petite beurre parein, Nouvelles parlemeutaires Encore un mot por rapport a un enterremenf civil Canal de la Lys a l'Yperlée Le budget extraordinaire Personnel des chemins de fer de la Flandre-Oceidentale Chemins de fer vicinaux Pensées du jour Chronique religieuse ■Nominations ecclésiastiques Sermons de Carême en VEglise de Si-Nicolas Jeudi dernier, devant une assistance trés nombreuse, le Révérend Père Hoffmann a dans sa cinquième conference traité de la vertu de Tempérance. Communications diverses M. le Bourgmestre donne lecture d'un rapport de M. Buyssens, inspecteur des plantations de la ville de Bruxelles, qui a étéchargé par le collége d'exatniner l'état de nos promenades extérieures. De l'avis de M. Buyssens le3 ormes doivent avoir beau- 3 coup souffert pendant deux ou trois hivers consécutifs, les plaques d'écorce morte en sont la preuve, ils outensuite été attaqués par une espèce d'insectesmais actuellement on ne trouve plus trace de ceux-ci. Aussi les arbres sont ils en ce moment aussi bien portants qu'il est possible après cette double crise. Un nouvel examen des arbres en été permettrait seul d'étabür si réellement ils sont en voie de guérisou comme ils parais sent 1 être. En attendant, il faudrait enlever les écorces desséchées et goudronuer les arbres en ces endroits. M. le Bourgmestre ajoute en terminant que si la conclusion de M. Buyssens se vérifie elle sera certainement aecueillie avec satisfaction par l'opinion publique. M le ministre des trayaux publiques a, par lettre du 12 mars dernier avisé le collége échevinal qu'i! ferait au cours de 1 été procéder au pavage du Boulevard Malou. M. Begerem profite de la circonstance pour demander a M. le bourgmestre qu'on veuille a nettoyer les bords du macadam de ce boulevard. Interpellation M. Begerem interpeile M. 1 écbevin des travaux publics au sujet des émanations nauséabondes qui se dégagent a certains jours de l'eau stagnante qui avoisine le Boulevard Malou. Quelles mesures compte- t ii prendre pour mettre ud terme a eet état de cboses qui pourrait être dangereux pour ie santé des habitants de ce quartier. M. le bourgmestre et M. Fraeijs, échevin des travaux publics, exposent successive- ment quelles dispositions ils ont prises tant pour empêcher ces émanations et les atié- nuer que pour héter le complet comblement de cette mare. On doit reconnaitre que depuis l'an dernier un pas énorme a été fait dans cetto voie. II faudra néanmoins encore 3000 mJ de terre. M. D Huvettere réitère la proposition qu'il a déja faite antérieurement, de p'acer au dessus du corps de garde a la Grand' Place, une pendule qui indiquerait toujours l'heure exacte de la station. M. le Bourgmestre estime qu'il serait préférable d'adopter purement et simple- ment 1 heure officielle du chemin de fer, alors qu aujourd'hui l'horloge du beffroi est toujours en avance de 7 minutes sur celle de la gare. Le collége mettra cette idéé a exécution. M. Biebuycli prie le collége échevinal de iaire des démarches auprès de l'administra- tion des chemins de fer de l'Etat afin d'ob- tenir lo placement k la facade extérieure de la gare d'une horloge qui serait éc'airée lesoir. Toutes les gares de quelque impor tance en sont munies. II sera donr.