CONCERT LA SEMAINE A Sa CÖambre Téléplione 52 Téléphone 52 N'amedi 15 Juin 1907 10 centimes le N° 42 Annee A70 4429 1 Harmonie Communale Ni Dieu., ni Maitre En France La Haye Au Luxembourg Au Japon Ota s^aboiiiae rue au Heurre, 36, il Ypi*es, et k tons les bureaux de p©sle du royauoae. Ville d'Ypres 19(>7 ses élourderies et ses folies passious justice pour uu chactfn o'est le soin elle a ses hallucinations. L'age pourra et la prospérilé des affaires c'est le larassainir. libre épaaouissement des sentiments Mais qu'un hommejque la maOirite, religie ux ces! la religion respeetée l'expdrience. et la reflexion auraient c'est l'Ëgiise bienfaitrice du peuple c'est le bon Dieu servi dans les temples et porie en friomphe dans das,cités au milieu des sympathies d'uri peuple qu'U bénit. Les libéraux se récrjent bien qu'ils vculent respecter les Sentiments reii- dü assagir, reste irréligieux, c'est uce vraie aberration d'esprit Eu core, s'il se borne a faire seul fausse route sans chercher a en dé- voyer d'aulres, il est a plaindre, paree qu'il est malheureux.mais il agii pour son compte personnel. Mais s'il fait ccole d'impiété, il est a combat Ire, paree qu'il est Yennemi t'ennemi de Diou et de la société. Le libéralisme, en Belgique, fait école, non de simple politique raaiate- nant (ie lit-i! jamais maïs d'irréli- gion. Ii combat ie soi-disant cléricalisme, mais ses flêches viseat et alteignent l'Ëgiise cathólique, en d'autres mots, la religion positive qui s'appelle chri.i- tiauisrne. Laurent l'a ditIe libéralisme est j la luüe conire l'église cathólique, ou i] X.E2 IS JUIN 19ö7 i n'ost rien. Le socialisme, le nourrisson du libé ralisme, est plus entier dans ses prin- 1 cipes qu'il pousse plus avaut il est l'éco'ö de Yimpiété. I Pas de religion qui s'impose, pas d'Eglise avec mission divine, s'écrie j !e libéralismeNi Dieuni Mailre, I clame ie socialisme. j Laissez les faire et, avant peu, vpus aurc-zune société humaine saus foi et 1 I sans I01. gijeux d'uu chscua ,mais qu'ils en veulent a J'iugéreuce dominatrice du clergé. Nous les laisserons protester mais l'expérieace du passé nous dit ce qu'ils nous feraient atfendre a l'a- veriir, s'ils arrivaient au pouvoir. Nous devoris les combattre, pa c qu'ils sont et resteut i'ennemi, avec ton ie son hostilité. Le ciergé faudrait a ses devoirs les phis sacrés,s'il ne nous ai.iait dans cette lutie par tons les Qioyens légaux a sa disposition. Sus done a I'ennemi. Notre cri de guerre, le peuple le chante Nous vouloos Dieu, c'est notre Maitre Nous vouioas Dieu, c'est notre roi I Trois éléments, disons mieux, trois principes sont nécessairemenl a la base de toute société humaine bien ordonnée la religion, la familie, la propriété. Le premier est le principal et la sauvegarde des deux autres. Dieu, s'il existe, et quel homme raisounable peut ie nier est ie Maitre et l'auteur de toutes choses. L'homme, sa créaiurc,doit ie recin- naitre et le servir. L'ensemble des de- On en voit de belles eu France; on en verra de p'us belles encore. La Vennemi déflent le pouvoir. Dans ce pays qui se réclame de li berie, co!ie ci devient nulle pou»1 la religion et pour le bien elle n'existe que pour le libertinage. Vennemi qui reuie Dieu comme Maitre, s'érige eu tyran au haut de l'écbelle gouverneraentale des tyran- neaux se rencontrent a chaque éche lon. Le Gouvernement déchir.e le Con cordat, fait la guerre a l'Eglise, chacse les Gorigrégations religicuses, spolie Ieurs hienset le palrimoine de l'Eglise. Les préfets lancent des ordres vexa- toires. Les liquidateurs c-xercent leurs voirs qui en résultent, s'appelle reli gion. Quelle oblige, qui peut en dou- depredations. Lus municipalités sup- ter i priment l'exercice public du culte et Dieu est le Maitre el II peut öéfiuir les processions. Les maires