Botrel a Ypres Nos travaux Le mandememt do Carême du cardinal Mercier Pensées diverses Cour d'Assises Chroniquè Religieuse A cl es olïiciels chanoine De Brouwer, doyem d'Ypres. Celui-ci a voulu par litémoigner de sa sym pathie envars son ancien collaborateur. Ce a'eat du reste pas le seul yprois qui a voulu assister k la fête nous avons remarqué soumment un photographe d'Ypres, qui armé da son appareil, prend diverses vues du cortege. M. l'abbé Van der Meersch était si populaire k Ypres, dit il, faites le remarquer,8'ii vous plait, dans votre compte rendu de la fête. Le cortège se déroule notons les clairons et la musique de la Gildeles enfants des êcoles catholiques de la paroisse, munis de drapelets aux couleurs nationales; plusieurs groupes religieux et une ravissante série de petits bergers et bergères, pat mi lesquels nous rencontrons les enfants de plusieurs grandes familie* da la paroisse. Les marguilliers et de nombreux amis suivent le nouveau dignitaire, Nous remar- quons notamment MM. les échevins baron van Caloen et Goethals MM. les chanoines Lahousse, Duclos et Rommel, ainsi que de nombreux écclésiastiques Yprois. Le cortège traverse les rues ornées de drapeaux, de fleurs, et d'arcs^de triomphe.au milieu d'une foule respectueuse. La cérémonie'religieuse s'est écoulée avec la majesté habituellc. L'après midi, le nouveau doyen a lait une promenade dans les divers quartiers de sa paroisse. Ad muitot annos 1 La séance de Gala donnée hier *oir en notre vill* devant une salie archicomble, a été un taagnifique «uccès pour le sympathi- que barde breton, aa gracieuse compagne et le groupe excellent d'artiste* qu il a réuni* autour de lui pour faire aimer partout le* Bonnes chansons. Le compte-reudu de cetiè belle fête ne pouvant paraitre que la seinaine prochaine, le Journal d' Ypres *'accu*erait d un coupa- ble «ilence s'il ne se fai*ait aan* retard l'organe des nombreux auditeurs pour pré senter an Comité organuateur de vif* remer- clement* et de chaleureuso* felicitation*. L* transformation et la restauration du pot tail méridionnal de l'eglise Saint Martin sont en bonne voie d'exécution. Les travaux marchent bien et vite. L'hiver long et mau- vais, dont nous avons été gratifié, était peu propice k un travail au grand air. Pourtant s'il a pu contrecarrer, il n'a pu arrêrer l'ar- deur, qu'on avait mise a activer ces travaux et tout fait prévoir, qu'ils seront achevés etre qu il ne s'agit pas d une snrfple restau ration mais également d'une transformation du portail sud. II ne s'agira plus d'une porte dêntrée flanquée de deux fauses portes. Non, toute la partie dans laquelle est encastrée la fausse porte oriëntale disparait, la partie opposée reste,mais aura un tout autre aspect. L'en- semble aussi aura un effet tout autre. Peut étre ne sera-t-il pas gouté de suite par le public, paree qu'il est habitué a cette masse actuelle, qui impose, mais il n'en sera pas longtemps ainsi car l'ême de notre peuple yprois possède un sentiment artiste. II aura töt fait de compreadre et ne regrettera pas, par exemple la suppression du faux portail oriental, en constatant toute la beauté archi tecturale et le jeu admirable des chapelles absidiales qu'il ignore forcément maintenant. A Saint Pierre, e'est vraiment a regretter qu'on n'ait pas songé plutot a placer ces bel- Le Modernisme La lettre pastorale adressée par S. E. le cardinal archevêque de Maliaes au clergé et aux fidèles de son diocèse a l'occasion du Carême traite du modernisme. Le cardinal constate tout d'abord avec joie que les erreurs du modernisme, qui ont envahi surtout la France et