n° 1 Leurs Candidats Le Groupe Yprois et son manifeste Nos Candidats enlever votre pain parce que vos enfants ne fréquenteraient* pas les écoles libe'rales, si vous voulez voir rendre athées les écoles communales pour lesquelles vous payez autant que les libéraux si vous voulez voir nommer des maitres impies et en voir chasser le prêtre qui y donne maintenant l'instruction religieuse; si vous voulez laisser faire de nos écoles communales des pépinières de socialistes et de fauteurs de désordres vous conseatiriez a ce que le conseil com munal cessêt de prendre solennellement part aux processions du St Sacrement et de N.-D de Thuyne et d'assister les ai juillet et |5 novembre au Te Deum. Si vous ne voulez pas tout cela,votez done pour les cathollque8, montrez votre attache- ment a dei hommes qui sont relQieux comme vous l'êtes, donnez la préférence aux amis et aux soutiens d'un enseignement dont vous avez bénéficié vous-mènies ou dont proiitentvos enfants. Votez tous en tête de la liste catholique 1 De longs et vibrants applaudissements retendissent et témoignent de l'accord com plet entre l'orateur et le public. M. COLAERT, bourgmestre et député, s'avance vers la tribune pour continuer le magistral exposé de la situation de la ville, commence le dimanche précédent. On lui fait une longue ovation. Ne laissez pas, dit-il en commemjant, pénétrer le loup dans la bergerie. Mais méfiez-vous surtout s'il se présente affu blé d une peau de mouton. MM. Struye et Sobry vous ont suffisam- ment fait connaitre l'une des deux listes que nous avons a combattre, a savoir celle des libéraux. Les vieux yprois n'ont pas perdu le souvenir de tout ce que l'ancienne admi nistration libérale a fait contre la liberté et surtout contre les écoles Aujour- d'hui je vous parlerai surtout de nos autres adversaires qui se posent en défenseurs des iatéi éts yprois. Dans le petit manifeste que ces messieurs du gaz ont fait distribuer, il est question principalement de deux choses, des adjudi- tions et de la question du gaz. Des adjudications Mais parmi les quatre noms que recommande le manifeste, il en est trois de libéraux bien connus. Qu'on nous dise done quelles fournitures étaient mises en adjudication publique, durant les 50 années d'administration libérale, en dehors des adjudications prescrites par la loi Nous mettons en adjudication publique tout ce qui doit l'être au voeu de la loi certains rnême se plaiguent que nous sou- mettions a l'adjudication publique trop d'autres fournitures. En tout cas nous re- noncerons doréuavant a l'adjudication pu blique pour la fourniture du charbon, parce qualité prescrite. Que les électeurs prennent garde, disent les gaziers »,on a voté pour 850.000 fr. de travaux, et si l'on n'y vcille ces travaux ne seront pas adjugés publiquement. Quelle étnerie Comme si ces travaux ne devaient pas nécessairement être mis en adjudication publique Deux de ces travaux sont déja cn cours et nous ne pouvons que fegretter que les deux souscripteurs les plus bas fussent éirangers a .la ville mais ils nous ont promis de donner autant que pos sible la préférence a des ouvriers yprois. (Bravos). Quant aux autres travaux, j'espère quelors- que dans quelques mois ceux de la restaura- tion des Halles, notamment, seront mis en adjudication ils pourfont être adjugés a des Yprois et que les travaux aux étangs de Dickebusch et de Zillebeke pourront être faits par des ouvriers Yprois. (Applaudis sements). Toujours nous observerons la loi qui nous impose de metre en adjudication publique les grands travaux. Et bien qu'on me Xeproche d'être né a Poperinghe ne suis- je pas établi Ypres depuis plus de 3o ans et les Yprois ne m'ont-ils pas jugé digne d'entrer le premier au conseil communal en i8«7? je ferai toujours tout ce qui est en mon pouvoir pour le bien de la ville d'Ypres et des Yprois. (Vijs applaudissements). J'en viens a la question du gaz. II y a 6o ans le gaz fut établi k Ypres par M. Valcke et livré aux