A Ia Chambre
F2S&
Contre la rage
Acles officiels
Nécrologie
Chronique parlementaire
Comines
Pensees diverses
Cardinal Dechamfs.
L'oeuvre de S. Camiile
La maladie qui sème la mort
m.-
l'art 37 du code civil
Le projet de loi
facilitant les manages
est également adopté k l'unanimité.
Les crédits provisoirés
sont également votés après une courte dis
cussion entre MM. Hanrez et Liebaert.
A la Chambre
au Conseil Communal
taira que de les obligor fclairar toujours "il*"?
Et maintenant
En prévisicm du retour de i'iüflueozi
Pponez les Pilules Pink
Ce qu'on bous demaude de voter est trés
grave/, il dépendra de la volonté du gouver
neaent de limiter les heures de travail la
oü il voudra et comme il le voudra.
C'est une atteinte a la liberté du travail et
ceux qui se prononoent en faveur de la
réforme en appréciant toute la gravité.
Et tout cela en vue d un 6tat de choses
qui n'existera que dans 8 ou dix ans
On veut la limitation sous prétexte de
sauvegarder la santé des ouvriers, mais
n'y a pas que les ouvriers mineurs.
Je suis de ceux qui pensent qu'il n'appar-
tient pas k l'Etat de dire a l'ouvrier Tu ne
travailleras que le nombre d'beures qu'il me
convient.
Le Sénat interrompt la discussion pour
voter par appel nominal sur le
Projet de Ia loi modifiant
II est adopté a l'unanimitédes 66 membres
présents.
Le Sénat s'ajourne jusqu'au 21 janvier
pour contiuuer la discussion de la loi sul
les mines.
Vendredi 20 décembre
La séance de la Chambre est consacrée a
une interpellation de MM.MASSON et BUYL
a M. Ie ministre de la guerre «sur les raisons
qui l'ont déterminé a certaine mutation au
régiment du train et a la suspension des pro
motions dans l'artillerie.
Samedi 21 décembre
Budget de la gendarmerie.
M. WOESTE demande que l'on renforce
la gendarmerie de facon a lui permettre de
prêter une assistance efficace a la police rurale
M. COLAERT réclame l'amélioration de
la caserne de gendarmerie d Ypres.
M. SMEETS, socialiste, trouve qu il y a
trop de gendarmes et qu'on les place surtout
dans les communes industrielles.
Le général HELLEBAUT donne lecture
d'une longue réponse portant sur les diverses
observations qui lui ont été présentées et qui
paraphrase les renseignements déja iournis a
la section centrale.
II est procédé au vote le budget de la
gendarmerie est voté par 67 voix contre 28.
La monnaie de nickel. Le projet du
gouvernement est adopté par 93 voix contre 1
La recherche de la paternité.
La Chambre reprend l'examen de ce projet
qui lui revient amendé par le Sénat.
M. H. DENIS, socialiste, demande que les
enfants nés de relations adultérives ou inces-
tueuses soient autorisés a rechercher leur
filiation lorsque leur auteur est dégagé, soit
par la mort, soit par le divorce, des liens du
manage. 11 dépose un amendement en ce
tens.
M. DE BONTHIERE n'admet pas la solu
tion que le Sénat a apportée a cette question.
II lui préfère la solution acceptée par la
Chambre et finit en combattant l amende-
ment Denis.
M. WOESTE critique aussi le projet tel
qu'il a été voté par le Sénat, mais il parait
peu vraisemblable que celui-ci modifie sa
manière de voir. Aussi est-il disposé a se
rallier cette dernière formule tout en votant
un amendement du gouvernement qui répare
une omission évidente.
M. RENKIN fait la comparaison des pro
jets votés par la Chambre et par le Sénat. Le
second lui parait un système d'expédient qui
n'a rien de jutidique.il défend l'amendement
qu'il a présenté et dont nous venons de
donner le sens.
La discussion générale est close et la
Chambre procédé a l'examen des articles
sans qu'il se produise d'observation impor
tante.
Un amendement de M. Denis (pension
alimentaire en favtur des enfants adultérins)
est rejeté. (M Hymans vote avec la droite.)