é suite a cette remande. La Société anonyme de la Fiandre Occidentale avait toujours opposé une fin de non rece voir chaque fois que la même demande lui avait été adressée. M. Sobry réclame un égoütè, la porte de Menin. Les eaux ménagères des maisons qui se trouveut eet endroit de la chaussée de Menin se déversent dans les fossés de la ville et coulent ensuite au bassin de nata tion. M. le Bourgmestre. Nous pourrons douner trés prochainement satisfaction a la demaude de M. Sobry. Get égoüt sera construit au moment oü grace a la canalisa tion qui reliera l'étang de Zillebeke a la ville nous pourrons faire bénéficier l'Hoornwerk de la distribution d'eau. L'adjudication de ces travaux aura lieu a bref délai. Approbation de comptes Le conseil approuve successivement, sans observations, les comptes pour l'année 1907 de ï'Ecole industrielle, de Ï'Ecole de musique et de la fabrique de l'Eglise St-Martin. Courses de chevaux La société le Sport Hippique sollicite un subside de 1500 frs pour les courses de chevaux qu'elle donnera Ie 14 juin a la plaine d'amour. Ce sudside est voté moyennant l'observa- tion des conditions imposées les années précédentes 1000 cartes seront distribuées gratuitement aux habitants de la ville. M. Vanderghote signale un abus qui a été commis l'an dernier lo libra accès dc leur propriété a été interdit a certains proprié- taires de jardinets qui bordent le nord de la plaine de mauceuvres. M. le Bourgmestre. Pareil abus ne se représentera plus. Hospices civils location de biens ruraux Le eonseil autorise l'administration des hospices civils k mettre en adjudication publique la location d'une série de biens ruraux. Restauration de Véglise St Martin La fabrique de l'e'glise St-Martin sollicite l'intervention de la ville a raison de i/6e, soit 1561 fr. ia,dans les travaux qui s'effectueront au portail lateral sud de cette église pour lui restituer son caractère primitif. M. le Bourgmestre rappelle que lors de l'approbation des premiers plans de M. l'architecte Coomans un doute avait subsiste' sur le point de savoir si oui ou non il existait originairementun portail secondaire a gauche du portail principal sud. Les rapports faits a la commission des monuments témoignent de la divergence des avis a eet égard. Aussi la question fut elle réservée. La demolition du petit portail construit par M. l'architecte Dumont devait faire apparaïtre la solution de la diffïculté. II est aujourd hui démontré a toute évidence qu'autrefois l'e'glise Saint- Martin avait deux sorties de ce coté. Le projet complémentaire soumis a l'approbation du conseil communal a pour objet de rétablir eet ancien état de choses. MM. D'Huvettere et Begerem se deman- dent s'il ne faut pas craindre que d'autres modifications ne soient apportées dans la suite aux plans primitifs de M. Coomans. Une longue discussion s'engage a ce sujet entre eux et M. le Bourgmestre. Finalement le plan est approuvé et le crédit de i56i.iafr. est voté a l'unanimité, moins l'abstention de MM. Fraeijs et Sobry, membres de l'administration fabricieune. Bureau de Bienfaisance Approbation d'une location de biens ru raux a effectuer parle Bureau de bienfaisance. Hospices civils vente d'arbres La Commission des Hospices civils solli cite de la deputation permanente le refus d'approbation pour une vente d'arbres sur pied tenue le 5 Février dernier. Par suite d'une entente préalable entre les acheteurs, les prix ont été de 26 °/0 en dessous de l'estimation. Le conseil décide de statuer d'urgencesur cette demande La vente n'est pas approuvée. En conséquence, il a paru inutile de procéder aux dits essais, et en vue de l'achè vement du canal, j'ai prescrit la prompte étude d'une solution radicale qui écarterait toute crainte de nouveaux éboulements. A la commission coloniale. Mercredi après midi, M. De Lantsheere a donné lecture de son rapport sur le traité de reprise du Congo. M. Beernaert a demandé qu'il soit acté dans le rapport que le R01 ne pourra pas capitaliser les 5o millions qui doivent lui être versés en quinze annuités. Satisfaction a été donnée sur ce point a l'honorable ministre d'Etat. Le rapport constate entre autres choses que le gouvernement n'accepte pas l'obliga- tion du contreseing ministériel pour chaque dépense a faire au