Dimanche 6 Octobre 1907 a 6 heurcs Irès précises du soir ▼luui wrwm CANDIDATE CATHOLIQUES Begerem Georges Biebuyck Albert Boone Cyrille Bouquet Remi Fiers Henri Fraeijs Ernest Vanden Peereboom Léon Avis important ASSOCIATION CA fHOLIQUE D'YPRES AU VOLKSHUIS CHRORIQUE TPR0ISE Samedi 5 Octobre 1907 10 centimes le N° 42 Annek N° 4446 Téléphone §2 Téléplione 52 GRANDE r ELECTION COM MEN ALE Dü OCTOBRE 1907 Avocat Avocat Brasseur Négociant Entrepreneur Propriétaire Propriétaire Trois listes a Ypres Ou est Ernest Correspondence Au chateau de la Hooghe Victoria Schools of Languages Au Concours Général On s'abonne rue au Beurre^ 36, k Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tous les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser a 1 'Agenee Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. COMITÉ LOCAL j.. Depuis le 3 Septembre les listes éiec- torales provisoires pour 4908-1909 sout déposées a l'iuspeclion du public au secretariat et au commissariat de police de chaque commune, ainsi qu'au bureau du commissariat de l'ar- rondissement (rue d'Elverdingbe a Ypres). Un exemplaireen est aussi déposé au local de l'Associalion catho lique, 16, rue de Meuin a Ypres. Tous nos amis sout inslamment priés de bien vouioir verifier leur inscription sur les listes electorates ct examiner s'il leur est attribué le nom bre de votes auquel ils out droit. Les électeurs qui reqoiveut un avis de l'administration communale leur nolifiant la radiatiou de leur nom des nou vel les listes électorales ou ia reduc tion du nombre de leurs voix, sont priés de s'adresser au local précité munis de leurs pièces justificatives. Nous avons trois listes la catholique, la libérale et celle dite du gaz.ou mieux encore de la rancune. On connait la liste catholique. La liste libérale ne porte que trois noms M. Auguste Brunfaut, candidat radical malheureux depuis qu'il a quitté l'Hótel de ville M. Amand Dechièvre, le candidat a répétition, qui n'entend jamais letre que pour une fois, et M. Hector Vermeulen, candidat nouveau p. p. p. p. (par procura tion de papa Polydore.) La liste du gaz, ou de la rancune, porte quatie noms: M. Robert Froidure, nuance indéfinissable M. Georges Lapierre, ancien candidat liberal M. Henri Vermeulen, libéral tout court et M. Alfred Valcke.idem. Les deux listes font la paire, ou plutüt n'eu font qu'une 3 4 =7. C'est le nombre des conseillers a élire. Mais, le bon Ernest, De nos candidats le modèle, Si redouté des cléricaux, Le député tout pleiu de zèle A remplir sou mandat, Ernest pas candidat Pourquoi Et les deux avocats d'il y a quatre ans, et les autres candidats? Tous jem'enfichistes? Raisins trop verts? Echange de bons procédés entre Ernest et Auguste: «Donne moi la chambre, je te passé l'écharpe» Oü est Ernest, Progrès? dites le nous, ou nous mourrons si nous ne ledisons pas nous- mêmes. Et pendant que vous y êtes, expliquez nous comment 3 et 4 ne font plus sept. Si nous les mettions tous dans le mênie sac? A moins que M. Froidure ne proteste de setrouver avecM. Brunfaut. Nous verrons. Monsieur le Rédacteur en chef Ne vous effrayez pas. Je ne suis pas une féministe radicale venant réclamer pour mon sexe le droit de bavarder, lui aussi, au Palais de la Nation. Non, je ne suis pas même la plus modérée des suffragettes bornant toutes ses exigences a demander pour les seules mères un petit bulletin de vote, rien qu un, juste de quoi faire comprendre aux sectaires, presque tous d'affreux célibataires, qu'en matière d'écoles primaires et de jardins d'en- fants la parole doit être laissée avant tout aux mères. Aux grands maux les grands remèdes,sans doute. Le jour oü il paraitra urgent de mater le mouvement pur-et-simpliste sur le point de triompher, j'accepterai volontiers des mains de Messieurs les députés catholiques le précieux bulletin destine a neutraliser ses funestes effets. D'ici la, j'aime mieux m'en tenir au proverbe Chacun son métier et... les enfants seront bien gardés. Aussi bien, grüce au vote plural, nous avons véritable- ment voix au chapitre. Et s'il est vrai que