CU ROM QUI FAfn:ü.DEdonö-BAeKEinfln5 L_ Le mandement de Carême du cardinal Mercier A la Fronlière Guide d'Ypres Au Conseii dc perfectionne- ment do i'Lnseigaemont priaiarc Noudnations ecclésiastiques Pensées du jour Courses d'Ypres Actes offbiels Ce que la familie souhaitait et ce qui arriva... Ici commence le miracle la grande-Bietagne, depuisyq ans, des rela tions excellentes qu'il nous suffira, sans doute, pour maintenir ces relations, de 1 continuer une politique toute entière de fidélité aux engagements pris et de souci extreme de notre souveraineté. On parle de difficultés financières. Est-ce a propos dun budget de 35 millions, qui doit être sensiblement celui de la ville d Anvers? Dans toutes les colonies étrangères le budget est en équilibre ou tend a l'e'qui- libre. Si la reprise est bonne au point de vue économique, est-ce a dire qu'il n'y aura pas d'aiéa dans l'avenir Non, assurément. Quelle est l'affaire qui n'en comporte pas? Pour avoir la claire vue de la productivité du Congo, il suffit de considérer les re'sultats atteints par les sociétés qui l'exploitent. Sept sociétés au capital nominal de 45 mil lions de frs ont une plus value acquise de 162 millions. L'ouverture du Congo a créé en Belgique des industries spéciales qui peuvent soutenir la concurrence contre les producteurs étran- gers. Allez-vous de gaité de coeur ruiner ces industries nouvelles D'après un consul Anglais, les mines du Katanga ont une valeur de 5 milliards. II ajoute que le Katanga deviendra un centre minier aussi important que le bassin du Rliin. Le climat de cette partie du Congo est meilleur que celui de l'Egypte la tempéra- ture moyenne est de 19 degrés et 12000 blancs y habitent le plus confortablement du monde. Oü en seraient l'Angleterre et sa popula tion ouvrière si, il y a cent ans, elles avaient écouté les mauvais prophètes qui tenaient le langage que tiennent aujourd'hui certains membres de la Chambre Consultez les statistiques. Elle attestent un développement économique prodigieux des pays qui possèdent des colonies celles ci y sont bien pour quelque chose, et si vous me dites que cela n'a pas été obtenu sans travail et sans souffrance, je vous demande cequi, dans ce monde, se fait sans travail et sans souffrance. On peut critiquer certaines modalilés elles ne m'empêcheront pas de voter le traités D'abord, parce que je ne puis oublier ce qui a déja été obtenu ensuile, parce que je ne veux pas être taxé d'ingratitude. Tenez comptede ce qu'a coüté le Congo. Et faites la balance de ce qu'il nous aurait coüté si, au lieu d'être 1'oeuvre d une volonté même tyrannique, il avait été une création d'un département ministériel 1 M. Segers, député catholique d'Anvers, détail le dabord les richesses économiques du Congo au point de vue minier et forestier. Ce qu'il admire dans l'oeuvre Congolaise, c'est moins l'effort prodigieux qui a tiré le Congo du ne'ant que l'admirable méthode qui a procédé a son développement. Qu'a-t-on dit contre la reprise On a soulevé d'abord des difficultés finan cières. Soit. Ce ne serait pas encore le déficit, tel qu'il a été calculé p:r M. Ber- trand, qui devrait nous arrêter. Mais il se Le développement du modernisme. Les affinités de lesprit moderniste avec le pro testantisme. Les idéés génératrices des doctrines mo- dernistes sont nées et ont germé sur la terre protestante d'Allemagne, se sont accli- matées aussitót sur le sol d'Angleterre, et poussé quelques rejetons aux Etats Unis. L'esprit moderniste a passé en pays catholiques il y a fait surgir cliez quelques écrivains,oublieux de la tradition de l'Eglise, des erreurs dont l'énormité cpouvante les consciences droites, simplement fidèles a la Foi de leur baptême. Get esprit a soufflé sur la France, l'Italie en a gravement souffert, quelques catholiques d'Angleterre et d Alle- inagne en ont été atteints la Belgique est un des pays de la catholicité qui out le mieux résisté a son influence pernicieuse. Vous l'entendez, Mes