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FAfn:ü.DEdonö-BAeKEinfln5
L_
Le mandement de Carême
du cardinal Mercier
A la Fronlière
Guide d'Ypres
Au Conseii dc perfectionne-
ment do i'Lnseigaemont
priaiarc
Noudnations ecclésiastiques
Pensées du jour
Courses d'Ypres
Actes offbiels
Ce que la familie souhaitait et ce
qui arriva...
Ici commence le miracle
la grande-Bietagne, depuisyq ans, des rela
tions excellentes qu'il nous suffira, sans
doute, pour maintenir ces relations, de 1
continuer une politique toute entière de
fidélité aux engagements pris et de souci
extreme de notre souveraineté.
On parle de difficultés financières. Est-ce
a propos dun budget de 35 millions, qui
doit être sensiblement celui de la ville
d Anvers? Dans toutes les colonies étrangères
le budget est en équilibre ou tend a l'e'qui-
libre.
Si la reprise est bonne au point de vue
économique, est-ce a dire qu'il n'y aura pas
d'aiéa dans l'avenir Non, assurément.
Quelle est l'affaire qui n'en comporte pas?
Pour avoir la claire vue de la productivité
du Congo, il suffit de considérer les re'sultats
atteints par les sociétés qui l'exploitent.
Sept sociétés au capital nominal de 45 mil
lions de frs ont une plus value acquise de
162 millions.
L'ouverture du Congo a créé en Belgique
des industries spéciales qui peuvent soutenir
la concurrence contre les producteurs étran-
gers. Allez-vous de gaité de coeur ruiner ces
industries nouvelles
D'après un consul Anglais, les mines du
Katanga ont une valeur de 5 milliards. II
ajoute que le Katanga deviendra un centre
minier aussi important que le bassin du
Rliin. Le climat de cette partie du Congo est
meilleur que celui de l'Egypte la tempéra-
ture moyenne est de 19 degrés et 12000
blancs y habitent le plus confortablement
du monde.
Oü en seraient l'Angleterre et sa popula
tion ouvrière si, il y a cent ans, elles avaient
écouté les mauvais prophètes qui tenaient le
langage que tiennent aujourd'hui certains
membres de la Chambre
Consultez les statistiques. Elle attestent
un développement économique prodigieux
des pays qui possèdent des colonies celles
ci y sont bien pour quelque chose, et si vous
me dites que cela n'a pas été obtenu sans
travail et sans souffrance, je vous demande
cequi, dans ce monde, se fait sans travail et
sans souffrance.
On peut critiquer certaines modalilés
elles ne m'empêcheront pas de voter le traités
D'abord, parce que je ne puis oublier ce qui
a déja été obtenu ensuile, parce que je ne
veux pas être taxé d'ingratitude. Tenez
comptede ce qu'a coüté le Congo. Et faites
la balance de ce qu'il nous aurait coüté si,
au lieu d'être 1'oeuvre d une volonté même
tyrannique, il avait été une création d'un
département ministériel 1
M. Segers, député catholique d'Anvers,
détail le dabord les richesses économiques
du Congo au point de vue minier et forestier.
Ce qu'il admire dans l'oeuvre Congolaise,
c'est moins l'effort prodigieux qui a tiré le
Congo du ne'ant que l'admirable méthode
qui a procédé a son développement.
Qu'a-t-on dit contre la reprise
On a soulevé d'abord des difficultés finan
cières. Soit. Ce ne serait pas encore le
déficit, tel qu'il a été calculé p:r M. Ber-
trand, qui devrait nous arrêter. Mais il se
Le développement du modernisme. Les
affinités de lesprit moderniste avec le pro
testantisme.
Les idéés génératrices des doctrines mo-
dernistes sont nées et ont germé sur la
terre protestante d'Allemagne, se sont accli-
matées aussitót sur le sol d'Angleterre, et
poussé quelques rejetons aux Etats Unis.
L'esprit moderniste a passé en pays
catholiques il y a fait surgir cliez quelques
écrivains,oublieux de la tradition de l'Eglise,
des erreurs dont l'énormité cpouvante les
consciences droites, simplement fidèles a la
Foi de leur baptême. Get esprit a soufflé sur
la France, l'Italie en a gravement souffert,
quelques catholiques d'Angleterre et d Alle-
inagne en ont été atteints la Belgique est
un des pays de la catholicité qui out le
mieux résisté a son influence pernicieuse.