Congo au moyen de ces annuités. Sur ce point, MM. Hymans et Beernaert ont protesté tous deux ont déclaré qu'a la Chambre ils réclameront le contreseing. M. le président a proposé alors de voter sur le rapport: le vote, a dit M. Cooreman, signifiera que le rapport réflète exactement les délibérations et les sentiments de la Commission. Pardon, a objecté M Lorand. Je reconnais que le rapport réflète exactement les sentiments de la majoritéde la Commis sion,mais il laisse dans l'ombre les arguments des adversaires de la reprise. Je ne puis done admettre l'interprétaiion de M. le président.» Au vote MM. Lorand et Bertrand ont répondu négativement. M. Bouquet signale le mauvais état du pavage de la rue des Vierges. M. Fraeijs répond. qu'il veillera a la léfection de cette ruelle. La séance publique est Ievée a 7 1/2 h. Décidément le Progrès 11e veut pas entamer de discussion sur les enterrements civils c'est, dit-il, paree que cela l'amène- rait a dire des choses qui ne peuvent être que pénibles a ceux dont il respecte la douleur. Nous voulons au contraire lui fournir aujourd'hui l'occasion de dire une chose qui ne pourra que leur être agréable. Nous demaudons au Progrès s'il croit que c'est le défunt qui a exigé que la croix fut enlevée du corbillard, ou fut du moins voilée, h son enterrement. Nous, nous croyons que ce n'est pas le défunt qui a demandé cela, mais que ce sont ses proches... A qui pourrait-on faire accroire qu'un liomme qui a tenu a se marier devant le prètre a l'Eglise, et qui a tenu, luia faire baptiser ses enfants, ait exigé que la croix, symbole de notre Rédemption, ftit enlevée du char qui conduirait son corps au cime- tière. Ce sont done les proches qui ont exigé cela et, sans doute, ils s'en fontgloire 1 Le Progrès ne doit done pas craindre de les peiner en le reconnaissant. Mais alors il voudra bien admettre aussi que le caractère exclusivemeat civil de l'en- terrement a répondu plutót aux désirs des proches, qu'aux volonlés vraies du défunt. M. Nolf avait posé la question suivante a M. le Ministre des Travaux publics Un crédit de 400,000 fr. fut inscrit au budget de 1 année 1906 pour l'achèvement du canal de la Lys a l'Yperlée et le 3o Avril 1907, M. le Ministre des Travaux publics, dans une lettre qui fut publiée, fit savoir aux députés catholiques de l'arrondissement d Ypres qu'il avait chargé Ie service des ponts et chaussées de la Fiandre Occidentale de lui soumettre d urgence des propositions en vue de l'exécution a titre d'essai d'un troncon du canal dans la grande tranchée. L honorable ministre ne voudrait-il nous faire connaitre A Quelle est parmi les propositions qui ont été soumises, celle qui a été adoptée B Quelle est l'importance des travaux prévus C Quand le département commencer l'exécution A la séance de la Chambre de mardi dernier M. Liebaert, ministre des finances a répondu au nom de M. A. Delbeke, minis' tre des travaux publics, empéché. II a été reconnu que même au cas oü ils auraient donné pleine satisfaction, les essais de soutènement en sable pour lesquels des propositions m'avaient été soumises ne fourniraient aucune conclusion pratique certaine pour résoudre la question trés délicate de l'achèvement du canal de la Lys a l'Yperlée dans des conditions convenables de stabilité. Les droites de la Chambre et du Sénat ont tenu une réunion mercredi sous la présidence I de M Cooreman. M. Schollaert, au nom du gouvernement, a déclaré qu'il fallait, coüte que coüte, voter F projet d'annexion et la loi coloniale avant les élections. M. Devolder a appuyé cette manière de voir en faisant valoir que le travail prépara toire de la Commission des XVII ayant été trés soigneusement fait, la discussion a la Chambre en serait certainement allégée. M. de