A la Chambre
MAISON DE RENTIER
QHHO HI QUEYPROISE
En Italie
En Corée
Le Rachat du chemin de fer
de Ia Flandre-Occidentale
Messe d'honneur
Examens
M. Joseph Van den Boogaerde
d'Ypres, a subi avec succès l'examen de
candidat en philosophic ct lettres, prépara
toire au droit (2° épreuve).
La Grande-Harmonie
de Roubaix a Ypres
Nominations ecclésiastiques
AVIS PHÉALABLE
avec fonds et dépendances
dettes de i5oo fr., Ie paiement du billet a
ordre de 1700 fr. etc.
A la fin le condamné fut oblige de subir sa
peine. C'est alors que M. Géraudlivra k M.
Téry les lettres dans lesquelles ces tristes
raarchandages figurent tout au long.
Si le nouveau scandale ne peut atteindre
les proportions des scandales antérieurs il
n'en prouve pas moins que le nepotisme est
devenu la regie chez les politiciens franqais
La Sicile est en compléte révolte. La po
pulation de Palerme tire sur la troupe, celle-
ci riposte. II y a des morts. Et, dans la
capitale, coname a Messine, a Syracuse,
Termini, k Trapani, on crie A bas le
gouvernementVive la République sicilien-
neChose plus grave, on en oublie le
chant national pour entonner la Marseil-
laist. Tout ce tapage parce que M. Nunzio
Nasi, de'puté de Trapani, ancien ministre de
l'instruction publique.a été arrêté sur mandat
du Sénat italien constitué en Haute Cour de
justice et incarcéré a la prison de Regina
Coeli, k Rome, en compagnie de M. Lom
bardo, son ancien chef de cabinet.
L'affaire Nasi ne date pas d'hier. Elle entre
dans une nouvelle phase, voilk tout. II y a
environ trois ans, M. Nasi, qui venait de
quitter le ministère de l'instruction publique,
futaccusékla Chambre par M. Saporito
d'avoir, pendant qu'il était au pouvoir, puisé
a pleines mains dans les caisses du Trésor
public, pour ses intéréts particuliers, pour
ceux de ses amis et de ses électeurs. Et M.
Saporito concluait k une enquête que vota la
Chambre. Une commission fut nommée, qui
fit des découvertes extraordinaires.
C'est ainsi que, d'après l'accusation, M.
Nasi, nature essentiellement artiste et déli
cate, aurait somptueusement meublé sa villa
aux frais de l'Etat, ornant son salon d'objets
d'art de grande valeur et de bibelots exquis
payés par la caisse des Musées, qui poussait
la générosité jusqu'k les emballer et les
expédier chez lui. Sa bibliothèque aux livres
rares,c'est le budget de l'instruction publique
qui la lui fournissait enfin, gourmet raffiné,
il s'était fait construire un pare a huitres,
toujours aux frais de la princesse.
II épuisait en même temps le budget de
secours des vieux professeurs et la Caisse
des écoles. II était aidé dans cette tache
agréable par son chef de cabinet, M. Lom
bardo. Et son collége électoral de Trapani
bénéficiait de ses largesses, qui ne coütaient
rien a son porte monnaie, puisqu'il avait
pris l'habitude de faire caisse commune avec
le Trésor public.
On estime que M. Nasi a délapidé de cette
fa^on cinq ou six cent mille francs. Un rien
A la suite du rapport de la commission
d'enquête, Nasi et Lombardo furent déférés
aux tribunaux. Ils s'empresserent de dis
paraitre. Nasi voyagea a l'étranger. On le
vit a Paris, sur les boulevards, tantot en
jaquette, tantoten soutane, ce qui semblera
un déguisement bien clérical pour un des
plus notables dignitaires de la franc macon
nerie.
Le 27 juin dernier avait lieu a la Chambre
la discussion de son renvoi devant la Haute
Cour. Ce ne fut pas sans étonnement que
ses collègues le virent pénétrer dans la salie
des séances, oü il alia s'asseoir a son ancien -
ne place. Aussitot, le vide se faisait autour de
lui. Nasi, la lecture du rapport de la com
mission terminée, prit la parole. II réfuta
plusieurs chefs d'accusation, laissant enten
dre que nombre de faits a lui reprochés
entraineront d'auties responsabilités. II
protesta de son innocence et il demanda son
renvoi devant le Sénat. Puis il quitta la
Chambre.
