AVIS
CONCERT
CONCERT
LA SLMAINE
Téléphone 52
Téléplione 52
J mm
Saraedi 10 Aoüt 1907
10 centimes It N(
42 Aiwéi N* 4437
TUIS DAG
Les capitaux francais
en Belgique
En France
Au Maroc
On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tons les bureaux de poste du
royaume.
VILLE D'YPRES
R. CO!AEHT.
DIMANCHE II AOUT 1907
par l'HARMONIE C0MMNUALE
DIMANCHE II AOUT 1907
par lTJfllON MUSICALE
VILLE D'YPRES
Jeudi, 15 Aoüt 1907
du Régiment des Grenadiers
sous la direction M. G. LECAIL.
En Italië
JOURNAL
©rgane Satholique
TPRES
de l'ftrrondissement
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime»
la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent
10 francs les cent exemplaires.
Pour les, annonces de Prance et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a YAgenct
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Le Bourgmestre a l'honneur de faire
connaiire a ses concitoyens que M. le Gou
verneur de la province visitera officiellemeut
la ville, DIMANCHE, 11 AOUT 1907.
II les prie de vouloir bien, a cette occa
sion, pavoiser letlts habitations.
Le Bourgmestre,
A 4 heures, A LA GRAND PLACE,
de Wervicq
PROGRAMME i
1. Dajattire. SAINT-SaËNS
2. La prière des Francs,
ouverture solènnelle. Buöt
(soliste M. J. Vervaeke.)
3. Lavoix des cloches, rêverie. LUIGINI
4. Rui bias, ouverture sym-
phonique. MENDELSSHON
5. Une simple idéé, pourflüte
et hautbois. LEROUX
(solistes MM. Levie et Deleu)
6. Ouverture du Tannhaüser. WAGNER
7. Les Gnomesmorceau imitatif.
ElLENBERG.
8. S' symphonic La réfor-
mation MENDELSSHON
9. Dolorès, grande valse. WALDTEUFEL
a 5 1/2 h. GARND'PLACE,
de Comines [Belg.)
PROGRAMME:
1 Marche cortège, PAUL GlLSON
2. Entr'acte et chaeur de ftan-
cailles de Lohengrin. WAGNER
3. Hansel et Gretel, HUMPERDINCK
4. En liesse, fantaisie ballet. Em. LlNETTE
5. Les Victorieu'x de Kassongo.
Em. Linette
AU KIOSQUE DE LA GRAND'PLACE
par le corps de musique
A MIDI
1. Ypriana, marché Commérative.
Ch. De Wulf
2. Ouverture de l'opéra,
- La Dame Blanche A. BOIÉLDIEU
3. Cavalieria. rusticanatrans
cription. P. Mascagn I
4. La chevauchée des Valkyries.
R. Wagner.
A 8 h«ur»s éu s»ir
ir« Partie
1 Cortège by pantin. C. LECAIL
2' Tannhaüserouverture de
l'ope'ra. R. WAGNER
Ces deux Pigeons, fragments
du ballet. A. MESSAGER
1 Entree des Taiganes
2 Scène et Pas des Deux Pigeons
3 Thème et variations.
4- Lohengrin (transcription de
J. Dupont). R. Wagner
2me partie
5. Aide, Selection. G. VERDI
6. Rossignol et Merle, bluette
pour deux flütes. H. KLING
(solistes MM. Massay et Van
Hoegaerden).
7. Feu dArtifice, suite de valses. M.FREYD
8. Kermesse Flamande, fantaisie' -"'
descriptive. C. LECAIL
A. Le matin B. Angelus C. Sortie
de l'église et danse D. Orage E. Cor
tège des ménétriers F. Idyle G. Ronde
flamande H. Parade de Charlatans et
finale, (air d'Ypres).
I)ès Dimanche matin les Yprois, jeunes et
vieux, étaiout radieux, le Tuindag s'annou-
cait superbe l'été, longtemps boudeur,
faisait enfin son apparition et s'était décidé
a favoriser les fêtes diverges organiiées par
notre administration communale et qui,
disons le dès maintenant, ont obtenu toutes
beaucoup de succes.
Imposante comme toujours la tradition-
nelle procession de Notre Dame de Tuine,
patronne de la cité, put faire sa sertie
habituelle. Partout du luminaire, partout
des drapeaux... des groupes impression -
nants... la statue miraculeuse entourée des
gracieux drapelets rappelant l'histoire et la
raison d'être du Tuindag... Bravant le
puéril respect humain une série de jeunes
gens et d'hommes, les magistrats faisant
escorte a Jésus-Eucharistie. Comme tout
cela parle au cceur et dit que la Tuindag
n'est pas une fête communale comme celle
de tant d'autres villes.