Vous l'entendez, Mes Frères, nous établis-
sons une distinction entre les doctrines
modernistes et le souffle qui les anime.
Les doctrines, disséminées dans des écrits
de philosophes,de théologiens, d'exégètes ou
d'apologistes, ont été admirablement systé-
matisées dans l'Encyclique Pascendi
puisque yous avez eu le bonheur d'y échap-
per,je ne m'attacherai pas ici A yous montrer
combien elles sont en contradiction avec la
Foi et aveo la saine philosophie.
Mais je redoute daYantage pour vos ames
la contagion de 1'esprit moderniste.
Cet esprit est issu du Protestantisme.
Vous connaissez le Protestantisme.Luther
conteste A 1 Eglise le droit d'enseigner avec
autorité a la sociétéchrétienne la Révélation
de Jésus-Christ. Le chrétien se suffit, pré-
tend il, pour connaitre sa foi il en puiso
les éléments dans l'Ecriture Sainte, que
chacun interprète directement sous l'inspi-
ration du Saint-Esprit. II ne veut pas qu'il
y ait, dans l'Eglise, une autorité hiérarchi
quement constituée pour transmettre fidéle-
ment au monde les enseignements révélés,
pour les interpréter de plein dr»rt 6t avec
trouve même que les calculs de M. Berlrand
sont inexacts.
La dette publique du Congo se traduit
par une charge annuelle de 5 millions. Mais
il ne faut pas perdre de vue la contre partie
de cette charge l'outillage de l'Etat, le
portefeuille qui rapportait en 1907 cinq
millions, les marchandises en cours de route,
les propriétés de l'Etat, celle du domaine de
la Couronne.
En réalité, la situation de la dette publi
que se traduit par un boni.
L'orateur expose ensuite dans quelles
conditions pourra se faire l'outillage écono
mique de la colonie et spécialement la
construction du chemin de fer du Katanga.
La dépense totale atteindrait environ 8
millions et la ligne, nul ne le conteste, sera
trés productive.
De plus, pour couvrir les charges de la
dette, il faut tenir compte du développe
ment du commerce. Les comptes de l'Etat
nous donneut a cet égard des résultats
rassurants. 11 n'y a pas lieu, comme l'a déja,
établie M. Renkin, d'attacher uue grande
importance aux vicissitudes du prix du
caoutchouc. Faut-ii craindre des résultats
produita par un développement de la mala-
die du sommeil Non. La science finira par
eu triompher. Faut-il croire au déficit, par
a substitution du travail libre au travail
forcé? Pas davantage.
M. Renkin. La crainte est d'autant
moins fondóe qu'il n'y a actuelleinent que
600.000 noirs soumis au régime du travail
forcé.
M. Segers examine dans quelles condi
tions pourra se faire la substitution du
travail libre au travail forcé.
La suppression de la Fondation de la
Couronne continuo l'orateur, a été une
excellente aubaine pour la mère-patrie. Les
charges que son absorption par la Belgique
entraine s ólèvent a 4 millions, alors que ses
revenus sout de 6 millions. Ces charges
tendrout a diminuer d'année en anüée tandis
que ces bénéfices, au contraire, ne feront
qu'angmenter. On évalue déja a 18 millions
ce que le territoire de la Fondation rapp r-
tera dans quinze ans, lorsque la vigre latex
pourra être exploitée. Et dans ce chiffre ne
ligurent pas les bénéfices qui procurera la
mine de ce pays.
M. Fr ncadéclaré que le gouvernement
avait commis une faute en n'annexant pas
la colonie dés 1901. Mais la situation écono
nomique du Congo n était pas connue a co
moment comme elle l'est aujourd'hui.
D'autre part, l'état de l'opinioa a cette
époque ne permettait p is d'espérer le vote
de 1 annexion.
L'orateur declare, en termiiianf, que le
Congo est beige par les sacrifices accomplis
et par le sang versé. La question qui se pose
est celle de savoir si. Beiges, nous abandon-
norons a d'autres une terre beige qui a été
arro^ée par le sang des meilleurs d'eutre nos
enfants (Appl. a droite.)
M. Persoons, député libéral de St-Nicolas,
expose dans la mesure de ses 1 ai bles
moyens les raisons pour lesquelles il est
partisan en principe de I'annexion. K estime
que le projet de charte coloniale proposé par
le gouvernement est un des meilleurs que
Ton ait élaboré. Toutefois, il ne votera pas
la reprise en raison des modalités, qui ont
été proposées et qu'il juge innacceptables.