Les amendements du Gouvernement sont
adoptés. Le second vote est remis au i5 jan
vier.
La Chambre s'ajourne easuite au 14
janvier.
Le projet du Sénat a été son tour amendé
par la Chambre sur la proposition de notre
honorable Représentant.
La principale modification consiste en ce
que le principe de la recherche de la paternité
est admis, et qu'ainsi l'article 340 du code
civil est aboli.
Le Sénat avait admis la recherche dans le
cas de possession d'état. La Chambre a
ajoulé l'exception déja admise dans le code
civil.
Complétons les indications que nous avons
données au sujet du traitement de la rage
par l'exposé des soins a adtninistrer d'ur-
gence en attendant l'application du traite-
ment spécifique. Voici les instructions du
service de santé et d'hygiène, reproduites
dans l'affiche que la commune d'Ixelles vient
de faire placarder Le principal moyen
de preservation pour les personnes qui ont
été mordues ou dont une plaie a été souillée
par un chien enragé est de faire soigner la
plaie et de la cautériser le plus prompte-
ment et le plus cornplètement possible. La
cautérisation doit s'appliquer même aux
simples égratignures produites par la dent
de ce chien.
Avaut l'arrivée du médeciu qu'il faut se
hüter de mander, il importe, dans semblable
occurence, de laver les plaies avec de l'essence
de térébenthine on de faire cautériser soit
avec le fer chauffé éi blanc, soit avec de
l'acide sulfurique (huile de vitriol), 1 acide
nitiique (eau forte), ou avec tout autre
caustique énergique (Celui-ci nous semble
par trop énergique Un bon désinfectant,
et, en particulier, la teinture d'iode, suffira,
si l'application en est bien faite, si elle
pénètre bien dans les blessures profondes).
Et tout d'abord, avant la cautérisation,
l'on doit avoir soin de coinprimer immédia-
tement le membre mordu, au dessus de la
blessure, èi l'aide d'un lien quelconque for-
tement serré, si l'application en est possible,
et il faut en outre laver les plaies grande
eau et s'efforcer den exprimer les liquides
avec les doigts.
Si la region du corps qui est le siège de la
plaie peut le permettre, il faut encore, dans
le même but, y appliquer une ventouse, ce
que l'on fait facilement en brülant dans un
verre un peu d'étoupe ou d'ouate, un mor-
ceau de papier ou de toile, ou de l'esprit de
vin, verre dont on applique rapidement
rorifice sur la peau de la partie mordue.
Le public est pné de déposer les cartes
de visite au guichet d'un bureau des postes
et de séparer les envois pour le canton
postal, de ceux a destination de l'intérieur
du Royautne et de l'Etranger.
La Chambre s'est séparée Samedi dernier,
après avoir accompli une besogne telle que
jamais elle n'en fit de pareille.
Dans le courant de lasemaineM. Colaert
a déposé le rapport de la section centrale
chargée d examiner le Budget de l'intérieur.
II a déposé également le rapport sur le
Budget des Sciences et des Arts.
Avant de se séparer la Chambre a discuté motif allégué par le socialiste Deltour et
et voté le projet de loi sur la recherche de la principalement paree que le clergé s'est trop
paternité et de la maternité, qui lui avait été occupé de l'élection dernière II
renvoyé par le Sénat. Tout commeutaire est superflu.
Nous avons a déplorer la perte de deux
figures Yproises qui réjouirent si souvent
leurs concitoyens par leur talent musical.
M. Pierre Moerman, l'artiste bien connu
qui fut pendant 58 ans le brillant organiste
de notre cathédrale vient de s'éteindre dans
sa quatre vingt dixième aunée.
M. Henri Clément, le carilloneur popu
laire qui pendantlongtemps annongatous les
événements heureux, les joies et les fêtes
de la cité et de la patrie, est mort a l'ége de
78 ans.
Nous aimions a les entendre pour Pair
Yprois de N. D. de Tuine qu'ils exécutaient
avec tant d'fime et de conviction cotnme
seuls les vrais Yprois savent le faire.
Nous présentons nos compliments de
condoléance a leurs families éprouvées et
adressons au ciel une prière fervente pour
Ie repos de leur üme.