partiCuliers au prix de 24 cent. le m5, a Ia ville au prix de cent. par bee et par heure. En 1S81, sous l'administration de M. Vanheule, la concession fut renouvellée M. Valcke pour une terme de aS ans toute la discussion du contrat se fit en un seul jour! Nous avons discuté la question du gaz pen dant toüte une anne'e, une commission Spéciale a été instituée, et ces messieurs de la liste du gaz viendraient prétendre qu'ils n'ont pas eu le temps de tout examiner I Depuis 1881 jusqu'il y a deux ans nous avons payé le gaz a raison de 18 cent, le m3 la ville payait 1 1/2 cent, par bee et par heure. Y a-t-il encore quelqu'un qui se plaint du gaz En était-il de rnême sous l'ancienne concession Quelqu'un était-il content de l'éclairage Y voyait-on clair UN AUDITEUR. Les bees de gaz éclalraient autant qu'une chandelle 1 Rires et applaudissements). M. COLAERT. Les plaintes étaient telles qu'a plusieurs reprises les journaux libéraux de Toekomst et le Progrès s'en rent l'écho. Lorsquenous avons demandé a M.Valcke de placer des manchons Auer pour l'éclairage public, il nous a repondu que cela n'était pas possible par suite des trépidations de la rue, qu'il faudrait renouveller les manchons tous les jours. Les feuilles libérales écrivent aussi que nous avons ruiné ce pauvre M. Valcke, mais d'autres penseront avec moi que plus d'un échangerait volontiers sa situation avec celle de M. Valcke. (Rires). M. le baron Surmont M. Vanheule aussi je pense, et moi-même avons fréquemment insisté auprès de M. Valcke pour obtenir des modifications et des amé- liorations toujours nous avons eu des réponses aimables et des belles promesses, mais rien de plus 1 En faisant un contract nouveau, nous devions évidemment, a conditions égales, accorder la préférence aux Yprois. Nous voulions une grande usine, capable de produire 6000 m3 de gaz par jour nous voulions ainsi être en mesure de nous associer plus tard avec des communes de l'arrondissement pour l'exploitation du gaz, le jour oü il interviendrait une loi autorisant semblable société intercommunale, de rnême qu'une loi récente permet aux communes de s'associer pour la distribution d'eau. Lorsque nous avons demandé a M. Valcke s'il accepterait l'intercommunale, s'il pourrait au moyen de l'usine d'Ypres éclairer les principales villes et communes de l'arron dissement, il nous a repondu j'ai consulté mes auteurs et je puis vous affirmer qu'il est impossible de refouler le gaz a plus de 3 ou 4 kilomètres. Cela a été dit en présence de témoins, cela a été acté et MValcke a signé la déclaration par laquelle il refusait d'entrer dans une intercommunale. Ce n'est que plus tard, quand nous nous étions déja engagés vis-a vis de la société intercommunale pour l'exploitation du gaz et de l'électricité que le groupe Yprois de- mandait a examiner la question de l'inter communale. Le groupe yprois prétendait aussi qu'il n'y aurait jamais a Ypres une usine capable de fournir 6000 m3 de gaz par jour; que les conduites de gaz n'iraient guère au dela des murs de la ville ils disaient ironiquement qu'on exigeait le placement du gaz hors ville pour pouvoir satisfaire les électeurs de M. Lemahieu. Eh bien, l'éclairage au gaz existe déja jusqu a la Potyse, et s'il se présente un certain nombre de clients habitant au Verlorenhoek, pourquoi n'établirions nous pas legazjusque- la?D[autre part.la route de Menin e«r <ü-lairZ„ depuis l'an dernier jusqu'a l'école de bienfaisance. Cette scmaine encore on m'a remis une pétition des habitants de la Kruisstraat. Eh bien, s'il se trouve dans ce quartier dix particuliers qui veulent prendre le gaz chez eux nous ferons immédiatement faire les travaux nécessaires (Bravo, bravo). (1) A bref délai le gaz sera ainsi placé successi- vement dans toutes les quartiers mêmes éloignés, partout enfin oü ilyaquelque possibilité de le faire. Bravos répétés). Nous n'aurons obtenu cela ni de M.Valcke ni du groupe Yprois. M. Arthur Butaye qui, dans un meeting tenu a la