l'Italie, ne comp- tent guère d'adeptes en Belgique. Vous devez, dit-il, d'en avoir été préservés a la vigilance de vos Pasteur* et i l'esprit d'im- partialité scientifique et de soumission chré- tienne qui anime les représentant} du haut •nseignement dans notre pays Cependant l'Encyclique oü le Souverain- Pontife a condamné l'erreur modemiste contient des cnseigncments utiles pour tous lts chrétiens. De plus, les journaux et revue* des partis hottiles a l'Eglise, avec un empressement et un ensemble que peut seul expliquer le parti-pris, ont équiroqué sur le mot «Moder nisme et fait croire, a ceux qui les lisent dt cunfiancc, que lc Pape condamne la pftl^ée moderne, ce qui, dans leur langage ambigu, signifie la science moderne et ses méthodes. C'est aussi pour détromper ceux qui ont peut-ctrc de bonne foi partagé cette impres- les rangées de fenêtret ogivales. Ce travail achevé a présent donne un cachet plus bean, plus grandiose au monument, les vitraux dont un voit déja des spécimrns ne feront que le rehausser encore. Et il parait méme, qu'on ne s'en tiendra pas la, mais qu'il est question de pousser la restauration plus en avant encore. Tant mieux done. Et les Halles Qui pourrait croire que les Halles ont été restaurées il y a 5o a 60 ans Le tout est en mauvais état, des pierres s'effritent, des ornements tombent ou dispa- raissent, les toitures soutenues par des poutres vieilles de trois siècles menacent ruine. La restauration sera un travail fort important et qui devra s'exécuter par parties. ËUe commencera par l'aile oriëntale entre le Nieuwwerk et le Beffroi et pourra être commencée tout procliainement. Les plans, devis et cahier des charges sont dressés et on nous assure que l'adjudication publique des travaux pourra se faire dans le courant du mois d'Avril prochain. II serait également question de profiter de l'été pour commencer les travaux d'endigue- ment de l'étang de Zillebeke et son raccorde- ment a la ville. Ce travail augmentera la capacité de l'étang de Zillebeke de i5o.ooo mètres cubes. Outre qu'il mcttra a la disposi tion des habitants une plus grande quautité d'eau il permettra d'alimenter la ville, pen dant l'exécution des travaux prévus a l'étang de Dickebusch et en cas d'accident k la conduite de celui-ci. Une fois ces deux travaux aux étangs,dont 1'un est le corollaire de l'autre, achevés, nous aurons une eau abondante pouvant alimenter tous les quar tiers de la ville en tout saison et par tout temps. II s'en suivra également que l'eau des étangs, qui d'après des analyses faites par differents chimistes ne contient aucun microbe suspect ou pathogène et notamment le bacille du typhus, sera meilleure quand les étangs seront endigués et portés a une cöte plus élevée. Voila des choses tres appre ciates et tout en constatant l'effort fait jusqu'a ce jour, nous ne pouvons assez engager bos édiles a tenir la main ferme, car une bonne distribution d'eau abondante est une question capitalepour une ville. Voila les premier* fruit* de l'emprunt, que le conseil communal a voté il y a une bonne année k peine. Ce fut é.,alement, si nou* nous rappelons bien, k l'occasion de la discussion des travaux i faire avec le produit de l'emprunt que MFraeij*, a cette époque encore con- seiller, demanda a prévoir une certaine somme pour la construction d>un mur de clóture au cimetière. L'houorable bouig- mestre tout en approuvant l'idée de la construction du mur estima que cette chose pourrait se faire sans intervention Ha 1'em. t-. X TV 14 O jo ijiuauaru li y a quelques semaines du cótó de Jachaussée de Zonae- beke, nous fumes tout surpris de voir