Le i5 juillet, il était arrêté au millieu de
sa familie.
Seulement le président du Sénat, usant
d'une autorisation donnée par la Haute
Assemblée vient de faire conduire M. Lom
bardo k l'höpital et M. Nasi a son domicile
privé oü il sera gardé k vue.
L'indépendance de l'« empire qui fut
l'enjeu de la guerre russo-japonaise est en
pleine agonie.
Quelques mois après la guerre russo-japo-
naise un traité fut conclu entre le Japon et
la Corée en vertu duquel le gouvernement
japonais se fit reconnaïtre le droit de diriger
les affaires étrangères de la Corée, de se faire
représenter k la cour de l'Empereur par un
résident général et de nommer d'autres
résidents dans tous les ports et dans toutes
villes oü cela lui plairait.
L'empereur de Corée, dont la dynastie
remonte k 1392, ne renonca pas de bon coeur
k son état.
Ah mépris des conventions conclues avec
son protecteur le Japon, il envoya a la
Conférence de la Paix une délégation chargée
de protester devant cétte espèce de parlement
international contre la dépendance dans la-
quelle il était placé k l'égard du gouverne
ment de Tokio. Hélasl le fait accompli règne
en maitre dans le monde international. Les
doléances des délégués coréens n'eurent point
d'écho.
Et le gouvernement de Tokio s'est em-
pressé de protester a son tour contre la fa^on
dont l'empereur de Corée respecte les traités
en demandant son abdication en faveur du
prince héritier que le Japon croit de meil-
leure composition. Pour comble de malheur
les ministres de l'empereur se sont rangés k
l'avis du résident japonais et ont insisté pour
qu'il abdiquat. Dans quelques jours le
résident général japonais convoquera une
convention. Celle-ci, tout en maintenant
l'existence nationale de Ia Corée, limitera les
pouvoirs du souverain de telle sorte que le
monarque n'exercera ses pouvoirs qu'avec le
consentement du résident japonais. Autant
voudrait dire que l'indépendance coréenne
appartient désormais au domaine du passé.
on
ne
n e
(en
de
des
Dans sa séance de Vendredi 19 Juillet la
chambre a abordé et terminé le discussion du
projet de rachat des chemios de fer de la
Flandre Occidentale.
Malgré l'intérêt que présentent pour tous
nos lecteurs les observations présentées, il
nous est impossible de les reproduire inté-
gralement. On trouvera ci-après un résumé
des discussions.
M.RaemdoncK se livre a une dissertation
sur l'exploitation des chemins de fer par
l'Etat.
M. J. DELBEKE (Roulers-Thielt) présente
brièvement en flamand, une série d'observa-
tions.
II est superflu, dit-il, de faire de longs
discours en faveur de la reprise. J'ai longue-
ment traité eet objet, il y a deux ans. Mais
il s'agit encore de voter sur le sort des em
ployés et des ouvriers. En ce qui concerne
leur résidence le gouvernement a promis
que les ouvriers et les employés garderaient
autant que possible leur résidence a l'endroit
oü ils habitent actuellement. J'insiste la
dessus, car c'est la un point trés important,
qu'ils puissent demeurer la oü ils ont leur
familie, leurs parents et amis, la oü fort
souvent ils ont construit leur maison.
Un second pointLes salaires sont en
moyenne de 2 fr. 3o c. y compris le travail
supplementaire. L'Etat promet 1 fr. 40 c.,
mais la question est de savoir si pour ce
salaire ils doivent fournir le travail supplé-
mentaire.Je désire recevoir de M. le ministre
quelques renseignements a ce sujet.
Un troisième point pour la pension
prélèvera 6 p. c. Je demande qu'on
dépasse pas 4 p. c. vu que la compagnie
prélevait que 3 p. c.
M. LlEBAERT, ministre des finances
flamand). Sur les salaires des ouvriers
l'Etat, on prélève 3.8o p. c. sur ceux
ouvriers, on prélèvera 5.80 p. c.
M. J. DELBEKE. Eh bien, nous deman-
dons qu'il ne soit prélevé que 4 p. c. au lieu
de 6 p. c.
Un quatrième pointl'administration de
la compagnie avait promis une augmentation
de traitement aux récoleurs de coupons,
gardes salie et facteurs. J'espère que le
gouvernement prendra cette promesse en
considération et accordera cette augmenta
tion.