Frères, nous établis- sons une distinction entre les doctrines modernistes et le souffle qui les anime. Les doctrines, disséminées dans des écrits de philosophes,de théologiens, d'exégètes ou d'apologistes, ont été admirablement systé- matisées dans l'Encyclique Pascendi puisque yous avez eu le bonheur d'y échap- per,je ne m'attacherai pas ici A yous montrer combien elles sont en contradiction avec la Foi et aveo la saine philosophie. Mais je redoute daYantage pour vos ames la contagion de 1'esprit moderniste. Cet esprit est issu du Protestantisme. Vous connaissez le Protestantisme.Luther conteste A 1 Eglise le droit d'enseigner avec autorité a la sociétéchrétienne la Révélation de Jésus-Christ. Le chrétien se suffit, pré- tend il, pour connaitre sa foi il en puiso les éléments dans l'Ecriture Sainte, que chacun interprète directement sous l'inspi- ration du Saint-Esprit. II ne veut pas qu'il y ait, dans l'Eglise, une autorité hiérarchi quement constituée pour transmettre fidéle- ment au monde les enseignements révélés, pour les interpréter de plein dr»rt 6t avec trouve même que les calculs de M. Berlrand sont inexacts. La dette publique du Congo se traduit par une charge annuelle de 5 millions. Mais il ne faut pas perdre de vue la contre partie de cette charge l'outillage de l'Etat, le portefeuille qui rapportait en 1907 cinq millions, les marchandises en cours de route, les propriétés de l'Etat, celle du domaine de la Couronne. En réalité, la situation de la dette publi que se traduit par un boni. L'orateur expose ensuite dans quelles conditions pourra se faire l'outillage écono mique de la colonie et spécialement la construction du chemin de fer du Katanga. La dépense totale atteindrait environ 8 millions et la ligne, nul ne le conteste, sera trés productive. De plus, pour couvrir les charges de la dette, il faut tenir compte du développe ment du commerce. Les comptes de l'Etat nous donneut a cet égard des résultats rassurants. 11 n'y a pas lieu, comme l'a déja, établie M. Renkin, d'attacher uue grande importance aux vicissitudes du prix du caoutchouc. Faut-ii craindre des résultats produita par un développement de la mala- die du sommeil Non. La science finira par eu triompher. Faut-il croire au déficit, par a substitution du travail libre au travail forcé? Pas davantage. M. Renkin. La crainte est d'autant moins fondóe qu'il n'y a actuelleinent que 600.000 noirs soumis au régime du travail forcé. M. Segers examine dans quelles condi tions pourra se faire la substitution du travail libre au travail forcé. La suppression de la Fondation de la Couronne continuo l'orateur, a été une excellente aubaine pour la mère-patrie. Les charges que son absorption par la Belgique entraine s ólèvent a 4 millions, alors que ses revenus sout de 6 millions. Ces charges tendrout a diminuer d'année en anüée tandis que ces bénéfices, au contraire, ne feront qu'angmenter. On évalue déja a 18 millions ce que le territoire de la Fondation rapp r- tera dans quinze ans, lorsque la vigre latex pourra être exploitée. Et dans ce chiffre ne ligurent pas les bénéfices qui procurera la mine de ce pays. M. Fr ncadéclaré que le gouvernement avait commis une faute en n'annexant pas la colonie dés 1901. Mais la situation écono nomique du Congo n était pas connue a co moment comme elle l'est aujourd'hui. D'autre part, l'état de l'opinioa a cette époque ne permettait p is d'espérer le vote de 1 annexion. L'orateur declare, en termiiianf, que le Congo est beige par les sacrifices accomplis et par le sang versé. La question qui se pose est celle de savoir si. Beiges, nous abandon- norons a d'autres une terre beige qui a été arro^ée par le sang des meilleurs d'eutre nos enfants (Appl. a droite.) M. Persoons, député libéral de St-Nicolas, expose dans la mesure de ses 1 ai bles moyens les raisons pour lesquelles il est partisan en principe de I'annexion. K estime que le projet de charte coloniale proposé par le gouvernement est un des meilleurs que Ton ait élaboré. Toutefois, il ne votera pas la reprise en raison des modalités, qui ont été proposées et qu'il juge innacceptables. Mardi 28 Avril La séance est consacrée 1° a l'interpella- tion de M. Caluwaert au sujot du retard qui serait apporté au dépót du rapport de la commission d'enquête de la duré du tra vail dans les mines. 