Bourse,prétendait que le commerce de charbons que ferait la société concession- naire ruinerait tous les autres marchands d'Ypres, doit être satisfait puisque l'admini stration communale a interdit a la ditesociété d exercer ce commerce, chose qui n'était cependant pas interdite par le contrat conclu avec M. Valcke. II est vrai de dire que M- Valcke n'a jamais vendu de charbons. M. Arthur Butaye soutenait aussi que l'usine capable de (ournir journellement 6000m3 ne serait jamais construite.EUe existe cependant, la constatation est facile a faire elle produit un gaz bien meilleur que celui d autrefois, elle n'éclaire pas seulement Ypres, ou le nombre des clients a plus que doublé (il a passé de 450 environ a pres de 1100), mais aussi Poperinghe, Warne- ton, Wytschaete, Vlamertinghe et rnême la iberale ville de Messines 1 Actuellement on est occupé a relier Ypres a Kemmel et a d autres localite's. Dans l'intérêt de la ville nous voulons un gaz de bonne qualité aux meilleures condi tions possibl.s, et nous exigeons que les clauses du cahier des charges soient stricte- ment observe'es. Cette observation stricte, surtout en ce qui concerne le directeur elle été aussi facile advenu C'est qu'au lieu de ruiner cette industrie nous l'avons considérablenaent développée, puisque tout le gaz consotiaaié daus les villes et communes voisines est fabriqué a Ypres 11 ne tardera plus long- temps avant que toutes les communes de l'arrondissement seront éolairées par l'usine a gaz d'Ypres, pour le plus grand profit des ouvriers yprois Applaudissements Lorsque le Groupe Yprois est survenu après le refus de M. Valcke, nous awons immédiatement demandé a ces messieurs quel serait le directeur de leur usine a gaz, car c'est une vérité incontestable tel direc teur, tel gaz. Les porta paroles du Grozipe Yprois ont toujours refusé de dire le n om de leur directeur éventuel, alléguant que celui-ci occupait une place importante dans une usine a gaz d'une grande ville et que sa situation serait compromise si son nom était prononcé du moins ce nom aurait pu et dü être iDdiqué en comité secret et confidentiellement. Comment pouvions- nous nous engager vis a-vis d'un groape financier qui n'offiait aucune garantie quant k l'exp'oitation du gaz? L'intérêt de la ville d'Ypres exigeait que nous ne contractions qu'avec une société qui présentait toutes les garanties au point de vue de la capacité de son directeur. Dans quelques grandes villes le gaz est e;x- ploitéen régie. Mais ce qui est possible daas ces grandes villes ne l'est pas dans une ville de 17 a 18.000 habitants. Nous avions done le choix entre trois amateurs nous avons choisi celui qui nous oftrait a la fois les conditions les plus avan- tageuses et les garanties les plus sérieuses l'expérience nous a donné raison. Sans doute, le Groupe Yprois est venu après coup, lorsque tout était déja décidé, offrïr des conditions plus avantageuses mais n'em est-il pas ainsi aussi pour les adjudications publiques Le soumissionnaire évincé pré tend qu'il aurait consenti le travail a un prix beaucoup inférieur a celui de l'adjudi taire. (Rires). La ville est liée pour 30 ans a la société intercommunale pour l'exploitation du gaz et do 1 électricité. Le g.iz nou3 coüte 9J0Q fr. de moins qu'autretois.quoiqu il y ait 426 réverbères au lieu de 317 et qu'ils brülent durant toute la nuit. Un mot encore. Une feuille locale a donné a entendie qui j'aurais re^u quelque chosa pour la conclusion du contrat avec la société concessionnaire. C'est parfaitement exact La société du gaz a fait placer a ses lrais un bec de gaz au dessus de ma porte d'entrée. Ailleurs cette lanterne qui sert k reconnaitre la maison du bourgmestre est entretenue aux frais de la ville. Électeurs, il y a huit jours je vous ai parlé de la situation financière de la ville. Aujourd'hui j'ai tenu k vous exposer toute la question du gaz. Que ceux qui sont ici présents aillent répéter mes paroles. Mes amis, dipuis que nous sommes