Cinquième point je prie le gouvernement
de prendre sur la somme de 55o,ooo francs
prévue pour être distribuée entre les
employés d'après leurs services rendus, la
somme nécessaire pour rembourser aux
employés intéressés le cautionnement qu'ils
ont perdu dans la faillite des Bassins houil-
lers ce ne sera que juste. Le gouvernement
pourrait s'entendre avec la Compagnie de la
West Flandre qui est toute disposée a inter-
venir dans ce remboursement.
Enfin, j'appelle l'attention du gouverne
ment sur les commis de première classeje
le prie de ne pas rendre leur examen plus
difficile que celui des commis entrés jadis an
service de l'Etat, quoique leur traitement
soit plus élevé que celui des commis du
Grand Central, du temps de cette exploita
tion.
Unedernière remarque lors dun chan
gement de résidence on paye aux ouvriers
une indemnité de cinquante centimes par
jour j'espère que le gouvernement ne se
départira pas de cette coutume. J'espère enfin
que l'Etat traitera son nouveau personnel en
bon père de familie, e'est-a-dire, avec justice
indulgence et cordialité.
M. Nolf donne lecture d un long dis
cours.
Par l'examen des conditions de la cession
il démontre d'abord que le prix du rachat
n'est pas exagéré.
Abordant ensuite 1'examen des griefs for
mulés contre la compagnie, il rappelle qu'A
maintes reprises, les députés de la West-
Flandre se sont fait l'écho des plaintes des
voyageurs. La compagnie mettait, il est
vrai, beaucoup de trains a la disposition du
public, mais a cóté de eet avantage que d'in-
convénientsles voitures sont moins con-
fortables, mal éclairées, mal chaufiées
'hiver, les trains n'avancent guère, les
communications sont mal établies.
Les horaires des trains ne concordent pas
avec ceux de l'Etat. Les voyageurs d'Ypres
se rendant a Bruxelles, a Gand et Anvers, k
Tournai ou dans le Hainaut, subisseDt de
ongs et fastidieux arrêts en gare de Cour-
trai. Le trajet d'Ypres a Bruxelles, au lieu
de se faire en 2 h. 31 m., ne se fait, par suite
de ces arrêts, qu'en 3 h. 31 m. Vers Bruxel
les arrêts variant de 23 a 58 minutes vers
Gand, de 24 a 43 minutes vers Tournai,
de 25 minutes A 1 h. 45 m.
Or, les lignes de la Flandre sont trés
fréquentées. Quelle perte de temps et de
travail cela ne représente-t-il pas au bout
d'une année
La situation peut être améliorée par des
modifications a apporter A l'horaire des
trains, par la création de trains nouveaux,
mais on ne fera oeuvre vraiment efficace
qu'en exécutant les travaux nécessaires.
A eet égard l'exposé des motifs ne parle
que de l'établissement d'une double voie
entre Bruges et Courtrai pour améliorer nos
communications Internationales.
G'est bien, mais ce qui nous tient plus a
a coeur c'est l'amélioration de nos communi
cations avec le centre du pays.
Or, pour cela, il faut doubler les lignes
la oü le trade l'exige c'est le cas pour la
ligne d'Hazebrouck A Courtrai, oü la
circulation sstde 19,345 trains par an.
La ligne d'Ypres a Hazebrouck est une des
plus chargées du réseau et il est urgent d'y
faire efliictuer des travaux si l'on veut
améliorer nos communications avec le
centre du pays,
M. Nolf s'occupe en terminant de la
situation qui sera faite aux agents et aux
ouvriers de la compagnie. II pose div'erses
questions au ministre.
M. Debunne (Courtrai) a ensuite la
parole. Quoique partisan de la reprise et du
projet, le citoyen Debunne ne trouve que
des reproches a l'adresie du ministre des
chemins de fer et de la compagnie. Les
ouvriers étaient scandaleusement exploités
par la compagnie, déclare-t-il, et le ministre
a agi en odieux capitaliste en n'engageant
pas des pourparlers avec les ouvriers.
(A suivre).
Mardi dernier, a 10 1/2 heures devant une
nombreuse assistance, en l'église de St Mar
tin, Monsieur l'Abbé Georges Tyberghein,
missionnaire de la Vlaison de Scheut,a célébré
sa messe d'honneur.