Vendredi 20 Décembre avait lieu une
séance du Conseil Communal. A l'ordre du
jour figurait entr'autres la discussion du
budget communal.
A cette occasion le citoyen socialiste
Deltour propose la suppression du subside
alloué au clergé de Comines centre et a celui
de Comines Ten Brielen, paree que, dit-il
i° Sur les listes e'lectorales on trouve des
membres du clergé ayant une voix supple
mentaire par un carnet de rente.
20 Le clergé s'est mêlé de politique aux
dernières élections communales.
La proposition Deltour est combattue par
le conseiller Lannoy. Celui-ci avec les con-
seillers Vandewalle, Berghe et Taillieu
votent contre la proposition. Messieurs
Vandermersch, indispose', et O. Dumortier,
empêché.n'avaient pu se rendre a la réunion.
S'abstiennent MM. Van Elslande, bourg-
mestre, Morel et Soete, échevins (ce dernier
membre de la fabrique de l'église de Ten-
Brielen) et Vandeputte conseiller.
M. Van Elslande motive son abstention: il
ne vote pas pour la suppression du subside,
paree qu'il reconnait que cette allocation
budgétaire est une dette düe au clergé. II ne
vote pas contre la suppression a cause du
Un arrêté royal du 21 novembre 1907,
approuve la délibération par laquelle le
conseil communal de Beveren adopte un
plan d'alignement pour la traversée clê cette
localité, appartenant a la route de Hoog-
staede a Rousbrugghe.
Par arrêté royal-du 15 Juillet 1907, la
décoratioa industrielle de 2classe a été
accordée a MM. Henri Hollebeke, tisserand
a YpresFidéle Versavel, cordonnier
Ypres; Florimond Belettre, homine de peine
a Ypres, Jules Caesemacker, id. öustave
Claeys, polisseur, Ypres; Julien Duburck,
tisserand, Wervicq; Richard Decrock, ga
zier, Ypres; Jules Depuydt, fondeur en fer,
Ypres; Henri Dubai e, horloger, Gheluwe;
Emile Dumoulin, contremaltre, Ypres
Frangois Duprez, tisserand, Ypres; Cyrille
Eeckhout, typographe, Ypres; August» Gil
lot, charpentier, Ypres; Léopold Huyghe-
baert, chef d'atelier, Ypres; Leopold Raecke,
magasiaier, Ypres; Polidore Rosseel, méca-
nicien, Ypres; Frangois Ryckebosch, bras-
seur, Oostvleteren Remi Samyn, magon,
Oostvleteren; Felix Scherlynck, brasseur,
Warneton; Honoré Vandecasteele, conduc
teur de chevaux, Bas-Warneton; Justin Van
denameele, cordonnier, Poperinghe; Louis
Vanholme, brasseur, N«uve-Eglise; Eugène
Woets, polisseur, Ypres.
Par arrêté royal du 10 décembre 1907,
sont nommés chevalier de l'ordre deLéopold:
les capitaines commandantsMahieu du3m«de
ligne, De Vleeschauwer du 3me de ligne,
Vandeputte du 3me de ligne, le medecin de
2° classo Martens du 3®e de ligne.
Il me semble que le journaliste catholique
est le dernier reste de la chevalerie. 11 r,e
quitte pas les armes; il va devant lui.procla-
mant sa loi et portant secours. il se propose
de ne point comruettre d'injustice et de
n'en point souffrir, si ce n'est contre lui
même. S il en commei, il les répare s'il en
voit faire, a ses risques et perils il combat
pour en procurer la reparation. Saint Gré
goire VII citait souvent ce verset de Jérémie:
Maudit soit 1 homme qui retient son glaive
pour ne verser le sang car le respect de la
justice, qui est la loi de Dieu, doit passer
avant la déférenoe qui peut être due a
l'homme.
Louis Yeuillot.
