T éléphone 52 Téléphone 52 Samedi '21 Mars 1908 10 centimes le N° 43 Ah&ee N° 44174 A propos d'un enlerremeut civil Concert a la Congrégation Ghronique religieuse Une énigme Le chapitre des Chapeaux 1° Pour les Dames Installation de Mr Van der Meersch curé-doyen a Bruges On s'abonne rue au Beurre, 36) A Ypres, et A tous les bureaux de poste du Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C, par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. royaume. Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime» la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coiitent 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (excepté les deux Flandres) s'adresser k YAjrmtt Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et ii Paris, 8, Place de la Bourse. Le Progrès n'est pas content des réflei ions que nous avons faites k propos d'un enter- rement civil récent. 11 trouve que nos reflexions ont été incon- venantes et qu'il ne peut les relever sans devoir dire des clioses quine peuveutqu'être pénibles a la familie du dél'unt. II nous semble que ce n'est la qu'une simple échappatoire... par latangente. Nous défions le Progrès de relever dans notre article quoi que ce soit d'offensant pour la per80une du défunt ou pour sa familie. Nous avons considéré les choses trés objectivemeulet nous avons relevé ce qu'il y a d incoïiérent dans de tels cortèges, abstraction faite de toutes les bonnes quali- tés que peut avoir le mort. Nous avons demandé si cette profusion de couronnes et de gerbes, qu'on voit habituel- iement dans les enterrements civils, avait sa raison vrais, non pas dans les bonnes qualités du mort, mais dans le fait que son ©aterremeut n'était pas religieux... Et nous avons dit que ce qui nous le faisait croire c'est que ia chose ne fait ombre de doute pour pei sonne on n'aurait jamais songé a apporter tant de couronnes au mort si son enterremect avait été religieux. Sa vie cependant en aurait elle été autre? Ses bonnes qualités en auraient-elles été dimi- nuées Aux yeux de quelques-uas, peut- être (et ils feraieut bien de le dire ouvei te- ment) mais aux yeux des 98 sur 100 (le Progrès adinet le chiffre) qui comptent bien ne pas se contenter de beaucoup de couron nes et de beaucoup do gerbes après leur mort Voila, disions-nous, oh il y a incohérence, et manque de vérité. Nou» nous permettous cependant de suggéror une bonne réponse au Progrès. n U'ast certaiu, doit-il dire, que toutes ces couronnes et toutes ces gerbes n'auraient pas été apportées au mort si sou corps avait été porté a l'Eglise... mais pour le bon motif... que l'Egliie n'admet les couronnes •t les fleurs que pour les enfants morts en bas Age... Enfin nous avons fait cette réflexion que la présence même de toutes ces couronnes et que les discours funèbres oü les senti ments les plus intimes de la nature même, nous suggèrent de ne dire et de ne relever que ce que le mort a fait de bien, conürment si parfaitement l'enseignement de la Foi qui nous apprend qu'a dater do l'instant de la mort il n'y a plus que le bien qu'on a fait qui compte et que c'est la seule chose qui sera couronnée. Mais, ajoutions-nous, si a dater de la mort il n'y a plus que le bien, c'est a dire l'accomplissement des devoirs de tous ses devoirs qui sera porté a notre actif, par une consequence iaéluctable il s'ensuitaussi, que le mal qu'on a fait, les devoirs qu'on n'a pas remplis, ceux surtout qu'on n'a pas remplis vis-a-vis de Dieu, seront portés a notre passif. G'est ce sentiment intimo, cette conscience que tout homine a du compte a rendre après la mort,qui a fait que de tout temps et chez tous les peuples l'enterrement a eu et qu'il coutinuera a avoir, le caractère d'une céré monie religieuse. G'est a ces considerations qua nous de- mandons au Progrès de répondre, en nous faisant connaitre ses pensées i lui sur cette matière il peut parfaitement 1© faire sans dire d.s choses pénibles a ceux dont il respecte la douleur. Le Progrès constate, dit.il, un fait, autrefois les amis du Journal crachaient leur bile sur le passage de cortèges funè bres... Aujourd'bui pareils scandales ne seront plus tolérés... les idéés de tolérance marchent... on en arrive a s'incliuer devant les convictions sincères. Nous aussi nous coustatons un fait. Autrefois les organisa» t»urf des enterremint» civil» n# cacbaient pas quelle était leur pensée intime, et on proclamait ouvertement dans les discours funèbres qu'on voulait honorer la libie- peDsée... raffrancbissement de la conscien ce... la mort sans prêtre. Aujuurd'hui de tout cela on se tait. Les jeunes gens de la Congrégation de St-Martin organisent