Mardi 28 Avril
La séance est consacrée 1° a l'interpella-
tion de M. Caluwaert au sujot du retard
qui serait apporté au dépót du rapport de
la commission d'enquête de la duré du tra
vail dans les mines. 2° A celle de M. Daens
assurance, pour eu protéger incessamment
l'intégrité.
Le point essentiel du litige entre le
Catholicisme etle Protestantisme est la.
Le Catholicisme dit que la foi du chrétien
est communiqués aux fidèles par uu organe
officiel de transmission, l'épiscopat catholi
que, et qu'elle est basée sur l'acceptatioa de
1 autorité de cet organe. Le Protestantisme
dit,au contraire, que la foi est exclusivement
1 affaire du j ugemeut indivi luel appuyé sur
l'interprétation des Livres Saiuts.
Autorité d une part, individualisme de
l'autre. Aussi une église protestante est-elle
nécessairement invisible c'est l'accord
supposé de consciences individuelles sur une
même interprétaiion des Saintes Ecritures.
Le Protestantisme ainsi formulé a été
condamné par le Concile de Trente, au XVI»
siècle, et il n'est plus personne qui osAt se
dire protestant et se croire en même temps
cathoüque.
Mais 1 esprit protestant s'est infiltré
deqA delA dans les milieux catholiques, et il
y a fait germer des conceptions oü l'on
trouve, a la fois, la piété d'intention, le
prosélytisme d'une Ame catholique et les
déviations intellectuelles propres au pro
testantisme.
M. Frédéric Paulsen, professeur a l'Uni-
versité protestante rationaliste de Berlin,
note, a propos de l'Eücyclique Pascendi
ce fait curieux II semble bien, dit il, que
toutes les doctrines condamnées par l'En-
cyclique soient d'origine allemande, et,
cependaut, il n'y a peut-être pas un seul
théologlen qui défende le Modernisme au
sein des Facultés de théologie de l'Alle-
ma. ne.
L'observation est significative.
Ce n'est pas d'aujourd'hui que 1 on trouve,
en Allemagne, dansles milieux universitaireB,
des traces del'esprit protestant.
Lorsque, en 1888, Pie IX décréta l'ouver
ture d'un Concile universel,un savant catho
lique, trés en vue, professeur a l'Université
de Munich, qui, plus tard, fit ouvertement
défection, Dcellinger écrivait A propos du
relativement a l'éclairage insuffisant des
voitures de 3e classe. 3U A celle de M. Tro-
clet au sujet des mesures que le gouverne
ment compte pr- ndre contre l'excusion du
chömage involontaire.
Mereredi 29 Avril
Au cours de la séance du matin on discute
le budget des fina .ces.
L'après-midi on entend d'abord la finale
du discours de M Persoonsrelatif a
certaines modalités de la reprise.
M. le président, puis successivemerit MM.
SnoyNeujean, A Hard. Jouren et Schol-
laert, rendent hommage a la mémoire de M.
Brabant, député catholique de Nivelles.
Celui ci sera remplacé a la Chambre par
M.Lalieux, bourgmestre de Nivelles.
On reprend la discussion du cas Augus-
teynsqui aboutit au vote de l'ordre du
jour pur et simple de M. Woeste.
A la question do M. Van Merris, qui deman-
dait la construction de passerelles pour piétons
aux ponts mobiles de la Lys a Wervicq et Confi
nes, M. le Ministre Delbeke a répondu
Ainsi qu'il aétésignalé a plusieurs occasions,
des passerelles pour piétons ne pouiraieut
éventuellement être établies a Confines et a
Wervicq que lors.de l'exécution des travaux
d'amélioration a effectuer A la Lys mitoyenne
Ces derniers travaux doivent être arrêtés
d'accord avec le gouvernement franqais, avec
lequel mon département est en négociation.
J'ajoute que les ponts tournants dont il s'agit
restent lermés pendant les heures habituelles
de passage desouvriers.
Une nouvelle edition du a Guide d' Ypres
par V. Dedeyne et A. Butaye, est sous presse
chez l'éditeur du Journal et paraitra prochai
nement, ainsi qu'une traduction Anglaise de
cet ouvrage.
Le prix des annonces, dans les deux livres,
qui seront tire's ensemble a 5ooo ex. estfixé
comme suit:
1 page 5o fr.
1/2 3o fr.
1/4 20 fr.
Les firmes qui auront des annonces dans
ces guides, seront citées gratuitement parmi
les maisons recommande'es.