déja ce mur de clóture. II est vraiment monu- tal et nous formons levoeuale voir continuer tout autour du cimetière. Ce* jours derniers nous retrouvant au cimetière, nous avons constaté avec plaisir que M. Fraeijs, le nouvel échevin des travaux publics, a fait exécuter des planta tions des mieux réussies tout le long de* deux avenue* parallèles a l'avenue princi pale. Comme nou* en parlions k quelqu'un, ce monsieur qui paraissait au courant, nous apprit qu'il est ohose décidée également de faire disparattre du rond point prés d* la station les plantations d un goüt douteux, qui l'enlaidissent pour le* remplacer par des specimens, qui donnei out satisfaction aux amateurs de belles verdures. sion injurieuse pour dc Papc que le cardinal- archevêque a voulu faire comprendre les raisons qui ont motivé la condamnation du modernisme par la suprème Autorité de l'Eglise. Nous repreduisons en feuilleton la magni- fique lettre oü l'éminent prélai expose avec la double autorité qui s'attache a sa science et a son caractère ce qui constitue l'hérésie modernisme. Quelle est l'idée mère du Modernisme Qu'est-ce done que lé Modernisme Ou plutöt, comme il ne s'agit pas de nous attacher a des détails, qui pour beaucoup d'entre vous seraient sans intérêt, quelle est lidée mère,quelle est i'kme du Modernisme Le Modernisme n'est point l'expression moderne de la science, et par conséquent la condamnation du Modernisme nest ni la condamnation de la science dont nous som mes tous si justement fiers, ni la reprobation de ses méthodes, que les savants catholiques tiennent et doiventtenir a honneur de pratiquer et d'enseigner. Le Modernisme consiste essentiellement a affirmer que lame religieuse doit tirer d'elle- même, rien que d'elle-même, l'objet et le motif de sa Foi. 11 rejette toute communica tion révélée qui, du dehors, s'imposerait a la conscience, et ainsi il devient, par unecon sequence nécessaire,la negation de 1'Autorité doctrinale de l'Eglise établie par Jésus- Christ, la méconnaissance de la hiérarchie La politique n'est que le corps des sociétés humaine* la religion en est l'ime. Flétrir le sentiment religieux dans l'humanité, c'est le viol de Time discréditer ce sentiment dans les masses, c'est les dégrader au des sous de l'esclave, qui a un mattre sur la terre, mais qui a, du moins, un Dieu dans ses pensées c'e st laisser le peuple sans cotso- lateur et sans vengeur, a la profanation et a la servitude sous tous ses tyrans. II n'y a done qu'une politique antipopulaire qui puisse être irréligieuse. j Le libéralisme et la religion ce doit être la même chose dansle coeur duvrai politique; car la liberté ne puise son droit divin que dans le Ciel.Que serait O'Connell s'il n'avait pas Dieu derrière lui Voila nos doctrines, j Le sentiment religieux est tout l'horizon de 1 humanité lui seul ouvre aux sociétés comme aux individus les perspectives de l'infini. Enlever aux hommes eet horizon, c'est les emprisonner dans un cercle de mou vement sans grandeur et d'agitation sans but. Si Dieu n'est pas au terme du chemin,a quoi bon marcher Ce sentiment est le seul qui soulève les masses au-dessus de leurs misères et les heureux au-dessus de leur égoïsme. Cest le patriotisme de l'éternité. On a dit, dans une expression mystique et sublime, que la prière était la respiration de Time. II faut que l'humanité respire Lirgement. II ne faut pas mesurer l'air a l'éme des populations. Lamartine. Le religion a toujours été le premier fon dement des sociétés. L'étude méthodique des sociétés européennes m'aappris que le bon- beur individuel et la prospérité publique y sont en