A la Chambre MAISON DE RENTIER QHHO HI QUEYPROISE En Italie En Corée Le Rachat du chemin de fer de Ia Flandre-Occidentale Messe d'honneur Examens M. Joseph Van den Boogaerde d'Ypres, a subi avec succès l'examen de candidat en philosophic ct lettres, prépara toire au droit (2° épreuve). La Grande-Harmonie de Roubaix a Ypres Nominations ecclésiastiques AVIS PHÉALABLE avec fonds et dépendances dettes de i5oo fr., Ie paiement du billet a ordre de 1700 fr. etc. A la fin le condamné fut oblige de subir sa peine. C'est alors que M. Géraudlivra k M. Téry les lettres dans lesquelles ces tristes raarchandages figurent tout au long. Si le nouveau scandale ne peut atteindre les proportions des scandales antérieurs il n'en prouve pas moins que le nepotisme est devenu la regie chez les politiciens franqais La Sicile est en compléte révolte. La po pulation de Palerme tire sur la troupe, celle- ci riposte. II y a des morts. Et, dans la capitale, coname a Messine, a Syracuse, Termini, k Trapani, on crie A bas le gouvernementVive la République sicilien- neChose plus grave, on en oublie le chant national pour entonner la Marseil- laist. Tout ce tapage parce que M. Nunzio Nasi, de'puté de Trapani, ancien ministre de l'instruction publique.a été arrêté sur mandat du Sénat italien constitué en Haute Cour de justice et incarcéré a la prison de Regina Coeli, k Rome, en compagnie de M. Lom bardo, son ancien chef de cabinet. L'affaire Nasi ne date pas d'hier. Elle entre dans une nouvelle phase, voilk tout. II y a environ trois ans, M. Nasi, qui venait de quitter le ministère de l'instruction publique, futaccusékla Chambre par M. Saporito d'avoir, pendant qu'il était au pouvoir, puisé a pleines mains dans les caisses du Trésor public, pour ses intéréts particuliers, pour ceux de ses amis et de ses électeurs. Et M. Saporito concluait k une enquête que vota la Chambre. Une commission fut nommée, qui fit des découvertes extraordinaires. C'est ainsi que, d'après l'accusation, M. Nasi, nature essentiellement artiste et déli cate, aurait somptueusement meublé sa villa aux frais de l'Etat, ornant son salon d'objets d'art de grande valeur et de bibelots exquis payés par la caisse des Musées, qui poussait la générosité jusqu'k les emballer et les expédier chez lui. Sa bibliothèque aux livres rares,c'est le budget de l'instruction publique qui la lui fournissait enfin, gourmet raffiné, il s'était fait construire un pare a huitres, toujours aux frais de la princesse. II épuisait en même temps le budget de secours des vieux professeurs et la Caisse des écoles. II était aidé dans cette tache agréable par son chef de cabinet, M. Lom bardo. Et son collége électoral de Trapani bénéficiait de ses largesses, qui ne coütaient rien a son porte monnaie, puisqu'il avait pris l'habitude de faire caisse commune avec le Trésor public. On estime que M. Nasi a délapidé de cette fa^on cinq ou six cent mille francs. Un rien A la suite du rapport de la commission d'enquête, Nasi et Lombardo furent déférés aux tribunaux. Ils s'empresserent de dis paraitre. Nasi voyagea a l'étranger. On le vit a Paris, sur les boulevards, tantot en jaquette, tantoten soutane, ce qui semblera un déguisement bien clérical pour un des plus notables dignitaires de la franc macon nerie. Le 27 juin dernier avait lieu a la Chambre la discussion de son renvoi devant la Haute Cour. Ce ne fut pas sans étonnement que ses collègues le virent pénétrer dans la salie des séances, oü il alia s'asseoir a son ancien - ne place. Aussitot, le vide se faisait autour de lui. Nasi, la lecture du rapport de la com mission terminée, prit la parole. II réfuta plusieurs chefs d'accusation, laissant enten dre que nombre de faits a lui reprochés entraineront d'auties responsabilités. II protesta de son innocence et il demanda son renvoi devant le Sénat. Puis il quitta la Chambre. Le