Par arrêté royal en date du 27 Avril, M.
le Représent. nt Colaert est nommé membre
du Conseii de perfectionnement, en rempla-
cent de M. Henri Delvaux, nommé Gouver
neur de Liège.
M. le ministre des Sciences et des Arts a
installé M. Colaert comme président de ce
collége, dans la Séance du 3o Avril.
S. Gr. Mgr. l'évêque de Bruges a nommé
Guré a Langemarck, M. Barbe, curé de
Westende curé a Gheluvelt, M. Vanhoutte
vicaire a Swevezeele curé a Bixschote, M.
Callens vicaire a Emelgem; curé a Westen-
de, M. Depoorter vicaire de St Pierre
Ostende.
róle des évêques dans les réunions conci-
liaires
Les évêques doivent aller au Concile
témoigner de la foi de leurs diocésains
les définitions qui en sortiront doivent ^tre
1'expreBsion des croyances de la collec-
tivité.
Yous l'entendez, Mes Frères, voila déja
l'accord des consciences individuelies substi-
tué A la direction de l'autorité.
L'esprit moderniste che\ Tyrell
L'observateur le plus péuétrant du mou
vement moderniste contemporain, le plus
attentif A ses tendances, celui qui en a le
mieux dégagé l'esprit et qui en est, peut-être,
le plus profondément imbu, est le prêtre
anglais Tyrell.
Or, dans les nombreux éerits publiés par
lui, au cours de ces dix dernières aunées,
ily a, A cöté de page3 d'une piété pénétrante
que nous avons, pour notre part, lues
avec edification et dont nous savons gré trés
fidèlement a leur auteur. il y a souvent
même dans le souffle qui anime ces pages
l'erreur f rndameutale de Dcellinger, c'est-a-
dire l'idée mère du Protestantisme.
Rien de bien étonnant d'ailleurs, car
Tyrell est un converti dont l'éducation
première fut protestante.
Attentif toujours et d'une fagon presque
exclusive aux démarches intérieures de la
conscience, peu ou point préoccupé des
enseignements traditionnels du dogme et de
l'histoire ecclésiastique, soucieux par dessus
tout de retenir dans le sein de l'Eglise ceux
de nos contemporains que déconcertent les
affirmations bruyantes des incrédules qui,
tantot au nom des sciences naturelles tantót
au nom de la critique historique, veulent
faire passer leurs préjugés philosopbiques et
leurs hypothèses conjecturales pour des
conclusions acquises A la science et en confit
avec notre Foi,Tyrell arenouvelé.aquarante
ans de distance, une tentative analogue a
celle de l'apostat Doellinger.
La li Révélation pense-t-il, n'est pas un
dépot doctrinal confié a la garde de
1 Eglise enseignante et dont les fidèles ont i
Marie est l'amie de ceux qui n'ont plu»
d'amis, lajoie de ceux qui n'ont plus de
bonheur et quand elle n'est plus l'asile de
notre innocence, elle est toujours le paradis
de notre repentir. Blasius.
Notre bonne Mère n'est qu'amour et
miséricorde. Le Fils a sa justice mais la
Mère n'a que son amour Curé d'Ars.
C'est par Marie que Dieu est descendu
sur la terre, c'est par elle que les homines
méritent de monter au end.
S. Augustin.
L'Sme n'a pas d'oreiller plus doux ni plus
moelleux pour se reposer qu'une bonne
conscience. S. GrÉGOIRE LE GRAND.
sft
Quand la conscience parle il ne faut que
l'écouter et la suivre tant pis si le chcmin
par oü elle vous mène n'est pas toujouis
sans épines et sans douleurs.
ALBERT DURUY.
II ne faut pas marchander avec Jésus-
Christ. S'il demands l'échantillon, donnons
lui la piece tout entière. Mme BaraT.
Plus tard Plus tard le temps vous man-
quera pour reconnaitre vos fautes et le
courage pour les expier. Vour fere.z de vains
et stériles efforts, et vous tratnerez au torn-
beau un corps affaibli par de vieilles blessu
res. On ne peut pas espérer de vaincre quand
on ne s'est point des longtemps aguerri. Au
contraire, la victoire ne coüte plus a qui
est souvent sorti de l'arène chargé de couron -
nes.
S. J. CHRYSOSTOME.
Le Sport Hippique d'Ypres organise une
fete sportive le Dimanche 14 Juin prochain,
a 2 h. de relevée, avec le bienveillant con
cours de tout le personnel de l'école d'e'qui-
tation. Les prix alloués seront de 33oo fr.