2° A celle de M. Daens assurance, pour eu protéger incessamment l'intégrité. Le point essentiel du litige entre le Catholicisme etle Protestantisme est la. Le Catholicisme dit que la foi du chrétien est communiqués aux fidèles par uu organe officiel de transmission, l'épiscopat catholi que, et qu'elle est basée sur l'acceptatioa de 1 autorité de cet organe. Le Protestantisme dit,au contraire, que la foi est exclusivement 1 affaire du j ugemeut indivi luel appuyé sur l'interprétation des Livres Saiuts. Autorité d une part, individualisme de l'autre. Aussi une église protestante est-elle nécessairement invisible c'est l'accord supposé de consciences individuelles sur une même interprétaiion des Saintes Ecritures. Le Protestantisme ainsi formulé a été condamné par le Concile de Trente, au XVI» siècle, et il n'est plus personne qui osAt se dire protestant et se croire en même temps cathoüque. Mais 1 esprit protestant s'est infiltré deqA delA dans les milieux catholiques, et il y a fait germer des conceptions oü l'on trouve, a la fois, la piété d'intention, le prosélytisme d'une Ame catholique et les déviations intellectuelles propres au pro testantisme. M. Frédéric Paulsen, professeur a l'Uni- versité protestante rationaliste de Berlin, note, a propos de l'Eücyclique Pascendi ce fait curieux II semble bien, dit il, que toutes les doctrines condamnées par l'En- cyclique soient d'origine allemande, et, cependaut, il n'y a peut-être pas un seul théologlen qui défende le Modernisme au sein des Facultés de théologie de l'Alle- ma. ne. L'observation est significative. Ce n'est pas d'aujourd'hui que 1 on trouve, en Allemagne, dansles milieux universitaireB, des traces del'esprit protestant. Lorsque, en 1888, Pie IX décréta l'ouver ture d'un Concile universel,un savant catho lique, trés en vue, professeur a l'Université de Munich, qui, plus tard, fit ouvertement défection, Dcellinger écrivait A propos du relativement a l'éclairage insuffisant des voitures de 3e classe. 3U A celle de M. Tro- clet au sujet des mesures que le gouverne ment compte pr- ndre contre l'excusion du chömage involontaire. Mereredi 29 Avril Au cours de la séance du matin on discute le budget des fina .ces. L'après-midi on entend d'abord la finale du discours de M Persoonsrelatif a certaines modalités de la reprise. M. le président, puis successivemerit MM. SnoyNeujean, A Hard. Jouren et Schol- laert, rendent hommage a la mémoire de M. Brabant, député catholique de Nivelles. Celui ci sera remplacé a la Chambre par M.Lalieux, bourgmestre de Nivelles. On reprend la discussion du cas Augus- teynsqui aboutit au vote de l'ordre du jour pur et simple de M. Woeste. A la question do M. Van Merris, qui deman- dait la construction de passerelles pour piétons aux ponts mobiles de la Lys a Wervicq et Confi nes, M. le Ministre Delbeke a répondu Ainsi qu'il aétésignalé a plusieurs occasions, des passerelles pour piétons ne pouiraieut éventuellement être établies a Confines et a Wervicq que lors.de l'exécution des travaux d'amélioration a effectuer A la Lys mitoyenne Ces derniers travaux doivent être arrêtés d'accord avec le gouvernement franqais, avec lequel mon département est en négociation. J'ajoute que les ponts tournants dont il s'agit restent lermés pendant les heures habituelles de passage desouvriers. Une nouvelle edition du a Guide d' Ypres par V. Dedeyne et A. Butaye, est sous presse chez l'éditeur du Journal et paraitra prochai nement, ainsi qu'une traduction Anglaise de cet ouvrage. Le prix des annonces, dans les deux livres, qui seront tire's ensemble a 5ooo ex. estfixé comme suit: 1 page 5o fr. 1/2 