Sadeleer a demandé ce que la majorité fera si l'opposition réalise ses menaces dot struction Du moment que la majorité est j .nanime, lui est-il répondu, l'obstructioijr'n'est pas possible, car il n'y a qu a passer au vote. La séance est levée a une heure. Le Conseil général socialiste s'est aussi réuni hier. M. de Brouckère a estimé que le projet d'annexion tel qu'il est proposé ne peut être voté et que les socialistes doivent opposer l'ajournement par tous les moyens possibles. M. Vandervelde, tout en maintenant son opinion de principe en faveur de l'annexion, a estimé également que le projet tel qu'il est proposé ne peut être voté et il a appuyé l'ajournement. MM. Hubin, Delporte, Lekeu, Van Lan- gendonck, Conreur, etc., ont pris part a la discussion et finalement on a adopté une résolution disant que la gauche socialiste s'opposera par tous les moyens réglemen- taires a ce que le projet d'annexion soit voté avant les élections. compte en Le projet de budget extraordinaire pour 1908, que M. le ministre des finances a déposé hier a la Chambre comprend un ensemble de crédits s'élevant au total de 150 millions, dont la plus grande partie est destinée soit la continuation de grands travaux publics en cours, soit a l'armement du chemin de fer, etc. Voici les postes intéressants qu'on relève a première vue dans le tableau du nouveau budget A l'agriculture, 3 millions pour la voirie vicinale Aux chemins de fer, 46 millions pour travaux en cours ou projetés sur les points du pays aménagement de gares et instal lations diverses, établissement de haltes et points d'arrêts, construction de lignes nou- velles, doublement de voies, placement d'appareils de sécurité, etc., etc. 39 millions pour l'extension du matériel de traction et de transport (locomotives, voi- tures, wagons) - 7 millions pour les réseaux télégraphique et téléphonique Au ministère des finances 1,238.000 fr. pour payer le prix du bois de Golfontaine, dans le Borinage, dont le gouvernement a fait 1 acquisition afin de conserver aux populations boraines un lieu de promenade favori. Au ministère des travaux publics12 millions pour la grande voirte (construction de routes, ponts, etc.) - 1.500 000 francs pour la continu ition des travaux du palais de Bruxelles et de Ia Place des Balais 10 millions pour les travaux d'amélioration de la Meuse, de l'Escaut, de la Lys, du Rupel, des canaux houillers, de ceux de la campine, des canaux adjacents a la Lys, a 1 Escaut, etc. 5 millions pour les tra vaux mat itimes d'Ostende, de Blankenber- ghe, de Nieuport, de Zee Brugge et de La Panne8 millions pour les travaux hydraulique8 et maritimes en cours a Anvers et en aval2 millions pour l'as- sainis8ement et l'aménagement du polder de Borgerweert et de la région. Comme les années précédentes, le projet est accompagné d'une note prétéminaire exp )8ant ce qu'on pourrait appeler la fonc- tion financière et économique du budget extraordinaire et de l'emprunt. En donnant dans cette note l'analyse des dépenses extraordinaires pour les douze d' rnières année3, l'honorable ministre des finances établit qu'elles se rapportent pres que entièrement (a5 p. c. prés), a l'outilla- ge économique du pays, en sorte qu'elles contribuent a alimenter les recettes du trésor public tout en procurant a l'industrie et au commerce beiges les instruments du traficet de relations a 1'intérieur et a 1'étraDger qui leur sont nécessaires. L'accroissement de prospérité qui en résulte pour l'ensemble de la nation est attesté par des chiffres parmi lesquels nous signalons les suivants Montant du commerce général de la Belgique avec les pays étrangers en 1881, importation 2 70 5 millions, exportation 2 424 millions en 1907, importation 6,123 millions, exportation 