A ia Chambre
L'agriculture cléricale
Nomination
La question du Congo
Le mandememt do <-arême
du cardinal Mercier
A la Congrégalion
de St .VI a rli
\ux instituteurs
A propos du 2b Mars
Musique
honnêtes, pour tous ceux et toutes celles qui
veulent être et rester des chrétiens et des
chrétiennes et pouritous les autres qui ne
veulent pas ravaler leurs moeurs I A tous
ceux-la nous recommandons l'abonnement
i la Bonne Chanson.
L'ceuvre paralt en fascicules mensuels.
Chaque fascicule contient en moyenne 8
chansons avec texte et accompagnement de
de piano, des poésies a dire (ohé, les mono
loguistes de salon et ce qui ne gate rien,
des notes historiques et autres sur les mani
festations arlistiques de grande et parfaite
tenue.
L'abonnement coüte n francs Fan. Pour
ce qu'on vous donne c'est pour rien Et d
nest pas de pianiste amateur, pas de chan-
teur ou chanteuse de salon qui ne dépensit
dix foix plus pour dix fois moins de musi-
ques
S'adresser a M. 1 Administrateur de la
Bonne Chanson, 3a, Faubourg St-Honoré,
a Paris, en indiquant ses noms et adresse
exacte.
Les oeuvres de Boirel s'obtiennent facile-
ment dans toutes les librairies vendant des
musiques.
Des recueils de choix ont été luxueuse-
ment édités en ces derniers temps, citons
Les Chansons en dentelles, (chansons
Louis XV).
Les Chansons de la Fleur de Lys, (guer
res Vendéennes de 1793).
Les Chansons pour Lison, (poèmes
d'amour rustique).
Les Chansons de Jean le Rêveur.
Les Chansons de Not' Pays.
Les Chansons des Petits Bretons.
Tous ces albums artistiquement illustrés
et sous couverture riche, contiennent en
moyenne de ra a i5 chansons avec accom
pagnement de piano prix 10 frs, par
album (les chansons pour Lison coütent 8
frs, seulement).
II existe aussi les suites complètes
Albums contenant de 35 a 40 chansons avec
accompagnement. Les prix sont évidemment
en consequence. Notons
Les Chansons de chez nous.
Les Chansons en Sabots.
Les Chansons des Clochers a jour.
Les coups de Clairon.
Puis les séries de chansons diverses,
poésies, contes,légendes, poèmes, etc.
Pour ceux qui ne sont pas
Musiciens
Botrel a fait éditer la plupart de ses oeuvres
(poésies seules) en volumes a fr. 3.5o,
illustrés par les meiileurs crayons.
Nous notons Chansons de chez nous,
(^5m« mille), ouvrage couronné par 1 Acade
Contes du lit
(i5me mille).
Chansons en Sabots, (suite
de chez nous), (i6me mille).
Coups de Clairon, (6™e mille).
même. Elle déborde sur le» questions secon
dares qui l'entourent. Ceux qui sont contre
(annexion le diront. Quant a moi, persuadé
quelle est inévitable et s'impose au pays
comme un grand devoir de patriotisme et de
dignité, je crois ne pouvoir désormais invo-
quer les modalités du traité omme un
motif suffisant d'opposition. Nous navons
pas voulu admettre que la reprise iut subor-
donnée a la Fondation do la Couronne,
jugeant que cette condition limitant la
souveraineté nationale en Belgique comme
au Congo,et nous avons obtenu satisfaction.
Les modalités nouvelles n'ont plus le même
caractère elles laissent la souveraineté
intacte et le projet de charte coloniale, dans
sou ensemble, assure aux pouvoirs publics
beiges l'excrcice d'un plein contröle sur
(administration du Congo.
Dans ces conditions, oa peut dire que
(annexion du Congo est faite.Toute la dro.te
votera, a une settle exception prés, cello ue
M. Coifs, le traité de reprise et la loi colo
niale. Quant a (opposition, il est certain
que les libéraux de la nuance Hymans et les
députés libéraux d'Anvers voteront avec la
droite. II n'y aura done que les radicaux a
la suite de MM. Lorand et Janson pour
suivre les républicains et les socialistes de
(extréme gauche.
Car c'est par hostilité au Rot et k la mo
narchie plus que par opposition a la politi
que coloniale que l'extrême-gauche votera
contre la reprise du Congo.