3o fr. 1/4 20 fr. Les firmes qui auront des annonces dans ces guides, seront citées gratuitement parmi les maisons recommande'es. Par arrêté royal en date du 27 Avril, M. le Représent. nt Colaert est nommé membre du Conseii de perfectionnement, en rempla- cent de M. Henri Delvaux, nommé Gouver neur de Liège. M. le ministre des Sciences et des Arts a installé M. Colaert comme président de ce collége, dans la Séance du 3o Avril. S. Gr. Mgr. l'évêque de Bruges a nommé Guré a Langemarck, M. Barbe, curé de Westende curé a Gheluvelt, M. Vanhoutte vicaire a Swevezeele curé a Bixschote, M. Callens vicaire a Emelgem; curé a Westen- de, M. Depoorter vicaire de St Pierre Ostende. róle des évêques dans les réunions conci- liaires Les évêques doivent aller au Concile témoigner de la foi de leurs diocésains les définitions qui en sortiront doivent ^tre 1'expreBsion des croyances de la collec- tivité. Yous l'entendez, Mes Frères, voila déja l'accord des consciences individuelies substi- tué A la direction de l'autorité. L'esprit moderniste che\ Tyrell L'observateur le plus péuétrant du mou vement moderniste contemporain, le plus attentif A ses tendances, celui qui en a le mieux dégagé l'esprit et qui en est, peut-être, le plus profondément imbu, est le prêtre anglais Tyrell. Or, dans les nombreux éerits publiés par lui, au cours de ces dix dernières aunées, ily a, A cöté de page3 d'une piété pénétrante que nous avons, pour notre part, lues avec edification et dont nous savons gré trés fidèlement a leur auteur. il y a souvent même dans le souffle qui anime ces pages l'erreur f rndameutale de Dcellinger, c'est-a- dire l'idée mère du Protestantisme. Rien de bien étonnant d'ailleurs, car Tyrell est un converti dont l'éducation première fut protestante. Attentif toujours et d'une fagon presque exclusive aux démarches intérieures de la conscience, peu ou point préoccupé des enseignements traditionnels du dogme et de l'histoire ecclésiastique, soucieux par dessus tout de retenir dans le sein de l'Eglise ceux de nos contemporains que déconcertent les affirmations bruyantes des incrédules qui, tantot au nom des sciences naturelles tantót au nom de la critique historique, veulent faire passer leurs préjugés philosopbiques et leurs hypothèses conjecturales pour des conclusions acquises A la science et en confit avec notre Foi,Tyrell arenouvelé.aquarante ans de distance, une tentative analogue a celle de l'apostat Doellinger. La li Révélation pense-t-il, n'est pas un dépot doctrinal confié a la garde de 1 Eglise enseignante et dont les fidèles ont i Marie est l'amie de ceux qui n'ont plu» d'amis, lajoie de ceux qui n'ont plus de bonheur et quand elle n'est plus l'asile de notre innocence, elle est toujours le paradis de notre repentir. Blasius. Notre bonne Mère n'est qu'amour et miséricorde. Le Fils a sa justice mais la Mère n'a que son amour Curé d'Ars. C'est par Marie que Dieu est descendu sur la terre, c'est par elle que les homines méritent de monter au end. S. Augustin. L'Sme n'a pas d'oreiller plus doux ni plus moelleux pour se reposer qu'une bonne conscience. S. GrÉGOIRE LE GRAND. sft Quand la conscience parle il ne faut que l'écouter et la suivre tant pis si le chcmin par oü elle vous mène n'est pas toujouis sans épines et sans douleurs. ALBERT DURUY. II ne faut pas marchander avec Jésus- Christ. S'il demands l'échantillon, donnons lui la piece tout entière. Mme BaraT. Plus tard Plus tard le temps vous man- quera pour reconnaitre vos fautes et le courage pour les expier. Vour fere.z de vains et stériles efforts, et vous tratnerez au torn- beau un corps affaibli par de vieilles blessu res. On ne peut pas espérer de vaincre quand on ne s'est point des longtemps aguerri. Au contraire, la victoire ne coüte plus a qui est souvent sorti de l'arène chargé de couron - nes. S. J. CHRYSOSTOME. Le Sport Hippique d'Ypres organise une fete sportive le Dimanche 14 Juin prochain, a 2 h. de relevée, avec le bienveillant con cours