Si l'histoire de notre ville est riche en
évènements glorieux, un seul le eiège de
1383 est connu de tous les Yprois et celè a
cause du souvenir religieux qui s'y rattache
et le temps qui détruit tout n'a pas diminué
la reconnaissance et Tamour des enfants
d'Ypres pour Notre Dame de Tuine. Le
peuple d'ailleurs en son langage naïf et
sincere résumé bien cette pensee lorsqu'il
dit si la procesiion ne peut sortir, il n'y a
pas do Tuindag (ten is geen Tuindag out de
processie nie e kun uitgaan.)
Les fêtes disions nous, ont obtenu beau
coup de succès. Dimanche a 7 heures dü
matin bon nembre de persönnes suivaient a
1'Esplanade le Concours de Chant pour
Pinions qui avait réuni 50 cages. Lei con
currents étaient venus un peu de partout,
même de Tirlemont paraitil, mals comme
on est trés strict chez les amateurs de pin-
sons, le compagnon de Tirlemont n'ayant
pas de certificat en regie fut déclassé pout-
la prime d'éloignement par uu camarade
d'Oostroosebeke. L'oiseau vainqueur fit 812
coups en une laoure. Du 812 a l'heure c'est a
rendre jaloux les automobilistes.
Le Tir a l'arc a main, organise par la
Société St-Georges, 'fut disputé par 110
tireurs. L'oiseau-maitre fut abattu par un
jeune tireur. Abattre un oiseau de 100 frs.
n'est précisement pas mal pour un.débutant.
A 6 heures il. y avait foule a la Place
Vandenpeereboom pour 1'Ascension aérosta-
tique. L'Harmonie de TOrphelinat exécuta
quelques beaux morceaux de musique et
gracieusement aux applaudissements du
public, l'aéronaute Dumortier s'éïève avec
son ballon. Deux.amateurs l'acoompagnsnt
et sa soeur monte cranement une bicyclette
suspendue en dessous, du ballon. Celui-ci
plane un certain temps au dessus de la ville
et sen va dans la direction de Roulers,
longe Thourout, reyient vers le Sud et
descend doueement dans une, prairie prés de
Cuerne. Le monde s'écaule lentement de la
Place Vandenpeereboom, fait une station
dans les estaminets ou se rend Grand'Plac#
oil les attractions sont nombreuses et Tort
diverses. II y en a pour tous les gotits et
ajoutons, même pour tous les age».
On se retrouve le soir autour du kiosqu#
pour la Concert de THarraóoie Royale de
Mouscron. Pendant plus de deux heures
celle ci dans une série de morceaux choisis,
a charmé son auditoire, qui, a maintes
reprises a chaleureusement applaudis Mr
J. Z. Masurel et l'excelleute phalange musi-
cale qu'il dirige. Notons spécialement la
fantaisie polka pour clarinëttes, le piston-
solo Mr IT. Florin et MM. E. Platevoet et
G. D'Halluia, solistes hautboïstes. M. le
bourgmestre Colaert au nom da 1'admiDis-
tratiun communale et de la commission des
fêtes, félicite les artistes Mouscronnois et
leur remet en souvenir une magnifique
médaille. Mr Busschaert, président de l'Har-
monie royale, prononce quelques mots de
remerciement et une vibrante Brabanqonne
finit le Concert qui a fait bonne impression
eta justifié du bon renom qui avait précédé
a Ypres l'Harmonie royale da Mouscron.
II est dix heures, on ne songe pas a ren-
trer, il fait beau et bon et jusque trés tard
des groupes circulent.
Lundi matin a 10 heures nous avons eu
aux Halles la distribution de Prix aux élèves
de l'Ecole moyenne de l'Etat. Outreles
parents plusieurs notabilités y assistaient.
A 11 heures rue du yerger Concours
d'attelages de Cbieus, trés bien réussi. Voila
une chose k eocourager 1 A 2 1/2 heures,
même rue Courses pour Chiens,fort origina-
les, aux scènes émouvantes et parfois vérita-
blement comiqua». C est peut êtra la fête
oü en rit le plus 140 chiens de toutes races
classes en trois categories prennent part aux
courses, les prix sont chaudement disputés
et la tache du jury est ardue. Aucune
reclamation ne se produitvaincus et vain-
queurs sont contents.
Le carrousel pour voitures et eyclistes du
Mardi a la Place Vandenpeereboom est plus
monotone et présente moins d'intérét pour
le public aussi conseillons nous plutöt des
Jeux vélocipédiques divers. Les eyclistes
n'y perdraient rien et l'attraction serait plus
grande pour les promeneurs.
