Causerie féminine
Les variations du Progrès
et de ses amis
Grande nouvelle
Autre nouvelle
Validation de
l'élection d'Ypres
Le Bluff du Progrès
La reprise des Mand res
Des millions.
NETOUSSEZPLUS
PRENEZLES
PASTILLES
PECTORALES
DEKEATINC
Progrès du 6 Octobre Nous disons a
nos amis de voter tête de liste pour nos
candidats. n
Progrès du i3 Octobre Votez tous
sous Ic i.° 3.
Progrès et Weergalm la veille de l'élec
tion PARTAGEZ VOS BULLETINS
ENTRE LA. LISTE DU GAZ ET LA
NOTRE.
Lettre du 18 Octobre d» M. Brunfaut k
quelques amis: «Donnaz tous vos bulletins k
la liste du gaz». Ceci confédentisllement; les
affiches et les journaux ne concernent que
les autres électeurs. Lesquels, s'il vous
plait Les intellectuals
Nous avons re$u du papier timbre. Le
requérant est M. Brunfaut, qualifié dans
l'exploit de candidalhabituel del'Association
libérale pour la commune.
M. Branfaut se plaint de ce que le Journal
d'Ypres a abusé, en la publiant, de sa lettre
du 18 Octobre, qui était un document
confidentiel.
II nous cite directement devant le Tribunal
correctionnel, pour avoir iotercepte de nom-
breuses lettres et trahi le secret d'icelles, et
demande l'application de l'article 400 du code
pénal Minimum huit jours d'emprisonne-
ment.
Dès que nous avons reiju le parlant a, la
rédaction du Journal d' Ypres s'est adressée
a M,r<: Noll qui nous a donné nos apaise-
ments, comme on dit au Palais.
D'après notre honorable conseil, M. Brun
faut a fait une nouvelle gaffe. Maitre Ernest
engagera M. Auguste a renoncer h son action
qui, pénale, ne peut aboutir contre un jour
nal, être moral.
M. Brunfaut aurait eu plus de succes s'il
s'était adressé a ses nombreux amis et con
fidents qui, dès le soir du 18 Octobre, ont
distribué ses lettres au lieu de les détruire,
comme le demandait le post scriptum.
S'il le désire, nous donnerons des noms.
C'est égal,la galerie sera pieine le jour des
plaidoiries.
On dit que Mtre Nolf fera usage du tact le
plus exquis.
La Deputation permanente, saisie par M.
Brunfaut, d'une demande d'annulatiou du
scrutin d'Ypres du 10 octobre, vient d'ac-
cueillir cette demande.
II y aura done une nouvelle élection, que
le conseil communal fixera, dit-on, au ier
avril prochain.
Le motif de l'annulation
II est indiqué par le correspondant Neuve-
Eglisois du Progrèsqui écrit que les
cléricaux ont acheté les voix libérales et
socialistes (textuel)
C'est toujours la même histoire. Les libé-
raux et les socialistes sont a vendre. Saluez,
électeurs libéraux et socialistes
Le parti liberal d'Ypres s'est même adressé,
le 19 Octobre, aux électeurs de cette catégo
rie. Mais, comme il en voit partout, le billet
portait AAN DE UITVERKOCHTE KIEZERS.
Nous avons consulte' le Courrier d'Ypres
«t nous n'avons trouvé aucun éiecteur exécu-
té dans ses biens versl'epoque de l'élection.
De qui se moque le Progrès De ses
amis et confidents ou du public
II voudra bien s'expliquer. Mais baser sur
de pareiis arguments une annulation d elec
tion, avouons que c'est fort 1
Et c'est la même chose a Neuve Eglise, dit
1 intelligent et spirituel correspondent du
Progrès les cléricaux achètent les voix
libérales et socialistes
Quelles convictions, n'est ce pas, chez nos
adversaires
Au moment de mettre sous presse, nous
apprenons que dans sa séance du 5 de ce
mois, la Députation permanente a validé,
•ntre autres elections, cslle de la villa
d'Ypres.
Au lendemain des dernières élections
communales le correspondant bruxellois du
grand journal libre-penseur de
Le Temps écrivit a son journal.