au pouvoir nous avons tüché, comme l'a si bien dit tantét M. Struye, de faire règner partout la justice et la liberté Nous avons laissé chacun libre d'envoyer ses enfants k l'école de son choix, nous avons accordé des subsi des a toutes les sociétés sans distinction d'opinion, a celles de nos adversaires comme a celles de nos amis. Voyez, aujourd'hui même le Vlaamsehe Ster fète son jubilé de 50 ans d'existence la ville lui a accordé un la popu'ation Yproise. Leurs convictions chrétiennes, leur franche loyauté, leur amour du peuple, leur dévouement, leur serviabilité et leurs services rendus sont justement appréciés. lis ont pris part aux délibéralions et décisions du Conseil communal, qui quoi qu'en dise le groupe Yprois, a bien soigné la chose commune et géré les affaires defa$ona emporterles suffrages approbatives de tout esprit impartial et sensé. Leur passé répond de i'avenir. Aussi peuvent-ils légiti- mementes compter a nouveau la confiance de la majeure partie des électeurs. Les nouveaux candidats, qui complètent la liste catholique, sont des hommes de valeur, généralement estime's en ville. Qui ne connait les justes sympathies qui se réunissent sur le norr. et la personne de Monsieur l'avocat Begerem le talent et le succès de Monsieur Albert Biebuyck qui fondent les meilleures espérances la popu- larité de bon aloi dont jouit Monsieur Cyrille Boone.l'ami du peuple et de l'ouvrier? Au Conseil Communal ils seront bien a leur place. Les candidats de l'opposition sont unico- lores, mais de teintes différentes. Ils sont, tous, les représentants ou les champions de la cause libérale, les uns franchement, les autres sournoisement. Ils se trouvent sur deux listes par tactique ils visent, ou plutot on vise par eux le même résultat. Les uns font le jeu des autres jeu de dupes k coup sür. Le grand parti libéral, nous assure-t-on, ne savait pas encore il y a quinze jours, s'il allait lutter. Faute d'entente Faute de candidats? Faute de sérieux griefs contre l'administration catholique? Quoi Disons, pour tous ces motifs a la (ois. II est vrai que l'organe de l'Association libérale, dès l'abord, a taché de faire du groupe Yprois, un groupe politique, et a mis astucieusement la note politique dans tout les démêlés de ce groupe avec l'Administra tion communale, et dans les fastidieuses tartines que ce journal nous a servies sur la question du giz. L'Association libérale comptait trouver un bon appoint dans le groupe Yprois. Mais avait-elle pleinement réussie dans sa tarhe L'Administration communale n'en a pas fait une question politique ni un coup de partielle a voulu un bon gaz, a de bonnes conditions, et voyez si elle a réussi le discours remarquable de M. le Bourgmestre au Volkshuis, dimanche dernier (voyez en le compte rendu dans ce numéro) l'a bien démontré. Mais le groupe Yprois, lui, fait-il de la politique Ah s'il en fait Mais pourquoi s'oppose-t-il a la liste catholique qu'il prétend cupplanter La queetion du gaz est finie elle n'est plus a réformer. Les intéréts communaux ne sont ils pas bien soignés et sauvegardés par le Conseil communal Empêcheront-ils ces opposants que les adjudications publiques des travaux a faire échoient au soumissionnaire qui présente le plus nas chifïre, quel que soit sa résidence ou sa couleur politique Ils s'opposent done a la liste catholique. De quelle couleur est cette opposition Comment se fait-il que leurs candidatures ont précisément été connus par le public uu même temps que les candidatures purement libérales. Pourquoi tous ces va-et-vient des chefs notoires du parti libéral chez ces candidats et de ces candidats chez ceux de la eet article /e raux! Et comme conclusion de Progrès écrit Électeurs Yprois Voter, done en tête de liste pour les libéra Pas de panachage Pauvre groupe Yprois vous voila berné Mais quoi Les libéraux ue vóteront d pour vous et ils tacherout de recueilür A pe prés leurs 2000 votes libéraux du 7 Pévri 1904 Alors oü irez-vous chercher