M. Vandervelde se déclare partisan, en
prineipe, de la politique coloniale. II dit a
clos Chansons a dire,
des Chansons
qui veut (entendre que (annexion est, a ses fondateurg>
yeux, inéluctable. Et tl entraine son parti a gsj..C0 tout
M. de Schellinck défend la cause des
instituteurs et demande que le gouverne
ment relève le tauxde leur pension.
M. Coifs prote8te contre la partialité
avec laquelle les administrations publiques
anticatholiques répartissent les subsides en
matière scolaire. Les libéraux et les socia
listes ne veulent pas que toutes les écoles
soient mises sur Ie mêmTpied ils n ont
de faveur que pour les écoles neutres
Vous voulez, dit-il en s'adressant la
gauche, être les maitres absolus de 1 ensei
gnement, être les seuls a décerner les diplö-
mes afin d'empêcher ceux qui n'auront pas
regu votre enseignement d'arriver aux em-
plois publics. (Interruptions a gauche.)
M. Janson próne(instruction obligatoire.
M.PirmeNous sommes paitisans de
(enseignement général, mais il doit être
libre.
M. Janson. Vous exigez que l'ensei
gnement soit libre et subsidée.
M. Colaert. Ils rendent le même
service.
M. Hoyois. Nous voulons l'égalité.
Aux dires delIndépendance, (agriculture
s'est cléricalisée, elle est devenue entre les
mains catholiques un formidable engin
politique, etc.
Tout cela parce que M.Giroul a dit,(autre
jour, a la Chambre, qu'il connaxt une
laiterie coopérative oü onze curés et un
député permanent catholique figurent parmi
vous n'avez pas pour vous aider, le prêtre
plein de zèle et de bonne volonté, le prêtre
qui travaille sans vouloir rechercher dans
son travail un intérêt matériel quelconque.
Ce qu'il veut, ce u'est pas non plus la réus
site politique de tel ou de tel parti, mais
bien (intérêt matériel et spirituel du paysan.
Et c'est bien cela qui exaspère les libé
raux ils peuvent user de tout 1 ascendant
possible, ils n'arriveront pas a posséder sur
le paysan une autorité quelconque
devront en faire leur deuil
lis
Monsieur Gilleberl-Feneau vient d être
nommé par arrêté royal, sous-lieutenant au
Corps des Sapeuis Pompiers d Ypres.
A cette occasion 1 Harmonie Commuuale
a donné Mardi soir une sénérade au
nouvel officier. Monsieur le bourgmestre-
député Colaert, Monsieur 1 échevin Fraijes
président de (Harmonie Communale et Mr
le Commandant Bau< ont pris la parole pour
le féliciter et lui sou baiter une longue
carrière dans ses nouvelles fonctions.
Nos sincères félicitations.
La Commission des XVII a adopté la loi
coloniale par 11 voix contre 1 (M. Lorand)
et 1 abstention (M. Vandervelde).
La reprise du Congo est votée par 10 voix
contre 2 (MM. Lorand et Vandervelde) et
(abstention de M. Masson. Ont voté pour
MM. Cooreman, Beernaert, Iluysmans,
Hymans, De Sadeleer, Segers, Visart, Ver-
haegen, DeGroote et Carton de VViart.
Etaient absents MM. Begerem, Beltrand,
WoestéetDe Lantsheere.
M. Hymans a donné, au moment du vote,
lecture d'une déclaration par laquelle il
explique son vote. Nous en extrayoris le
passage essentiel
La question sur laquelle nous avons a
nous prononcei'est celle de (annexion elie-
Le Modernisme
Voici la seconde partie de la lettre pas
torale de S. E. le cardinal-archevêque de
Malines
Le cardinal dissipe deux equivoques dont
bénéficie le modernisme. Le Pape, en
condamnanl le modernismese serait mis
en travers du progrès.
La presse incrédule clame bruyamment
que le Pape, en condamnant le Modernisme,
s'est mis en travers da progrès et refuse aux
catholiques le droit de marcher avec leur
siècle. Trompés par ce mensonge, que
certains polémistes catholiques ont impru-
demment accrédité, quelques êmes droites,
jusqu'ici fidèles a (Eglise, fléchissent, se
découragent, s'imaginant bien a tort qu'elles
ne peuvent en même temps obéir a leur
conscience chrétienne et servir la cause du
progrès scientifique.