<c Comme il advient après chaque épreuve
electorale, les journaux de tous
crient victoire, mais la
chez le Progrès jusqu'a le voir reconnaitre
que son parti a essuyé un lamentable échec
mai qui aurait cru qu'il aurait osé nier l'évi-
dence et même chanter victoire. C'est tout
simplement de l'effronterie. Peut être a-t-il
voulu se gausser de ses lecteurs ou faire
accroire qu'ils sé trouvent quelque part au
milieu d'une peuplade africaine.' Cela ne
nous regarde pas;c'est affaire entre le Progrès
et ses amis, qui peut-êtrelui tresseront encore
une couronne pour cette information modern
style. Nous autres nous avons éclaté dun
franc rire car tout l'article ne contient que
des perles pareilles a celle que nous impri-
mons plus haut.
Voyez plutotle parti libéral perd du
terrain a Laeken, et a Tournai partouj
ailleurs il maintient ses positions
Et Louvain, Bruges, Blankenberghe, Leu
ze, Namur, Gosselies, Bouillon, Dison,
Stavelot, Virton, Chimay, Diest, Bastogne,
Hal, Beauraing, Lessines, Fosses, Vilvordej
etc. etc. qu'en dites vous, Progrès, de ces
localitcs pour n'en nommer que quelques-un»
qui ont fortifié l'élément catholique au con
seil communal, donné congé a leurs manda-
taires libéraux ou renversé leurs administra
tions libérales
Saint Gilles met les cléricaux a la porte
crie le Progrès. Vous avez raison Progrès.
Saint Gilles met les cléricaux a la porte, mais
cela grace au cartel. Ce n'est done qu'une
demie victoire libérale et les cléricaux y sont
même en avance de i6«o voix sur les der
nières élections communales.
Voyez l'arrondissement de Charleroi, il
donne au succès du cartel un caractère gran
diose et une partie politique considérable,
clame le Progrès. La libérale Gazette de
Charleroi fait une sélection de vingt cinq
communes de l'arrondissement de Charleroi
et constate que parmi celles-ci il y en a dix
oü les libéraux ont une influence prépondé-
rante.
Ajoutons que d'après une statistique
publiée par le Hainaut il résulte que les
libéraux ont gagné la majorité dans 13 com
munes de la province du Hainaut et l'y ont
perdue dans 32 communes.
Le Progrès semble ne pas savoir remar-
qué que le pays wallon échappe toujours
davantage aux libéraux, tellement il semble
ébloui par les succès des libéraux au cceur
du paysflamand, dans un grand nombre de
communes inféodées depuis toujours au
cléricalisme, oü ses vaillants amis ont fait
brèche sur brèche. N'est ce pas a pouffer
de rire Les dix doigts de votre rédacteur en
chef suffiront pour compter les communes
du pays flamand ou vos vaillants amis ont
fait brèche sur brèche. Le pays flamand est,
et restera catholique et la lutte, qui se fait
dans certaines communes rurales du pays
flamand est toute étrangère a la politique
libérale.
Vous parlez du pays rural, Progrès, et
vous citez comme exemple l'arrondissement
de Bruxelles et notamment Assche oü vos
amis échouent. Pourquoi diable ne parlez-
vous pas de l'agglomération bruxclloise oü
les catholiques gagnent» sièges a Anderlecht,
un a Ixelles, trois a Laeken, six a Schaar
beek, un a Uccle et sont en avance de 2,000
voix a Bruxelles, Soo a Saint Josse, 1,600 a
Saint Gilles.
Que dites vous, Progrès, des 32 princi-
pales villes du pays, comprenant 1,792,000
habitants et dont les résultats s'établissent
comme suit1903 libéraux 349, socialistes
i36, catholiques 3go conseillers, 1907
libéraux 344, socialiste n3, catholiques 408.
La victoire libérale, qui suit le grand réveil
du libéralisme se réduit done a une perte
de 5 sièges. Les vaincus catholiques gagnent
18 sièges.
Le Peuple, l'allié des libéraux dans la
la lutte, a constaté avec nous le grand réveil
du parti libéral et il écrit les lignes suggesti-
ves que voici G'en est lait déja du fameux
réveil du parti libéral qui subit des défaites
mortifiantes comme a Tournai, Louvain,
Laeken, Diest et ailleurs.... Alors qu'il
avait rêvé de renouveler l'éclatante réproba-
tion de i857.
