FÊTEdInOËL Noël Téléphone §2 Téléphone 52 GHROSIQUifMOISE Samedi 28 Décembre 1907 10 centimes le iV° 42 A knee N° 4460 Ie Dimanche 29 Décembre Discours de >1. Colaert Le grand Concert du 22 Décembre Davidsfonds A propos d'un miracle Le Sénat On s'abonne rue au Keurre, 36, A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. et A tous les bureaux de poste du royauaue. Katholiek Volkshuis sur le bu'lgel de ia gendarm' tie Projf t de loi sur les Viines - JOURNAL D'YPRES ©rgane SathoSique de l'Arrondissement Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C, par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. 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Voici l'événement attendu par le monde depuis quatre mille ans. Le Sauveur nous est né le divin soleil de justice a dissipó les ténèbres qui envelop- paient la terre. Quel admirable et vraiment sublime mé lange de petitesse et de puissance, d'humi- lité et de grandeur, toutautour de la crèche et de 1 table 1 Dans l'étable ce sont le pauvre ouvrier Joseph et la Vierge Mère en adoration, le petit enfant sur la paille, et deux animaux qui s'abritent en ce lieu dans les Cieux, ce sont les Anges de Dieu qui chantent le Gloria dans la plaine. ce sont les bergers qui gardent, de nuit, leurs troupeaux et qui deviendront les premiers appelés a la crèche en Orieot, au loin, c'est l'étoile qui a paru et a mis les Rois Mages en marcbe vers Bethléem a Jérusa- lem ce sera bientöt le roi Hérode qui se troublera comme si son tröne était menacé vaine crainte, cruel Herode j c est le 1 rince de la paix qui est venu, II n'arrache pas de couronnes terrestres, Celui qui donne des trones au Ciel. Telle Jésus a-t-il commencé sa vie ter- restre, telle II la poursuivra dans sa jeunesse et dans son Age viril, telle II la continuera par les siècles dans son corps mystique de 1 Eglise et dans le mystère eucharistique. II y a toujours la faiblesse, la simplicité, le néant de la partie humaine, de 1 enve loppe terrestre,des contingences passagères; il y a toujours, d'autre part, la grandeur, l'efficacitéjl'inffluence irrésistible, le prestige souverain de ce qui est divin en tout cela. Le petit enfant de Bethléem est devenu l'Agneau dominateur de la terre. Il y a établi sa royauté pacifique il fallait qu II règnAt et II règne et son règne n'aura point de fin. L'Eglise établie par le Christ, aussi humble dans son origine que le Christ lui- mème, jést devenuele berceau de tous les royaumes chrétiens d'aujourdhuic est son influence qui a marqué les progrès de leur civilisation. Et copendant des Hérodes daujourdhui ont pris ombrage de l'autorité de 1 Eglise 1 les princes ou chefs de la terre se sont levés et se sont ligués contre elle. Hérode, pour étouffer l'enfant nouveau né 1 ordonner le massacre des innocents les impies d'aujourd'hui.pour étouffer la souche l'Eglise veulent arracher la loi aux ames des enfants vaine fureur, qui n'atteindra r pas le Christ et ne détruirapas son oeuvre. Oportet Illum regnare Et cépendant il importe que nous catho- iDiqutts, nous portions nos sollicitudes, nos efforts et nos générosités k eet endroit qui l 'est le plus ébrêché par la rage offensive des ennemis. A nous, a l'Eglise, au Christ no* 'ieunes générations 1 Nous publions ci-après in extenso le dis cours prononcé par M. le représentant Colaert a la séance de la Cbambre du samedi 21 décembre, dans la discussion du budget de la gendarmerie. J'ai demandé la parole pour présenter quelques observations dans l'ordre d'idées qui vient d'etre développé par l'honorable M. Woeste. Je dois reconnaitre, comme lui, que, coutrairement a ce qui a etc dit dans la séance d'hier, !a. gendarmerie fait tout ce qu'elle peut surtout pour assurer ie service de la police rurale. J'en ai e'té souvent le témoin et j'ai même entendu quelquefois des plaintesau sujet denombreux procés-verbaux dressés par la gendarmerie. On trouve mau- vais notamment que les gendarmes soient chargés de consacrer une bonne partie de leur temps a constater les délits en matière de chasse.Je ne veux pas entrer dans d'autres détails mais je tiens a protester contre les allégations de certains collègues qui considè- rent le service de la gendarmerie dansles campagnes comme insuffisant et même mal. J'estime a,u contraire qu'il faut féliciter la gendarmerie des nombreux services qu'elle rend dans les