une charmante Soiree musicale et dramatique, offerte a leurs bien- faiteurs et parents. La soirée aura lieu au local Place Van- denpeereboom et commencera le Dimanche, »2 Mars a 6 1/» heures et Lundi, 23 Mars a 7 heures. Sermons de carême en l'église St Nicolas Dans son instruction du 19 Mars, le Révérend Père Hoffmann a continué,devant un auditoire nombreux et recueilli, de traiter de la vertu morale de Justice. La vertu de Justice est la volonté de rcnire a chacun ce qui lui est dü c'est la balance dont les plateaux restenta égal niveau.Telle "est la définition et le symbole de cette vertu au röle si important. Après avoir parlé des devoirs qu'k cause comment il faut être juste a l'égard des hommes. Remarquons d'abord qu'être juste n'est pas facile. II faut en effet lutter contre une tendance qui s'accuse en nous rechercher notre bien propre ce qui convient a nous seuls. Ces exigences a satisfaire nous font sacrïfier souvent ce quiappartientaux autres. La vertu de justice doit done intervenir pour rendre a chacun ce qui lui est dü, pour détruire eet égoïsme farouche, pour respecter les droits du prochain d une manière rigou- reuse et exacte. Dans les rapports que nous devons avoir les uns avec les autresquelle sera l'ceuvre de la justice Dans la conquête des biens matériels, dans ia Lutte pour la vie elle arrêtera la cupidité qui se sert de tous les moyens honnêtes ou nonelle demandera d'être loyal dans toutes les transactions, dans toutes les ventes et les achats, de payer ses dettes sans attendre d'interminables délais elle exige que ceux qui s'occupent des intéréts des autres les gerent avec zèle. La Justice arrête les médisances et les calomnies, les insinuations perfides, les procédés indélicats ou blessants, les ingrati tudes et les mensonges. Le Révérend Père Hoffmann flagelle les malfaiteurs de la plume qui pour gagner de l'argent et se faire un nom ne craignent pas d'exploiter les passions les plus viles ou d'attirer les haines. La Justice doit règner dans les families: chacun des époux doit se servir pour le bien de la familie. Les époux doivent se respecter l'un l'autre et ne pas se discréditer aux yeux du prochain. La justice demande lafidélité mutuelle, elle exige des parents qu'il» s'occupent des enfants, qu ils les élèvent, qu'ils les forment, qu'ils les surveiilent, qu'ils les corrigent, qu ils ne soient ni trop sévères ni trop faibles, que leur affection soit égale. Par justice les enfants pour leurs parents doivent avoir de la piété filiale, c. a d. du respect, de l'affection et de l'obéissance. Que les maitres ne soient ni durs ni avares; que les serviteurs ne soient ni trop exigeants ni rebelles. A l'égard de votre patrie vous avez des devoirs de justice a rémplir d'elle vous avez re^u des biens, elle demande votre concours. Vous avez le pouvoir dechoisir des manda- taires choisissez-les parmi les plus honnêtes et les plus capables pour le bien de la patrie. On veut vous conher des charges publiques, ne les retusez pas paree qu'elles vous gênent: Si vous les acceptez.remplissez les pourle bien de tous. Une nation est grande, non paree qu'elle a des territoires étendus ou des armées puissantes, mais paree qu'elle com- prend la justice et qu'elle la respecte. A la fir. de cette instruction éminemment pratique l'orateur demande a ses auditeurs d'etre des justes. La justice peut itr poser des souffrances, mais Fait ce que doit, advienne que pourra Nos lecteursqui n'ont pas eu le bonheur d'assister ce sermon regretteront certaine- ment leur absence et ne manqueront pas de se joindre Jeudi prochain et les fois suivan- tes aux fidèles, qui pendant ce temps de pénitenc.' et de récollection spirituelle vien- nent se retremper dans la connaissance de leurs devoirs. Nous nous sommes souvent cassé la tête a essayer de déchiffrer l'énigme constitute par l'inconséquence des libéraux modérés qui,en théorie et d'aucuns même en pratique, se montrent, dans la vie privée, partisans convaincus de la Religion et qui, dans la vie publique, consacrent tous leurs efforts a la combattre et a ruiner son règne. Cette énigme est énoncée par Mgr Bou- gaud dans les termes suivants Tel est aujourd hui l'obscurcissemenr des esnritc mie des hommes intelligents, parfaitement intè- gres, des hommes qui croient en Dieu, qui rougiraient de nier son existence, n'ont rien de plus a coeur que de refouler son action hors de toute sphere sociale. Ils Lui ouvrent toutes grandes les portes de la vie individuel- le; mais ils ne font qu'entre-bailler devant Lui les portes de la vie domestique, et ils Lui ferment absolument celles de la vie publique. C'est