i5 juillet, il était arrêté au millieu de sa familie. Seulement le président du Sénat, usant d'une autorisation donnée par la Haute Assemblée vient de faire conduire M. Lom bardo k l'höpital et M. Nasi a son domicile privé oü il sera gardé k vue. L'indépendance de l'« empire qui fut l'enjeu de la guerre russo-japonaise est en pleine agonie. Quelques mois après la guerre russo-japo- naise un traité fut conclu entre le Japon et la Corée en vertu duquel le gouvernement japonais se fit reconnaïtre le droit de diriger les affaires étrangères de la Corée, de se faire représenter k la cour de l'Empereur par un résident général et de nommer d'autres résidents dans tous les ports et dans toutes villes oü cela lui plairait. L'empereur de Corée, dont la dynastie remonte k 1392, ne renonca pas de bon coeur k son état. Ah mépris des conventions conclues avec son protecteur le Japon, il envoya a la Conférence de la Paix une délégation chargée de protester devant cétte espèce de parlement international contre la dépendance dans la- quelle il était placé k l'égard du gouverne ment de Tokio. Hélasl le fait accompli règne en maitre dans le monde international. Les doléances des délégués coréens n'eurent point d'écho. Et le gouvernement de Tokio s'est em- pressé de protester a son tour contre la fa^on dont l'empereur de Corée respecte les traités en demandant son abdication en faveur du prince héritier que le Japon croit de meil- leure composition. Pour comble de malheur les ministres de l'empereur se sont rangés k l'avis du résident japonais et ont insisté pour qu'il abdiquat. Dans quelques jours le résident général japonais convoquera une convention. Celle-ci, tout en maintenant l'existence nationale de Ia Corée, limitera les pouvoirs du souverain de telle sorte que le monarque n'exercera ses pouvoirs qu'avec le consentement du résident japonais. Autant voudrait dire que l'indépendance coréenne appartient désormais au domaine du passé. on ne n e (en de des Dans sa séance de Vendredi 19 Juillet la chambre a abordé et terminé le discussion du projet de rachat des chemios de fer de la Flandre Occidentale. Malgré l'intérêt que présentent pour tous nos lecteurs les observations présentées, il nous est impossible de les reproduire inté- gralement. On trouvera ci-après un résumé des discussions. M.RaemdoncK se livre a une dissertation sur l'exploitation des chemins de fer par l'Etat. M. J. DELBEKE (Roulers-Thielt) présente brièvement en flamand, une série d'observa- tions. II est superflu, dit-il, de faire de longs discours en faveur de la reprise. J'ai longue- ment traité eet objet, il y a deux ans. Mais il s'agit encore de voter sur le sort des em ployés et des ouvriers. En ce qui concerne leur résidence le gouvernement a promis que les ouvriers et les employés garderaient autant que possible leur résidence a l'endroit oü ils habitent actuellement. J'insiste la dessus, car c'est la un point trés important, qu'ils puissent demeurer la oü ils ont leur familie, leurs parents et amis, la oü fort souvent ils ont construit leur maison. Un second pointLes salaires sont en moyenne de 2 fr. 3o c. y compris le travail supplementaire. L'Etat promet 1 fr. 40 c., mais la question est de savoir si pour ce salaire ils doivent fournir le travail supplé- mentaire.Je désire recevoir de M. le ministre quelques renseignements a ce sujet. Un troisième point pour la pension prélèvera 6 p. c. Je demande qu'on dépasse pas 4 p. c. vu que la compagnie prélevait que 3 p. c. M. LlEBAERT, ministre des finances flamand). Sur les salaires des ouvriers l'Etat, on prélève 3.8o p. c. sur ceux ouvriers, on prélèvera 5.80 p. c. M. J. DELBEKE. Eh bien, nous deman- dons qu'il ne soit prélevé que 4 p. c. au lieu de 6 p. c. Un quatrième pointl'administration de la compagnie avait promis une augmentation de traitement aux récoleurs de