Unzèl» infatigable et que rien ne rebute;
une abDégation prête a tous les sacrifices et
capable de tous les béro'ismes une docilité
et un esprit de devoir acceptés sous les
engagements les plus sacrés une charité
alimentée, a toute heure, a sa source divine;
un renoncement volontaire a tous les soucis
et a tous les plaisirs qui pourraient les
détourner du rude devoir et, par dessus
tout cela, ce joyeux, clair et chaud rayon-
nement de 1 esprit du Christ et de sa sainte
joie qui les anime et qui fait souvent plus
de bien au malade que les reinèdes les plus
savants, que les calmants et les anestésiques
les plus précieux, voila, entre au tres
avantages, ce qui assurera toujours a, nos
soeurs garde malades, même les moins
diplomées, la protection de tous les méde-
eins sérieux, des plus progressistes comrrie
des plus routiniers.
Malgré tuut, il faut désormais toujours
compter avec la franc-magonnerie, acliar-
née k discréditer tout ce qui n est pas anirné
du souffle de Ia libre-pensée.
Et ia même oü la pieuvre magonnique
essaie vainement d'allouger un de ses
tentacules, comme c'est le cas a Ypres, il
faut. compter avec le souci du véritable
progrès qui est l'honneur de l'esprit catho
lique. Ce sera, sans doute, imposer a nos
dévouées religieuses une corvée supplé n n- S31jt®' 'a suü° d une forte attaque d'influenza.
1 J j poitrine, tous les remedes que j ai employes
advantage leur habilete professionnelle, étaient restés inopérants. Mon dernier esp,oir,
mais elles n'en seront que plus admirables c'était le Sirop de l'Abbaye, dont on m'avait fait
aux yeux de Dieu et aux yeux des hommes le tl!us vif loSe- Dés la première bouleill mon
et elles n'en pourront que mieux défier une j c'ia,iS a'1 a ie' point que Pa'poir me revmt
concurrence qu'elies redoutent, dans les
emportements jaloux de leur charité.
Leur zèle religieux y trouvera soa compto
également.
En dehors de nos hopitaux, quel beau
Les progrès du siècle exigent de la part
de nos religieuses des connaissances techni
ques toujours plus étendues.c'est incontesta
ble, et nous en tenons compte tout les pre
miers; absolument comme, en matière
d'instruction eu général, nous sommes,
depuis dix neuf siècles, toujours a i'avant-
garde et souvent les sauls protagonistes.
Mais si, tout eu fermant la bouche aux
francs macons intétestés, nous les invitions
a suivre eux mêmes les cours de S. Camüle,
en le3 dispensant d'ailleurs d'ouvrir leur
bourse pour le soutien de 1 oeuvre, ne pensez
vous pas que i'uumanité souffrante leur
serail, grandement reconuaissante de daigner
s instruire uu peu tuut eomme de simples
religieuses
Plus d'un lecteur fidéle de co journal aura dit
ces paroles, lo.sq'fi s'esl trouvó devant un fait
auqu8, ii ue voyait plus do solution. C'est une
expression propre aux désespcrés.qui ne savent
pl-S qua faire, et il faut tout d'abord classer
dans cette catégorie les malades ayant employé
tousles remèdes, sans obtenir la guérison des
fliaux qui les ont tourmentés si longtemps.
Ces paroles, com bien de fois les a répétées
Madame Sidonie Colyn 33 rue St Joseph a Gand
Voici ce que nous a declare Madame Colyn
Depuis longtemps j'avais senli péricliter ma
Tu crois m'insulter, malheureux, en
m'appelant papiste tu m'honores.
Oui, papiste je le suis 1 Si tu avais une
étincelle de bon sens, ne compreridrais tu
pas qu'en matière de religion, mieux vaut
dépendre du pape que du roi, de la crosse
que de l'épée, de la soutane que de la jupe,
des conciles que des Parlements
0' Connell.
Le parti liberal c'est un de ses mal
heurs est un parti purement négatif.
II se compose d'éléments divers et hétéro-
gènes qui ne sont reliés entre eux que par
une chaine commune, la haine de l'Eglise
catholique.
La Flandre Libérale (aoüt 1875).
Ce n'est pas un grand avantage d'avoir
l'esprit vif si on ne l'a juste.
La perfection d'une pendule n'est pas d'al-
Jer vite, mais d'etre réglée.
Vauvenarguks.
X
L'homme le plus grand n'est qu'un enfant
dès que les passions s'emparent de lui.
Thiers.