Et tous les sénateurs et de'putés libéraux
qui ont mordu la poussière Vandamme,
Vandevenne, Termote, Capelle, Vandewalle,
De Ridder, Bernaeyge
N'ont-ils pas toujours fait leur devoir com
plet
Sont-ils parmi cette poignée de courti-
sans qui ne perdent jamais une occasion de
j tirer dans le dos de nos mandataires (les
Paris libéraux), lorsque le gouvernement clérical
j est en péril. Evidemment non, et pourtant
peuple n'a pas voulu d'eux.
de méditer ces deux entrefilets, l'un de l'In-
dépendance La journée du 20 Octobre
n'a pas répondu a notre attente en ce sens
que le corps électoral n'a pas infligé au
gouvernement clérical la sévère legon qu'il
importait de lui donner, et l'autre de
l'Etoile Beige Dans son ensemble la
journée du 20 Octobre n'a paB répondu a
notre attenteil serait puéril de le nier
et les partis d'opposition doivent se mettre
au travail pour preparer la revanche.
mages plus subtils que nos amos outvsoif,
une fois entrées dans l'éternité. Qu on ne
nous fleurisse plus alors que de ferventes
prières. Ces fleurs-la sont immarcessibles et
possèdent des charmes et des parfums
capables de nous réjouir et de nous em
baumer a jamais. Rosette.
f
le
preuves.
les partis pe cartel communal a fait ses
presse libérale con- La population en saisit parfaitement la
vient pourtant de sa deception en ce qui nécefisité et le
concerne la portee politique des élections
II y a néamoins une note discordante
dans cette unanimitc de la presse libérale,
carle Progrès (il s'agit du Progrès d'Ypres)
imprime gravement la journée a marqué
un nouvel et énorme progrès du libéralisme,
quipermetde présager pour l'avenir prochain
l'enlèvement des redoutes légales derrière
lesquelles les cléricaux ont su fortifier un
pouvoir que la notion veut depuis longtemp»
leur reprendre
En voila du toupetNous ne sommes pas
habitués, a tant de modestie et d'humilité
seus, imprime encore le
Progrès. Oui la population gaisit la nécessité
ou en est réduit le grand parti libéral de
quèter l'appoint déshonorant des votes révo-
lutiounaires pour remporter quelques succès
partiels. Si le cartel a prouvé quelque chose
c'est que la puissance du parti catholique
était capable de défier les coups de cette
machine de guerre aussi bien que toutes
celles que ses adversaires ont jusqu'ici
raises en mouvement. Telle est la legon de
la journée, elle est bonne a dire et a
retenir.
Pour finir, Progrès, nous vous conseillons
Ls semaine des morts m'a naturellement
poussée plus d'une fois vers le champs bénit
oü ils reposent.
Tout comme a d'autres portes de la ville,
la bStisse a fait fureur par la, au point que la
cité des morts, naguère si bien séparée de la
cité des vivants, commence a s'offusquer de
1 animation de ses abords et réciproque-
ment.
Heureusement, notre édilité a songé a
remédier a cette situation et voici que déja
l'on entame la construction de l'élégant mur
de cloture qui doit encadrer l'entrée du cime
tièreet rendre au champs de repos la discré-
tion qui convient.
D autre partj'agrandissement du cimetière,
en dispensant de remuer les anciennes terres,
écarté indéfiniment la question de son
déplacement Nos chers défunts pourront y
dormir en paix de longues années encore.
La paix, le silence, le recueillement, voila
ce qu'il faut dans le champ des morts et voila
ce qu on est toujours sür de retrouver dans
celui d'Ypres et dans ceux de notre pays en
général. Quel heureux constraste avec l'ani-
mation de fête et le tumulte indiscret que
Ton observe si généraiement en France oü
le culte des morts, en apparence mieux
suivi que chez nous, revêt une forme profane
et même païenne qui le de'nature et le dépare.
Le pèlerinage de Toussaint s'y transforme
pour les uns en une partie de plaisir et de
curiosité dont le but est de voir de beaux
monuments et des tombes bien parées pour
les autres en ene partie de jardinage ou en
un match de vanité et de prodigalité.