5,191 millions. fefy.v-va' 1 Réponse de Monsieur le Ministre des Chemins de fer a une question de M. Nolf sur le point de savoir si la convention de reprise de chemin de fer de la Fiandre occidentale donne a l'Etat le droit de congédier les ouvriers, employe's ou fonction- naires reconnus non valides. La convention passés entre 1 Etat et la Compagnie des Chemins de fer de la Fiandre occidentale porte que les fonc- tionnaires employés et ouvriers valides participant a l'exploitation seront reprispar l'Etat. Celui-ct est done en droit de rejeter les agents qui ne sont pas valides.C'est-a- dire qui ne sont pas a même de remplir i) régulièrement toutes les attributions que j compcrte leur emploi. Cependant 1'admi- nistration n'use pas complètement de ce dioit. Dans la séance du 27 Février, au cours de la discussion du budget, répondant a M. Gilles de PéliChy, je me suis exprimé comme suit La convention entre l'Eftat et la Com- pagnie des Chemins de fer de la Fiandre Occidentale stipule que lous les ouvriers valides participant l'exploitation seront, quel que soit leur age, repris par l'Etat. Qu'entend-on par agents valides Ce sont ceux qui se trouvent a même de remplir régulièrement toutes les attributions que comporte leur emploi et j'ajoute, pour montrcr jusqu'oü nous allons, quelles que soient les infirmités dont ils pour- raient être atteints. On ne saurait pas aller plus loin. Si certains ouvriers iepris ont été déclaré inaptes au service lors de la visite médicale a laquelle nous avons dü soumet- tre tous les nouveaux agents, c'est a la suite de certaines infirmités constatées mais il ne s'ensuit pas que ces agents doivent être congédiés. Une mesure de ce genre ne doit être prise qu'a l'égard des agents reconnus inaptes a remplir leurs fonctions on ne peut évidemmer.t pas nous demander de les maintenir en service. Toutefois je consens, par mesure de bien- veillance, a faire rechercher si des emplois faciles, en rapport avec leurs aptitudes physiques,ne pourraient être donnés a des agents semi valides. J'espère que cette réponse donnera toute satisfaction a l'honorable membre. Voici la statutique des recettes effectuées par les différentas lignes des chemins de fer vicinaux de la Fiandre occidentale pour le transport des voyageura, des bagages et des marchandises, pendant le mois de janvier 1908 comparées a celles effectuées pendant le mois correspondant de 1907: 1907 t908 Ostecde Furnes, ville, Idem, rural, Tiek-Aeltre, ville, Idem, rural, Ostende-Blankenb.,rural, Idem, phar®, Furnes Ypres, Hooghlede-Thielt, Brug. s L'Ecluse, Courtrai-Menin, Bruges Swevezeele, Ypres-Warneton, A^rseele-Montaleux, Dixmude-Boperingbe, Bruges-Knesselaere, Poperinghe La Panne Bruges-Aardenburg, Ypres Gheluwe, Ostende-Westende, Ostende Dixraude, toujours la joie, et que toutes les joies que nous découvrons ne peuvent nous satisfaire. Nous en désirons toujours d'autres et nous avons une tendance a en exagérer l'usage. Si ces joies sont faciles a acquérir, si elles s'ajoutent a un besoin de notre nature, il est aisé de comprendre combien nous serons disposés a en jouir et a en abuser. Les joies sensibles sont de celles-la. II faut done que leur usage soit réglé. Cest le travail de la vertu de tempérance, dont les fonctions sont nombreuses et dont les deux formes princi- pales sont la sobriété et la chasteté. L'homme doit se nourrir, c'est une loi a laquelle il ne peut se soustraire. 