Le rationalisme n'est pas la doctrine de la
raison; le libéralisme n est pas la doctrine de
la liberté; et la prétendue libre pensée n'est
qu'une esclave, toujours inclinée sous le
souffle de l'opinion qui passe.
Le corps électoral yprois, en laissant a la
porte ceux qui rêvent la la'icisation non
seulement de nos écoles mais même de nos
hopitaux, vient de décerner un nouveau
brevet de haute satisfaction aux dévouées
religieuses qui soignent nos malades. Nous
sommes done fort a i'aise pour préconiser
1'oeuvre de S. Camiile sans avoir a redouter
que les organes des laïcisateurs intervien-
nent pour exploiter a leur profit nos fran
ches déclarations.
Aussi bien, l'avis de tous les marchands
de dentelles du monde ne voudrait pas, en
l'espèce, celui d'un seul des médecins qui
utilisentjournellement le concours de nos
religieuses garde-malades. Or, pas un de
ceux la, a quelque opinion qu'il appartien-
ne, qui ose préconiser leur remplacement
par des infirnrères laïques. Mais tous
applaudiront a la fondation de l'ceuvre de
S. Camiile .pour la formatiou scientifique
des infirmières, dont la capitale vient d'être
dotée et qui devrait, au plus tót, étendre
des ramifications dans les principauxcentres
du pays.
champ d'activité oü se déploie triomphale-
ment leur zèle 1 Mais si les mécréants eux
mêmes leur donnent la préférence, par un
souci bien entendu de leur iutérèt, il faut
que nos garde malades religieuses alent a
coeur de justiüer a tous regards cette fiat
teuse préférence. II faut qu'elies sen-
rendent toujours plus dignes, en ne prêtant
pas le flanc de justes critiques basées sur
leur ignorance des clonnées scientifiques
qu'elies ont mission d appliquer ou d obser
ver.
II y va de l'honneur et de l'intérêt de
l'admirable corporation a laquelle elles sont j
justement fières d'appartenir.
11 y va de l'honneur de la Religion catho-
lique dont 1 esprit, sagement évolutif, mal
gré toutes les allégations contraires des
scientistes et des modernistes, sait se plier j
aux besoins de toutes les époques, mieux que
cela, instaurer partout et toujours le véri- j
table progrès.
Il y va quelque peu aussi de l'efficacité de
düQie^blJjii
d'après pliotograpuie.
J'ai persé vói danste traitement avec leSiro
de l'Abbaye un a un lous le maux, qui m'a
vaientsi longtemps torture, disparurent. La .oux
rebelle, le manque cl'appétit, les i somnies. les
j angoisses, tout cela a cessé, et je déilareèire
parfaitement guérie.
j Cette attestation si élogieuse pour le Sirop de
I l'Abbaye (nous en recevors par millïers),
démontre pleinement la force curative du Sirop
de l'Abbave, et ce que l'on peut attendred'un
pareil remède.
Le public n'ignore pas quels ravages peut
exercer l'influenza, dans quel ótat d'épuise men
cette maladie peut jeter rorganisme qu'elle a
atteint 1 II arrive souvent, que de même que
Madame (Joljjn, on commence a désespérer de
la guérison.
Si veus demandezaide au Sirop de l'Abbaye
l'aposto at que la religieuse brüle d'exercer, j du Gouvent Sancta Paula, vous reeevrez la
réponse. Ne désespérez pas. Le Sirop de l'Ab-
baye peut et doit vous guórir, car c'est le
j remède le mieux approprié qu'on ait connu a ce
i jour. Seul le Sirop de l'Abbaye peut r tablir
coup sür los organismes épuisés, rendre les
forces et rendro l'activité a tous les organes. II
tonifle les poumons et augmente ainsi leur pou-
j voir de resistance. A l'eraploi du Sirop de l'Ab
baye le résultat se declare immódiateraent,
Prix 2, 4 et 7 fr. le flacon.
Dépó; gèn'éral L. I. AKKER, Rotterdam.
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Windekens, et dans tou'es les booties pharma
cies.
en toute discretion, au chevet de ceux qu el
le soigne.