de tout le personnel de l'école d'e'qui- tation. Les prix alloués seront de 33oo fr. Ceux qui désirent se faire membre de la sociétéfiofr par an pour toute la maison) peuvent se faire inscrire chez M. Nouwynck, 37, rue de Lille, Ypres. BURGERSTAND VAN YPER van den 24 April tot den I Mei 1908 Geboorten Santy Leon, Zonnebeke steenweg. Voor- spoels Emiel, klaverstraat. Van Elverdinghe Luciaan, Hoornwerk. Bogaert Juliana, Pope- ringtie steenweg. Derous Benoni Zaalhof. Dufoor Emiel, Bukkerstraat. Huwelijken Hardy Emiel, winkelknechten Poupaert Cesa- rine, bottinenstekster, beiden te Yper. Tresy Juliaan, daglooner en Vollebout Victorine, kant. beiden te Yper. Vasseur Achiel, bakkeren I Decoster Ludovica, dienstmeid, beide te Yper. Vitrant Paul, z. b. te Douai en Valcke Marita, z. b. te Yper. VlaeminekGyriel,bakker te Heule en Wolf Joanna, naaister te Yper. Sterfgevallen Burggraeve Edgard, 1 jaar. He Haernestraat. Geinders Isidoor, 79 jaar, z. b., weduwaar van Pittilon Sophie, Rijselstraat. Blomme Virginie, 75 jaar, z. b. ongehuwd, Rijselstraat. Decherf Maria, 51 jaar, dienstmeid, ongehuwd Gustaaf De Stuerstraat. Declereq Karei, ö5j z. b echt. Delvoye Philomena Rijselstraai. Merseman Joanna, 81 j z. b. ongehuwd, Wenninckstraat. recevoir, aux divers moments de l'histoire, l'interprétation authentique.Elle est la «vie» de la collectivité des ames religieuses, ou mieux, de toutes le3 ames de bonne volonté qui aspirent a réaliser un idéal supérieur au terre A terre des conscienses égoïstes. Les Saints du christianisme forment l'élite de société invisible, de cette communion des saints. Tandis que la vie religieuse suit invariablement son cours dans les profon- deurs de la conscience chrétienne, des croyances tbéologiques s'élaborent dans les intelligences, s'expriment en for mules commandées par le besoin du moment, mais d'autant moins conformes a la réalité vivante delafoiqu'ellesgagnenten pt écision. L'autorité de l'église catholique rotnaine les évêques et le Pape interprète la vie intérieure des fidèles, récapitule le produit de la conscience universelle et l'énonce en formules dogmitiques. Mais la vie reli gieuse intérieure elle même reste la règle directrice suprème des i royances et des dogmes Au surplus, l'effort des intelligen ces étant soumis a mille fluctuations, le code des croyances est variable; les dogmes de l'Eglise. a leur tour, changent de sens, si pas nécessairement d'expression, avec les générations auxquelles ils s'adressent; néan- moins, l'Eglise catholique reste une et fidéle a ses origines, parce qus, depuis Jésus- Cnrist, un même esprit de religion.de sain- teté anime les générations successives de la société chrétienne et tout se rencontre au fond, en un même sentiment de piété filiale envers notre Père qui est dans les cieux, et en un même sentiment d'amour pour l'humanité, de confraternité univer selle. Les causes qui ont favorisé l'éclosion du Modernisme Telle est, Mes bien chers Frères, l'am» du Modernisme. L'idée maitresse du Bystème a été puis- samment influencée par la philosophie de Kant, protestant lui-même et auteur d' une théorie spéciale,oü la certitude universelle Par arrêté royal, la croix civique de i« classe est accordée a M. R. Begerem, Prési dent du Conseii de Fabrique de l'église St-Pierre a Ypres. Vous voyezici, réunis dans ce portrait, l'beureu- se famillede Mr. Jean de Jong, boulanger a Reerliuden, Limbourg. Cette familie n' avait qu'un souhailA formuler: voir rendre la santé Madame de Jong. Ge souhait a été réalisé; dous allons voos raconter de quelle merveilleuse faqon cela arriva. Pendant plusieurs mois. Madame de Jong souf- frait d'une broncbite sèch chronique, qui avait résisté a tout les romède. Elle toussait fo jour et la nuit; elle avait des douleurs de poitrine into- lérables; elle était découragée; sou appétit était quasi nul. Ede dormait fort pou.sonsommeil était irrégulier, trouble par des cauchemars et des quintes de toux terrible. Elle 11'était