11 doit maintenir ses forces. Mais cette nécessité ne devient elle pas un but? N'y a t il pas des hommes qui par gourmandise attendent et désirent avec impatience cette nouiriture, qui la prennent en trop grande quantité, qui la veulent trop raffinée. A to::s on peut appliquer la parole de Saint Paul Deus venter est. II faut se nourrir suivant sa condition ce qui doit être blamé c'est le culie de cette jouissance. Ceux qui l'observent se ravalent au-dessous des animaux. La raison nous dit que ccs excès doivent être évités. L'intempérance est nuisible a la santé. C'est une constatation facile a faire et les victimes de l'intempérance sont nom breuses des intempérants perdent toute considération et toute esiime ils ruinent leur familie et en ruinant leur santé prépa- rent des générations d'êtres failles et mal- heureux. Comme Chrétiens il faut être sobres. C'est la loi de Jésus Christ c'est son esprit. Le maïtre demande que nous sachions nous vaincre et nous mortifier. C'est une loi formelle a laquelle nous ne pouvons nous soustraire. S'il faut être sobres il faut aussi êtie chastes. Nous sommes des êtres déchus. Nous ressentons en nous la blessure origi- nelle et les atteintes de la concupiscence. Tout autour de nous s'efforce a en exciter les ardeurs. C'est l'amour du plaisir, des aises les relations; cesont les spectacles de la rue, les lectures, les conversations, les images, les représentations tbéatrales. C'est tout Cet ensemble de choses qui composent la vie moderne, et qui détruisent l'aniique simpli- cité et la pureté. Aussi, que de victimes au caractère affaibli, a 1 intelligence éteinte, au coeur endurci qui ne vibrent plus au contact des giandes choses, qui ne songent plus ni a leur dignité ni a l'honneur de leur familie. Nous devons comprendre que si nous sommes grands c'est par notre ame créée et rachetée par Dieu lui-même. C'est elle qui doit dominer, qui doit commander cet em pire c'est la chasteté qui le lui donne. La chasteté, c'est la réserve imposée a nos pensées, a nos désirs, a nos actions. L'orateur demande aux époux chrétiens d'etre chastes. 11 supplië les jeunes gens de respecter cette vertu ils sont l'avenir pour toutes les espérances qu'ils représentent espérances de la familie et de la patrie ils doivent être chastes. Le prédicateur dit aux jeunes filles que la pureté préservée par la simplicité et la mo- destie est la plus belle des parures. En terminant cette instruction, si religieu- sement écoutée, le Révérend Père Hoffmann montre combien le présent est alarmant a cause de la mollesse et de la corruption. L'avenir est aux sobres et aux chastes Vous le serez vous, ajoute-t-il, Dieu vous Ie commande; votie patrie vous le demande; et votre avenir éternel en dépend La derniere instruction de ce carême aura lieu le Jeudi Saint a 6 heures. Le Révérend Père Hoffmann prechera sur la Passion. 00 00 C6.00 22.719 30 21,108 09 503.90 487.30 3,864.89 4,136.47 10,620.72 7,477 40 3,238,95 3,235.70 15,527.59 15,293.24 9,171 28 10,245.12 9,887 65 11,536.81 9,214,41 9,418,50 7,6 7,10 8,196 67 7,513 09 7,166.44 16,467 39 19,930 93 5,056.34 6.535 90 3,204.23 3,389 67 9,496.16 10,217.39 3,504 8') 3,625 30 3 127.87 3,522.96 13,557.05 00.00 6,629.94 Mgr l'Evêque de Bruges a nommé Vica.re a Blankenberghe, M. Verschuere, surveillant au Collége St Amand, a Courtrai. Vicaire a Westenae, M. Decroix, coadju- teur de M, le curé de Hooglede. Goütez Anvers. Devant la première communion tout «'ef face, tout disparalt dans l'ombre quelles quaient ote pour nous les fé.'icités et les IJS, 154,412.72 151,844 13 Pour établir la définition de cette vertu, il s est appuyé sur ce fait,que nous cherchons et nous trouverons toujours que la première communion est comme la perle jetée au fond del ocean de notre vieelle est done bien -raiment notre plu, deun souvenir. Mgr de la Bouillerie. Abbé Perreyve. On demandait k un enfant Qu'est ce cTonse^1 fit cette ^able6 j ntunion qui dure toujours? a* li.,,-, Mgr Douais. de vertu. Pa" 11 „-?ap„ Léon XIII.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2