Et cette conception païenne du culte des
morts s'y est traduite dans les moeurs et
ancrée a tel point que 1 on ne s'apercait guère
d'une régression de eet abus depuis que la
situation difficile de 1'Eglise en France y fait
un devoir a tout chrétien de restreindre les
dépenses inutiles au profit du denier du
culte a plus forte raison, de supprimer les
dépenses abusives.
Dieu merci, cette situation n'est pas la
notre. Cependant il y a trop de couronnes
encore a certains enterrements. Aussi, lais-
sant chacun k ses regrets privés, a ses re
flexions salutaires et a ses prières, ai-je
rapporté, pour ma part, de mes visites au
cimetière l'impression d'uu devoir k remplir
en me joignant a l'Eglise pour combattre
l'usage des fleurs et des couronnes aux funé-
railles chrétiennes.
La coutume est, en effet, d'origine et de
patronage suspects. Elle ne vise a rien moins
qu'a étourdir les vivants par l'éclat tapageur
d'une floralie. Elle a forcément pour effet de
remplacer par des pense'es gaies et frivoles les
prières et les méditations graves qui s'impo
sent. j
Quelle insulte, en outre, a l'adresse du
Rédempteur et quel affront pour le de'funt
qui a vécu chrétiennement, que d'obliger
celui-ci a se rendre k sa dernière demeure le
front couronné de flenrs, de perles et dargent
alois que le Christ n'a eu,pours'en aller a la
mort et au sépulcre, qu'une couronne d'épi-
nes
Quelle aberration païenne aussi, quelle
ingratitude ou quelle trahison de l'amitié que
d'affecter a de vaines et stériles dépenses de
fleurs et de couronnes ce tribut de la recon
naissance ou de l'amitié qui deviendrait dun
prix inestimable si on le consacrait a des
messes ou a des prières collectives de com-
munautés religieuses
Que l'on fleurisse le cercueil d'un jeune
enlant, il n'y a la rien a redire c'est un
ange au Ciel qui n'a plus besoin denos
prières; et les couronnes qu'on lui offre
deviennent alors la pale image de celle
qu'il possède déja la-haut.
Mais dès qu'il s'agit d'un adulte, eüt il
vécu en saint, Dieu seul est a même de
juger sa vie et de décerner des palmes a bon
escient.
Et la différence de sexo ne doit evidem
ment pas influ oneer cette regie. Nous,
femmes, nous avons certes un faible pour
les fleurs, et jusque dans notre vieillesse
n us restons sensibles a 1 attention de ceux
qui nous en offrent. Mais cette galanterie
ne doit pas obséder notre dépouille.
Et puisque nous sommes prétendüment
le sexe dévot, nous n'en tenons que davan
tage a des funérailles plus conformes a
notre vie plus chrétienne.
Si l'on tient abgolument a se montrer
galant envers nous, même après notre vie,
qu'on y mette au moins la même étude
qu'on y medait de notre vivant. Un grain
de bon sens suffirait d ailleurs, me semble-
t-il, pour se rende compte que c'est d'hom-
Le Moniteur du 3i Octobre dernier publie
la loi relative a la reprise par l'Etat -Beige,
des concessions de péages octroyées a la
société anonyme des chemins de fer de la
Flandre occidentale.
La convention en vue de la reprise fut
faite a Bruxelles le 5 Mai 1906 entre le
Comte Paul de Smet de Naeyer, ministre
des finances et des travaux publics ct Ju'ien
Liebaert, ministre des chemins de fer, postes
et télégraphes, agissant au nom de l'Etat
Beige et Henri Vernet et Francis Radcliffe,
respectivement président et membre du con
seil d'administration de la Société anonyme
des Chemtns de fer de la Flandre Occiden
tale, agissant au nom de cette dernière.
Cette convention serait non advenue si
d un cóté l'assemblée des actionnaires de la
Société anonyme des Chemins de Fer de la
Flandre Occidentale ne l'approuvait pas
avant le 10 juillet 1906 et si d'autre part
l'approbation du pouvoir législatif n'était pas
obtenue au cours de la session législative
1906-1907.
Lesactionnaires approuvirent dans le délai
fixe'. Le gouvernement de son coté présenta
1 exposé des motifs et le texte du projet de
loi dès le 9 mai 1906. Le rapport sur ce
projet de loi fut présenté a la Chambre des
ReprésentantS le 22 mai 1907. Quelques
amendements furent présentés le 17 Juillet
1907 et la chambre discuta et vota le projet
dans ses séances des 19 et 24 Juillet 1907.