Ceux qui désirent se faire membre de la
sociétéfiofr par an pour toute la maison)
peuvent se faire inscrire chez M. Nouwynck,
37, rue de Lille, Ypres.
BURGERSTAND VAN YPER
van den 24 April tot den I Mei 1908
Geboorten
Santy Leon, Zonnebeke steenweg. Voor-
spoels Emiel, klaverstraat. Van Elverdinghe
Luciaan, Hoornwerk. Bogaert Juliana, Pope-
ringtie steenweg. Derous Benoni Zaalhof.
Dufoor Emiel, Bukkerstraat.
Huwelijken
Hardy Emiel, winkelknechten Poupaert Cesa-
rine, bottinenstekster, beiden te Yper. Tresy
Juliaan, daglooner en Vollebout Victorine, kant.
beiden te Yper. Vasseur Achiel, bakkeren I
Decoster Ludovica, dienstmeid, beide te Yper.
Vitrant Paul, z. b. te Douai en Valcke Marita, z.
b. te Yper. VlaeminekGyriel,bakker te Heule
en Wolf Joanna, naaister te Yper.
Sterfgevallen
Burggraeve Edgard, 1 jaar. He Haernestraat.
Geinders Isidoor, 79 jaar, z. b., weduwaar van
Pittilon Sophie, Rijselstraat. Blomme Virginie,
75 jaar, z. b. ongehuwd, Rijselstraat. Decherf
Maria, 51 jaar, dienstmeid, ongehuwd Gustaaf
De Stuerstraat. Declereq Karei, ö5j z. b echt.
Delvoye Philomena Rijselstraai. Merseman
Joanna, 81 j z. b. ongehuwd, Wenninckstraat.
recevoir, aux divers moments de l'histoire,
l'interprétation authentique.Elle est la «vie»
de la collectivité des ames religieuses, ou
mieux, de toutes le3 ames de bonne volonté
qui aspirent a réaliser un idéal supérieur
au terre A terre des conscienses égoïstes.
Les Saints du christianisme forment l'élite
de société invisible, de cette communion des
saints. Tandis que la vie religieuse suit
invariablement son cours dans les profon-
deurs de la conscience chrétienne, des
croyances tbéologiques s'élaborent
dans les intelligences, s'expriment en for
mules commandées par le besoin du moment,
mais d'autant moins conformes a la réalité
vivante delafoiqu'ellesgagnenten pt écision.
L'autorité de l'église catholique rotnaine
les évêques et le Pape interprète la vie
intérieure des fidèles, récapitule le produit
de la conscience universelle et l'énonce en
formules dogmitiques. Mais la vie reli
gieuse intérieure elle même reste la règle
directrice suprème des i royances et des
dogmes Au surplus, l'effort des intelligen
ces étant soumis a mille fluctuations, le
code des croyances est variable; les dogmes
de l'Eglise. a leur tour, changent de sens,
si pas nécessairement d'expression, avec les
générations auxquelles ils s'adressent; néan-
moins, l'Eglise catholique reste une et fidéle
a ses origines, parce qus, depuis Jésus-
Cnrist, un même esprit de religion.de sain-
teté anime les générations successives de la
société chrétienne et tout se rencontre
au fond, en un même sentiment de piété
filiale envers notre Père qui est dans les
cieux, et en un même sentiment d'amour
pour l'humanité, de confraternité univer
selle.
Les causes qui ont favorisé l'éclosion du
Modernisme
Telle est, Mes bien chers Frères, l'am» du
Modernisme.
L'idée maitresse du Bystème a été puis-
samment influencée par la philosophie de
Kant, protestant lui-même et auteur d' une
théorie spéciale,oü la certitude universelle
Par arrêté royal, la croix civique de i«
classe est accordée a M. R. Begerem, Prési
dent du Conseii de Fabrique de l'église
St-Pierre a Ypres.
Vous voyezici, réunis dans ce portrait, l'beureu-
se famillede Mr. Jean de Jong, boulanger a
Reerliuden, Limbourg.
Cette familie n' avait qu'un souhailA formuler:
voir rendre la santé Madame de Jong. Ge
souhait a été réalisé; dous allons voos raconter
de quelle merveilleuse faqon cela arriva.