Je me ferai an devoir de répondre a cette
accusation calomnieuse de la presse hostile,
dans une communication plus spécialement
destinée au clergé et dont il pourra, ia oü
il le jugera a propos,utiliser a votre intention
certains extraits.
Est-il bien nécessaire, d'ailleurs, de faire
voir aux hommes de bonne foi, en Belgique,
yeux, inéluctable. Et il eutraine son parti i
la repousser 1
Mardi 24 Mars
Suite de (interpellation de MM. Mabille
et consorts au sujet de (emploi des pierres
dans la construction du Mont des Arts.
Divers orateurs se plaignent comme M.
Mabille de (ostracisme qui atteint la pierre
bleue du pays. M. Snoy préférerait qu on
fit ud sacrifice dargent et qu'on renongat a
a ce projet fantaisiste. M. Monville traite
le projet d'absurde et (oeuvre de Maquet de
barbare et d'abominable.
M. Delbeke,ministre des travaux publics,
déclare se rallier a (ordre du jour Mabille
sous les réserves quila exprimées précé-
demment. Get ordre du jour répond trop
bien a ses sentiments personnels pour qu il
veuille le combattre n'importe quel point
de vue.
L'ordre du jour Mabille est adopté par
assis et levés.
M. Verheyen adresse au ministre du
travail une interpellation relative aux socié-
tés de secours mutuels. M. Hubert déclare
n'y rien comprendre.
M. Asou interpell© le ministre de 1 Inté
rieur au sujet de la validation des élections
de Tournai qui avaient été annulées par la
deputation permanente du Hainaut.
Mercredi 25 Mars
A propos de la discussion du budget du
sciences et des arts, Af. H. Delvaux se
déclare adversaire de (instruction obliga
toire, dont (introduction serait absolument
inutile chez nous mais il demande qu'on
remédie a (absentéisme. Af. Gilles de
Pélichy préconise les visites a domicile
chez les parents par les instituteurs, comme
cela se pratique en Allemague.
M. de Ponthière réclame la mise de
(enseignement libre sur Ie même pied que
(enseignement officiel.
Jeudi 26 mars
M. Daens parle en faveur de (instruction
obligatoire.
que, pour être avec le Pape contre le Moder
nisme, on n'en est pas moins a«ec son siècle
pour promouvoir le progrès et honorer la
science
Grêces en soit rendues a Dieu, nous vous
(avons dit, les catholiques beiges ont
écliappé aux hérésies modernistes. Les
représentants de (enseignement philosophi-
que et théologique de notre université et de
nos facultés libres, des séminaires, des
congrégations religieuses ont unanimement
et spontanément déclaré et montré, dans un
document signé par chacun d'eux, que, par
sa courageuse Encyclique, le Pape a sauvé la
Foi et protégé la science.
Or, ces mêmes signataires n'ont-ils pas le
droit de se tourner fièrement vers leurs
accusateurs et, au nom des institutions
catholiques qu'ils représentent, de leur
demanderQuelle est done la science que
nous n'ayons servie et ne servions aussi bien,
sinon mieux que vous Nos maitres redou-
tent ils d'être comparés aux votres Les
élèves que nous formons et que les concours
publics mettent en présence de vos élèves ne
dépassent ils pas régulièrement les votres
La vigueur des convictions et la sincérite
de (amour s eprouvent au sacrifice.
Connaissez-vous, Mes Frères,des largesses
d'incroyants au profit de la science Si oui,
je m'en rejouis et je vous invite, sans crainte,
et les mettre en parallèle avec les millions
que verse la générosité des catholiques beiges
Est-ce tout
Oui... après cela, il n'est pas étonnant
que les cures n'incitent pas leurs ouailles a
voter pour les libéraux, puisque ceux ci
leur dénient le droit (et a quel titre done I)
de participer a la foudation d'une laiterie,
par exemple.
Ce qui n'empêche VIndépendance de con-
clure comme suit
O11 a le grand tort a gauche de ne pas
attacher a la conquête du paysan, la même
importance qü'y attachent les cléiicaux.
C'est de la boune politique, n'est ce pas?