communes rurales. Mais il faut reconnaitre que le nombre des brigades de gendarmerie est insuffisant. L'honorable ministre de la guerre propose d'augmenter considérablement le crédit,mais j'estime que le crédit de 800,000 fr. sera encore insuffisant si on veut donner satisfac tion a ceux qui prétendent qu'il y a lieu de renforcer les brigades de la gendarmerie, surtout dans les localités frontières. Depuis plusieurs années déja, j'ai demandé une nouvelle brigade de gendarmerie pour une commune de mon arrondissement, la com mune deWatou située a lafrontière francaise. Faisant droit a ma demande le gouvernement a acheté un terrain pour la construction d'une caserne mais il y a déja quelques années que l'achat du terrain a été fait, mais on ne lui donne pas la destination qu'il doit avoir, on le loue comme champ de culture. Je vou- drais attirer la trés sérieuse attention de l'honorable ministre de la guerre sur ce point et le prier de donner satisfaction aux justes reclamations de fadministration communale de Watou. J'avais demandé aussi la création d'une nouvelle brigade a Wervicq il parait que d'ici a quelques jours j'obtiendrai satisfaction sur ce point et je profile de l'occasion pour en remercier 1 honorable ministre de la guerre. J'arrive maintenant a une question qui intéresse particulièrement la ville d'Ypres. II est question de construire a Ypres une nouvelle caserne de gendarmerie, paree que la gendarmerie actuelle est insuffisante et «aalsaine, parait-il. En effet les batiments sont vétustes et leur reconstruction s impose. J'espère que de ce coté aussi j'obtiendrai satisfaction. L'année dernière, M. le ministre de la guerre, le general Cousebandt d'Alkemade, avait bien voulu m'entendre a ce sujet et il m'avait promis de donner satisfaction a Fadministration communale d'Ypres, non seulement au sujet de la construction elle même, mais au sujet du style qu'il convient de donner a la facade de cette caserne. En général nous ne demandons pas que les casernes de gendarmerie soient de vérita- bles monuments, surtout quand il s'agit de les ériger dans les communes rurales. II est cependant possible de donner a ces batiments un aspect meilleur que celui de certaines casernes de gendarmerie récemment con- struites. 11 avait été entendu entre l'honorable général Cousebandt et moi que l'on donne- rait a la caserne de gendarmerie d'Ypres, un* fagade convenable analogue a celle de la plupart de nos monuments publics ou privés secondaire». Les plans élaborés par les soins du gouvernement ne nous avaient donné, sous ce rapport, aucune satisfaction. lis étaient d'une banalité extraordinaire, et cette caserne qui devait être élevée aux environs de la gare, aurait eu réellement fort mauvais aspect a coté de certaines construc tions nouvellement élevées. L'administration communale d'Ypres a insisté auprès du gouvernement pour obtenir une modification des plans et avait même offert les services de l'ingénieur architecte de la ville qui, a peu de frais, serait parvenu a donner a la fagade de la caserne un meilleur aspect. Je croyais que nous étions d'accord avec l'honorable ministre de la guerre, lorsque lui ayant récemment rappelé la question, je recus une réponse trés peu satisfaisante. De cette réponse il parait résulter que la question est remise et peut-être même de plusieurs années. Je me permets d'engager vivement 1 hono rable ministre a reprendre l'étude de cette question je suis persuadé qu'il trouvera moyen de nous donner satisfaction, a peu de frais en plus, la facade proposée par le gou vernement n'était pas digne d'une ville oü il existe des monuments trés considérables et trés importants au point de vue archéologique et architectural. Tout en insistant pour qu'une solution intervienne a bref délai en ce qui concerne la gendarmerie de Watou, je termine en priant 1 honorable ministre de faire droit aux reclamations dont j'ai l'honneur de me faire l'organe. Au cours de la même séance,M.le ministre de la guerre, lieutenant général Hellebaut, a répondu qu'il reprendrait Texamen des questions qui venaient de lui être soumises avec le plus vif désir de donner satisfaction a notre dévoué représentant. Parmi les festivités de la Saison d'hiver, la première place revient sans conteste a la belle solennité musicale offerte Dimanche dernier par la Fanfaire Royale a ses mem bres