Que d'esprit égaré par les sophismes et
imbus de préjugés, retrouventa 1 heure des
désiiusions, un peu de cette clairvoyance
que diverses causes conjurées leur avaient
fait perdre depuis 1 epoque oü la Foi les il.
luminait encore de ses radieuses clartés I
Gertes, c'est la charité de la religieuse
cette apologétique irrésistible qui opère
surtout ces bienfaisants effets.
Eu l'exergaut avec cette coquetterie scien
tifique qui, iudépendamment de ses bienfaits
intrinsèques, a 1'avautage de plaire énoi'mé-
meut a certains malades, elles feront tomber
chez eux quelques préventions de plus et
iaciliteront d'autant mieux leur reconcilia
tion avec Celui qui commande a la vie et a
la mort.
x
Mais, iudépendamment de la formation
scientifique des infirmières, l'ceuvre de S.
Canaille pourrait rendre, ici comme partout,
les plus grands services on poursuivant la
vulgarisation de notions et de procédés dont
l'ignorance e3t aussi générale que funeste.
Quel est le ménage oü les biessés ou les
malades ne sont souvent victimes de cette
j ignorance Quel est l'accident survenu sur
la voie publique qui ne met en relief les tris-
j tes coüséquences des préjugés courants
C estunpendu, un noyé, encore bien vi-
vants, qu on achèvefaute de savpir comment viction qu-on ne peut ras étra mieux, être par
les sauver. C est un épileptique, un passant exemple dans 1mcrveilleux état de santé que
On siguale l'influenza a nos frontières, de-
main elle sera cbez nous, demain elle nous
choisira peut être comme victime. Devons-nous
rester désarmès devant ce fléau N'y a-t-il rien
k faire pour se mettre hors de l'atteinte de ce
terrible mal Qu'on nous donne un bon avis,
nous le suivrons et le ferons suivre k nos femmes
et nos enfants Ainsi parle le public. Nous
lui répondons «Contre l'influenza il n'y a qu'un
remède préventif. Ge remède c'est se bien por
ter mais par se bien porter, nous entendons
dire être aussi bien que Tob peut, avoir la oon-
frappé d'itisolution, etc. que l'ou soigne
totalement a rebours.
Que de coupures aussi, que de morsures,
que de simple piqüres mêmo ont eu des sui
tes mortelles pour avoir été mal soignées au
début 1
Que de brülures, par le vitriol par exemple
n'auraient pas consommé leurs terribles
ravages si une intervention intelligente
s'était produite sur le champ 1
On ne s'imagine pas jusqu'oü va parfois
l'inconsciente criminalité des passants té
moins d'un accident, et pis que cela, celle
des parents qui soignent un cher malade.
Et nous ne parions pas ici des crimes de
l'élevage.
Aujourd'bui que l'on trouve jusqu'a des
hopitaux pour chiens, avec des cliniciens
specialistes, ne conviendrait-il pas de songer
un peu aussi a la fagon de secourir les êtres
humains, en l'abseuce du médecin
procurent les pilules Pink, c'est-a-rlire avoir
du sang riclie et pui', des forces, un excellent
appétit, de bonnes digestions ot -in sommeil ré
parateur; être exempt de tout m;.laise,car le plus
petit malaise indique qu'il y a que-que. chose qui
cloche dans l'organisméSi i'on n'est ras ainsi,
j s'il y a la moindre des choses qui cloche dans
i l'organisme, on est ptóparé pour recevoir l'in-
I fluenza; on lui ouvre la porte pour ainsi dire
j Les ai émiques, les épuisés, tous ceux qui man-
queutde force de résistance pour les effortse.
la vie ordinaire, résistent encore moins k l'enva
lrssementde la maladie. lis lui ouvrent la porte
toute grande. Mettez-vous dans un état de
force, dans un état de résistance en prenant les
pilules Pink, le grand régónérateur du sang,
tomque de nerfs, régulateur de l'organisme.
I.es pilules Pink sont souveraines conlre l'ané-
mie, la eblorose, la faiblesse générale, les maux
d'estomac, migrain is, nóvralgh s, sciatique, rhu-
matismes.
On peut se les procurer dans toutes les phar
macies ct au dépöt Ptiarmacie Derneville, 66,
Boulevard de Waterloo. Bruxelles, Fr. 3.50 1«
boite, Fr. 17.50. les six boites.