Voyez ce que font les cléricaux; haro Mais
entre nous, puurquoi ne ferions-nous pas de
même
Et qu'est ce qui nous vaut ainsi (indigna
tion du grave journal
Quels sont tous les attentats que nous
avons perpétrés contre les paysans
Le compagnon "Anseele s'est chargé de le
dire a la Chambre le 19 mars dernier
Vous autresmessieurs de la droite,
vous ave$ créé des oeuvres agricoles,
BELLESNOMBREUSES et FORTES
aussi ave\-vous rencontré de nombreuses
difficultésmalgré la situation favorable
dans laquelle vous vous trouvie\.
Ce n'est plus la vérité dans la boucbe des
enfants, mais dans la bouche d'un adver
saire.
Faut-ii que cette vérité soit claire, saute
aux yeux, pour que nos ennemis eux mêmes
soient forcés de la confesser
Oui, nos oeuvres agi icoles forment au parti
catholique une belle couronne.
Ce sont les diverses assurances contre] la
mortalité animale les syndicats d'élevage
ayant pour but (amelioration des races les
syndicats pour (achat des engrais et des
semences les laiteries les caisses de
pensions les sociétés de secours mutuels
(enseignement agricole, etc.
Faites en autant, Messieurs les libéraux,
ou plutót, essayez d'en faire autant, car
nous n hésitons pas k le dire etnous ne nous
en cachons point, vous risquez fort de ne
pas réussir, et cela pour le simple motif que
La fête musicale et dramatique organisée
par nos vaillants jeunes gens de la Congré-
gation de St Martin avait amenié Dimaucbe
et Lundi derniers une énorme ffl tence de
parents, bienfaiteurs et amis.
L'exéculion du programme aussi varié
qu'intéressant nous a révélé les précieuses
ressources dont dispose la Congregation en
fait de membres musiciens, chanteurs et
bons acteurs.
Toutes nos félicitations a ces jeunes gens
d'élite espoir de (avenir, et tous nos remer-
ciements a Monsieur le Directeur et a
Monsieur le (réfet, et aux membres du
Oonseil qui se dévouent a cette oeuvre par
excellence, la préservation de la jeunesse.
réchauffé. Mais (occasion nous parait
opportune pour mettre uue fois de plU8 QQ
relief on ne le fera jamais ass0z (igno
rance générale des ennemis de notre Foi.
Cependant, pour bieu moutrer que nous
n'y mettons aucuae exagóration, nous
comineucerons par avouer a ceux que nous
accusons que, de notre cötécatte ignorance
n'est pas rare uon plus sur le cbapttre
spécial du dogine de 1 Immaculée Concep
tion. Nombreux sont les catholiques quj
coufondent cette prerogative avec la virgi.
nité parfaite de Marie. Mais l'inconvéuieit
de notre cóté est minime il ne porte pas*
conséquence. Combien d autre» dogmes
auxquels nous adhérons pieinement san»
être seulement capables de les comprendre 1
Que d'axiomes, que de vérité» d'ordre
mathématique que nous acceptons sans
pouvoir les démontrer 1
Mais du moment que (on se. permet de
combattre une vérité admise et proclameé
par uue foule d'espiits supérieurs, il faut
suvoir étayer sa négatiou. Tout au moins
est-il indispensable, dans ce cas, que l'0n
n'éttle pas inconsciemmeut une ignorance,
qui doit vous faire récuser tout de suite.
Telle est pourtant la gaffe que commet-
teut la plupart des insulteurs de Ia Foi et en
particulier les contempteurs du dogme de
i'Immaculée Conception. Nous en avons
maint spéciment sous les yeux. Et leur
lecture nous a paru paiticulièrement savou-
reus8 au moment de célébrer le» gloires
jubilaires de la Vierge Immaculée. Cette
confusion de (ignorance constatée chez
ceux-la même qui se prévalent de la science
pour nier ce que nous croyons n'est certe»
pas le moindre parmi les hommages écla
tants et universels que le 25 Mars a suscités
en l'bonueur de la Mère de Dieu.
séden-
biver,
aux
a (oeuvre de (enseignement primaire, secon
daire et supérieur.
Seconde equivoque. L' assimilation incon
scienle de la constitution de l'Eglise aux
organisations politiques modernes.