vos suf frages Nécessité vous sera de rechercher des votes catholiques. iCroyez-vous peu^. être que l'aförmation du Progrès que l'Un de vos candidats est catholique autant sipas plus que certains membres de la majorité du Conseil Communalvous fera gagner uu bien grand nombre de votes enlevés au parti catholique. Mais les catholiques diront a ce monsieur «dis - moi qui tu hantes et ja te dirai qui cu es.» Et encore, supposez que la liste soi di- saut des Intéréts Communaux parvienne k enlever la majorité absolue a tel ou tel can- didat de la liste catholique; jamais le groupe Yprois n'obtiendra le quorum et la liste libé rale sera seule a en béaéficier. Que le Groupe Yprois se résigue a son triste role; nous, catholiques, nou3 ne serons pas dupes. Mais nous aussi nous avons ca cri de ralliemeut.Électeurs Catholiques no faites pas lejeu des libéraux. Point de p.ma- chage, a aucun prix. Mais tous comme un seul homme votez en tête de liste pour les catholiques, 0 X II nous faut une victoire égale ginon plus belle encore, qu'au 7 Février 1904. Encore uue fois: Point de panachage Le manifeste du Groupe Yprois a paru. Le Groupe Yprois Existe t-il encore ca Groupe Un groupe de financiers, dont aucun n était gazier et qui ne fit jamais connaitre son directeur, demanda la concession du gaz au moment oü la convention avec M. De Brouwer un gazier cslui-la allait être conclue, après un long examen. Ce groupe n'a-t-il pas véca aujourd'hui que le gaz est concédé et que le public Yprois tout entier se déclare satisfait de l'éclairage public et privé Il paratt que non car, comme le Phénix de la fable, le Groupe vient de renaitre de ses cendres ayant un membre en plus, M. Valcke, avec lequel le Groupe Yprois jurait, en Décembre 1905, n'avoirrion de commun. Aujourd'hui il y a communauté d'intérêts, et ces intéréts ne sont plus autres que la rancune et la haine, qui se lisent entra les lignes du manifeite. subside delOOOfr. pour les fêtes organisées a liste libérale, avant la format cette occasion. ion définitive des deux listes Comment se fait-il que la En entrant au Conseil communal, il y a Rste libérale et celle du groupe Yprois se vingt ans, j'ai promis dene faire aucune complètent exactement distinction entre les Yprois; vous de déci- der si je suis resté fidéle a ma parole 1 J'ai confiance en vous. Si nous avons donné des preuves de notre attachement aux véritables intéréts des Yprois, intéréts mo- raux et matériels, votez done pour la liste eüt- si nous nous étions trouvés en face d'une société Yproise Au début le gaz laissa a désirer, nous le reconnaissons.les rues étaient mal repavées; mais tous les débuts ne sont ils pas diffici- les 1 Tout cela est passé depuig longtemp3. Aujourd'hui tout le monde est trés content de l'éclairage et nous pouvons dire avec fierté que sous ce rapport Ypres peut être comparée aux plus grandes villes. Ces Messieurs du groupe yprois disaient que nous allions tuer une des rare3 in dustries qui florissait k Ypres. Qu'est-il catholique, sous le Voulez vous au contraire voir chasser les religieuses et recommencer la guerre scolai- re et ses odieuses persécutions, votez alors pour nos adversaires, qu'ils soient sous le n° 2 ou sous le n° 3. C est avec une parfaite confiance que nous attendons ia répon e que vous nous donnerez le 20 Octobre. Sans aucun doute, nous enregistrerons ce jour-la une nouvelle victoire, plus éclatante peut-être que celles que nous avons remportées jusqufici 1 On applaudit l'orateur avec enthousiasme. M. STRUYE consulté lassemblée au sujet de l'heure a laquelle la réunion de dimanche prochain devrait avoir lieu. On est d'accord pour préférer G h. du soir. MM. Fraeijs et Georges Begerem prendront la parole dans ce meeting. le bon la liste (1) Les travaux annoncés par M. le mestre sont déja en cours d'exécution. bourg- Nous constatons avec satisfaction accueil que 1'opinion publique fait a de nos candidats catholiques pour l'élection du 20 Octobre. Les membres