coupons, gardes salie et facteurs. J'espère que le gouvernement prendra cette promesse en considération et accordera cette augmenta tion. Cinquième point je prie le gouvernement de prendre sur la somme de 55o,ooo francs prévue pour être distribuée entre les employés d'après leurs services rendus, la somme nécessaire pour rembourser aux employés intéressés le cautionnement qu'ils ont perdu dans la faillite des Bassins houil- lers ce ne sera que juste. Le gouvernement pourrait s'entendre avec la Compagnie de la West Flandre qui est toute disposée a inter- venir dans ce remboursement. Enfin, j'appelle l'attention du gouverne ment sur les commis de première classeje le prie de ne pas rendre leur examen plus difficile que celui des commis entrés jadis an service de l'Etat, quoique leur traitement soit plus élevé que celui des commis du Grand Central, du temps de cette exploita tion. Unedernière remarque lors dun chan gement de résidence on paye aux ouvriers une indemnité de cinquante centimes par jour j'espère que le gouvernement ne se départira pas de cette coutume. J'espère enfin que l'Etat traitera son nouveau personnel en bon père de familie, e'est-a-dire, avec justice indulgence et cordialité. M. Nolf donne lecture d un long dis cours. Par l'examen des conditions de la cession il démontre d'abord que le prix du rachat n'est pas exagéré. Abordant ensuite 1'examen des griefs for mulés contre la compagnie, il rappelle qu'A maintes reprises, les députés de la West- Flandre se sont fait l'écho des plaintes des voyageurs. La compagnie mettait, il est vrai, beaucoup de trains a la disposition du public, mais a cóté de eet avantage que d'in- convénientsles voitures sont moins con- fortables, mal éclairées, mal chaufiées 'hiver, les trains n'avancent guère, les communications sont mal établies. Les horaires des trains ne concordent pas avec ceux de l'Etat. Les voyageurs d'Ypres se rendant a Bruxelles, a Gand et Anvers, k Tournai ou dans le Hainaut, subisseDt de ongs et fastidieux arrêts en gare de Cour- trai. Le trajet d'Ypres a Bruxelles, au lieu de se faire en 2 h. 31 m., ne se fait, par suite de ces arrêts, qu'en 3 h. 31 m. Vers Bruxel les arrêts variant de 23 a 58 minutes vers Gand, de 24 a 43 minutes vers Tournai, de 25 minutes A 1 h. 45 m. Or, les lignes de la Flandre sont trés fréquentées. Quelle perte de temps et de travail cela ne représente-t-il pas au bout d'une année La situation peut être améliorée par des modifications a apporter A l'horaire des trains, par la création de trains nouveaux, mais on ne fera oeuvre vraiment efficace qu'en exécutant les travaux nécessaires. A eet égard l'exposé des motifs ne parle que de l'établissement d'une double voie entre Bruges et Courtrai pour améliorer nos communications Internationales. G'est bien, mais ce qui nous tient plus a a coeur c'est l'amélioration de nos communi cations avec le centre du pays. Or, pour cela, il faut doubler les lignes la oü le trade l'exige c'est le cas pour la ligne d'Hazebrouck A Courtrai, oü la circulation sstde 19,345 trains par an. La ligne d'Ypres a Hazebrouck est une des plus chargées du réseau et il est urgent d'y faire efliictuer des travaux si l'on veut améliorer nos communications avec le centre du pays, M. Nolf s'occupe en terminant de la situation qui sera faite aux agents et aux ouvriers de la compagnie. II pose div'erses questions au ministre. M. Debunne (Courtrai) a ensuite la parole. Quoique partisan de la reprise et du projet, le citoyen Debunne ne trouve que des reproches a l'adresie du ministre des chemins de fer et de la compagnie. Les ouvriers étaient scandaleusement exploités par la compagnie, déclare-t-il, et le ministre a agi en odieux capitaliste en n'engageant pas des pourparlers avec les ouvriers. (A suivre). Mardi dernier, a 10 1/2 heures devant une nombreuse assistance, en l'église de