La seconde équivoque qui profite a la
pénétration de (esprit moderniste parmi la
jeunesse et qui le rend parfois séduisant aux
masses, c'est (assimilation inconsciente de
la constitution de l'Eglise catholique
organisations modernes.
Sous le régime parlementaire, chaque
citoyen est supposé investi d'une part d'auto-
rité dans la direction des affaires publiques
les théories révolutoinnaires mises en circu
lation par J. J. Rousseau et formulées dans
la Déclaration des Droits de (homme deiySq,
ont répandu dans les masses cette ide'e
irréfléchie que (autorité directrice d'un pays
est faite de la somme des volontés indivi-
duelles de la collcctivité sociale. Les repré
sentants du pouvoir sont ainsi considérés
comme des délégués, do.it le lóle exclusif
est d'interpréter, de faire valoir la pensée et
la volonté de leurs commettants.
C'est cette conception du pouvoir que
Doellinger voulait appliquer aux évêques
réunis en concile au Vatican. A son tour,
Tyrrell (applique aux évêques comme aux
fidèles, ecclésiastiques ou laïques de la
communauté chrétienne, pour ne réserver
aux évcques et même il (autorité suprème,
Le priutemps va revenir et avec iui les
oiseaux.
Ceux ci, et les "quelques espèces
taires qui ne nous quittent pas en
vont conslruire leurs nids.
Instituteurs, dites et redites a vos élèves
qu'ils d .ivent respecter ces nids, qu'ils doi-
vent protéger les oiseaux.
C'est un devoir, et cela devient une ne-
cessité.
Les dénicheurs font aux oiseaux la gsurre
la plus cruelle. Les ceufs détruits seraient
de ren us des oiseaux qui auraient dévoré
un nombre incalculable d'insectes dangereux
et nuisible3. Que les parents et les institu
teurs usent de laur autorité pour mettre fin
a ces actes de vandalisme.
La fête de (Aononciation, célébrée mer
credi dernier, avait pri3, cette année, une
importance exceptionnelle du fait de sa
coincidence avec la commémoration
cinquantenaire de la principale des 18
apparitions de Lourdes. C'est, en effet, le
25 Mars 1858 que la Vierge, après avoir
apparu déja quinze fois a Bernadette, se
laissant manifestement faire violence par la
prièi e iustanïe de (humble enfant, contirma
plutót qu elle ne révéla son idenlité, mais
avec le titre spécial d'Immaculée Concep
tion.
C'était la confirmation par le Ciel lui
même de (iniaillibdité pontificale c'était
la ratification de la défiuition dogmatique
faite par Pie IX de la conception immaculée
de la Mère du Christ, C'élait le couronne-
ment des quinze apparitions précédentes et
(apoBtillement de toutes les merveilles qui
devaient se produire dans la suite, a Lour
des.
Aussi <.etle journée jubilaire du (25 Mars
a-t-elle été célébrée avec un éclat extraor
dinaire. Nos lecteurs en auront lu déja le
compte rendu dans les erganes quotidiens.
Notre intention n'est pas de leur servir du
au Pape, que le droit d'enregistrer et de
proclamer authentiquement de qu ont pensé
aimé, seuti les membres dispersés de la
familie chrétienne, voire même de la société
desêmes religieuses.
Cette assimilation est trompeuse, mes
Frères. La société civile nait, suivant une
loi naturelle, de (union et de la coopération
des volontés des membres qui la constituent.
Mais l'Eglise, société surnaturelle, est
essentiellement d'institution positive ou
externe et doit être acceptée par ses mem'
bres, avec (organisation quelle a reguede
son divin Fondateur. C'est au Christ lui-
mème qu'il appartient de nous dieter sa
volonté.
Ecoutez done le Fila de Dieu fait homme,
donnant a ses Apotres ses instructions
souveraines et imprescriptibles Allez,
leur dit-il, dans ie monde entier, prêchez
l'Evangile k toutes les créatures.Celui qui
i) croira la foi que vous lui enseignerez et se
fera baptiser, se sauvera mais celui qui
refusera de croire sera condamné.
L'évangéliste Saint Marc, qui cite ccs
paroles a la dernière page de son órangile,
conclut son récit par ces mots
Et le Seigneur Jésus, après avoir ainsi
pai-lé, s'éleva dans les cieux oü il est astis
a la droite de Dieu sou Père tandis que
les apotres partirent dans toutes les direc-
tions pour prêcher l'Evangile avec (aide
du Seigneur.