honoraires. La vaste Salie Iweins était absolüment comble un public d'élite s'y était donné rendez vous, présidé par M. le Sénateur baron de Viock entouré de MM. le bourg- rnestre-député Colaert, l'échevin Struye, les conseil'ers provinciaux Fraeijs, Iweins d'Eeckhoutte, le président du Tribunal Bie- buyck, de nombre d'autorités politiques «t i musicales,ainsi que des principales families d'Ypres et de larégion. I La Fanfare Royale, sous .l'habile direction de M. Ëugène Verstiaete, lr prix du conser vatoire Royal de Bruxelles, avait mis au programme des ceuvres de cboix l'ouver- ture richement orchestrée de Richard III de Paul Gilson, la gracieuse Danse Bohé- mienne de G. Manente et l'imposante fantai- sie Fidelio de L. Van Beethoven. Exécutées dans toutes les régies de l'art, ces composi tions de grande valeur contienneot uéan moins des passages bruyants trop fréquents pour une exécution dans cette salie Iweins a l'acoustique si prononcée. Notre jeune conoitoyen M. Lucien Ver- haegha, violoniste, accompagnéau piano par sa jeune soeur, a charmé lauditoire dans ia belle fantaisis Appasionnata de H. Vieux- temps et la populaire fantaisie sur Faust de Gounod. Son jeu hardi et vigoureux nous promet un violoniste d'avenir. En acquérant la qualité essentielle du sentiment musical au cours des études solides quil a 1 occasion de faire, il sera capable de faire un jour honneur a sa ville natale. Madam Polak, cantatrice, lr prix du conservatoire royal de Bruxelles,possède une voix puissante, souple, bien étendue et homogène qu'elle a fait valoir dans Fair bien connu de la Favorite de Donizetti et l'exquise mélodie les Rèves de Gina d'Araujo. Son chant large et sincère dans le lied uit Herbergprinses de Blockx a valu a la gra cieuse artiste un brillant succès partagé par son talentueux accompagnateur au piano M. Louis Vanhoutte, prix d'honueur de l'Institut Lemmens. Mais voici que parait le jeune virtuose du piano courtraisien André De Vaere, lr prix avec la plus grande distinction du Conserva toire royal de Bruxelles Son extérieur sympathique et son allure modeste iuivaient une longue salve d'applaudissements quand il s'assied de.vant le Erard pour y dom er la preuvé de son prodigieux talent en cette première audition qu'il donne en notre ville. Le Scherzo caractérisque do Chopin et le délicieux morceau de Schumann sontenlevés de maitresse fagou. Mais le triomphe du jeune artiste, c'est l'originale page St. Franqois de Paule mar- chant sur les /lots de ['incomparable Liszt, pleiue de virtuosité et de sonorité, d un pit- toresqne romantique et tapageur, d'une étonnaute faculté d invention pianistique rendue par André Devaere en interprète fidéle, admirable et pénétrant du grand maitre La salie électrisée lui fait une ovation enthousiaste a lequelle il repond par l'artis- tique interprétation de l'étude en forme de Valse de 1 illustre compositeur francais Saint Saëns. Succès grandiose et bien mérité pour ce jeune homme de dix sept ans auquel on peut prédire le plus brillant avenir. Nous sommes heureux de pouvoir adresser les plus vifs éloges a la Commission de la Fanfare Royale pour la parfaite réussite de ce Concert, qui marquera dans les annales musicales déja, si brillants de notre chère cité. Müsica. Vous m'en voudriez, amis Yprois de langue francaise, si je ne vous apprenais ce que le conférencier du Davidsfonds a dit lundi dernier a votre adresse. Oh 1 ne craignez rien, il a trop de respect et trop de retenue pour les classes dirigeantes, auxquelles il se fait honneur d'appartenir, pour vous reprocher crüment votre oubli ou votre mépris de la langue flamande il s'est plaint de votre ignoranc*, il a demandé que vous aliiez au peuple. que vous choisissiez sa langue, la langue du pays et de nos ancêtres flamands, pour votre langue et, qu'armé de ce puissant levier, vous souleviez le peuple avec vous vers les hauteurs de la civilisation. Sans vous, le peuple lui semble un homme sans tête, une celluie détachée du coeur si sans tête et sans cceur un corps se meurt, un corps mort rend inutiles une tête et un cceur. 