sortants qui le représentent, MM. Bouquet, Fiers, Fraeijs et Vanden Peereboom, sont favorablement connus par Tout simplement il y a eu entente entre les deux il y a un seul but poursuivi par les deux. Ce sont deux listes-soeurs, toutes deux libérales. Peu malins cependant ces candidats du groupe Yprois,pour se prêtersi bénévolement au role de dupes. C'est done eux qui sont destinés a tirer les marrons du feu. Tout heureux de voir arriver ces braves recrues, le parti libéral leur ditvous serez quatre, nous ne serons que trois pour entrer dans le Conseil communal 1 voyez comme nous vous faisons la part belle. A nous sept n'est-ce pas Mais toutefois sur deux listes différentes vous auriez trop mauvaise grace de venir vous ranger sous les plis de notre drapeau. II faut cacher notre jeu. Accord conclules deux listes sont présentées le Vendredi 4 Octobre. Le Dimanche 6 Octobre, un petit changement de tactique. Le Journal de 1'alliance libérale, le Progrès, écritnous ne songeon3 done pas a mener l'élection en vue de faire passer les sept candidats d'opposition a Ia majorité absolue. Le seul but que nous poursuivons, c est de faire descendre la liste catholique en-dessous de la majorité absolue et de provoquer une représentation des trois listes en présence. Et un peu plus bas, dans le même article le Progrès écritOr,en pareille hypothese, la liste catholique est assure'e d'avancé d'obtenir 3 ou 4 sieges, les 4 ou 3 autres devant se re'partir entre les deux listes d'opposition. Oü serait done le mal, s'il y avait par exemple, comme élus 3 catholiques, z gaziers et a libe'iaux Le Groupe Yprois a-t-il au moins un pro gramme pour l'avenir Les Candidats du Groupe,dit le manifeste, ont été réunis en dehors de tout esprit de parti. Done,pas d'espnt catholique, pas d'esprit libéral, radical ou socialiste. Qu'est ce que cela veut dire Esprit neutre, indifférent, indépendant? Soitappliquons cet esprit a la question scolaire, a l'enseignement populaire qui, pour les catholiques et les libéraux, est l'enjeu de toutes leurs luttes. Nous sommons le Groupe Yprois de nous dire ce qu'il pause de cette question. Est-il disposé a suivre le parti libéral dans une nouvelle guerre soolaire, comme celle-de 1879 a 1890 A réserver, comme ce parti, les secours de la Bienfaisance publique aux seuls parents dont les enfants fréqueutent les écoles officielles A laïciser 110s Hospices et orphelinats,comme M. Brunfaut et ses amis radicaux lo vouiaient dans les années 18801 A supprimer l'égalité que nous avons établie entre les écoles privées et les écoles officiel les A proscrire de l'école l'enseignement religieux et le prêtre qui le donne A ren- voyer les Religieuses des écoles gardiennes L'esprit de parti libéral-radical répondrait oui,- l'esprit de parti catholique dirait non, Quel esprit y mettra le Groupe Yprois Parmi les candidats du Groupe il y a trois libéraux recounus MM. Lapkre, Valcke et Vermeulen. Jamais ils ne se sépareront de M. Brunfaut, devenu Ie leader du parti libé ral depuis l'éclipse de M. Nolf. Reste M. Robert Froidure. Que fera-t-il? Laisser faire? Sabstenir C'est tout ce que l'on peut attendre de mieux de son caractère incolore, vacillant et ricaneur. Si nous nous trompons, M. Froidure vou- dra bien nous désabuser et nous faire connai- tre ses réponses a nos questions,et, en même temps, les réponse3 de ses collègues en can didature. II pourrait prendre langue chez le patron de la liste du gaz, M. Arthur Butaye, le candidat déja désigné pour 1911. C est sous prétexte qu'ils veulent l'impar- tialité et l équité,et, pour toutes les entrepri- ses, I adjudication publique et loyale, que MM. Froidure et consorts entreat en lutte. Impartialité el équitéEt e est pour cela qu'ils font cause commune avec MBrun faut,qui appartenait jadis a l'administration libérale qu'il voulait plus partiale et plus sectaire. 4uo LlAJU.ö LI iet V (Jlijauiolo j^u. v/bivuli li

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 2