font du la manière dont il vent être servi et !e tabernacle du bon Dieu une niche de culte qu'oa lui rendra: c'est le jour du Seigneur, a l'origine du monde; c'est, plus tard, la loi de Moïse avec ses prescriptions et son Sabbat; c'est, plus tard encore, l'Eglise avec sa mission, sou autorité, ses préceptes et son culte. Cela s'appelle la religion positive, re- posant sur la Révélation. Dieu a son droit l'homme a ses devoirs, mais il a aussi son libre ar- bitre.il a la reponsabiiité de ses actes; il en a le mérite. II n'est pas ma! d'hommes, qui, tout en prétendant être senses, agissent comme des insensés. lis ont la rsison, et ils font la bete. Passe encore pour le jeunesse avec cbien, ferment les église3 et arraehent les vieux eurés a leurs presbyjères Beau régime que celui-la, qui en- tretient l'agitation dans le pays.énerve les energies, violente les consciences, fait déserter le meilleur du peuple et fait mettre les fortunes en süreté chez les nations voisines Dc ce régime nous n'avons aucune envie il n'est bon qu'a exciter les appétits malsains d'uu cartel a nous hostile. Nous, nous aimons le calme et la paix religieuse sur notre sol de vraie liberie. Les eatholiques au pouvoir, c'est la iiberté en tout et pour tous c'est la Avaut la Conférence ^^-TWnfiTii-.TTTTWWBlfcVfrr'it JOURN ©rgane Gatholique de l'Arrondissement Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 ?r. 50 C, par atl pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. 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Dimanche 30 Juin, a 8 1/2 h., CONCERT, j par THarmoflie Communale. j Dimanche 7 Juiilet, a 2 h., a la Piaiue d'Amour, COURSES VÉLOCIPÉDIQUES j internationales, organisées par le Rapid Clubavec le concours de l'Hannonie Communale. Dimanche 14 Juiilet, a midi, CONCERT. Dimanche 21 Juiilet, (Fête Nationale) a 11 heures Te Deum, a la cathédrale de Saint Martin, de 5 a 7 heures, CONCERT, par la i Grande Harmonie de Roubaix (France), j 127 exécutants. a 9 h. Execution d'airs j natxonAux par THarmonie Communale. ILLUMINATION des Halles et de la j Grand Place. Dimanche 28 Juiilet, a 8 1/2 heures, CONCERT, par la Fanfare Royale. Dimanche 4 Aoüt et le3 Dimanches sui- vants, Kermesse annuelle, dite Tuindag. Programme Spécial. A MIDI PROGRAMME 1. L'entenle cordiale, marche. G. Allier. 2. Si j'étais Roi, ouverture. Adam. .3. Les Templiers, fantaisie. Litholf. 4. Ballet de Poiyeiicte. Gounod. i Badinage, Bluette. L. Montagne T S'il faut en croire les organes gouverne- mentaux 5oo.ooo hommes ont défilé dimanche a Montpellier pour manifester le sou.lèvement des viticulteurs du Midi. L'« Aurore porte le nombre des mani- festants a 800.000. Lorsque la nuit tomba le samedi soir.plus de 200.000 étrangers étaient déja arrivés par tous les moyens de locomo tion possibles et imaginables. Quand on considère que les gars des Pyrenees ont fait leur apparition a Montpellier après avoir couvert, baton a la main, 200 kilometres on aura une idéé de Teffort réalisé par les vigne- rons pour prendre une part effective au meeting. (i Crosses en l'air, écharpes au feu, et mairies murées tel pourrait être le pro- gramme des viticulteurs pour ces dernières journées. Dimanche Tordre fut donné aux soldats en garnison a Montpellier de se mettre en tenue j de campagne pour être prêts a toute éventua- lité.Les soldats répondirent qu'il était inutile qu'ils se missent en tenue de campagne ils étaient bien décidés a ne pas marcher et a lever la crosse en l'air si on les mettait en I face des viticulteurs. Comme conclusion le général comman- dant du corps a envoyé au ministre de la j guerre un rapport confidentiel Tavertissant qu'il n'était aucunément sür de l'obéissance de ses troupes. Les démissions des magistrats municipaux pleuvent, en beaucoup d'endroits la