11 demande l'étroite union des classes dirigeantes et diiigées, il souhaite qu'un même amour de la langue maternelle les enflamme et que le peuple flamand tout entier devienne un peuple éclairé, respectable et respecté voila trés succinctement la conference-programme de Monsieur R. Speleers.oculiste k Gand qui a charmé son auditoire par l'élévation de ses idéés, la poésie de son style, la pureté desa diction et la correction de toute sa tenue. II nous été donné d'applaudir en même kmpsa une patriotique déclamation faite avec tant de talent par Monsieur Ch. Bostyn, a l'entrainante valse pour concert jouée avec brio par l'excellent violoniste L. Verhaegh* et le talentueux pianiste G. Desramault, et enfin a une impressionnante chanson de Noël, donnée avec toute son hme par le baryton Bostyn. L'espace nous a manqué dans notre dernier numéro pour relever un point ou deux de la dernière correspondance neuve- églisoise du Progrès. L'auteur nous prend a partie pour avoir rapporté un miracle que l histoire ou ia légende nous a transmis. II y a bien de quoi se payer ces grands airs vitupérateurs 1 II n'y a pas d'«énormtté» qui tienne. Non seulement nous n'affirmons pas que l'histoire, en i'occurence, n'est pas tout simplement de la légende, mais nous laissons le mira- culophobe parfaitement libre de contester le miracle en question et même tous les miracles, a la seule exception de ceux que l'autorité infaillible de 1 Eglise nous ordonne de considérer comme tels. S'il y avait un reproche a faire en cette mattere, je comprendrais mieux qu'on s'adressat a l'Eglise, a raison de la réserve extréme qu'elle met a nous faire accepter comme miracles des faits aussi extraordinai- res qu'authentiques qui en revêtent tous les caractères, comme c'est le cas pour de nom- breuses guérisons obtenues a Lourdes ou ailleurs? Mais ce n'est évidemment pas notre sceptique qui se plaindra de cette réserve. Le correspondant du Progrès a perdu une magnifique occasion de se taire. II ne se doutait certainement pas, en nous donnant son avis au sujet du miracle de Duns Scot, qu'il opérait lui-même un miracle, absolu- ment comme M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir. II vient de renouveler, en effet, le miracle de lane de Balaam, eet ine immortel qui répondait a son maitre avant d'avoir été interrogé par lui... Avec un a propos tout aussi épatant, il donne de Fair au vieux cliché des marchands du temple. Cela au moment même oü vient d'éclater dans le temple magonnique du gouverne ment frangais un scandale des mieux conditionnés. Dans ce temple lit, comme on sait, l'objet du trafic c'est l'eau bénite. Eau bénite de cou r pour les catholiques, qui n'ont a offtir en échange qu'une candide confiance dans les mots sacrés de liberté, d'égalité et de fratermté inscrits en caractères kilome'triques sur tous les murs du temple et de ses dépendances. Eau bénite d'écus, en veux-tu, en voila, répandus a pleines mains sur quiconqus apporte un peu de zèle a l'oeuvr* de de'ehristianisation de la France. C'est par pelletées de dix mille francs, lenouvelées tous les mois, que l'on y jette l'argent des contribuables a la tête du premier Toiton venu qui offre ses services aux prêtres de ce temple la Et pendant ce temps la, les ministres du vrai temple, en soutane ou en robe de bure, se laissent dépouiller et affamer avec une unanimité qui déconcerte et déses- père leurs persécuteurs. Depuis les évêques jusqu'au dernier des frères, pas un sur cinquante mille qui se laisse séduire, ni par la manne du trésor public, ni même par son propre bien qu'il voit passer dans la poche des liquidateurs. Que dis je C'est au prix de suppressions df traitement et d'amendes qu'évêques et prêtres achètent la liberté de leur parole nécessaire pour la gouverne du troupeau qui leur est confié. Et voila les gens de galette qu'a découverts le Christophe Colomb de Neuve-FJglise I Encore un miracle.... a rendre songeur, non plus l'dne de Balaam, mats 1 ours au pavé qu'immortalisa Lafontaine. Séance du 20 décembre Le Sénat reprend la discussion de l'art. 30 du M. Astéke Vercbuysse espère qua la durée de la journée de travail ne sera limitée que daus la mesure strictemeut nécessaire. M. Dupont demande s'il n'y aurait pas lieu d'ajourner ia discussion de l'art. 36. M. Htjbekt voudrait que la discussion continued. (Adhesion). M. Magis. Les commissions réunies étaient décidées a attendre, avant de se prononcer, que les résuitats de 1 enquête miuière fussent connus. A quoi bon, en effet, faire une enquête si oa reut en préjuger les résuitats 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1907 | | pagina 1