Au Sénat le rapport fut fait en peu de
temps et la discussion et 1 adoption se firent
dans les séances des 7 et 8 Aoüt 1907. Le 18
Aoüt 1907 Sa Majestéle Roi étant a Bad-
Gastein sanctionna la loi. Elle parut au
Moniteur le 3i Octobre 1907. Les deux par
lies contractantes ayant approuvé dans le
délai fixé, la loi relative a la reprise fut done
exécutoire a partir du 3i Octobre 1907 et la
repriseest done officiellement cbose accom-
plée a partir de cette dernière date. La prise
de possession effective des chemins de fer de
la Flandre par le gouvernement doit avoir
ieu avant le 1 Janvier prochain. Déja depuis
^e 1 Janvier 1906 i'exploitation se fait pour
compte de l'Etat beige.
La reprise comprend
I Les concessions des lignes suivantes a)
En BelgiqueBruges a Poperinghe par
Thourout, Roulers, Courtrai, Menin et
Ypres avec embranchement d'lngelmunster
a Deynze, par ThieltPoperinghe a la fron-
tièie fran^aise, dans la direction de Haze-
brouck Roulers a Ypres; Menin a Roulers.
b) En France Hazebrouck a la frontière
beige. Pour cette dernière ligne le gouverne-
ment beige se mettra en rapport avec le Gou
vernement francais en vue d'en obtenir la
reprise par celui-ci ou bien son approbation
pour le transfert de la concession a une autre
société.
II La remise ou cession a l'Etat de tous
les terrains, ouvrages d art, voies, batiments,
ateliers, remises, dépendances etc., affectés
ou destinés a l'usage des chemins de fer
mentionnés plus haut et leurs dépendances.
III La cession du materiel de traction et
de transportde l'outillage et du mobilier
des ateliers, stations, magasins, bureaux,
remises, trains, enfin de tous objets mobiliers
et outils quelconques.
IV La cession des approvisionnements,
des marchandises et des objets en fabrication
qui appartenaient a la société a la date de
31 Décembre igo5.
Le prix de la reprise est fixé comme il
suit.l0 Du chef des concession» etc.,quarant«
trois anuuités vingt-six centièmes de
2.174.761 Irs, la première étant due pour
l'annèe 1906 2° Du chef du materiel de
transport at de traction, de 1 outillage et du
matériei la somme de 3.545 831 francs. 3°
Du chef des approvissionements, des mar
chandises et des objets en fabrication la
somme de 861.000 francs.
Le mode de payement est le suivant. 1)
En ce que concerne J'anuuité du rachat. a)
Létat prend a sa charge le service des inté
réts et de l'amortissement des 34.834 obliga
tions de 500 frs a 1 intérêt de 3 pour cent de
la société qui restent amortir a la date du
1 Janvier 1906. b) A partir du 1 Janvier
1906 l'Etat pay era aux 48.000 actions
ordinaire8 de la société uu iutérêt annuel de
21 irs et reniboursera ces titres a raisou de
700 frs par action, c) l'Etat payera a la
société en ospèces ou en titres de la Dette
publique de Belgique une somme de
990.569 frs, deduction ayant été faite des
sommes de 250.000 frs et de 50.000 frs,
pour les raisons que nous exposerons plus
loin.
2) En ce qui concerne Ie prix du materiel,
de 1 outillage, du mobilier, des approvision
nements, marchandises etc. Ie prix en sera
payé, au choix du gouvernement, en
espèce ou en titres de la Dette publique de
Belgique.