St Mar tin, Monsieur l'Abbé Georges Tyberghein, missionnaire de la Vlaison de Scheut,a célébré sa messe d'honneur. Neus présentons volontiers nos meilleurs felicitations a la familie Tyberghein-Fraeys. subis par les anciens élèves du Collége Saint Vincent a Ypres devant le Jury de l'Uni- versilé. M. Gaston MOUTON d'Elverdinge a subi avec succès le second examen de docteur en droit (ie sous-épreuve). M. Leon 'DEMEERSSEMAN de Lange- marek a passé avec distinction l'examen de docteur en médecine et chirurgie (épreuve finale). M. ISIDORE NOTTEAü de Dranoutre a passé avec distinction l'examen de docteur en medecine et chirurgie épreuve). M. JOSEPH BilliAERT de Ruysselede a passé avec grande distinction l'examen de docteuren médecine et chirurgie (ie épreuve). M. Honoré Vander Ghote d'Ypres, a passé avec distinction le premier examen de candidat ingénieur. II a été classé premier de son cours. M. Henri BOURGEOIS, de Comines, a passé avec la plus grande distinction le premier examen de candidat ingénieu r (grade le'gal.) C'est un nouveau triomphe que la «Grande Harmonie a enregistré dimanche a Ypres, oü elle avait été conviée a prêter son con cours pour lebausser l'éclat de la fête nationale. Un train spécial parti de Roubaix a 10 beu res, a traDsporté rapidement dans l'antique et intéressante cite flamande, les musicians et des membres de leurs families qui s'étaient joints a eux. A onze heures, ils arrivaient en gare d'Ypres. Sur le quai de débarquement, MM, Catteau et Koszul, ainsi que les membres de la Commission, ont recu, a leur descente du train, les soubaits de bienvenus de MM. Fraeijs, président de la commission des fêtes, conseiiler commu nal et provincial Vandergbote et Fiers, conseillers commutiaux Charles Baus, com mandant des pompiers; Jules Baus et Nestor Angloo, membres de la Commission des fêtes. A la gare d'Ypres A la sortie de la gare, la Grande Har monie est saluée par la Marseillaise brillainment exécutée par 1' Harmonie communale sousla directonde M. Witte- broodt. Un cortège se forme immédiatement et se dirige vers les halles oü doit avoir lieu la réception de nos musiciens par les autori tés communales. Une foule nombreuse se presse A la suite du cortège qui, au son d'entrainants pas redoubles interprétés avec brio et entrain par 1' Harmonie communale défilé a travers les rues oü nous admirons au passa ge les constructions récentes ou anciennes qui donnent A la ville un caractère tout particulier. La réception aux Halles Nous voici devant les Halles dont l'im- mense et grandiose fagade avec, au centre, la majestueuse tour, provoque l'admiration. La Grande Harmonie fait halte devant l'entrée a fait entendre la Brabangonne magistralement exécutée.Elle pénètre en- suite dans l'enceinte et se rend dans la magni fique salie échevinale, oü l'attendent MM, Colaert,bourgmestre de la cité.membre de la Chambre des représentants Struye, ancien sénateur et Vandenboogaerde. échevins Vandenpeereboom, Bouquet, Sobry et Le- mahieu, conseillers communaux Witte- broodt, directeur de 1' Harmonie commu nale Gorrissen, secré'aire communal et toutes les personnalités qui se trouvaient a la gare. M. le bourgmestre, eu termes éloquents et chaleureux, souhaite la bienveuuj aux Roubaisiens, dont il loue la valeur indus- trielle et artistique. II évoque avec une tierté émue les souvenirs glorieux de l'un- tique Ypres, dont les superbes monuments attestent la grandeur passée, a laqueile Ia Flandre frangaise a été si intimement liée dans des événements A jamais mémorables. Il souhaite que ses anciennes relations empreintes de cordialité se perpétuent. II léve ensuite sou verre a la haute renommée de Roubaix et de la Grande Harmonie a leur prospérité, A l'art qui est la plus belle manifestation de l'esprit liumain. Souvent iuterrompu par des applaudisse- ments, au cours de son allocution, M. le