Pendant plusieurs mois. Madame de Jong souf-
frait d'une broncbite sèch chronique, qui avait
résisté a tout les romède. Elle toussait fo jour et
la nuit; elle avait des douleurs de poitrine into-
lérables; elle était découragée; sou appétit était
quasi nul. Ede dormait fort pou.sonsommeil
était irrégulier, trouble par des cauchemars et
des quintes de toux terrible. Elle 11'était ras en
état da vaquerdses occupations mönagères; le
rnoind re tra vaill'exténua.Touslosjours la familie
eberebait en vain le remède qui püt rendre la
santé mère! On dit quolquefois: Quand la dé-
tresse est èson apogée, le port n'est plus éloigné.
Ici aussi co dieton était vrai.
A bout de conseils, la fanfile requt la visite
d'nne personne qui attira leur attention sur le
merveiileux effet qu'on obtciiait partout avec ie
Sirop de l'Abbaye.
On fit acheter une bouteillede Sirop de l'Abbaye
A 7 francs, et quoique ceci peut parêitre parado
xal: Madame de Jong était complótement guérie
après l'emploi de cette seule bouteille. Elle est
aussi biou portante que jamais avant; elle dort et
mange bier; elle fait sa besogne avec courage.
Mr. deJorg dit encore notre reporter que
quelquesuns de ses enfants avaient été atteints
de toux catarrbale, et avaient été guéris par le
Sirop de l'Abbaye. Mr de Jong a en outre recom-
mandé le Sirop de l'Abbaye A des amis et con-
naissances, ot ceux ci aussi ont obtenu des
résultats mervailleux avec le Sirop de l'Abbaye.
Attention! procurez vous le même Sirop de
l'Abbaye que celui employé par MadamedeJong;
seul celui ci guèrit, et se reconnait a une banae
rouge autour de la bouteille et portant la signa
ture de l'agerff génèral L. I. Akker, Rotterdam.
Tout autre produit n'est qu'une imitation et ne
guérit jamais!
Le Sirop de l'Abbaye du Couvent Sancta Paulo
prévient la phtisie,guérit ia broncbite, les rhumes
ancic-ns et négligés, l'asthme, les inflammations
de Ja gorge, la pleurésie, les maux de gorge, la
coqueluche, les inflammations pulmonaire, les
crachements de sang, l'influonza et toutes les af
fections de la poitrine et des poumons.
Prix 2, 4 et fr. le flacon.
Dépót-générai L. I. Akker, Rotterdam.
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Longue Rue Neuve 57, Anvers.
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Verger A. Donek, rue de Lille.POPERINGHE
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Windekens, et dans toutes les bonnes phar
macies.
de la science est mise en opposition avec
la certitude exclusivement personnelle du
sentiment religieux. Ello l'a été aussi, sans
doute, par cet engouement; aussi général
qu'il est irréfléchi, qui entraine tant de
bons esprits a appliquer, arbitrairement et
A priori, a l'histoire surtout de
nos livres saints et de nos croyances dogma-
tiques, une bypotbèse, i'hypotbèse évolu-
tioDniste,qui, loin d'être une loi générale
de la pensée humaine, n'est même pas avé-
rée dans le champ restreint de la formation
des espèces végétales ou animales. Mais en
elle-même, l'idée qui inspira, a l'origine,
plusieurs champions généreux de l'apolo-
gétique catholigue et les fit sombrer dans
le Modernisme, n'est pas autre, au fond,
que l'individualisme protestant, qui se sub-
stitue a la conception catholique d'une au
torité enseignant, établie d'office par
N. S. J. C., etcbargée de nous dire ce que,
sous peine de damnation éternelle, nous
sommes obligés de croire.
Ii est partout dans l'atmosphère, cet es
prit moderniste. Et c'est pour ce motif, sans
doute, que le Pape, guidé spécialement par
la divine Providence, adresse aux catholi
ques du moude entier une Encyclique dont
la teneur doctrinale ne coucerne guère,
semole-t-il, qu'une fraction catholique rela
tivement peu nombreuse de Frauce, d'An
gleterre et d Italië.
Les doctrines réprouvées par l'Encycli-
que épouvantent, par leur seul énoncé, les
consciences chrétiennes. Mais il y a dans
les tendances modernistes quelque chose
de séduiBant; elles font impression sur cer
tains esprits loyalement attachés, cepen-
dant, a la foi de leur baptême.
D'oü cela vient-il d'oü vient au Moder
nisme son attrait pour la jeunesse f
Nous voyons a ce phénomène deux causes
principals
Ce sont deux équivoques, que je voudrais
dissiper dans la seconde partie de cette
Lettre Pastorale.