proportion de l'énergie et de la pureté des convictions religieuses. Fr. Le Blay. Le mensonge, quand il s'adresse a ceux qui souffrent, est la plus basse des scéléra- tesses. Waldeck Rousseau. Si j'étais père, j'aimerais mille fcis mieux voir mes enfants croupir toute leur vie dans 1 ignorance et l'oisiveté, que de les txposer a l'horrible chance,que j'ai courue moi-même, d'acheter un peu de science ou prix de la foi de leurs pères, au prix de tout ce qu'il y aurait de pureté et de fralcheur dans leurs ames, d'honneur et de vertu dans leur cceurs. Montalembert. V oici la liste des jurés appelés a siéger dans la prochaine session de la Cour d'assi- ses de la Flaridre Occidentale, dont l'onvor- vure Ml nxée au lundi 13 avril 1908, sous la présidence de M. De Haene, conseiller a la Cour d'appel de Qaad. Jurés titulair es MM. A. Stroom, notaire, Nieupoort. A. Vandevelde, lamineur, Courtrai. P- Castermans, négociant, Bruges. A. Six, fabricant, Wervicq. A. Ampe, propriétair*, Handzaeme. Ch. Verheule-Mermuys, brasseur, Bredene. R. Camerlynck, notaire, Passchen daele. J. Biesemortel, pensionné, Dottignies. J- Vandendries8che, prop. Moorslede. C. Donck, notaire, Furnes. A. Campens pensionné, Dottignies. C. D'huvettere, notaire, Ypres. A. Gheysen, conseiller com., Heule. A.Werbrouck, seer, com., lseghem. J. Andries, docteur en droit, Furnes. E. Desmedt, négociant, Bruges. divinement constituée pour régir la société chrétienne. Pour mieux comprendre la signification de cette erreur fondamentale,rappelons nous les enseignements du catéchisme sur la constitution et la mission de l'Eglise catholi- que. Le Christ ne s'est pas présenté au monde a la fagon dun chef d'école de philosophie, incertain de lui.même, abandonnant a la libre discussion cfe ses disciples un système ■d'opinions réfotoables. Fort de sa sagesse divine et de sa puissance souveraine, II a imposé aux hommes, en même temps qu'il la leur proposait, la parole révélatrice qui leur montrait le salut éternel et l'unique voie qui y conduit. II a promulgué pour eux un code de mo rale et leur a apporté les secours sans les quels il est impossible d'en mettre les régies en pratique. La grace et les sacrëmenis qui nous la confèrent ou nous la restituent lors- que, I ayant perdue, nous consentons a la recouvrer par la penitence, forment l'ensem- ble de ces secours, l'économie du salut. II a institué une Eglise. Comme il ne de- vait passer que quelques années parmi nous, il a, avant de nóus quitter, confié ses pou- voirs a ses Apótres, avec la faculté de les transmettre a leurs successeurs, le Pape et les évêques. L'e'piscopat, en union avec le Souverain-Pontife, a done ainsi regu et pos sède seul la mission d'exposer officiellement, MM. C. Barbier, conseiller com., Furnes. A.. DeWitte, négociant en lin,Courtrai. A. Ronse, propriétaire, Gistelles. Devos-Vandenberghe, notaire, Wer vicq. J. Verriegt, fabric'de tissus, Courtrai. F.Timmerman, pensionné,Adiukerke. H. Carbonez, échevin, Roulers. Ch, Ide, notaire, Courtrai. L. Defauw-Pieters, fabricant de chaus- sures, lseghem. J Herman, confectionn<Hir, Courtrai. H Carnaye, pensionné, Sainte-Croix. E. Van Cayzeele,notaire, lieninglielbt. L. Vei haegbe, brasseur Houthem. J. De Jonghe, brasseur, Meniri. Jurés supple'mentaires MM. C. Van Nesté, brasseur, Bruges. C. Lemyé, corroyeur, id. A. Blondeel, négociant, id. V. Serruys, id., id. Eglise de St Martin Confrérie de N. D. de Lourdcs et Apos tolat de la prière pour la conversion des pécheurs. Mercredi 25 Mars,Jéte de Vannoncialion de la Su Vier ge. Indulgence plénière. Messe solennelle a 8 heures a l'intention des