Neus présentons volontiers nos meilleurs
felicitations a la familie Tyberghein-Fraeys.
subis par les anciens élèves du Collége Saint
Vincent a Ypres devant le Jury de l'Uni-
versilé.
M. Gaston MOUTON d'Elverdinge a subi
avec succès le second examen de docteur en
droit (ie sous-épreuve).
M. Leon 'DEMEERSSEMAN de Lange-
marek a passé avec distinction l'examen de
docteur en médecine et chirurgie (épreuve
finale).
M. ISIDORE NOTTEAü de Dranoutre a
passé avec distinction l'examen de docteur
en medecine et chirurgie épreuve).
M. JOSEPH BilliAERT de Ruysselede a
passé avec grande distinction l'examen de
docteuren médecine et chirurgie (ie épreuve).
M. Honoré Vander Ghote d'Ypres, a
passé avec distinction le premier examen de
candidat ingénieur. II a été classé premier de
son cours.
M. Henri BOURGEOIS, de Comines, a
passé avec la plus grande distinction le
premier examen de candidat ingénieu r
(grade le'gal.)
C'est un nouveau triomphe que la «Grande
Harmonie a enregistré dimanche a Ypres,
oü elle avait été conviée a prêter son con
cours pour lebausser l'éclat de la fête
nationale. Un train spécial parti de Roubaix
a 10 beu res, a traDsporté rapidement dans
l'antique et intéressante cite flamande, les
musicians et des membres de leurs families
qui s'étaient joints a eux. A onze heures,
ils arrivaient en gare d'Ypres. Sur le quai
de débarquement, MM, Catteau et Koszul,
ainsi que les membres de la Commission, ont
recu, a leur descente du train, les soubaits
de bienvenus de MM. Fraeijs, président de
la commission des fêtes, conseiiler commu
nal et provincial Vandergbote et Fiers,
conseillers commutiaux Charles Baus, com
mandant des pompiers; Jules Baus et Nestor
Angloo, membres de la Commission des
fêtes.
A la gare d'Ypres
A la sortie de la gare, la Grande Har
monie est saluée par la Marseillaise
brillainment exécutée par 1' Harmonie
communale sousla directonde M. Witte-
broodt. Un cortège se forme immédiatement
et se dirige vers les halles oü doit avoir lieu
la réception de nos musiciens par les autori
tés communales.
Une foule nombreuse se presse A la suite
du cortège qui, au son d'entrainants pas
redoubles interprétés avec brio et entrain
par 1' Harmonie communale défilé a
travers les rues oü nous admirons au passa
ge les constructions récentes ou anciennes
qui donnent A la ville un caractère tout
particulier.
La réception aux Halles
Nous voici devant les Halles dont l'im-
mense et grandiose fagade avec, au centre,
la majestueuse tour, provoque l'admiration.
La Grande Harmonie fait halte devant
l'entrée a fait entendre la Brabangonne
magistralement exécutée.Elle pénètre en-
suite dans l'enceinte et se rend dans la magni
fique salie échevinale, oü l'attendent MM,
Colaert,bourgmestre de la cité.membre de la
Chambre des représentants Struye, ancien
sénateur et Vandenboogaerde. échevins
Vandenpeereboom, Bouquet, Sobry et Le-
mahieu, conseillers communaux Witte-
broodt, directeur de 1' Harmonie commu
nale Gorrissen, secré'aire communal et
toutes les personnalités qui se trouvaient a
la gare.
M. le bourgmestre, eu termes éloquents et
chaleureux, souhaite la bienveuuj aux
Roubaisiens, dont il loue la valeur indus-
trielle et artistique. II évoque avec une
tierté émue les souvenirs glorieux de l'un-
tique Ypres, dont les superbes monuments
attestent la grandeur passée, a laqueile Ia
Flandre frangaise a été si intimement liée
dans des événements A jamais mémorables.
Il souhaite que ses anciennes relations
empreintes de cordialité se perpétuent. II
léve ensuite sou verre a la haute renommée
de Roubaix et de la Grande Harmonie
a leur prospérité, A l'art qui est la plus
belle manifestation de l'esprit liumain.
Souvent iuterrompu par des applaudisse-
ments, au cours de son allocution, M. le
bourgmestre est l'objet d'une chaleureuse
ovation quand il a fini de parler.