Et les Chèvres 1 Décidément le Concours
organisé par la Pédération des syndicats
d'élévage caprfns de Tarrondissement d'Y
pres qui avait lieu Jeudi matin au Marché
au Bétail a dépassé toute attente. Environ
350 ehèvres y prenaient part. Un oeil peu
expert suffisait pour juger que la race
caprine a fait de sensibles progrès depuis
l'année dernière. Une judicieuse selection
a permis deja de faire un bon pas vers la
constitution d'uue race forto et belle, d an
rendement supérieur et plus profitable pour
cette classe si intéressante d'humbles, les
éleveurs de la chèvre.
Mentionnons encore les Fêtes populaires
du Jeudi après-midi au Zaalhof. On s'y
dispute, ou se chamaille mais comme on est
en familie on Be partage les prix et on fait
du collectivisme pratique.
Avant de finir n oublions pas les concerts
dom es le midi et le soir par l'Harmonie
communale et la Fanfare royale qui ont été
suivis chaque fois par un nombreux public.
Somme toute cette première semaine de
notre Tuidag a été excellente, l'affluence a
a toujours été grande, tout un chacun y a
eu son prefit et s'est déclaré content. Cela
augur# bien pour la Visite officielle de
M. le Baron Ruzette, gouverneur de la
province et la journée du 15 AoAt le Grand
Concert par la musique du régiment des
Grenadiers.
M. Jules Roche, le publiciste parisien bien
connu, si entendu en matière fiscale finan-
cière, a commis une singuliere méprise, en
mettant ses compatriotes en garde contre le
dépot de valeurs dans les banques beiges.
Comment a-t-il pu se tromper a ce point sur
la portée de la convention de Lille du is
aoüt 1843 conclue entre les administrations
fran^aise et beige de l'enfegistrementCom
ment a-t-il pu croire que cette convention
autoriserait le fisc beige a faire des recherches
dans lës banques pour découvrirl'importance
des capitaux qui y sont déposés par des sujets
francais, alors que la convention n'a poür
objèt que la communication réciproque des
déclarations de succession et des actes soumis
a la formalité de l'enregistrement
Pour mettre un termeal'inquiétude causée
dans les milieux intéressés par les révéla-
tions de la Républiquefranqaise, M. Lie-
baert, ministre des finances, a fait a la Cham-
bre le 26 juillet une déclaration trés nette qui
remet les choses au point.
D'abord la convention franco beige de
1842 n'a qu'un caractère purement adminis
tratifelle n'a pas éré sanctionnée par
arrêté royal.
Le ministre des finances a rappelé ensuite
qu'en Belgique, les banquiers, les agents de
change et autres particuliers et les établisse
ments financiers qui re^oivent en dépot ou
en compte courant des sommes d'argent,
titres ou valeurs de portefeuille ne sont pas
tenus d'en faire la déclaration a i'administra-
tion des finances en cas de décès du titulaire
du dépot ou du compte courant, et que l'ad-
ministration ne possède pas le droit d'inves-
tigation dans leurs livres aux fins de
recouvrement de l'impot de succession. La
Caisse d'épargne et de retraite elle-même,
quoique placée sous la garantie de l'Etat, est
a ce point de vue dans la même situation que
les autres établissements financiers.
Ces principes ne sont pas seulement appli-
cables lorsqu'il s'agit d'un beige et de l'impot
dü au Trésor beige ii en est de même
lorsqu'il s'agit d'un étranger et de 1'impöt dü
dans un autre pays, puisque en vertu de
l'article 128 de la Constitution, l'étranger jouit
en Belgique au même titre que les beiges dc
la protection accordée aux persönnes et aux
biens.
Cette re'ponse est péremptoire. Elle donne
satisfaction a tons, sauf a M. Caillaux.
i Les événements extérieurs, les questions
marocaines et autres passent aujourd'hui au
second plan en face de la multiplicilé inouïe
des catastrophes et des accidents qui affligent
la France un canon éclate a bord de la
Couronne et fait une dizaine de victimes,
le cuirassé «Bouvet» prend feu, une collision
d'automobiles prés de Bordeaux fait huit
victimes, enfin l'effroyable catastrophe du
Pont de Cé entraine dans la Loire un wagon
rempli des voyageurs.
II est a espérer qu'il restera encore a la
Marine fran^aise des vaisseaux de guerre qui
ne brulent pas, des canons qui n'éclatent pas
«t des obus qui partent. Le prestige de la
France comme la sécurité de ses nationanx
ne manqueront pas d'en avoir grand besoin
sur les cótes marocaines.