associés. Par arrêté royal du 10 Février 1908 la médaille de 2e classe est accordée a M. fl. Demeyer, messager-concierge k l'hotel de ville d'Ypres. Un arrêté royal du 5 Février 1908 auto- rise le conseil communal de Wervicq a percevoir une taxe sur les propriétés situées le long des voies publiques pourvues d un égout. Un arrêté royal du 17 Février 1908 approuve la délégation uonné par M. le bourgmestre de Rousbrugge-Haringhe k M. lechevin August Sarrazijn pour remplir les fonctions du ministère public prés le tribunal de police du canton de Haringhe, en cas d'empêchement de M. le bourg mestre. Par décision du 20 Février 1908, le Ministre de l'agriculture ad interim, d'ac- cord avec le département des finances, autorise, sous les conditious ordinaires, l'importation des solipèdes domestiques uUevaux, aoes, mulcts, bardots, et des poules, par le bureau des douanes de Wervicq, tous les jours ouvrables moyen- nantpréavis de vingt-quatre heures a M. P. Vanraes, vétérinaire agréé, k Wervicq, préposé au controle sanitaire. Par arrêté royal du 20 Février 1908, la médaille civique de le classe est accordée a MVI. D. Masschelein, instituteur communal k Passchen daele et B. Decock, instituteur communrl a Houthem-lez-Ypres. Un arrêté royal du 22 Février 1908 approuve la délégation dounéa par M. le bourgmestre d'Ypres a M. l'éohevin Ernest Fraeijs, pour remplir les fonctions du ministère public prés le tribunal de police du canton d Ypres, en cas d'empêchement de M le comrpissaire de police et de M. le bourgmestre. Par arrêté royal une pension de été accordée a Mr P. Juncker honoraire d'athénée royal a Ypres survciii an Par arrêté royal du Ï9 Février major Ligy, chef de la garde civiqUe Jy est nommé membre effectif de la co Pr.{| sion chargée de la délivrance du dinl"'S d aspirant officier de la garde civiqUe 0ttlt> les deux Flandres pendant la période n °U' quennale expirant le 3i Décembre ig[2 Un arrêté royal du 17 Février autorise i° le conseil communal de Vla^°' tinghe a proroger pour un terme de ,1 années le délai d'amorlissement des empruD| de 15.700 et 17 oop frs que la commune contraciés avec les hospices civils et bureau de bienfaisance de la localitéen vert, de l'ar-rêté royal du 24 Septembre 1894- ks hospices civils tl le bureau du bienfjj s nice a consentir a cetie prorogation. Un arrêté royal du 2 Mars 1908 autorjS( le "conseil communal de Dickebusch a ern prunter la somme de 3o.ooo frs par l'entre mise de la Société du Crédit communal. Par arrêté royal du 14 Mars 1908, M' R Therry, est noinmé bourgmestre de la commune de Ploegsteert. S Jnt nommés pour la période triënnale 1908 1909 1910 membres du bureau ad mi. nistratif de l'école moyenne pour garcons j Ypres. Dans le cons-. il communal MM H. Vanderghote, membre sortant, E.Struye Hors du conseil communal MM. L Biebuyck et J. Boedt, membres sortants. BURGERSTAND VAN YPER van dim 13 totdenüO Maartl908 Geboorten: Wallaert Joseph, Dixmuidestraat. Paeme Paul, Mondstraat. Vanden Berge Magdalena, Mondstraat. Maesen Theodoor, Meenen steenweg. Decramer Emiel, Kanonstraat. Vidor Joseph, Lombaardstraat. I'ieryck Leona, Hondstraat. Wouts Augusta, Poperinghe steenweg. Cooren Ludovic, Schnttelaerestraat. Labaere Henri, Zaalhof. Sterfgevallen Tegethoff Maria,60 z. b. St. Jacobskerkuof. I Bossaert Joannes, 90 j. z. b. wedr DoomJustina Rijselstraat. Goudesone Bernard, 65 j. z. b. wedr Carbonez Ludovica van Luypaert Sophia,echtg Hindrycki Francisca, Lange Tbouroutstraat. Staelen Joanna, 4 j. Zonnebeke steenweg. Sabben Desideri, 67 j. ongeh. Frezenberg. Carpentier Maria, 17 j. z. b. Boterstraat. Hoornaert