vie administrative se ïrouve arrêtée a tel point que déja des fiances ont dü recourir au préfet pour les förmahtés du mariage. Le Maire de Postel a convié mardi soir la population a une cérémonie d un nouveau genre la pose de la première pierre du mur de clóture de la mairie. Le mur en question est destiné a empêcher la commission admi nistrative, nommée pour remplacer le conseil municipal, de pénétrer dans 1 hotel de ville. La population est bien décidée a s'opposer de toutes ses forces a la destruction du mur. Un bücher de sarments fut construit, Téchar- pe municipale fut jetée sur le bücher qui ne tarda pas Èl brüler au milieu des applaudis- sements de la foule. Entretemps Clémenceau reste optimiste. II prononce un discours oü il exalte le souvenir de ceux qui ont fait cette belle chose 0 Thistoire de France Au fait il ne sait oü il méne sa barque. S'il cherche son recours dans la force, est il sür de vaincre S'il passé'outre, il n'y a plus ni administration ni finances. Et Ton voit sans peine combien lasituation est périlleuse. Car après les gens du Midi, qui nous dit que ceux du Nord, de l'Ouest etc. ne refuseront pas de payer l'impüt Couverture de la seconde Conférence de la paix était fixée a aujourd'hui i5Juin. Toutes les puissances au nombre de quarante, soit quinze de plus qu'en 1899 ont nommé leurs délégués. Les délégués beiges sont MM. Beernaert et Vanden Heu vel qui remplace M. Descamps-David. La proposition capitale celle du désar- mement émanant des Etats-Unis et chau. dement appuyée par TAngleterre,s'est heurtée au refus de l'Allemagne et de TAutriche- Hongrie, aux réserves de l'ltalie, de la Russie, du Japon et de la France. L'organe de la Ligue navale américaiue a publié dans un article d'origine officieuse une énumération intéressante de questions d'or- j dre pratique soumise a la Conférence La déclaration de guerre doit laisser passer une intervalle assez long, avant les hostilités, pourprévenir une surprise. Les gouvernements neutres doivent être informés de la situation des mines placées en mer. Le navire marchand, transformé en navire de guerre, doit rester tel pendant toute la durée de la guerre. On ne coulera les vaisseaux captures que dans les cas de nécessité bien définis, en fournissant aux intéressés des garanties en vue de Ia compensation. Enfin, en réglant Ie droit de recherche et desaisie de contrebande de guerre, l'on doit limiter autant que possible le nornb're des matières sujettes a la saisie. Depuis 1899, l'année de la première Con férence de la Paix, une guerre terrible a éclaté.des inquiétudes et des méfiances graves ont envenimé les relations internationales, La seconde conférence excite done moins d'enthousiasme que la première. On sait que le grand-due réguant de Luxembourg, le prince Adoiphe-Guillaume est atteint de paralysie. L'éventualité de son décès a amené récemment le Parlement luxembourgeois, réuni en ce moment, a examiner la question de la succession au tróne. Une proposition a été soumise aux dépu- tés, tendant a donner a la mort du souverain actuel; la régence a la grande-duchesse, sa femme, et le tróne a sa fille ainée.la princesse Marie Adelaide agée de 11 ans. Le dépot de ce projet, qui a toutes les chances d'aboutir et qui a donné aux socia- listes l'occasion de se laire battre en réclamant Tétablissement de la république, a suscité un prétendant.Le comte Georgesde Meremberg, fils morganatique du prince Nicolas! de Nassau, qui mourut en 1905 et était frère du due régnant a fait remettre au parlement un mémoire de 120 pages avec documents dans lequel il expose ses droits a la couronne grand-ducale et a la fortune'de la familie de Nassau. Le prétendant est officier dans la cavalerie prussienne, son père était lui-même général dans l'armée prussienne. Dès lors on