bourgmestre est l'objet d'une chaleureuse ovation quand il a fini de parler. Des vins d'honneur sont offerts aux musi ciens et M. Catteau, leur président, remercie la ville d'Ypres de la flatteuse invitation dont sa société a été l'objet. II exprime l'espoir que la population yproise sera satisfaite de l'exécution a laqueile tous apporteiont les meilleurs soino. Sur sa proposition, un retentissant vivat est chanté eu l'honneur des autorités et de la population d Ypres. Après cette réception, les membres de la Grande Harmonie se dispersent en ville la plupart se rendent sur le parvis de la cathédrale Saint-Martin, pour voir défiler les autorités qui se rendent au Te Deum chanté a l'occasion de la fête nationale, et assistent A cette cérémonie. Le Te Peum La vaste enceinte de la spleudide cathé drale est remplie d'une foule compacte. Les pompiers et uu détachement du 3* de ligne forment la haie d'honneur dans la nef centrale. Successivement prennent place dans le choeurLe Tribunal de première instance le Conseil communal M, le baron de Vinck, sénateur M. Mergbelynck, commissaire d'arrondissement M. le lieute nant-colonel Hagemans M. le major Dauine, commandant du bataillon de 3« de ligne M. l'abbé Ryckeboer, aumónier militaire MM. les officiers de l'Ecole d'équitation et du 3« de ligne MM. les officiers de la garde civique, conduits par M. le major Ligy le Conseil des Prud'hommes le Conseil des Hospices ;®le Bureau de bienfaisance M. Froidure, ingénieur principal des Ponts et Chaussées M. Denys, agent consulaire frangais MM. les membres de l'enseigne- ment ofticiel et libre, etc. L'Orphelinat des gargons avec sa musique assiste également A la cérémonie. Des gendarmes en graude tenue ont pris place devant l'autel. A midi, M. le T. R. doyen chanoiue Debrouwer, assité des curés des différentes paroisses.entonne le-TeDeum dont le3 strophes sont alternativement chan- tées par le clergé et des chantres, qui ont pris place a l'orgue. Puis le cortège se reforme et sort de l'église au milieu foule nombreuse. Le concert Un lunch, offert par le Conseil communal d'Ypres, a été servi a 1 heure et demie dans la vaste salie Iweins, transformée en magni- fique salie de banquet. Les excursionnistes visitent ensuite la ville qui renferme de nombreux et intéressants monuments A cinq heures la Grande Harmonie était masséesur le kiosque de la Grand'Place.qui esttrès vaste. L'enceinte réservés est entiè- rementgarnie. Toutes les notabilités d'Ypres et des environs s y sont donné rendez-vous. De nombreux musiciens et amateurs de musique sont également présents. Une foule considérable se presse autour de l'enceinte. La vaillante et artistique phalange, conduite avec la magistrale inaitrise de M. Koszul, donne alors un audition splendide, qui recueille après chaquo nuonéro.d'enthou- siastes applaudissements. Elle exécute successivement, et avec une impeccable süreté et un talent hors de pair, une bril- lante marche militaire la superbe ouver ture de Phèdre de Massenet le 2e concei to pour clarinette, de Weber, dans lequel M. Paul Fournier, sous-chef de la Grande Harmonie», se fait applaudir avec frónésie- les 1« et 2' parties de la caractéristiquè Rhapsodie norvégienne,deLalo; le délicieux Scherzo-mar che, de la première symphonie de Saint-Saëns Tanit, charmante bluette de Blimant pour petite flüte qui vaut a M. Bondues, uue ample moissou de bravos des fragments de ÏArlésienne, d© Bizet et enfin la grandiose Marche du Trienmphe,de Parès qui a été pour nos musicians l'occasion d'un éclatant triomphe. A la fin du conceit, M. le bourgmestre est Plus monté sur l'estrade et en termes t vibrants d'une éloqueuce chaleureuSe°Ut remercié M. Koszul, M. Catteau, les soüs't 4 émórite3 et tous les musiciens de l'auditi émiuemment artistique de la Gra.)7 Harmonie la plus parfaite, a-t-il déclar/ que la population