a dire qu'ils restreignent Faction de Dieu a mesure qu'elle devient plus nécessaire Cet obscurcissement des esprits dont parle l'éminent auteur du Christianisme dans les temps présents est moins une explication de 1 énigme qu'une simple affir mation de celle-ci. Cet obscurcissement lui- même doit trouver son explication, sous peine de contradiction avec l'intelligence prêtée aux auteurs de cette inconsequence. Sans doute, pour qui tient compte des causes perturbatrices de la raison l'énigme n'est point indéchiffrable et, sans prétendre lire dans les consciences individuelies, on peut certes expliquer ces curieuses éclipses de la raison. Mais si, au lieu de remonter aux causes, Ton se borne a se mettre en face des faits et a considérer leur enchainement logique, il n'est plus possible de percevoir autre chose qu'un outrageant défi a la logique. II n'y a pas deux morales l'une bonne pour soi et pour ceux que l'on aime, l'autre bonne pour le restant de l'humanité. Car nous ne parions pas ici de ces défail- lances, si fréquentes soient-elles, de la vie morale et qui pour être des inconsequences, elles aussi, ne sont que le fait de la fragilité de notre nature. C'est 1 eternelle confirmation de l'aveu de Senèque Video meliora pro- boque... deteriora sequor Ces inconse quences la, on les observe chez les meilleurs catholiques. Mais même chez ceux de nos amis oü elles sont monnaie courante et qui font le moins honneur a notre cause, elles restent toujouis des inconséquences passa- gères de la vie privée désavouées par la vie publique. Leur logique est toujours solennellement réhabiiitée. Chez l'élite des libéraux modcrés, au con traire, la logique re^oi^dans la vie publique, des outrages d'autant plus sensibles qu'elle en re$oit moins dans la vie privée. C'est même précisément paree qu'un tel déni de logique heurte violemment le sens commun, que l'espèce de ces inconséquents devient de plus en plus rare, a mesure que le conflit religieux saccentue et se porte davan- tage sur le terrain politique. Quand un chrélien prend plaisir k lire des journaux ou des livres oü son Père céleste est blasphémé, oü sa Mère la Sainte Eglise est outragée, oü la Religion qu'il révère est vilipendée et chargée de moqueries, il commet la assurément un acte aussi blama- ble qu'inconséquent. Mais tant qu'il reste accidentel et individuel, tant qu'on n'y mêle pas l'entourage ni surtout la masse, ce mal est limité et échappe a notre ressort. II n'en est plus de même quand nous voyons un libéral élever chrétiennement ses enfants et, au mépris du blime de ses amis politiques, ne vouloir pour eux qu'un enseignement foncièrement religieux puis, mettre tout en oeuvre pour combattre cet enseigement, l'Eglise qui le donne et le parti constitué pour la defense des droits de Dieu et de l'Eglise enfin soutenir de son argent, de sa collaboration, de son influence, la presse, les oeuvres, le parti qui poursuivent la ruine de cette même influence religieuse dont il se montre si jaloux pour ceux qui lui sont chers. Pareille attitude n'est pas seulement de la dernière inconséquence, elle est en outre profondément odieuse du chef du mépris qu'elle témoigne pour les de'she'rités du sort. Quand on trouve bons pour soi, pour sa femme et pour ses enfants la Religion et son enseignement, on ne doit pas priver de leurs bienfaits ceux qui doivent forcément se con- Jc 1 enseignement qu'on leur offre gratuitement. Un peu de logique, s'il vous plait, mes sieurs les modérésUn peu de justice sociale aussi 1 L'éternelle question des chapeaux a inté ressé les savants eux mêmes et nous avons eu la bonne fortune de trouver un ouvrage de Chevreul oü le grand chimiste décrit le chapeau qui sied aux femmes selon leur carnation et la couleur de leurs cheveux Un chapeau noir a plumes ou a fleurs blanches ou roses convient aux blondes. II ne messied pas aux brunes, mais sans être d'aussi bon effet. Celles-ci peuvent ajouter des fleurs ou plumes orangées ou jaunes. Le chapeau blanc ne convient qu'aux carnations blanches ou rosées pour blondes ou brunesmais quant aux chapeaux de gaze, de crêpe, de tulle, ils vont a toutes les carnations. Pour les blondes, le chapeau blanc peut recevoir des fleurs roses, ou surtout bleues. Les brunes doivent éviter le bleu, prcférer le rouge, le rose, i'orangé. Le chapeau bleu clair va au type blond, il peut être orné de fleurs jaunes ou oran gées, mais non de fleurs roses ou violettes. La brune qui risque le chapeau ne peut se passer d'accessoires orangés ou jaunes. Le chapeau vert fait valoir les carnations blan ches ou doucement rosées. Quant au chapeu rose, il ne doit pas avoisiner la peau il doit en être séparé par une garniture blanche ou verte. Le chapeau rouge n'est conseilié qu'aux figures ti op colorées. Eviter les chapeaux jaunes ou orangés. Se montrer fort réservé vis a-vis du chapeau violet, a moins qu'il n'en soit séparé par des cheveux ou des accessoires jaunes. De même; pour les chapeaux jaunes,qu'une brune seule pourra risquer avec des accessoires bleus ou violets. M. Chevreul aurait plutót fait sa fortune comme modiste que comme chimiste. 