dans l'isoloir notre représentant electoral n'est plu8sous nos yeux, il est vrai aussi que notre empire ne s'effraie guère d'une telle misère d'obstacles. Mais justement paree que nous avons notre mot a dire au scrutin, vous estimerez avec moi, Monsieur le Rédacteur en chef, que nous avons le droit et le devoir de dire, maintenant que la période électorale est ouverte, si nous sommes satisfaites de ceux que nous avons contribué a envoyer siéger a l'hótel de ville. Je sais bien que nos élus vont se mettre, ces jours ci, de bonne grace,sur la selette des meetings, et que les électeurs barbus, tant catholiques que libéraux, ne se feront pas facte de leur demander un compte sévère de leur mandat et de fureter, avec une curiosité féminine dans tous les recoins de leur gestion. Mais ai-je besoin de vous apprendre que l'ceil de ia femme découvre souvent des cho- ses qui passeront inaper^ues pour tout regard masculin 1 Tenez, prenons, par exemple, en matière scolaire, cette nouvelle école libre que les catholiques, ces incorrigibles ob- scurantins ont érigée au Verloren Hoek. Quand nos mandataires aunonceront au public que, dès le prochain budget, ils comp- tent subsidier cette école, il est bien évident, n'est ce pas, qu'a moins d'être brouillé avec l'arithmétique... ou avec le bon sens, tout contribuable applaudira des deux mains a cette bonne nouvelle Pensez done Au lieu d'avoir a construire et a organiser tout un établissement scolaire, en être quitte pour une modeste subvention annuelle, franehe- ment, il faudrait être de la ruineuse année 1879 1 année des palais scolaires-clapiers pour ne pas goüter cette sage fa^on d'ad- ministrer. Le point de vue est excellent. Mais nous, femmes, nous considérons la chose sous un autre angleencore.Nous voyons 156 mioches des centaines bienlót tout notre sang et tout notre cceur, dispensés de faire des kilometres dechemin dans la boue, dans la neige, par les rudes intempéries de l'hiver, pour venir chercher dans les écoles d'Ypres des rudiments de science qui ne méritent pas une telle somme de souffrances et de risques. Un autre exemple, si vous me permettez. Quand nos élus nous vanteront le superbe éclairage dont ils ont doté notre ville, il est clair que les aveugles seuls s'aviseront de nier ce qui frappe agréablement tous les yeuxsains. Mais, tandisque cela fait surtout votre affaire k vous, Messieurs, qui, la jour- née de travail terminée, aimez a vous rendre tard a vos cafés, a vos clubs, etc., nous qui aimons bien commencer la journée que Dieu nous donne en allant, même avant le jour, Lesaluerdans son tabernacle, ah 1 comme nous sommes reconnaissantes a ces amis de la lumière qui nous ont gratifiées d'un si bel éclairage, sans rogner pour cela, bien au contraire, sur la durée de cette illumination a giorno Comme vous le voyez, Monsieur, par ces deux exemples, nous avons, dans beaucoup de questions, des points de vue particuliers. Et puisque le moment est venu de faire la lumière, sur la gestion de nos mandataires communaux, il convient de faire toute la lumière afin d'y voir plus clair, de même qu'il me parait utile de mettre en branie toutes les cloches les gros bourdons males comme les clochettes fémininines afin que le carillon soit plus complet. Si, comme je l'espère, vous partagez mon avis, je me permettrai d'entamer, dans votre prochain numéro, un bout de causette d'actualité. Veuillez agréer, etc. Rosette. Qui ne connait dans nos environs le super be chateau de la Hooghe, avec ses belles pelouses, son pare aux arbres séculaires, son étang historique, son site pittoresque. C'est la que Dimanche dernier, par une radieuse journée de fin d'été, une foule nom- breuse d'Ypres et des environs s'était donné rendez-vous, profitant de la gracieuse autori- sation de son propriétaire, Monsieur le Sénateur baron de Vinck. Notre Fanfare Royale, invitée par son sympathique Président, y donnait un bril- lant concert, devant une société d'élite, com- posée des principales families et des chkte- lains de la contrée. L'exécution des divers morceaux du programme a