Des vins d'honneur sont offerts aux musi
ciens et M. Catteau, leur président, remercie
la ville d'Ypres de la flatteuse invitation
dont sa société a été l'objet. II exprime
l'espoir que la population yproise sera
satisfaite de l'exécution a laqueile tous
apporteiont les meilleurs soino.
Sur sa proposition, un retentissant vivat
est chanté eu l'honneur des autorités et de
la population d Ypres.
Après cette réception, les membres de la
Grande Harmonie se dispersent en ville
la plupart se rendent sur le parvis de la
cathédrale Saint-Martin, pour voir défiler
les autorités qui se rendent au Te Deum
chanté a l'occasion de la fête nationale, et
assistent A cette cérémonie.
Le Te Peum
La vaste enceinte de la spleudide cathé
drale est remplie d'une foule compacte. Les
pompiers et uu détachement du 3* de ligne
forment la haie d'honneur dans la nef
centrale. Successivement prennent place
dans le choeurLe Tribunal de première
instance le Conseil communal M, le baron
de Vinck, sénateur M. Mergbelynck,
commissaire d'arrondissement M. le lieute
nant-colonel Hagemans M. le major Dauine,
commandant du bataillon de 3« de ligne
M. l'abbé Ryckeboer, aumónier militaire
MM. les officiers de l'Ecole d'équitation et
du 3« de ligne MM. les officiers de la garde
civique, conduits par M. le major Ligy
le Conseil des Prud'hommes le Conseil des
Hospices ;®le Bureau de bienfaisance M.
Froidure, ingénieur principal des Ponts et
Chaussées M. Denys, agent consulaire
frangais MM. les membres de l'enseigne-
ment ofticiel et libre, etc.
L'Orphelinat des gargons avec sa musique
assiste également A la cérémonie.
Des gendarmes en graude tenue ont pris
place devant l'autel. A midi, M. le T. R.
doyen chanoiue Debrouwer, assité des curés
des différentes paroisses.entonne le-TeDeum
dont le3 strophes sont alternativement chan-
tées par le clergé et des chantres, qui ont
pris place a l'orgue. Puis le cortège se
reforme et sort de l'église au milieu foule
nombreuse.
Le concert
Un lunch, offert par le Conseil communal
d'Ypres, a été servi a 1 heure et demie dans
la vaste salie Iweins, transformée en magni-
fique salie de banquet. Les excursionnistes
visitent ensuite la ville qui renferme de
nombreux et intéressants monuments A
cinq heures la Grande Harmonie était
masséesur le kiosque de la Grand'Place.qui
esttrès vaste. L'enceinte réservés est entiè-
rementgarnie. Toutes les notabilités d'Ypres
et des environs s y sont donné rendez-vous.
De nombreux musiciens et amateurs de
musique sont également présents. Une foule
considérable se presse autour de l'enceinte.
La vaillante et artistique phalange,
conduite avec la magistrale inaitrise de M.
Koszul, donne alors un audition splendide,
qui recueille après chaquo nuonéro.d'enthou-
siastes applaudissements. Elle exécute
successivement, et avec une impeccable
süreté et un talent hors de pair, une bril-
lante marche militaire la superbe ouver
ture de Phèdre de Massenet le 2e concei to
pour clarinette, de Weber, dans lequel M.
Paul Fournier, sous-chef de la Grande
Harmonie», se fait applaudir avec frónésie-
les 1« et 2' parties de la caractéristiquè
Rhapsodie norvégienne,deLalo; le délicieux
Scherzo-mar che, de la première symphonie
de Saint-Saëns Tanit, charmante bluette
de Blimant pour petite flüte qui vaut a M.
Bondues, uue ample moissou de bravos des
fragments de ÏArlésienne, d© Bizet et enfin
la grandiose Marche du Trienmphe,de Parès
qui a été pour nos musicians l'occasion
d'un éclatant triomphe.