2° Pour les Messieurs L'homme qui est assez h»ureux pour pouvoir se faire cadeau d'un chapeau neuf, je pari» surtout du chapeau de soie, commence toujour» par prodiguer k cet ornement de son chef les soins les plus minutieux. Avec uue brosse donce, il eulève les atonies de poussière, et l'on dirait que son unique preoccupation est de conserver a la peluche soyeuse ce brillaut moiré qu'un rien peut tenir. Sort-ilf II interrog© d'abord ie baromètre, cousulte la direction du vent, plonge «on regard dans les profondeurs de l'horizon, et pour peu qu'il lui reste le plus petit doute sur la sérénité du temps, il se sacrifie pour son chapeau et s'arme d'un parapluie. i Mais il est dans la nature des choses que la prévoyance humaine soit prise au dépour- j vuil arrive un jour oü le couvre-chef recoit uue averse. Le propriétaire du susdit cherche a donner le change a sa vexation, en se persuadant que sou chapeau est impermeable et qu'un peu de pluie ne lui j aura pas fait perdre son lustre. Cependant, it d&t.r de ce premier échec, l'homme n'a plus pour son chapeau la même conside ration et les mêmes égardsil ne prend plus la peine de le brosser a la brosse douce, et se contente d'un coup de manche de paletot. II sort sans parapluie, brave la poussière, se moque du coup de vent et verrait d'un ceil indifferent son chapeau subir tous les outrages, s'il ue songeait avec inquiétude au moment oü il faudra le remplacer. Pauvre malheureux chapeau de soie I Voyez comme il est promptement arrivé a la degradation 1 Ses bords sont rüpés, sa forme est graisseuse, son poil a roussi, le marchand d'habits le réclame, et le proprié- taire, qui l'a pris eu degoüt, est tenté de lui administrer un suprème renfoncement. Ainsi passent chapeaux 1 Si j'ai eu l'idée de vous re taper catte histoire de la grandeur et de la décadence du chapeau, c'est que j'y apergois une frappante analogie avec un phénomène qui se produit trop fréquemment dans notre être intérieur. Tant que l'homme se sent la conscience pure, il s'ingénie a lui conserver son lustre, il la choie, la préserve de tout contact com- promettant c'est la période de la broise douce. S'est-il laissé une fois entraiaer a une faute, il perd assitót une partie du respect qu'il avait pour lui-mème, il ss livra a des capitulations indignes, arguments a tort st a travers pour justifier des actes que sa conscience réprouve, et a force de sophismes parvient a s'étourdir au point de ue plus pouvoir discerner entre le bien et le mal. Sa raison abusée rempiit alors le role de la manche du patelot, qui caresse la chapeau k rebrousse-poil, sous prétexte d'un retapage économique. Encore un peu de temps, et la notion de moralité ne sera plus pour cet être dégradé qu'une chose importune dont il lui tardera ds ne plus faire usage. Vous le verrez alors exposer, sans sourciller sa conscience a toutes le3 int-empéiïes, se jouer d"e la fof -jdrée, de ses devoirs envers autrui et envers lui même. .1 II en sera done de cette conscience flétrie et maculée,. couverte d une couche d'opprobre, comiae du chapeau qui finit par aller s'ensevelir dans la boutique du fripier. Ici finit la similitude, car vous pouvez acheter un chapeau neuf, mais vous ête» malheureusement obligé de garder votre conscience a l'état de vieux chiffon. Lundi a eu lieu l'installation de M. l'abbé Van der Meersch, comme curé-doyen de Notre Dame. Le soieil, ayant eu vent sans doute, des voeux e'mis par les paroissiens, s'était mis de la tcte aussi des rayons prin- laniers égayaient la foule sympathique qui se pressait sur'le parcours du cortege. Celui-ci se forme rue de la Soufrière, pen dant que les trompettes thébaines laissent perier de la tour de l'Académie, leurs notes argentines. Mais voici M. le. chanoine De Schrevel, archiprêtre, chargé d'investir de ses fonctions le nouveau doyen,qui s'avance revêtu des orneménts sacerdotaux Le nou veau dignitaire le suit, ayant a ses cötés M. Bernolet, cure' de St Walburge et M. le JOURNAL TPRES ©rgane Gatholique de l'flrrondissement d'cllc nou» devous icuUic i Dicu,icaie a Uire a

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1