d'Ypres ait jamais enten' due.En souvenir de cette journée inoublia ble.il remet A M. Koszul uue médaille grand module, représentant lé magnifique monu. ments des Halles et gravée par Wiener* M. Fraeijs, président de la Commission de fêtes remet en memo temps a M. Catteau' une superbe gerbe de fleurs. M. Colaert exprime alors l'espoir que la Grande Ha monie reviendra se faire entendre A Ypre. qui lui fera de nouveau l'accueil le empressé et le plus cordial. l.c banquet A huit heures, uu banquet réunissait de nouveau A !a salie Iweins les héros de la journée. A la table d'honneur présidée par lebourgmestre M. Colaert avaient p-ispiace avtc M. Koszul, Catteau, Paul Fournier, et les membres de la commission de la Grande Harmonie, MM. Bouquet, Fiers, Vander- ghote, Lemahieu, conseillers communaux Wittebroodt, chef de l'Harmoiiie munich pale, Fraeijs, Boudry, président et secré. taire de la commission des fêtes, Jules Bass et Nestor Angloo,membres de cette commit sion et Charles Baus, commandant des Pompiers. Au dessert, M. le bourgmestre, d ns une improvation, resplendissante d'humoir et d'élégance, a réuui, dans un même toast, !a «Grande Harmonie», son président, son chef et tous ces artistes, dont il a fait l'éloge le plus flatteurla Commission des fêtes dont le président a offert Ie champagne du dessert, et la presse dont il a parlé dans les meilleurs termes. II a renouvelé l'expres- sion du désir général de ses administrés d'entendre de nouveau la Grande Harmonie dans un concert a la grande salie des Halles. Il a également associé dans son toast le distingué directeur de l'Harmonie Municipale. Ce discours, empreint d'une grande noblesse de pensées, d'un culte profond de i'art et d'une cordiale sympathie pour la France, a été chaleureusement applaudi. M. Catteau, en quelques mots expressifs, a remercié M. le bourgmestre et s'est fait Pinterprête de la satisfaction de tous pour le cordial et chaleureux accueil fait A sa société, qui en gardera le meilleur souvenir et sera toujours heureuse de revenir k Ypres. Un vibrant vivat est chanté sur son invita tion, A la ville et a son administration communale. M. Vandenhouck correspondant roubaisien de l'Echo du Nord répoud au nom dei journalistes présents en quelques mots chaleureux au toast de M. le Bourgmestre. Airs populaires et patriotiques. Illuminations A la nuit (1), la Grand'Place a resplendi de trés belles illuminations. Le kiosque auquel étaient reliés, par des cor dons de lanternes vénitiennes, des mats élégamment décorés, la facade de l'Hópital civil et celle de toutes les maisons, et égale ment celle du monument des Halles, étaient brillamment éclairés. L'Harmonie Commu nale a exécuté pendant la soirée, les airs populaires les plus répandus et les airs patriotiques ou régionaux beiges. Cet inté ressant concert a été terminé par l'exécution des chants nationaux des divers pays garants de la neutralité de la Belgique, peudant que tonnait le canon et que des gerbes de fusées sillonnaient les airs. All heures et demie, les excursionnistes se sont réeinbarqués pour Roubaix, empor- tant de leur visite A Ypres la plus agréable impression. (1) Deux illustres exceptions se sont fait remar- quer. M. Desmedt.vicaire A Iseghem, est nommó curé A Yoormezeele. M. Verraes, ancien surveillant au Collége d'Ypres, est nomrné vicaire de St Jean Poperinghe. DlIIS Itl première quinza;ne il» mois d'Octrobre proehain, lo NoTaikë EUGÉNEVAN DERMEERSCH a PRES, ex pose ra en vente pub!k]|!e en parfait état d'eutretien. Har sa belle situation cette maisoB pent con ven if aussi pour établissement commercialpour Café etc. Elle est située en la Ville d'Ypres an cófd nord de la grand'place y cötée jV0 iS> d'une conlenance de un are, septant1' sept centiares. Prise de possession imme'diate. 0- UNE BELLE

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2