po- peringhe-Furnes-La Panne, ne donneront lieu qu'a une seule perception. Résultat de l'adjudication de Ia restauration du portail méridional de l'Eglise St Martin, a Ypres. Van de Kerchove, Ingelmunster 125.061.n Campers, Bruges i3o.38g.23 Angillis, Ypres 131.547.04 Verhaeghe, Lophem i32.461.03 Devis lil.722.11 hospices et établissements d'aliénés, et de la mortalité infantile, qu'il serait absurde d'attribuer a la qualité de l'eau, il est incon testable que l'on vit plus longtemps a Ypres que généralement ailleurs. (1) C'est l'établissement de notre réseau d'é- gouts qui a amélioré et assuré notre état sanitaire. Ajoutons-y les mesures rigoureuses de surveillance et de désinfection prises dès 1 instantoü le moindre cas suspect est signalé. Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas chercher le moyen de rendre nos eaux absolument et constamment indemnes. Maiheureusement, nous devons constater, avec M. Froidure, qu'il n'existe pas,l'heure actuelle, un procédé absolument certain, pratique, peu coüteux et a la portée des locaiités secondaires. (2) Dans sa note complémentaire (3), l'bono- rable fonctionnaire exprime l'avis, que nous partageons, qu'avant d'effectuer des installa tions d'épuration ou de stérélisation.on ferait bien d attendre le résultat du concours de Paris, ouvert en 1905, en vue de rechercher les meilleurs procédés d épuration des eaux alimentaires. (0 Discours de M. Colaert, cité plus haut. (2) Rapport de M. Froidure, page 55. (3) Note complémentaire, page 15. (A suivre).

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2