Lc second tour des élections départe-
mentales confirmer de la fajon la plus netta
l'impression qui s'était de'gagée du premier
celle d'un temps d'arrêt et même d'un reeul
assez marqué de la politique du Bloc.»
Telle est Topinion du Journal des Débats
sur le résultat global des dornières élections
départe mentales. C'est aussi Topinion de la
majorité des journaux qui n'acceptent pas
•ans controle lea affirmations du gouverne
ment. Celui-ci n'avouefa pas sa défaite il
continue a lancer statistiques sur statistiques
toutes optimistes mais sans détails, sans
précisions. L« cabinet affirme que les parti»
de gauche auraient gagné quatorze sièges I
a parcourir le détail dés résultats on voit
trés clairement les sièges que le Bloc a per
dus beaucoup moins ceux qu'il a gagaés.
Les de'faites gouvernementales paraissent
se concentrer dans la region Iyonnaise. M.
Eugène Motte, a Roubaix, sort brilUmment
d'un ballotage difficile et l'élection inespérée
deM. Millet conserve aux républicains mo-
dérés la majorité dans le conseil général de
Seine et Oise.
Les manifestations anticatholiques se
développent en Italië avec un ensemble trop
remarquable pour ne pas y reconnaitre la
main de la franc maconnerie.
La campagne de scandales et la participa
tion des repris de justice sont encore deux
caractères qu'on retrouve tant en Italië qu'en
France chaque fois qu'il s'agit de campagnes
ma^onniques.
Rapellons quelques faits.
A Milan, une fausse religieuse depuis
longtemps publiquement désavouée par
l'autorité ecclésiastique est soutenue long
temps par de hauts lonctionnaires. Mainte
nant que des révélatioos sensationnelles se
produisent avec une désinvolture parfaite
les agitateurs mettent sur le compte des
catholiques les faits de ceux que l'autorité
ecclésiastique condamna toujours.
Pour détourner l'attention du public des
révélations compromettantes pour les autori
tés civiles milanaises il fallait d'autres scan
dales.
On s'en est prit aux religieuses de Trani
aux Salésiens de Varazze, enquêtes succédent
a enquêtes toujours avec autant d'astuce que
de violence, toujours aussi avec des résultats
déplorables pour les calomniateurs.
Les violences contre les persönnes et les
édifices religieux se sont multipliées ces der-
niers jours.
Le cardinal Casseta, universellement esti-
mé pour sa grande générosité, a été hué par
des ouvriers travaillant a la construction
des écoles municipales. Plus tard des
communiantes se rendant a la réception du
Pape ont été sifHées par les mêmes ouvriers.
Un ouvrier rencontrant le maestro Perosi
lui a crache' au visage un prêtre francais de
passage a Rome a été insulté par la canaille.
Plusieurs églises ont été pilléas et incendiées.
Cet ensemble de faits provenant manifeste-
ment d'un plan suivi ne pouvait laisser les
catholiques indifférents.
Une réunion de députés sera incessament
tenu dans une ville de la haute Italië pour
decider de Tattitude a tenir devant cette
odieuse campagne.
Don Rua, directeur général des Salésiens,
qui sont Tobjet principal des calomnies jaco-
bines, vient de déposer de nombreuses
plaintes judiciaires contre les principaux
journaux anticléricaux de Rome et d'ailleurs.
Don Rua adresse au gouvernement la de-
mande d'une enquête compléte et scrupuleu-
se sur toutes les maisons d'éducation tenues
par les Salésiens.
Le Pape lui-même va probablement
prendre la grave décision de suspendre au
moins partiellement les fêtes de son jubilé
saiperdotal. Déja le pélerinage ouvrier du
Nord de la France, qui devait se rendre k
Rome en Septembre prochain sous la
direction de Mgr. Delamaire et de Leon
Harmei et le pélerinage de Paris sont con-
tremandés.
Le souvenir des aggressions dont furent
victimes les catholiques sous Léon XIII,
Tinertie bienveillante du gouvernement et le
langage de la presse gouvernementale ont
motive ces mesures dp Vatican.
L'acta d'Algéiiras avait confiê a la Franca
et A l'Espagne la mission peu enviable d'or-
ganiser la police internationale au Marde.
Dernièrement encore le celonel Müller,
inspecteur de la future police marocaine,
exposait a 1' «Ecole de Paris* les difficultés
de l'entreprise.
On a tort, dit le colonel, de considérer
le Maroc comme un pays civilisé.
A part Tanger oü les Européens sont a
peu prés en sécurité, le fanatisme le plus
farouche regno dans tout le pays.
L'autorité du Maghzen est tetalement
aéconnue. Il n'existe pas de lois, et d'ail-