été excellente et vivement applaudie. Les nombreux amateurs présents se sont montrés trés satisfaits,adressant leurs félicitationsa Monsieur le Directeur Verstraete et ses vaillants musiciens. La reception a été charmante les membres de la Commission et les membres exécutants ont été enchantés du ben accueil de leur digne président et de Madame le baronne de Vinck, qui, comme toujours, ont bien fait les choses. Le retour a Ypres vers 7 heures du soir a fourni l'occasion d'une réception enthou siaste. i C'est aux sons de joyeux pas redoublés, entourée d'une escorte aussi nombreuse qu'infatigable que la Fanfare Royale a regagné la Salie Iweins, se félicitant de la parfaite réussite de cette belle excursion. Le grand nombre d'inscrits pour les cours d'Anglais et d'AlIemand oblige la direction a prendre encore deux autres jours pour ses lemons. On pourra encore s'inscrire a la Chatellenie Dimanche matin jusqu a ri h. et Lundi de 4 a 7 heures de relevée. Une lecture instructive Nous recommandons aux brave» gens qui, a tort et k travers, préconisent l'enseigne- ment officiei, neutre et obligatoire,la lecture du Momteur de ces deriiiers jours. Ils pourront, en parcourant cette feuille, dont l'officielle impartialité enregistre sans commentaires les arrêtés de toute nature, trouver dans le résultat complet du con cours général de lenseigneinent moyen, un thème k meditation qui leur conviendra, alors que toujours se croisent les récla mes pour les écoles officielies et supérieu res lil Ils pourront, en toute évidence, se convainere de la supériorité des institutions que les chiffres leur signaleront et se rendre compte que ce ne sont pas précisément les écoles de l'Etat qui s'imposeut par leurs succes. Qu'ils veuillent ouïr et juger Or done ils apprendront que les 8 colléges patronnés ont obtenu, dans l'eusemble, 248 distinctions,tandis que les 28 établissement* officials en décrochaient 351, ce qui donne par collége catholique 31 distinctions et par établissement officiel 12.5. Mieux encore, 7 colléges obtiennent ensemble plus de dis tinctions que 24 ótablissements de l'Etat. D'un coté, 234 distinctions, de l'autrè 229 pour 24instituts officials. Si kous examinous les résultats par éta blissement, nous constatons que les colléges viennent encore bons premiers et qu'avant les athénées d'Anvers, de Bruxelles, de Liège ou de Gand se classent quatre colle ges patronnés. Voici d'ailleurs la liste comme elle se présente 1. St-Trond, col. patr.cath.obt.40 distinct. 2. Thielt, id., 39 3. Courtrai, id., 38 4. Hérenthals, id., 37 5. Liège, Anvers,athén.chacun 34 6. Ixelles, id., 32 7. Poperinghe, col. patr. cath. 29 8. Gheel, id., 28 9. Herve, id., 23 10. Namur, athénée, 22 11. Gand, id., 17 12. Bruxelles, id., 16 13. Malines, id., 7 14. Tournai, id., 6 15. Charleroi, id., 3 Mais peut-être, d'aucuns, méfiants, croi- ront que les établissements libres détienueut dans ces sections d'humanités gréco-latines qui sont ici seules en cause un nombre supé rieur delèves, ce qui pourrait alors expli- quer leur succes. D'abord pour que la proportion füt égale, il faudrait déja un nombre trés considérable, mais il n'en est rienici encore les chiffres viennent a l'appui et le dernier rappert triennal nous apprend que cette section comprenait a Liège environ 210 élèves, a Bruxelles 128, k Anvers 130, a Mons 108, etc... Or, aucun des colléges patronnés ne compte autant d'élèves que Liège dans sa section grecque- latine. Lors du dernier recensement officiel, Poperinghe n'avait pas quatre-vingt-dix élèves 1 Que de rapprochements ne pourrait-onpas faire, ingénieux et intéressants et dont tou tes les combinaisons prouveraient toujours que i'enseignement libre peut avec raison rivaliser avec l'officiel. Ainsi en comparant la somme des distinc tions obtenues par les six colléges commu naux régis pas des administrations presque toutes libérales, ®n trouve que ces six collé ges n'ont en tout que 31 distinctions, alors r JOURNAL D'YPRES ©rgane Gatholique de ('Arrondissement

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 1