Les sommes de 250.000 frs et de 50.000
frs qui seront retenues par l'état et dont
nous parlous plus haut le sontcelle d
250.000 fr. a utre de garantie a) qUi le®
lignes seront remises a l'Etat quittes et
iibres de toutes charges, que tous les docu
ments tels les titres des propriétés etc. luj
seront livrés et que la société procurer'a la
décharge des conventions dont l'Etat sera
tenu puur 1 'avemr, de 1 exécution, tela
relations de service, conventions avec leg
particulier» b) du remboursement a l'Etat
de sommes qui seraient dues du chef d acci
dents non réglés jusquïci. A l'expiration
d undélai de deux aas,la garautis de 250.000
1'rs, déductiou faite des sommes nécessaires
pour faire face aux reclamations auxquelleg
la société anonyme des chemins de fer de la
Flandre occidentale n'au.ait pus satist'ait
relativement a ce qui précède sera payée a
la Compagnie sans aucun retard. Entre
temps les intéréts de la somma de 250.000
seront payés semestriellement a la Compa
gnie. Quant a la somme de 50.000 frs la
retenue se fait en exonération de 1'oblFa-
tion pour la compagnie de remettra ieS
procés verbaux de bornage des Jigaes autre
que celle de >1 en in a Roulers.
Les agents des chemins de l'er repris pas-
seront au service de IE tal et il pourra être
dérogó pour eux aux dispositions du titre II
de la loi du 21 Juillet 1844 sur les pensions.
Ceux des agents portant le titre d'iugé-
nieur dans les services techniques des che
mins de fer repris, pourront éventuellement
être dispensés de justifier de la possession
u diplome légal d'ingénieur des construc
tions civils ou d'ingénieur civil des mines.
La naturalisation ordinaire des agent» de
nationalité étrangère, sera exempte du droit
dénregistrement, pourvu qu'elle soitdeman-
dée dans le délai de deux années.
A partir du 31 Octobre dernier la société
anonyme des chemins de fer de Ia Flandre
Occidentale n'a plus d'existance légale elle
doit procéder a sa dissolution et sa liqui
dation.
Voila done la reprise des Flandre» chose
accomplie grace au gouvernement catholi
que. Les agents de l'aucienne compagnie ne
s'eu plaindront pas, espérons nous, et le bon
public non plus, car nous voyons déja dans
la loi sur la reprise que le gouvernement a
fait voter 6.500.000 fr. qui seront employé»
en grande partie pour le payement des
travaux et des foumitures de matériei
immédiatement indispensables pour la
bonne exploitation des lignes rachetées.
Des millions de per-
sonnes font usage de
la Pilule purgative antiglaireuse du Dr
Walikéry et toutes la proclament souverai-
ne, idéale et bien supérieure a tous le»
autres remèdes. Une boite de 1 fr. suffit
rour plus d'un an.
V-
Lorsqu'il y a amaigrissement chezl'homme ou
chez la femme, c'est qu'il y a dans l'organisme
quelque chose qui ne va pas et ce quelque chose
est généraiement un défaut de nutrition düa un
malaise des organes de la digestion En général,
l'amaigrissement est accompagné de perte d'ap-
pétit, de langueur, de faiblesse nerveuse, d'irri-
tabilité, d'insomnie. Si vous ressentez de pareiis
symptömes, si vous ne voulez pas devenir
l'ombre de vous-même, purifiez et fortifiez votre
sang, régénérez, tonifiez votre organisme par le
traitement des pilules Pink. Vos fonctions
digestives ne tarderont pas a s'améliorer, vous
proflterez de la nourriture et votre amaigrisse
ment cessera.
Los pilules Pink sont souveraines contre l'ané-
mie, lachlorose. la faiblesse générale, les maux
d'estomac, migraines, névralgies, sciatique,
dance de Saint üuy, rbumatismes.
On peut so les procurer dans toutes les phar
macies et au depót Pharmaeie Derneville, 66,
Boulevard de Waterloo. Bruxelles 3.50 fr. la
boite, 17.50. les 6 boites, franco.
Dépót k Ypres, pharmaeie G. LIBOTTE a
Poperirglu-, pharmaeie MONfEYNE.
D« no*t-
breux cer
tificate d»
Médacins
constatent
qu'aucun
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n'est aussi
efficace
pour le
traitemen'
de la TouX,
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Une seule pastille procure déja du soulagemeni.
Elles guérissent le rhume, conservent la santé ei
peuvent être prises par les personnes les plus délicates.
Le public est prié de faire attention aux mot5,'
Heating's Cough Lozenges, imprimés par
Gouvernement britannique sur le cachet r°uge,
sans lesquels aucune boite n'est véritable. 1 fr-
et 3 fr.»50 la boite. 4
Le propriétaire Thomas Keating, chimiste
Lwtdrcs. Dans toutes Jes bonnes pharraacieai