ras en état da vaquerdses occupations mönagères; le rnoind re tra vaill'exténua.Touslosjours la familie eberebait en vain le remède qui püt rendre la santé mère! On dit quolquefois: Quand la dé- tresse est èson apogée, le port n'est plus éloigné. Ici aussi co dieton était vrai. A bout de conseils, la fanfile requt la visite d'nne personne qui attira leur attention sur le merveiileux effet qu'on obtciiait partout avec ie Sirop de l'Abbaye. On fit acheter une bouteillede Sirop de l'Abbaye A 7 francs, et quoique ceci peut parêitre parado xal: Madame de Jong était complótement guérie après l'emploi de cette seule bouteille. Elle est aussi biou portante que jamais avant; elle dort et mange bier; elle fait sa besogne avec courage. Mr. deJorg dit encore notre reporter que quelquesuns de ses enfants avaient été atteints de toux catarrbale, et avaient été guéris par le Sirop de l'Abbaye. Mr de Jong a en outre recom- mandé le Sirop de l'Abbaye A des amis et con- naissances, ot ceux ci aussi ont obtenu des résultats mervailleux avec le Sirop de l'Abbaye. Attention! procurez vous le même Sirop de l'Abbaye que celui employé par MadamedeJong; seul celui ci guèrit, et se reconnait a une banae rouge autour de la bouteille et portant la signa ture de l'agerff génèral L. I. Akker, Rotterdam. Tout autre produit n'est qu'une imitation et ne guérit jamais! Le Sirop de l'Abbaye du Couvent Sancta Paulo prévient la phtisie,guérit ia broncbite, les rhumes ancic-ns et négligés, l'asthme, les inflammations de Ja gorge, la pleurésie, les maux de gorge, la coqueluche, les inflammations pulmonaire, les crachements de sang, l'influonza et toutes les af fections de la poitrine et des poumons. Prix 2, 4 et fr. le flacon. Dépót-générai L. I. Akker, Rotterdam. Dépot principal pour la Belgique O. de Beul Longue Rue Neuve 57, Anvers. En vente a YPRES L. Aertsens, pharmacie Bécuwe, Marché au Beurre7, Pharm. Centrale Ch. May, Grand'Place,35 G. Libotte, rue du Verger A. Donek, rue de Lille.POPERINGHE A.Monteyne, Grand'Place, 18. COMINESF. Van Windekens, et dans toutes les bonnes phar macies. de la science est mise en opposition avec la certitude exclusivement personnelle du sentiment religieux. Ello l'a été aussi, sans doute, par cet engouement; aussi général qu'il est irréfléchi, qui entraine tant de bons esprits a appliquer, arbitrairement et A priori, a l'histoire surtout de nos livres saints et de nos croyances dogma- tiques, une bypotbèse, i'hypotbèse évolu- tioDniste,qui, loin d'être une loi générale de la pensée humaine, n'est même pas avé- rée dans le champ restreint de la formation des espèces végétales ou animales. Mais en elle-même, l'idée qui inspira, a l'origine, plusieurs champions généreux de l'apolo- gétique catholigue et les fit sombrer dans le Modernisme, n'est pas autre, au fond, que l'individualisme protestant, qui se sub- stitue a la conception catholique d'une au torité enseignant, établie d'office par N. S. J. C., etcbargée de nous dire ce que, sous peine de damnation éternelle, nous sommes obligés de croire. Ii est partout dans l'atmosphère, cet es prit moderniste. Et c'est pour ce motif, sans doute, que le Pape, guidé spécialement par la divine Providence, adresse aux catholi ques du moude entier une Encyclique dont la teneur doctrinale ne coucerne guère, semole-t-il, qu'une fraction catholique rela tivement peu nombreuse de Frauce, d'An gleterre et d Italië. Les doctrines réprouvées par l'Encycli- que épouvantent, par leur seul énoncé, les consciences chrétiennes. Mais il y a dans les tendances modernistes quelque chose de séduiBant; elles font impression sur cer tains esprits loyalement attachés, cepen- dant, a la foi de leur baptême. D'oü cela vient-il d'oü vient au Moder nisme son attrait pour la jeunesse f Nous voyons a ce phénomène deux causes principals Ce sont deux équivoques, que je voudrais dissiper dans la seconde partie de cette Lettre Pastorale.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2