ne s etonnera pas que plusieurs jurisconsultes allemands aient appuyé Ia légitimitéde ses prétentions. La Prusse applaudirait a la décision du parlement luxembourgeois qui amèneraitsur le tróne un officier prussien. Seulement les députés du Luxembourg ne semblent pas trop disposés a entrer dans cette voie a la grande satisfaction de la France. L'agitation anti-américaine entre depuis quelque temps dans une nouvelle phase elle devient au Japon une question de parti. Les japonais réclament le droit d'être mis, en Amérique, sur le même pied que les Européens et la cessation d'affronts que M. Okuma, ancien premier ministre du Japon, compare a ceux infligés jadis aux Européens par les boxers chinois. Le parti progressiste, le plus fort parmi les partis de l'opposition au parlement nippon, fait un grief sérieux au gouvernement japo nais de sa prétendue indifférence en présence de Thostilité que les Japonais rencontrent en Californieet spécialement a San Francisco. Les Japonais résidant en Amérique se sont alliés au parti progressiste japounais et réclament le renversement du ministère s'il ne rappelle l'ambassadeur du Japon aux Etats-Unis et s'il n'obtient des excuses, une indemnité même, pour les violences dont les Japonnais ont été l'objet a San-Francisco. Id est vrai que le ministère japonais actuel, après la conclusion du traité de Portsmouth, a eu raison de la bruyante opposition que rencontra une clause de ce traité. Cette fois il obtiendra peut-être encore le même résultat, mais rien ne garantit l'avenir contre des éventualités plus tragiques. Le temps viendra, écrivait dernièrement un journal influent de San Francisco, oü il nous faudra nous battre contre le Japon. II n'y a pas la moindre utilité a cacher le fait et ce serait- faire preuve de négligence coupable que de l'ignorer. La séance de Mardi a été presqu'entière- ment occupée par 1 interpellation sur l'opé- ration de la Banque Nationale en vue de la valorisation des cafés. Certains Etats brésiliens, notamment 1 Etat de San Paolo, pour prévenir par l'excès de l'offre, un avilis5ement dés prix du café, ont imagine de; créer de divers cötés des sorte3 d'entrepóts oü les cafés seraient reje -us pour n'êtrg écoulés qu'au iuret a mesure des .besoius normaux de la consommatioa. Pour réaliser le.ur combinai- son, ils s&soat adressés, a .la Banque Na tional qui sur, marchaudises warrantées, leur a consenti une avance d'environ cin- quante millions. MM. Augusteyns et Lorantï en on fait 1 objet d'une longue interpellation condam- nant 1 intervention de la Banque Nationale. M. le Ministre des finances a exposé les principes autorisant la Banque Nationale agir comme elle l'a fait. Son avance d ailleurs n a, étq que de 9 millions et non pas de 50 millions. De même 1'opération n'a pas eu pour résultat d augtnenter le prix de ia boisson populaire par excellence' quest le café les prix clans ces derniers temps ont baissé. Les autres jours de la semaine la .Chambre s'est occupée abopdam.ment du projet de loi Cor.emans. Avec un accord charmant la gauche defend le projet Coremans. ..Serait ce bien par sympathie pour les revendications flamandes Socialistes, progressives doctrinaires a peu d exceptions prés s'inquiètent médio- crement du flamaud., Faire bloc pour jeter le désaccord a droite, voila la grosse affaire et le gros argument J D'autre part, la commission de onze membres chargée par la droite de rechercher une formule transactionnelle n'est pas restée inactive. La formule aura pour base Texamen flamands et wallons sont d'accord sur la nécessité de l'examen que proposent MM. de Trooz en Segers. II est également entendu que l'examen aura lieu devant un jury collégial, c'est a dire que chaqu,e établissement pourrait

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 1