Gerard, 1 j. Meenen steenweg. Desaegher Leonia, 63 j z. b. ecbtgt Dehouok Henri Dixmuidestraat. Devos Sophia, 79 j. z. b. wwe Van Eeekko^ue Petrus, Eigen Heerdstraat. Debrauwer Leopold, 73 j. z. b. wedr Hosten Maria. Meenen steenweg. Gesquiere Helena, 6 maanden St; Maartens klooster. Vandenbide Maria, 7 maanden. Zaalhof. de commenter authentiquement les doctrines révélées par le Christil a seul le droit de dénoncer avec autorité les erreurs qui sont incompatibles avecelles. Le chrétien est celui qui, confiant dans 1 autorité de 1 Eglise, acceptg sincèrement les doctrines quelle propose a sa foi. Celui qui répudie ou met en doute son autorité et rejette, en conséquence.une ou plusieurs des vérités qu'elle oblige a, croire, s'exclut lui même de la société écclésiastique. L'attitude de l'Eglise d l'égard des modernistes L excommunication prononcée par le Pape contre les modernistes obstinés, et que nos adversaires voudraient faire passer pour un acte de despotisme, est la chose la plus sim ple, la plus naturelle du monde. II n'y a ici en jeu. Mes Frères, qu'une question de loyauté. Om ou non, avez-vous foi a la divine autorité de l'Eglise Acceptez-vous, exté- rieurement et de coeur, ce que, au nom de Jesus Christ, elle vous propose a croire ou non> consentez-vous a lui obéir 1 Si oui, elle met a votre disposition ses sacrements et se charge de vous conduire au port du salut. si non, vous brisez délibére'ment le lieu qui vous unissait a elle, dont elle avait serré le noeud que sa grace avait sacré. Devant Dieu et devant votre conscience, vous ne lui appartenez plus. Ne vous obstinez point a rester hypocritement dans son sein. La loyauté vous interdit de vous faire passer encore pour un de ses fils, et elle qui ne veut nine peut être complice d'une hypocrisie sacrilege, vous demande et, au besoin, vous somme de sortir de ses rangs. Bien entendu, elle ne vous répudie qu'aus- si longtemps que vous le voudrez vous- mêmes. Lejour oü, déplorant votre égare- ment.vous reviendrez reconnaïtre loyalement son autorité, elle vous traitera avec tous les égards que le père de la parabole de l'enfant prodigue témoignage a son fils repentant. Telle est done la constitution de l'Eglise, L épiscopat catholique, dont le Pape est le chef, est 1 héritier du collége apostolique, il enseigne authentiquement aux fidèles la révélation chrétienne. De meme que la téte concentre la vie de 1 organisme entier el dirige son action en coordorinant tous ces mouvements,de même le Pape assure 1 unité a l'Eglise enseignante, èt chaque fois que,parmi les fidèles ou parmi les évêques, il surgit un différend doctrinal, le Pape le tranche avec une autorité,souve- raine. Son pouvotr est sans appel. En résumé, chaque fois qu'un cfiïétien, a un moment quelconque de son existence, s'adresse ces deux questions capitaies Que dois je croire en ce moment I Pourquoi dois je le croire La réponse qu'il a a se faire est la suivanteJe dois Croire ce que m'en- seignent les évêques du monde catholique qui sont d'accord avec le Pape. Je dois croire cela, paree qüe l'épiscopat en union avec le Pape est l'ofgane de transmission des enseignements révélés pal' J.-C. Soit dit en passant, l'organe de transmis sion est cequi sappelle d'un mot la «"tradi tion a laquelle doit répondre la foi des fidèles. Eh bien, Mes Freres, le Modernisme,;que le Pape a condamné, est la négation de ces enseignements si simples, que vous avez appris dès votre enfance lorsque vous vpus prépariez a la première communion. (A suivre) i avant le délai fYauriins iorvnrenf r>?nr

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2