FRANCISCUS A TOURNAI. La
Société de musique de Tournai avait, on le
sait, préparé pour son grand concert de cette
année (admirable oratorio de M. Edgar
Tinei. M. Stiénou du Pré et M. De Loose
accomplis8aient eu cela une i éi itabie mis
sion réparatrice a 1 égard d'un des ouvrages
les plus considerables et les plus élevés de
la musique c mtemporaine: ilest incroyable,
en effet que cette partition dont les audi
tions a 1'étranger tant en Amérique qu'en
Europene se comptent plus, nait pas,
depuis pi ès de vingt ans, été exécutée a
BruxeÜes.La pénurie decboeurs dont souffre
notre capitale est évidemment la cau»e pre
mière de eet abandon mais il n'y aurait pa»
d'impossibilité majeure a ce qu© les choeurs
de Tournai se ransportassent jusque cnez
nous, pour que le grand public püt a son
tour apprécier l'ceuvre et renouveler a
(égard de notre compositeur national l#s
marques chaleureuses de sympathie et
d'admiration dontjl a_été bier l'objet.
Les ovations qui ont salue Tinei ont
atteints, en effet,a un degré d'entbousiasme
qui fait honneur i la fois au maitre, aux
interprètes et a l'auditoire capable d'éprou-
ver dans toute son intensité la céleste
beauté,1 inspirition profondémeDt religieuss,
le rayonnement de cbarité et de foi d'aoe
telle oeuvre.
Ce sont d ailleurs ces caractères que M
Henri De Loose,avec son ame de croyant et
son ardeur de musicien ouvert aux beautés
spirituelles, a mis en relief dans la magni-
fique exécution qu'il a obtenue de ses
cbeeurs cèlébres. Ferveur intime, émotioii
communicative, enthousiasme exultant
toutes les nuances du sentiment religieux
qu'exprime le Franciscus ont trouvé
dans les phalanges tournaisiennes la tr»-
duction la plus fidéle et la plus expressive,
Quant a la figure de Frangois, elle a été
personnitiée par le ténor Plamondon avec
u n art admirable, une perfection au-dessu»
de tout éloge beauté supérieure dustyl»,
cbarmo d'une voix souple et nuaocée, séré-
nité lumineuse, onction et grandeur. Le
superbe organe et la large diction de M.
Fröhlich-de la Cruz out été apprécié» com
me les années précédentes. Mme Auguez de
Montaland, sans doute mal disposée, n a
pas été a la hauteur de se» partenaires.
L'orcbestre s'est vaillammentcomportéjmais
on sait qu a Tournai il a coutume de rester
inférieur aux éléments choraux il n'a du
resté nullement compromis la perfection de
cette magistrale interprétation, ni le triom
phal^succès de cette journée qui constitue
une gloire de plus pour la, Société de mu
sique de Tournai, pour son infatigable
président,et son directeur éclairé et dévoué.
Eh bien, les évêques sont les continateure
de la mission apostolique. Les fidéle»
doivent done les écouter, croire a leur
enseignement et leur obéir, sous peine de
damnation éternelle.
Si quelqu'un refuse d'obeir k l'Eglise, dit
encore Notre Seigneur,considérez le comme
un publicain ou un païen,c'est a dire,comme
un homme qui n'a pas la foi. Car je tou»
le dis en vérité,tout ce que vous lierez suf
la ter re sera lié daus le ciel, et toutce
que vous délierez sur la terre sera délie
dan8 le ciel.
I
Conclusion. Le chrétien doit sauvegardef
sa foi en iéclairant. La bibliothèqttt
religieuse d'une familie chrétienne.
Attachez-vous, Mes Frères, a la pierrC
angulaire de votre Foi. Appuyez-vous sur
votre évêque, qui lui-même s'appuie sur 1'
successeur de Pierre, (évêque des évêqueSt
le représentant immédiat du Fils dé DieU»
Notre Seigneur Jésus Christ.
Protégez avec vigilance le trésor de votre
foi, sans laquelle aucun bien, aucune oeuvre
ne vous profiteraient pour (éternité.
Perfectionnez votre instruction religie"5®'
(X suivrt)
Aliivs frAOCalovi Pi
Mvjixtlijron.