A la fin du conceit, M. le bourgmestre est
Plus
monté sur l'estrade et en termes t
vibrants d'une éloqueuce chaleureuSe°Ut
remercié M. Koszul, M. Catteau, les soüs't 4
émórite3 et tous les musiciens de l'auditi
émiuemment artistique de la Gra.)7
Harmonie la plus parfaite, a-t-il déclar/
que la population d'Ypres ait jamais enten'
due.En souvenir de cette journée inoublia
ble.il remet A M. Koszul uue médaille grand
module, représentant lé magnifique monu.
ments des Halles et gravée par Wiener*
M. Fraeijs, président de la Commission de
fêtes remet en memo temps a M. Catteau'
une superbe gerbe de fleurs. M. Colaert
exprime alors l'espoir que la Grande Ha
monie reviendra se faire entendre A Ypre.
qui lui fera de nouveau l'accueil le
empressé et le plus cordial.
l.c banquet
A huit heures, uu banquet réunissait de
nouveau A !a salie Iweins les héros de la
journée. A la table d'honneur présidée par
lebourgmestre M. Colaert avaient p-ispiace
avtc M. Koszul, Catteau, Paul Fournier, et
les membres de la commission de la Grande
Harmonie, MM. Bouquet, Fiers, Vander-
ghote, Lemahieu, conseillers communaux
Wittebroodt, chef de l'Harmoiiie munich
pale, Fraeijs, Boudry, président et secré.
taire de la commission des fêtes, Jules Bass
et Nestor Angloo,membres de cette commit
sion et Charles Baus, commandant des
Pompiers.
Au dessert, M. le bourgmestre, d ns une
improvation, resplendissante d'humoir et
d'élégance, a réuui, dans un même toast, !a
«Grande Harmonie», son président, son
chef et tous ces artistes, dont il a fait l'éloge
le plus flatteurla Commission des fêtes
dont le président a offert Ie champagne du
dessert, et la presse dont il a parlé dans les
meilleurs termes. II a renouvelé l'expres-
sion du désir général de ses administrés
d'entendre de nouveau la Grande Harmonie
dans un concert a la grande salie des
Halles. Il a également associé dans son
toast le distingué directeur de l'Harmonie
Municipale. Ce discours, empreint d'une
grande noblesse de pensées, d'un culte
profond de i'art et d'une cordiale sympathie
pour la France, a été chaleureusement
applaudi.
M. Catteau, en quelques mots expressifs,
a remercié M. le bourgmestre et s'est fait
Pinterprête de la satisfaction de tous pour
le cordial et chaleureux accueil fait A sa
société, qui en gardera le meilleur souvenir
et sera toujours heureuse de revenir k Ypres.
Un vibrant vivat est chanté sur son invita
tion, A la ville et a son administration
communale.
M. Vandenhouck correspondant roubaisien
de l'Echo du Nord répoud au nom dei
journalistes présents en quelques mots
chaleureux au toast de M. le Bourgmestre.
Airs populaires et patriotiques.
Illuminations
A la nuit (1), la Grand'Place a
resplendi de trés belles illuminations. Le
kiosque auquel étaient reliés, par des cor
dons de lanternes vénitiennes, des mats
élégamment décorés, la facade de l'Hópital
civil et celle de toutes les maisons, et égale
ment celle du monument des Halles, étaient
brillamment éclairés. L'Harmonie Commu
nale a exécuté pendant la soirée, les airs
populaires les plus répandus et les airs
patriotiques ou régionaux beiges. Cet inté
ressant concert a été terminé par l'exécution
des chants nationaux des divers pays garants
de la neutralité de la Belgique, peudant que
tonnait le canon et que des gerbes de fusées
sillonnaient les airs.
All heures et demie, les excursionnistes
se sont réeinbarqués pour Roubaix, empor-
tant de leur visite A Ypres la plus agréable
impression.
(1) Deux illustres exceptions se sont fait remar-
quer.
M. Desmedt.vicaire A Iseghem, est nommó
curé A Yoormezeele.
M. Verraes, ancien surveillant au Collége
d'Ypres, est nomrné vicaire de St Jean
Poperinghe.
DlIIS Itl
première
quinza;ne
il»
mois d'Octrobre proehain, lo NoTaikë
EUGÉNEVAN DERMEERSCH
a PRES, ex pose ra en vente pub!k]|!e
en parfait état d'eutretien.
Har sa belle situation cette maisoB
pent con ven if aussi pour établissement
commercialpour Café etc. Elle est
située en la Ville d'Ypres an cófd
nord de la grand'place y cötée jV0 iS>
d'une conlenance de un are, septant1'
sept centiares.
Prise de possession imme'diate.
0-
UNE BELLE